Catégorie : Ville de Bruxelles

  • Vos Présidents de section

    Vos Présidents de section

    Régionale MR Bruxelles : David Leisterh

    Anderlecht : Gaëtan Van Goidsenhoven

    Auderghem :Martine Maelschalck

    Berchem-Ste-Agathe : Geoffrey Van hecke

    Etterbeek : Olivier Coppens

    Evere : Alexandre Larmoyer

    Forest : Cédric Pierre De Permentier

    Ganshoren : Lionel Van Damme

    Ixelles : Gautier Calomne

    Jette : Jennifer Gesquière

    Bruxelles-Ville : Florence Frelinx

    Koekelberg : François Decraene

    Molenbeek-St-Jean : Didier Milis

    Schaerbeek : Audrey Henry

    Saint-Gilles : Olaf van der Straten

    Saint-Josse : Yesim Gunes

    Uccle : Boris Dilliès

    Watermael-Boitsfort : David Leisterh

    Woluwe-St-Lambert : Amélie Pans

    Woluwe-St-Pierre : Tanguy Verheyen

  • Devenez ambassadeur pour le MR Bruxelles

    Devenez ambassadeur pour le MR Bruxelles

    Chères amies,
    Chers amis,

    Sophie, Hadja et Michel et moi sommes honorés de la confiance qui nous est témoignée et nous mesurons bien les responsabilités qui seront les nôtres: mener les listes fédérales et régionales vers la victoire le 09 juin 2024.

    La dynamique que nous avons créée repose largement sur vous. Et en cette année de mobilisation, nous comptons sur vous pour porter notre projet libéral. Jusqu’au vote, chaque geste, chaque action comptera. Consacrez nous un peu de temps et devenez un ambassadeur libéral en complétant ce formulaire. La campagne commence aujourd’hui, grâce à vous et avec vous.

    Amitiés,
    David Leisterh

  • Des métros la nuit et des Noctis dès le jeudi: le MR veut une offre de transports en commun élargie le week-end

    Des métros la nuit et des Noctis dès le jeudi: le MR veut une offre de transports en commun élargie le week-end

    Avec l’affaire du Fuse, Anne-Charlotte d’Ursel, Députée MR, revenait à la charge la semaine dernière pour défendre sa proposition et donner plus de moyen au Conseil Bruxellois de la Nuit. C’est une autre proposition à destination des noctambules qu’elle fait aujourd’hui. En proposant de renforcer l’offre en transport en commun la nuit, notamment le week-end.

     

    Restaurants, bars, théâtres, boîtes de nuit, cinémas, entament une seconde vie une fois la nuit tombée. En semaine comme le week-end, notre ville dort de moins en moins. Elle offre un large panel d’activités festives, gastronomiques et culturelles. S’ajoutent les personnes travaillant à horaires décalés ou travaillant de nuit. Les données publiées en 2018 par le centre flamand « Het Steunpunt Werk » donnent le chiffre de 30.000 travailleurs bruxellois qui travaillent de nuit. Pourtant, l’offre de nuit reste assez limitée en Région bruxelloise. » commence la Députée libérale à l’origine de la Proposition.

     

    David Weytsman, cosignataire, continue: “Les métros s’arrêtent à minuit et demi la semaine comme le week-end, les bus et les trams roulent au maximum jusqu’à 1h du matin, la semaine comme le week-end également. On compte également les 11 lignes de Noctis, qui roulent de minuit à 3h mais qui sont limitées au vendredi et au samedi. On peut également citer l’offre de taxis partagés Collecto, mais ceux-ci ne roulent qu’entre 23h et 6h du matin et seulement à Bruxelles. La capitale de l’Europe peut et doit faire mieux, surtout quand on regarde ce qui est fait ailleurs. »

     

    Les auteurs ont alors étudié l’offre dans les villes voisines, et il semble bien que Bruxelles soit en reste. À Paris, les lignes de Noctiliens tournent toute la semaine entre minuit 30 et 5h30 environ. Elles prennent d’ailleurs le relais du réseau de métro qui tourne jusqu’à 1h15 en semaine et jusque 2h15 le week-end. À Londres, les services de bus de nuit couvrent la période correspondant à la fermeture du métro et au début des services de bus qui circulent le jour et de nombreux itinéraires de bus fonctionnent 24h/24. À Berlin, pendant la semaine, des autobus remplacent les métros entre environ 1h et 4h30. Le vendredi soir, le samedi soir et les veilles de jours fériés, les métros et les S-Bahn (les trams) fonctionnent même en continu pendant toute la nuit. À Rome, la vingtaine de lignes de bus de nuit roulent de minuit à 5h du matin.

     

    Anne-Charlotte d’Ursel détaille alors: « Nous demandons au Gouvernement de proposer des Noctis dès le jeudi car on sait bien depuis de nombreuses années que le jeudi soir est souvent destiné à des afterworks et soirées. Nous demandons également d’étudier la possibilité d’étendre les horaires du réseau de métro durant le week-end jusqu’à 3h du matin et de mettre en place une concertation avec la Région flamande afin d’analyser la possibilité d’étendre à la périphérie le champ d’action des Collecto. Une véritable stratégie pour les bruxellois comme pour nos visiteurs, étrangers ou brabançons. »

     

     

  • Good Move : Trop peu, trop lent, trop tard.

    Good Move : Trop peu, trop lent, trop tard.

    La Ministre Elke Van den Brandt (Groen) annonce d’importants futurs changements dans la mise en place du plan. La commission Mobilité au Parlement bruxellois a été particulièrement agitée. Au programme, le plan good move, décrié par les uns, de moins en moins encensé par les autres.

     

    La Ministre Elke Van den Brandt faisait face à plusieurs questions de l’opposition libérale quant à l’application du plan. La ministre a reconnu plusieurs erreurs dans le plan et va modifier son approche : concrètement, la taille des mailles seront plus petites. Les communes pourront ne pas respecter les mailles définies dans GM et pourront être plus petites. Il y aura une mise en œuvre du plan en réévaluant la capacité qu’ont les voiries d’analyser le trafic de transit. On analysera si le bord des mailles est en capacité à recevoir le trafic de transit pour éviter du trafic supplémentaire. Et enfin, la ministre dégage des moyens pour aider les communes à organiser des participations citoyennes.

     

     

    Le MR bruxellois dénonce l’amateurisme dont fait preuve le gouvernement dans un dossier hautement sensible. « On a pris des milliers de personnes en otage pendant 4 mois par dogmatisme sans tenir compte de la réalité des Bruxellois ».

     

    Un nouveau plan réellement concerté

    Quel temps perdu, quel argent englouti et quel gâchis, souligne David Leisterh. Les exemples d’autres villes qui ont réussi une transition modale a été ignoré. C’est navrant.

     

    Pour, David Leisterh, Président du MR Bruxelles et chef de groupe au Parlement bruxellois, Le plan Good Move, censé apaiser, a suscité de nombreuses tensions et de beaucoup de stress pour les riverains, les Bruxellois et les commerçants. Nous demandons un nouveau Plan, réellement concerté, qui prend en compte la sécurité routière, l’aménagement urbain, la fluidité du trafic, l’accessibilité dans les quartiers et les commerces.

     

     

    David Weytsman, député bruxellois, poursuit : « Ce plan good move, c’est l’expression la plus exemplaire de ce qu’il ne faut pas faire. Un plan est déposé sur la table. Toute l’opposition dénonce sa mauvaise mise en oeuvre. Les habitants se mobilisent, les riverains se plaignent, les livreurs dénoncent le manque à gagner. Des bourgmestres dont le parti fait partie de la majorité disent publiquement qu’ils ne l’appliqueront pas. Même les services de secours se sont légitimement inquiétés. Mais, par dogmatisme, le gouvernement décide de ne rien changer. Le MR demande des aménagements depuis 4 mois. Ceci est un début. »

     

     

     

     

  • Le MR bruxellois condamne les émeutes, se dit très préoccupé et demande réparation pour les commerçants

    Le MR bruxellois condamne les émeutes, se dit très préoccupé et demande réparation pour les commerçants

    Les réactions politiques suite aux émeutes de ce dimanche un peu partout en Belgique, mais principalement à Bruxelles, continuent.

    Le MR de la ville de Bruxelles, par la voix de son chef de file à la Ville de Bruxelles, David Weytsman, souhaite apporter les éléments suivants :

     

    • « Nous condamnons les événements d’hier. Il est inacceptable que l’espace public puisse, une fois de plus, être le théâtre de violence urbaine. Nous demandons que les casseurs soient punis avec la plus grande fermeté. Nous nous étonnons d’ailleurs du nombre peu nombreux de personnes arrêtées hier. »

     

    • « Nous souhaitons une fois de plus réitérer notre total soutien aux forces de l’ordre qui ont été sur le terrain. Sans leur maîtrise, nous aurions pu avoir de véritables drames ».

     

    • « Il y a d’autres matchs qui se dérouleront les prochains jours/semaines. Nous demandons au bourgmestre de Bruxelles de mettre en oeuvre un réel plan d’intervention et de prévention. »

     

    • « Nous demandons également au bourgmestre Philippe Close pourquoi il a décidé de circonscrire les émeutiers dans un quartier précis, à savoir Lemonnier, sans en avertir au préalable les habitants et les commerçants. Pourquoi ne pas avoir fait davantage de préventions dans le quartier Lemonnier pour expliquer la stratégie de la Ville ? J’ai été sur le terrain ce matin, certains sont encore littéralement terrorisés. Pourquoi ne pas avoir protégé davantage les boulevards du centre ?».

     

    • « Nous demandons également que la Ville intervienne pour les dégâts occasionnés pour les commerçants si les compagnies d’assurance ne le font pas ».

     

    • « Nous souhaitons enfin apporter tout notre soutien aux médias qui ont été pris pour cible hier. Pouvoir exercer le métier de journaliste est essentiel dans une démocratie.»

     

    • « Enfin, en termes d’image, nous sommes très inquiets par ce qui se passe. Les émeutes d’hier sont passées sur plusieurs chaînes de TV internationales et le NYTimes en a fait un papier également ce matin. C’est terrible, car notre ville se relève à peine de deux années de crise qui ont empêchés les touristes de venir jusqu’à nous. C’est très dommageable pour Bruxelles ».
  • Budget mobilité 2023 : une copie à revoir pour le MR

    Budget mobilité 2023 : une copie à revoir pour le MR

    Il est temps de stopper cette politique de mobilité en échec prendre le temps de l’analyse.

    « L’échec de la concertation autour de Good Move n’est plus à démontrer.  Il est temps de stopper cette politique et de prendre le temps de l’analyse. Nous demandons au Gouvernement de revoir le modèle des mailles : leur taille, leur fonctionnement et la faiblesse des filtres mis en place à l’égard des riverains, des commerçants, livraisons, taxis, véhicules de secours. Ne plus lancer de nouvelles mailles sans avoir analysé les raisons de ces échecs, tant sur la forme que sur le fond », déclare Anne-Charlotte d’Ursel à l’adresse de la Ministre Groen. « Aujourd’hui on assiste à des refus ou des reculs dans de nombreuses communes. Les Collèges et Bourgmestres de Schaerbeek, Jette, Koekelberg, Anderlecht, Woluwe-Saint-Lambert, Evere… peuvent en témoigner.  Malheureusement ces échecs et retour en arrière ont fait perdre beaucoup de temps et d’argent à la Région et cela continue dans le budget 2023. Cela doit cesser », continuait la Députée libérale.

     

    David Weytsman, lui aussi Députée MR, déplorait l’accroissement de l’insécurité routière et l’échec de l’apaisement tant vendu par la Ministre Groen :

     

    « Les chiffres sont accablants. Il n’y a jamais eu autant d’accidents à Bruxelles. Il n’y a jamais eu autant de blessés, leur nombre dépasse même les seuils des années précédant la pandémie. Sur ces 9 premiers mois de l’année 2022, Bruxelles a enregistré 3 059 accidents corporels, dont 7 décès et 3 556 blessés. C’est malheureusement à l’opposé de la vision ZERO. Les ECOLO souhaitent une « Ville apaisée » mais nous constatons tout le contraire: Le nombre d’accidents corporels et le nombre de blessés atteignent même le plus haut niveau de ces dix dernières années », s’inquiétait-il.

     

    Travailler sur l’infrastructure

    Pour le MR c’est là en partie l’échec de l’urbanisme de guérilla et des blocs de béton : « Sans aménagements de qualité préalables, la Ville 30 était vouée à l’échec. Pourtant, on constate quand même dans ce budget une baisse des dépenses dans l’allocation relative aux dépenses pour travaux relatifs aux voiries et infrastructures dans le cadre de la sécurité routière est même rabotée de 20% ! Comment expliquer cela ? C’est sur l’infrastructure que nous devons travailler en premier ! », continue le Député.

     

    L’état des tunnels a également animé les interventions du Groupe MR. David Weytsman se disant préoccupé pour la sécurité des Bruxelloises et Bruxellois : « Je ne partage pas le choix politique du Gouvernement de lisser ces investissements dans le temps. Pascal Smet voulait mettre tout en place pour une fin de travaux en 2026, le gouvernement quant à lui décide de postposer ces travaux à 2032. Pourtant les Groupes PS et DEFI ont tous deux manifesté leurs craintes par rapport à l’assurance de sécurité de la Ministre, notamment dans le tunnel Botanique pour lequel un Député socialiste averti en Commission que les communes de Bruxelles-Ville et Saint-Josse s’inquiètent de l’état de la balustrade. C’est très inquiétant ! », continue le Député qui réclamait également la mise sur pied d’une patrouille d’intervention mobilisable par Mobiris, une recommandation de l’expert ayant réalisé le dernier audit tunnel mais qui ne transparait pas dans le budget.

     

    Aucune vision dans le budget

    Enfin, Anne-Charlotte d’Ursel a interrogé la Ministre sur la gestion chaotique du stationnement : « Le nouveau contrat de gestion de l’Agence prévoit de nouvelles missions. On est en droit de se demander comment Parking.Brussels va-t-elle pouvoir les assumer. Elle qui n’assumait déjà pas les anciennes sachant que le gouvernement diminue l’enveloppe d’investissement de l’agence. On attend par exemple désespérément la mise en place d’un véritable réseau de téléjalonnement en temps réel sur le ring de Bxl et dans la ville pour guider les automobilistes jusqu’aux différents parkings comme dans n’importe quelles grandes villes d’Europe ? Comment va-t-elle mener à bien la réalisation et l’opérationnalisation de nouveaux parkings de dissuasion qui demandent des investissements importants ? Aucune vision ne transparait dans ce budget alors qu’il s’agit de priorités pour éviter du trafic inutile. »

     

  • Le MR obtient une victoire dans la Commission Spéciale Uber

    Le MR obtient une victoire dans la Commission Spéciale Uber

    Commission spéciale UBER : le MR obtient que toutes les pratiques d’influence soient examinées dans le cadre de l’ordonnance Taxi.

    David Weytsman : « Qu’il s’agisse des taxis comme des plateformes, nous n’avons pas de tabous. Mais l’ironie est piquante !  Le PS demande une commission spéciale sur les collusions entre le Gouvernement et le secteur des taxis car un Ministre-Président socialiste, avec un Chef de groupe socialiste, découvrent qu’un ministre socialiste en charge des taxis à l’époque et avec lequel ils gouvernent depuis plus de 10 ans est soupçonné de collusion… ».

     

    « Pourquoi d’ailleurs avoir retiré la compétence des taxis à la Ministre de la Mobilité pour la confier au Ministre-Président PS et ainsi bloquer toute réforme ? Grâce à notre amendement, la commission spéciale devra aussi faire la lumière là-dessus ! » explique David Weytsman, Député MR.

     

    « Je voulais laisser faire la justice. Je n’étais pas demandeur d’une commission spéciale. Mais si la majorité PS-ECOLO-DEFI veut absolument créer cette commission, alors il fallait entendre tout le monde. Cela sera finalement le cas ! Grâce à une majorité alternative MR-VLD-DEFI-NVA, la commission a adopté un amendement qui élargira la mission de la future commission spéciale en ce sens. » continue-t-il.

     

    « Le titre aurait dû également être modifié pour refléter ce nouvel équilibre, ce qui n’est pas le cas. Notre amendement a été rejeté. Nous nous sommes donc abstenus sur l’ensemble. » conclut le Député MR.

  • Le MR demande un moratoire au plan Good Move

    Le MR demande un moratoire au plan Good Move

    Le groupe MR du conseil communal de la Ville de Bruxelles a déposé une proposition de motion visant à mettre un terme immédiat au test mis en place dans le cadre du Plan de circulation du Pentagone.

    Le MR y propose aussi d’organiser une large consultation sur base des besoins des habitants, commerçants, livreurs et entreprises des quartiers du Pentagone et d’intégrer à cette consultation de nouvelles places dédiées aux piétons et de nouveaux espaces dédiés aux modes actifs.
    Les libéraux suggèrent enfin au conseil de demander au collège des bourgmestre et échevins, de « présenter, dans les meilleurs délais, au conseil communal un nouveau plan de circulation mieux adapté aux réalités des quartiers et davantage coordonné avec les différents chantiers, notamment de la Petite ceinture ».

    Le MR justifie le dépôt de sa motion, notamment, par les « graves difficultés » survenues depuis la mise en oeuvre du plan de circulation Pentagone le 16 août dernier ainsi que par « l’absence de corrections aux problèmes de mobilité relevés dans les quartiers des Marolles, Saint-Jacques, Anneessens, Chicago, Marais, Senne, Sablon, Dansaert ». Il met aussi en exergue les critiques formulées à propos des modalités d’accès des services de secours et d’urgence à la suite de la mise en oeuvre du nouveau plan de circulation.

     

    [pdf-embedder url="https://site.mrbruxelles.be/wp-content/uploads/2022/10/Moratoire-Good-Move-Pentagone.pdf" title="Moratoire Good Move Pentagone"]

  • Chaos dans le quartier Nord de Bruxelles : une vision politique pour le transformer

    Chaos dans le quartier Nord de Bruxelles : une vision politique pour le transformer

    Le quartier Nord est plus que jamais confronté à de graves problèmes : faits de violence quotidiens, deals et consommation de drogues dures en rue, saleté extrême et généralisée, racket…Habitants, commerçants, travailleurs, acteurs associatifs de ce quartier, rêvé jadis par les pouvoirs publics comme cité « canon » de l’architecture moderne, n’en peuvent plus. À bout, ils tiraient ce mercredi la sonnette d’alarme dans une carte blanche[1].

     

    Comment en est-on arrivé là ? Comment expliquer une telle dégradation de la qualité de vie dans ce quartier, situé à moins d’un kilomètre du centre-ville de Bruxelles ? Quelle vision d’avenir pour ramener de la sérénité et de la convivialité au sein d’un quartier qui est devenu l’un des plus compliqués de notre ville-Région ?

    L’histoire contemporaine du quartier Nord est le fruit de décisions urbanistiques prises dans les années 1960, qui ambitionnaient d’en faire un quartier d’affaires de premier plan, sur le modèle des « financial districts » américains, avec ses gratte-ciels et ses grandes routes urbaines, supposées le rendre aisément accessible depuis les quatre coins du pays.

    On parle alors de « projet Manhattan » pour qualifier ce qui doit devenir un quartier ultra-moderne et agréable pour les dizaines de milliers d’employés des futurs bureaux. La mise en œuvre de ce projet entraîne l’expropriation d’habitants ainsi que la démolition de leurs immeubles considérés, souvent injustement, comme sales et vétustes.

    Dans les années 1970, la crise économique frappe notre pays et stoppe l’ambition de ce vaste programme urbain : plusieurs projets sont abandonnés, laissant derrière eux un quartier inabouti, marqué en plusieurs endroits par des chancres urbain et par une impression de trous béants dans la ville.

    Malgré une relance partielle dans les années 1980, le quartier demeure inachevé et dysfonctionnel à plusieurs niveaux. La présence importante de la prostitution et le phénomène de déplacement de populations précarisées, dont un certain nombre de transmigrants, complexifie le climat social dans le quartier.

    Ces dernières années, les conditions de vie du quartier se sont dégradées à une grande vitesse : le vide locatif des surfaces de bureaux et des commerces, encore renforcé par la pandémie et la généralisation du télétravail dans la période postpandémique, a entraîné une diminution du contrôle social.

    Cette perte de contrôle social a entraîné l’augmentation des trafics de drogue et de différents actes de violence, avec un sentiment d’impunité manifeste qui renforce encore le sentiment d’insécurité des habitants et des passants.

    Face à ces constats, face aux différents cris d’alarmes envoyés ces dernières années par différents collectifs d’habitants et d’associations présentes dans le quartier, le politique ne peut plus rester muet : il revient de sa responsabilité de proposer une vision d’avenir concrète et encourageante pour le quartier Nord.

    Cette vision passe par trois axes majeurs.

    1. La création d’un véritable quartier urbain multifonctionnel

    La logique de monofonctionnalité voulue dans les années 1960, dont le projet Manhattan fut le prototype avec une programmation exclusivement réservée au secteur des bureaux, doit définitivement être abandonnée. La pratique a démontré que lorsque le quartier Nord est uniquement dédié aux bureaux, il devient bien moins fréquenté en dehors des heures de travail, renforçant le sentiment d’insécurité en soirée, avec toute une série de personnes errantes, hélas souvent droguées.

    Il s’agit donc de promouvoir une diversité de fonctions. Outre les bureaux présents, il faut y construire des logements qualitatifs, y favoriser l’implantation de commerces, d’établissements HoReCa et construire de nouveaux équipements sportifs et de loisirs, afin de créer un nouveau dynamisme urbain. Pour viabiliser ces changements, nous devons favoriser la création dans les tours de bureaux existantes de rez-de-chaussée commerciaux ou destinés aux cafés et aux restaurants, ce qui renforcera l’animation du quartier, y compris en soirée.

    Le projet ZIN, qui remplacera prochainement les anciennes tours du Word Trade Center, en offrant un nouvel espace verdurisé de 14 étages destiné aux bureaux, mais aussi à l’hôtellerie et aux logements de qualité, s’inscrit dans cette dynamique de renouveau que le MR soutient.

    Mais nous ne pouvons pas nous contenter d’en rester là : le politique doit non seulement soutenir, mais également initier un véritable bouleversement urbanistique dans le quartier.

    Or, dans le discours des partis à gauche du spectre politique, on constate encore trop souvent une réticence, voire un refus catégorique de travailler avec le secteur privé, comme si celui-ci n’avait pas de rôle à jouer dans l’amélioration des conditions de vie des Bruxellois. Au contraire, nous pensons que pour passer de l’incantation à l’action, il est indispensable que les acteurs privés, publics et associatifs travaillent main dans la main pour aboutir à de nouvelles programmations urbaines concertées.

    C’est la raison pour laquelle nous soutenons pleinement les initiatives comme celle d’Up4North, ASBL créée en 2016 afin de réunir les grandes entreprises, les associations et les comités de quartier présents dans le quartier Nord, dans l’objectif de le transformer en un véritable morceau de ville, mixte et agréable pour tous.

    Les autorités politiques bruxelloises doivent se montrer davantage proactives, en mettant leurs stéréotypes de côté, en faisant confiance aux partenaires privés et en devenant elles-mêmes les initiatrices de pareilles « coalitions de développement ».  Cela demandera de la part des autorités publiques une accélération de la délivrance des permis d’urbanisme pour les grands projets, bien plus lents à Bruxelles que dans les deux autres Régions…

    Nous pensons aussi qu’il est primordial de rendre le quartier plus attractif pour les classes moyennes bruxelloises, en proposant du logement qualitatif, parfois de standing, et toute une nouvelle programmation socio-culturelle. Ces changements seront positifs pour l’ensemble du quartier et de ses habitants.

    À nouveau, nous nous opposons frontalement aux idéologies de gauche (voire d’extrême gauche), qui prônent systématiquement l’opposition à tout projet d’embellissement sous prétexte que ceux-ci ne répondraient pas aux besoins des habitants. Cette logique de raisonnement aboutit à un enfermement social qui se matérialise par la création de ghettos, dans lesquels plus aucune mixité et émancipation sociale n’ont droit de cité.

    Nous pensons pour notre part que la pauvreté n’est pas une vocation ni une fatalité : nous devons créer une nouvelle configuration urbaine qui donnera envie aux familles de la classe moyenne de s’installer à Bruxelles, y compris – et peut-être surtout – dans les quartiers populaires.

    Il importe également de veiller à ce que les jeunes du quartier puissent bénéficier d’activités extrascolaires en suffisance, dont des Maisons de jeunes, des écoles de devoirs et des infrastructures sportives. Outre l’aspect émancipateur et social pour les jeunes, cela permet d’éviter qu’ils traînent dans la rue dès le plus jeune âge. Les politiques de formation et d’emploi doivent y être renforcées. Le taux de chômage y reste dramatiquement élevé. Ce n’est pas une fatalité.

    Depuis une dizaine d’années, les associations interpellent les politiques sur le phénomène d’errance, en particulier chez les jeunes. La Ville de Bruxelles et la Région doivent en faire une priorité. Ce n’est pas la construction d’un grand centre de consommation de drogue qui permettra de répondre aux défis. Au contraire, il pourrait avoir comme conséquence de concentrer encore davantage les problèmes dans ce quartier qui abrite un public largement fragilisé. Nous plaidons pour une présence sociale renforcée, dans la rue, comme dans les lieux d’accueil existants mais aussi pour un trajet de prise en charge de personnes à la santé mentale affaiblie. Il faut pouvoir aider directement les plus vulnérables, parfois sans abri et sans ressource.

     

    2. La sécurité comme condition essentielle d’une meilleure qualité de vie

    Nous ne le rappellerons jamais assez : au MR, nous sommes convaincus que la sécurité est une condition essentielle de la vie en société. Il n’est d’ailleurs pas concevable de vouloir mener une politique visant à attirer les familles de la classe moyenne dans le quartier, sans investissements massifs pour garantir la sécurité des actuels et des futurs résidents.

    Pour ce faire, il est primordial de renforcer la présence sur le terrain de patrouilles policières et de gardiens de la paix : cela renforcera le sentiment de sécurité et augmentera le contrôle social au sein du quartier.

    Au niveau du fédéral, nous plaidons depuis longtemps pour que certains délits puissent être poursuivis dans le cadre d’une comparution immédiate devant la justice, afin de réprimer rapidement les faits de violence (en flagrant délit par exemple) et de diminuer le sentiment d’impunité beaucoup trop présent dans les rues les plus sombres de notre capitale.

    Si la gestion des zones de police constitue avant tout une compétence communale, la Région bruxelloise ne pourra plus rester indéfiniment au balcon des graves agressions physiques et verbales qui surviennent chaque jour.

    Lors de la sixième réforme de l’État, la Région bruxelloise a hérité de nouvelles compétences dans le domaine de la sécurité. Le rôle du Ministre-Président comme « super coordinateur » de la politique de sécurité a été renforcé ainsi qu’en matière de formation et de recrutement pour améliorer la proximité et la stabilité des agents bruxellois.  Le Ministre-Président est chargé depuis lors de veiller au maintien de l’ordre public (à savoir la tranquillité, la sûreté et la salubrité) en coordination avec les communes et peut à cet effet faire appel à la Police fédérale. Ces nouvelles responsabilités ont abouti à l’adoption d’un Plan Global de Sécurité et de Prévention pour la Région bruxelloise, qui peut désormais prendre l’initiative de coordonner, en collaboration avec les autres autorités compétentes, l’élaboration d’axes politiques concernant la sécurité en ce compris dans les stations, sites souterrains et surfaces destinées aux transports publics.

    Des outils existent donc bel et bien et le Ministre-Président s’est vu confier un rôle important qu’il doit incarner avec les 19 communes de la capitale. Bientôt, un avant-projet de loi en cours d’élaboration au niveau fédéral, devrait encore accroître ce rôle en cas de problèmes de sécurité exceptionnels, aigus ou inattendus, qui dépassent les limites d’une zone de police par exemple.

    Au sein du quartier Nord, qui se situe à cheval entre les communes de Bruxelles-Ville, de Saint-Josse et de Schaerbeek – complexifiant actuellement la coordination des opérations de sécurité dans la zone, cette fortification de la fonction du Ministre-Président pourrait jouer un rôle clé… à condition que l’occasion soit saisie par celle ou celui qui exercera cette fonction de développer un leadership fort permettant de poser des actes concrets.

     

    3. La propreté, ce parent pauvre des quartiers populaires bruxellois

    Tous les Bruxellois le savent, Bruxelles est encore beaucoup trop sale dans de nombreux quartiers, en particulier dans le centre.

    Les alentours de la gare du Nord n’échappent hélas pas à ce constat : dépôts clandestins, poubelles qui s’amoncellent, déchets au sol… le quartier Nord ressemble malheureusement souvent à un grand dépotoir à ciel ouvert, renforçant encore le sentiment d’insécurité.

    Il est dès lors impératif d’investir massivement pour intensifier le nettoyage des rues, en particulier sur les axes commerciaux que sont la rue de Brabant, la rue d’Aarschot, la rue du Progrès et tous les abords immédiats de la gare du Nord où arrivent par ailleurs un certain nombre de bus internationaux.

    Nous devons mettre sur pied de véritables brigades de la propreté, composées de policiers, d’agents communaux et régionaux des services de propreté publique ainsi que de volontaires qui seront chargés d’un travail de sensibilisation mais aussi de répression.

    Le MR plaide par ailleurs pour un durcissement des sanctions pour les auteurs d’incivilités, qui doivent systématiquement se voir infliger des peines de travail d’intérêt général, de préférence en lien avec la propreté publique. Les majorités de gauche successives, au pouvoir en Région bruxelloise depuis près de 20 ans, se sont en effet montrées bien trop laxistes sur la répression des infractions en matière de propreté avec le résultat que l’on connaît aujourd’hui.

    Une étendue du réseau de caméras de surveillance à tous les points connus de dépôts clandestins doit également constituer une priorité.

    De manière plus globale, nous plaidons pour que les questions de propreté publique puissent être abordées dans toutes les écoles, parallèlement à la question de la protection environnementale.

    Enfin, les compétences institutionnelles en la matière devront être clarifiées rapidement : pour le citoyen bruxellois, il est devenu complètement inaudible de s’entendre dire que telle voirie n’est pas du ressort de la commune mais de la Région, et inversement.

    Il est devenu intolérable que certaines idéologies politiques, prétendument de gauche, s’opposent à la transformation urbaine des quartiers populaires et à leur embellissement en agitant le fantôme de la gentrification, entravant ainsi le renouvellement qualitatif de la vie en ville. Pourquoi la propreté ou le beau devraient-ils être un luxe réservé aux quartiers les plus nantis de la capitale ?

    Nous ne pouvons plus accepter que le quartier Nord soit encore considéré comme une zone de relégation, où, passé une certaine heure, n’auraient plus droit de cité que les dealers, les personnes sans-abri, les bandes urbaines, les pauvres hères et les toxicomanes.

    Nous refusons que la situation que vit actuellement le quartier Nord soit considérée comme une fatalité.

    Nous pensons que ces trois axes majeurs, expérimentés dans d’autres villes avec succès, peuvent permettre à ce quartier populaire, multiculturel et d’activités de bureaux de connaître un second souffle.

    Et nous nous battrons pour.

     

    Alexia Bertrand,

    Cheffe de Groupe MR au Parlement bruxellois

    David Weytsman,

    Chef de Groupe MR au Conseil Communal de la Ville de Bruxelles

     

     

    [1] https://www.levif.be/belgique/les-violences-explosent-dans-le-quartier-nord-a-bruxelles-un-lieu-sans-avenir-carte-blanche/

  • Report des chantiers dans les tunnels : le MR va demander une réunion de la Commission de suivi

    Report des chantiers dans les tunnels : le MR va demander une réunion de la Commission de suivi

    Report des investissements lourds dans les tunnels routiers : « le passé nous a déjà montré ce qui arrive quand on économise sur les infrastructures bruxelloises. L’histoire se répèterait elle?

    Alexia Bertrand (MR) a pris connaissance que plusieurs investissements lourds dans les tunnels bruxellois ont été reportés. Nous avons déjà pointé la diminution des crédits budgétaires à l’occasion du vote du budget, rappelle la Cheffe de Groupe au Parlement bruxellois.

     

    L’histoire se répète

    Ces reports inquiètent l’édile libérale: « Le sous-investissement dans les ouvrages d’art a conduit en 2016 à une situation de crise, un plan avait été alors élaboré à la demande du MR, il semble qu’aujourd’hui on reporte les investissements qui nous avaient été alors présentés comme prioritaires. Qu’est-ce qui a fondamentalement changé entre le master plan et aujourd’hui ? J’ai une inquiétude que l’histoire se répète et que l’on nous dise dans quelques années que l’état des tunnels qui n’ont pas été rénovés est catastrophique. Le passé nous a déjà montré ce qui arrive quand on économise sur les infrastructures bruxelloises. L’histoire se répèterait elle?. » s’interroge Alexia Bertrand (MR)

     

    Faire la clarté et accélérer

    Pour David Weytsman (MR), « il faut que la clarté soit faite au sein du Parlement sur ces différents reports d’investissements et nous devons mesurer dans quelle mesure la sécurité des usagers n’est pas compromise par lesdits reports notamment pour les tunnels Belliard et Loi. Nous devons également accélérer le timing de réalisation des chantiers déjà entamés, comme celui du tunnel Trône qui paralyse toute la petite ceinture actuellement « .

     

    Des axes indispensables

    La présidente de la Commission Mobilité Anne-Charlotte d’Ursel (MR) rappelle quant à elle que « depuis l’entrée en vigueur du plan Good Move et de la Ville 30 les grands axes routiers sont indispensables pour drainer la circulation des quartiers résidentiels. Une fermeture des tunnels serait contreproductive et ne ferait que renforcer les externalités négatives dans les mailles que le Gouvernement bruxellois souhaite apaiser »

     

    « Un scandale de plus serait inadmissible »

    Pour conclure, la Cheffe de Groupe n’exclut pas de réactiver la commission spéciale afin de faire le point sur ce dossier : « que l’on juge utile ou non les ouvrages d’art en région bruxelloise, un scandale de plus serait inadmissible et engagerait la responsabilité de l’actuel Gouvernement. Est-ce que le Gouvernement ne juge plus comme stratégique la rénovation desdits ouvrages ?  » tacle Alexia Bertrand (MR)

     

    Anne-Charlotte d’Ursel confirme : « Nous allons demander une réunion de la commission de suivi des recommandations de la commission spéciale tunnels. Cette commission s’est déjà réunie une fois sous cette législature, elle doit se réunir à nouveau urgemment. Nous allons envoyer une demande en ce sens au Président du Parlement Rachid Madrane ».