Catégorie : Watermael-Boitsfort

  • Viaduc Herrmann-Debroux : quel avenir pour notre quartier suite à sa destruction ?

    Viaduc Herrmann-Debroux : quel avenir pour notre quartier suite à sa destruction ?

    Chères riveraines, chers riverains,

    Chères voisines, chers voisins,

     

    Nous avions organisé fin 2019 une réunion d’information à Watermael-Boitsfort – vous aviez d’ailleurs été nombreux à me témoigner vos craintes – au sujet de l’évolution du Plan d’aménagement Directeur (PAD) Hermann-Debroux lequel redessine la zone Delta Hermann-Debroux, aux abords de l’autoroute E411. Ce PAD prévoit notamment la destruction du viaduc Hermann-Debroux et la transformation de l’autoroute en boulevard urbain.

    Un espace à améliorer

    D’autre part, il est vrai que ce périmètre urbain à l’entrée de Bruxelles, présente une large variété d’espaces et d’activités à valoriser davantage : forêt de Soignes (notre poumon bruxellois), centre sportif de haut niveau, hypermarché, promenade verte, implantation de la Commission européenne, nœud des transports publiques importants, Université libre de Bruxelles, école japonaise, futur hôpital, etc.

    Et, en effet, je reconnais que malgré ces atouts, le quartier manque de cohérence spatiale : les activités entretiennent trop peu de relations entre elles.

    Pas d’alternatives de mobilité

    Cependant, le PAD ne propose, à mon sens, pas assez d’alternatives efficaces pour améliorer la qualité de vie des riverain.e.s et rendre à ce quartier une harmonie tant attendue. La Région annonce vouloir créer un petit parking de dissuasion de l’ADEPS à Auderghem (mais également de supprimer les parkings Delta et Carrefour), sans le relier à un métro (même aérien) en direction d’Hermann-Debroubx. Aussi, le tram 8 sera interrompu à hauteur du viaduc. Vous serez obligé d’y descendre pour le reprendre quelques mètres plus loin.

    Un trafic plus nombreux

    J’ai aussi pu observer la situation intenable dans le nord de Watermael-Boitsfort qui est frappé aujourd’hui par un report de trafic après la fermeture d’une des quatre sorties de la E411 vers la ville, à savoir le pont Fraiteur. Si le viaduc est fermé sans que des alternatives probantes pour les navetteurs soient assurées, je crains de voir les mêmes difficultés de circulation multipliées dans tout l’est de Bruxelles.

    « Il faut avant tout éviter l’intensification du trafic de manière générale et surtout le report de trafic dans les rues et quartiers jusqu’ici épargnés et où il fait bon vivre en proposant des alternatives concrètes. »

    Nous avons interpellé le Gouvernement bruxellois

    En tant que député régional, j’ai, pour ces raisons, interpellé le Gouvernement bruxellois et plus particulièrement la Ministre de la mobilité, Madame Elke Van Den Brandt (Groen). Sa réponse n’est pas de nature à me rassurer. Le projet se poursuit bel et bien. Pour l’instant, il apparait qu’une plateforme régionale a été mise en place dans le but notamment d’établir un calendrier par phasage des opérations à venir et de budgétiser les études et les travaux nécessaires.

    De plus, la Ministre annonce un réaménagement de l’axe Léonard-ADEPS au moment de la destruction du viaduc pour tenter de garantir la fluidité du trafic. Aucun détail n’est donné sur ces travaux ni sur l’aménagement des voies de trafic. Je déplore aussi le manque d’information concernant la collaboration avec les autres Régions. On nous informe qu’une seule réunion d’information auprès des deux autres régions est prévue avant le passage du PAD en 3eme lecture, le Groupe MR plaide pour une meilleure collaboration avec les autres Régions desquelles proviennent de nombreux navetteurs.

    Continuons ensemble le travail de mobilisation

    Je continuerai, avec l’ensemble du Groupe MR au Parlement bruxellois et localement avec les élus du groupe MR-GM #WB1170, à défendre les intérêts des riverains et des riveraines boistfortois.es et auderghemois.es qui subiront les conséquences négatives du réaménagement de la zone Hermann-Debroux.

    En tant que boitsfortois et amoureux de notre village en ville, je suis à vos côtés pour préserver nos quartiers. N’hésitez pas à me contacter pour suivre le résultat de ce travail, ou échanger !

     

    David Leisterh,

    Et les élus MR-GM

  • Bruxelles, un peu moins solidaire

    Bruxelles, un peu moins solidaire

    Une proposition du MR et du CDH visant à maintenir dans le temps une plateforme cruciale d’entraide entre les citoyens s’est vue bloquée au Parlement bruxellois par la majorité ce vendredi 11 février 2022.

     

    Aujourd’hui, la majorité bruxelloise s’est opposée à une proposition portée par les Députés Aurélie Czekalski (MR), David Leisterh (MR) et Gladys Kazadi (CDH) visant à pérenniser une plateforme solidaire au niveau bruxellois.

     

    Durant la crise du Covid, ont été créées successivement “Brussels Helps” et “Connecting Brussels”, la deuxième remplaçant la première. En travaillant avec des asbl, les autorités de la Région bruxelloise voulaient apporter une aide pour les personnes les plus impactées par la crise: les personnes âgées, les célibataires, les étudiants, les jeunes adultes, les expatriés et tous ceux qui se sentaient accablés par l’isolement.

    L’objectif était de mettre ces personnes en relation avec d’autres qui voulaient trouver un sens dans cette période de crise, qui voulaient rendre service et aider leur voisin, leur voisine. Cette plateforme pour renforcer la solidarité intergénérationnelle avait donc tout son sens.

     

    Les résultats furent extrêmement positifs. A la date du 25 mai 2020, soit trois mois après le lancement de la plateforme, le nombre total d’aides pour Bruxelles s’élevait à 351. Quant au nombre de personnes qui ont proposé d’aider, il s’élevait à 2511 !

     

    Les aides qui peuvent être fournies sont variées: une discussion chaleureuse, s’occuper de démarches administratives, tenir compagnie pendant une promenade, bricoler, cuisiner un repas, se rendre à la pharmacie ou livrer des courses. Chaque engagement a son importance, petit ou grand, cela a contribué à rendre notre Ville-Région plus conviviale.

     

    “On ne parle pas de politique politicienne ici mais de valeurs humaines, de vivre ensemble, d’intergénérationnel. Nous ne devons laisser personne au bord du chemin. C’est notre rôle de faciliter ces liens humains et cette entraide. Une société inclusive passe aussi par ce type de soutien”, ont rappelé les co-signataires du texte.

     

    Si cette plateforme n’avait pas pour vocation de continuer post-crise, les Députés Czekalski, Leisterh et Kazadi proposaient de la maintenir car les besoins des personnes les plus fragiles ne s’arrêtent pas du jour au lendemain. De plus, la cause des besoins peut être bien différente en fonction de la situation des personnes et continuer bien après la fin du Covid.

     

    “Les contacts humains sont la base de cette société et la crise semble avoir rendu les citoyens moins individualistes. Profitons de cet élan de générosité qui est né il y a deux ans et faisons le perdurer, faisons perdurer l’entraide dans les quartiers”, a exhorté Aurélie Czekalski en séance plénière.

     

    La majorité en a jugé autrement…

  • Horeca, monde de la nuit et culture à Bruxelles : il faut urgemment un plan Marshall !

    Horeca, monde de la nuit et culture à Bruxelles : il faut urgemment un plan Marshall !

    A l’heure où le Comité de concertation devrait relâcher les restrictions liées à la situation sanitaire, le Mouvement Réformateur bruxellois demeure extrêmement préoccupé par la situation dans l’HORECA, le monde de la nuit et la culture non subventionnée.

     

    Il faut travailler sur trois axes pour tenter de limiter les dégâts économiques et humains dans ces secteurs qui occupent un volume d’emploi important et font vivre Bruxelles.

     

    David Leisterh, Président du MR Bruxellois et député régional, et Clémentine Barzin, députée MR, ont rencontré de nombreux acteurs ces dernières semaines. Le constat est clair : même si le secteur de la nuit pourra probablement lui aussi à nouveau accueillir cette fête à laquelle tout le monde aspire depuis deux ans, les entreprises de ces secteurs n’y sont pas, à la fête, et pour longtemps encore.

     

    En cause, le poids de la dette créée durant la crise, mais aussi, la perte de chiffres d’affaires dus aux fermetures, à la baisse de capacité d’exploitation ou à la perte de +/- 30 % de clients en télétravail pour l’Horeca.

     

    Dans ce cadre, Bruxelles devra grandement son redressement économique à la bonne santé de son horeca, de son secteur de la nuit et de ses entreprises culturelles. « C’est essentiel pour notre attractivité : aider l’HORECA, c’est aider au redéploiement de toute la Région », souligne David Leisterh. C’est pour cette raison que le MR a rencontré différents acteurs de terrain ce mardi pour faire le point.

     

    Suite à ces rencontres, nous demandons :

     

    1. La réouverture du secteur de la nuit lors du prochain CODECO au vu de l’amélioration de la situation sanitaire et des investissement lourds qui avaient déjà été réalisés en matière de protocole sanitaire par les acteurs du secteur.
    2. La mise sur pied d’une TASK FORCE composée des autorités fédérales et régionales mais aussi des acteurs de terrain afin de développer un Plan Marshall bruxellois qui doit aider à reconstruire tous ces secteurs et, derrière, toute une région. Où sont les aides promises ? Les professionnels les attendent depuis la mi-décembre ! Il faut s’assurer d’un soutien économique efficace.
    3. Où sont les indemnités promises au secteur bruxellois pour compenser les inégalités en termes de primes avec la Région wallonne et flamande.

     

    Et pour cause, les constats sont nombreux dont, entre autres, l’amnésie de certaines institutions publiques quant aux crises de ces dernières années (qui remontent aux attentats terroristes) et le peu de clémence que ça engendre auprès d’un secteur dont même des institutions qui ont pignon sur rue reçoivent des menaces de faillite si telle ou telle dette vis-à-vis de l’Etat n’est pas directement payée.

     

    En parallèle, d’autres sociétés bien connues ont vu leur trésorerie fondre comme neige au soleil et ne comprennent toujours pas les disparités régionales en termes de primes octroyées. La concurrence régionale va aujourd’hui battre son plein et Bruxelles ne peut pas perdre cette bataille-là aussi.

     

    L’urgence est aujourd’hui différente : nous ne devons plus saupoudrer une aide similaire à l’ensemble des acteurs mais plutôt développer une approche micro-économique dans le cadre d’un plan Marshall savamment étudié qui aide intelligemment les acteurs économiques bruxellois à se redresser et à redresser l’emploi bruxellois.

  • « À Bruxelles, c’est la bérézina à tous les étages »

    « À Bruxelles, c’est la bérézina à tous les étages »

    Les députés bruxellois Clémentine Barzin et David Leisterh ont dénoncé la situation problématique à Bruxelles avec la mise en place imminente d’un Covid Safe Ticket.

     

    La Députée bruxelloise MR  Clémentine Barzin a évoqué, ce jour, en Commission des Affaires Économiques, toute la dimension du Covid Safe Ticket suite à l’annonce de son installation relayée par la presse.  Elle a notamment insisté sur les nouvelles différences créées entre les Régions et qui pénalisent à nouveau Bruxelles en raison de l’échec du Gouvernement bruxellois sur la vaccination.

     

    La levée des restrictions COVID depuis le 1er septembre sauf en Région bruxelloise prive aujourd’hui le secteur HORECA de la possibilité d’augmenter le nombre de personnes à table, d’accueillir davantage de clients, de servir au bar et d’ouvrir au-delà d’une heure du matin.

    La Députée déplore que cette restriction ne semble pas avoir été concertée avec les représentants du secteur HORECA dont les établissements subissent de plein fouet l’échec de la politique de vaccination mise en œuvre à Bruxelles malgré les nombreux signaux d’alarme des derniers mois.

     

    « L’annonce, en suite de la panique, d’un pass sanitaire ou de l’élargissement du Covid Safe Ticket, aujourd’hui avec des fuites dans la presse évoquant plusieurs secteurs concernés, divise et soulève de nombreuses interrogations quant à son efficacité sur le public non vacciné, déclaré « précarisé », dénonce Clémentine Barzin.   J’imagine que le gouvernement et votre collègue le Ministre de la Santé ont étudié l’impact d’une telle mesure sur le public visé, ont évalué précisément que restreindre encore l’accès aux bars et aux restaurants de même qu’à d’autres secteurs s’avérera efficace pour accélérer la vaccination et que vous avez sondé la population bruxelloise pour vous assurer de l’efficacité d’une telle mesure avant de l’annoncer ».

     

    Une situation pénalisante pour Bruxelles

     

    En guise de réponse, la Secrétaire d’État bruxelloise à la transition économique a fait un rétroacte et est restée très évasive. Aucun élément n’a été fourni concernant la durée du Covid Safe Ticket ou sur les modalités de ce dispositif alors que nous sommes en pleine urgence. Rien non plus sur la circonscription des mesures aux zones identifiées comme les plus problématiques en termes de vaccination.

     

    Par ailleurs, ces mesures vont avoir pour conséquences une concurrence directe avec les commerces hors de la Région bruxelloise. Un commerce d’Uccle où la vaccination est totalement satisfaisante risque de voir partir des clients vers le brabant wallon et le brabant flamand, ceci est extrêmement pénalisant.

     

    « L’absence de réponse sur la concertation préalable des secteurs et sur l’analyse d’impact des mesures montre une grande impréparation, avec le risque, d’une part, que les mesures prises ne soient pas une réponse à la faiblesse de la vaccination à Bruxelles et, d’autre part, que les conséquences économiques soient à nouveau plus lourdes à Bruxelles. Les commerçants bruxellois ont déjà assez subi : les conséquences inéluctables de la crise sanitaire, avec des aides plus faibles et plus tardives, que pour ne pas subir aujourd’hui les conséquences de l’incurie du gouvernement en matière de vaccination. »

     

    Le MR bruxellois reste fort préoccupé par l’évolution de la situation sanitaire à Bruxelles et regrette que les autorités bruxelloises n’aient pas réagi plus tôt face au manque d’adhésion à la vaccination visible dès le mois d’avril :  » Nous n’acceptons pas que l’économie bruxelloise soit systématiquement la victime collatérale des échecs du gouvernement bruxellois. Primes insuffisantes, relance du tourisme loupée, échec de la vaccination…C’est un peu la Bérézina à tous les étages. » dénonce David Leisterh, Président du MR bruxellois.