Catégorie : MR Bruxelles

  • Journée de l’Environnement : une réforme ambitieuse et cohérente de la politique régionale de gestion des déchets

    Journée de l’Environnement : une réforme ambitieuse et cohérente de la politique régionale de gestion des déchets

    Ce 5 juin 2025, Journée mondiale de l’Environnement, met l’accent cette année sur la lutte contre la pollution plastique. 

    D’après le rapport sur l’état de l’environnement 2019 -2022 paru en 2024, en 2021 notre Région à elle seule a produit 2,43 millions de tonnes de déchets. Seuls 35,4 % de ces déchets sont actuellement recyclés ou réutilisés — un taux largement insuffisant face à l’objectif européen de 60 % à atteindre d’ici 2030. 

    Pire encore, près des deux tiers du contenu du sac blanc sont encore composés de matériaux recyclables, dont 39 % de biodéchets. Ce constat alarmant s’accompagne d’un autre : selon l’étude Numbeo, Bruxelles figure parmi les villes les plus sales d’Europe. Cette situation est notamment due à un système de collecte des déchets obsolète, fondé sur le dépôt de sacs poubelle dans la rue, générant nuisances, salissures et dégradation de l’espace public.

    Le plastique, notamment à usage unique, constitue une grave menace pour les océans, avec jusqu’à 12,7 millions de tonnes déversées chaque année. L’Union européenne, sous l’impulsion de la députée MR Frédérique Ries, a adopté une directive ambitieuse pour lutter contre cette pollution. Cette législation interdit depuis 2021 plusieurs produits plastiques à usage unique pour lesquels des alternatives existent (pailles, couverts, cotons-tiges…).
     

    Et à Bruxelles ? On propose une réforme ambitieuse et cohérente de la politique régionale de gestion des déchets directement transposée dans notre proposition de déclaration politique générale : 

    • Nous voulons remplacer progressivement la collecte des sacs poubelle par un système moderne de conteneurs intelligents et de points d’apport volontaire répartis dans les quartiers. Ces dispositifs, accessibles par badge, permettront un tri plus efficace, un meilleur contrôle et une amélioration visible de la propreté urbaine. 
    • Nous adopterons une tolérance zéro face aux incivilités en matière de propreté. Nous renforcerons les équipes de contrôle et de verbalisation afin de garantir des sanctions rapides, systématiques et dissuasives. 
    • Nous mettrons en place des Recyparcs de proximité dans les quartiers les plus denses afin de lutter contre l’abandon sauvage d’encombrants et de faciliter l’accès au tri pour tous 
  • Violences du 4 mai : le MR-VLD accuse la majorité d’avoir abandonné Molenbeek

    Violences du 4 mai : le MR-VLD accuse la majorité d’avoir abandonné Molenbeek

    Ce dimanche 4 mai, la terreur s’est abattue sur Molenbeek. Des hooligans, venus de Bruges, ont envahi le quartier Maritime et ont plongé les habitants dans une vague de violences brutales, sauvages et gratuites.
    Des passants ont été agressés, des commerces saccagés, des vitrines fracassées, des riverains choqués, reclus chez eux. Plusieurs personnes ont été blessées, dont une grièvement.

    Et pourtant, cette attaque n’avait rien d’imprévisible. Le déplacement de ces groupes violents était annoncé. Les risques étaient connus. Tout indiquait la nécessité d’agir. Mais la majorité est restée passive. Aucun arrêté n’a été pris pour interdire ce rassemblement à risque. Aucune présence policière suffisante n’a été déployée. Et l’intervention, quand elle a eu lieu, est arrivée trop tard.

    Comment ces individus ont-ils pu atteindre sans entrave le quartier Maritime ? Pourquoi aucune mesure préventive n’a-t-elle été mise en place ? Où était la coordination avec les autres communes et la zone de police ? Et après les incidents ? Quelques vidéos postées sur les réseaux, des déclarations de circonstance, et des tentatives de détourner la responsabilité vers d’autres niveaux de pouvoir. Mais la sécurité à Molenbeek est une compétence communale. Et le 4 mai, c’est la majorité locale qui a failli. Elle a failli dans l’anticipation, dans la prévention, dans la présence sur le terrain.

    Le MR-VLD dénonce un double échec : un échec de gestion et un échec politique. Pendant que les habitants subissaient la violence, la majorité a brillé par son absence. Les habitants de Molenbeek ont droit à la même sécurité que dans toutes les autres communes. Ils méritent une autorité qui protège, qui anticipe, qui agit. Pas une majorité absente avant, muette pendant, et dans la justification après. Le MR-VLD exige des réponses précises, des décisions immédiates et des responsabilités clairement assumées.

    Gloria García Fernandez
    Cheffe de file MR-VLD

  • 1er mai : Fête du Travail – Pour une Bruxelles qui travaille et regarde vers l’avenir

    1er mai : Fête du Travail – Pour une Bruxelles qui travaille et regarde vers l’avenir

    En ce 1er mai, le MR Bruxelles tient à souhaiter une excellente Fête du Travail à toutes et à tous : aux travailleuses et travailleurs qui font battre le cœur de notre ville, à celles et ceux qui se forment avec courage pour construire leur avenir, et à toutes les personnes engagées dans le monde professionnel, sous toutes ses formes. Cette journée est l’occasion de rendre hommage à leurs efforts, leur persévérance et leur contribution essentielle à notre société. 

    Mais au-delà des célébrations, ce jour nous invite aussi à regarder la réalité en face : Bruxelles fait encore face à des défis immenses sur le front de l’emploi. 

    Des chiffres qui interpellent 

    La situation du marché du travail dans notre Région reste préoccupante : 

       Bruxelles  Flandre  Wallonie 
    Taux d’emploi  63,8%  78,2%  66,3% 
    Taux de chômage  12,3%  3,8%  8% 

    Avec 90.153 demandeurs d’emploi inoccupés fin mars 2025, dont 46,3% sont sans emploi depuis plus de deux ans, et 19,2% bénéficiaires du CPAS, notre Région affiche le plus haut taux de chômage du pays et le plus faible taux d’emploi. En 2023, Bruxelles se classait 247e sur 281 régions européennes en termes de taux de chômage : un signal d’alarme. 

    Malgré un budget de 742 millions € alloué à Actiris en 2024 et plus de 1.400 équivalents temps plein, les résultats ne sont pas au rendez-vous. Il est temps de passer d’un modèle d’assistance à un modèle d’activation efficace et humain. 

    Une réforme du chômage pour plus d’émancipation 

    Au niveau fédéral, le Mouvement Réformateur défend une réforme du chômage ambitieuse et responsable, parce que nous croyons que le travail reste le meilleur rempart contre la pauvreté, que chacun a droit à un avenir professionnel digne, et que la solidarité ne peut exister sans engagement personnel. 

    • Nous refusons de faire de l’inactivité une fatalité. 
    • Nous croyons que celui qui fait l’effort de se former, de chercher et de travailler doit être mieux reconnu que celui qui choisit de ne pas s’inscrire dans un projet professionnel. 
    • Nous voulons réduire les aides passives au profit de politiques d’activation ciblées, efficaces et justes. 

    Investir dans les talents bruxellois 

    Chaque jour, des milliers d’emplois restent vacants à Bruxelles. Un chercheur d’emploi sur deux est peu qualifié, tandis que notre ville accueille une forte concentration d’emplois internationaux. Cette contradiction est inacceptable. 

    Il est temps de : 

    • Reconnecter le marché de l’emploi aux talents locaux, 
    • Massivement investir dans la formation adaptée, 
    • Renforcer les partenariats public-privé pour que les entreprises soient partie prenante de la solution, 
    • Simplifier les démarches pour entreprendre et travailler à Bruxelles. 

    Ensemble, construisons une Région plus juste et plus forte 

    Ce 1er mai, nous réaffirmons notre engagement : faire de Bruxelles une Région où le travail est valorisé, l’émancipation est possible pour chacun, et l’aide est un tremplin, pas une fatalité. 

    Nous avons la responsabilité collective de mieux mobiliser les talents disponibles, de créer des passerelles efficaces entre les compétences et les besoins du marché, et de donner à chaque jeune, chaque Bruxellois, une vraie chance de réussir. 

     

  • Vos Présidents de section

    Vos Présidents de section

    Régionale MR Bruxelles : David Leisterh

    Anderlecht : Gaëtan Van Goidsenhoven

    Auderghem :Martine Maelschalck

    Berchem-Ste-Agathe : Geoffrey Van hecke

    Etterbeek : Olivier Coppens

    Evere : Alexandre Larmoyer

    Forest : Cédric Pierre De Permentier

    Ganshoren : Lionel Van Damme

    Ixelles : Gautier Calomne

    Jette : Jennifer Gesquière

    Bruxelles-Ville : Florence Frelinx

    Koekelberg : François Decraene

    Molenbeek-St-Jean : Didier Milis

    Schaerbeek : Audrey Henry

    Saint-Gilles : Olaf van der Straten

    Saint-Josse : Yesim Gunes

    Uccle : Boris Dilliès

    Watermael-Boitsfort : David Leisterh

    Woluwe-St-Lambert : Amélie Pans

    Woluwe-St-Pierre : Tanguy Verheyen

  • Santé : des solutions pour améliorer l’accès aux soins

    Santé : des solutions pour améliorer l’accès aux soins

    En cette Journée internationale de la santé, nous réaffirmons notre engagement : une Région plus humaine, plus efficace, et plus proche des besoins réels des Bruxellois. 

    • Selon l’Institut Bruxellois de Statistique et d’Analyse (IBSA, 2021), 32,6 % des Bruxellois(es) n’ont pas de médecin généraliste. La situation est d’autant plus tendue que les médecins généralistes sont surchargés, avec 15 % d’entre eux qui n’acceptent plus de nouveaux patients. 
    • Un senior sur trois déclare être en mauvaise santé et un tiers des habitants de la capitale possède de très faibles connaissances en matière de santé. 
    • 16,0 % des Bruxellois déclaraient avoir dû postposer des soins de santé pour des raisons financières. 
    • 16,3 % des jeunes âgés de 10 à 19 ans souffrent d’un trouble mental, et la consommation d’antidépresseurs chez les 12-18 ans a augmenté de plus de 60 % ces dernières années 

    Face à cette situation critique, le MR Bruxelles défend des mesures concrètes pour garantir un accès équitable aux soins et renforcer le système de santé régional. 

    La prévention 

    La meilleure médecine est souvent celle que l’on n’a pas besoin de dispenser, parce que nous avons su prévenir avant de devoir guérir. La prévention est le premier levier d’une politique de santé efficace. Sans prévention, nous ne faisons que courir après les crises. Bruxelles doit investir dans une véritable culture de la prévention, en agissant dès l’école, dans les entreprises, dans les quartiers, pour promouvoir le bien-être mental, encourager les dépistages précoces, sensibiliser aux maladies chroniques et soutenir les comportements de santé positifs. Mieux prévenir, c’est garantir à chacun une vie plus longue, en meilleure santé, et limiter la pression sur notre système de soins.  

    Lutter contre la pénurie de médecins dans certains quartiers 

    Les médecins de première ligne jouent pourtant un rôle clé : en assurant la prévention, en orientant les patients et en évitant l’engorgement inutile des urgences. Leur présence sur le terrain est indispensable.  

    À Bruxelles, seul un habitant sur deux consulte régulièrement un médecin généraliste avant de se rendre à l’hôpital. Aujourd’hui, près de 15 % des généralistes ne prennent plus de nouveaux patients ou limitent fortement leurs horaires. Cette situation crée des inégalités d’accès aux soins et accroît la pression sur les services hospitaliers. Certaines zones de Bruxelles souffrent d’une grave pénurie de médecins généralistes.  

    Le MR propose d’instaurer des incitants financiers et fiscaux pour encourager les jeunes médecins à effectuer leur stage ou leur assistanat dans ces quartiers déficitaires.  

    Une priorité : la santé mentale  

    La santé mentale doit aussi être pleinement intégrée dans cette approche préventive. Près de 20 % des Bruxellois déclarent un mal-être psychologique. Les jeunes sont de plus en plus touchés : 16,3 % des jeunes âgés de 10 à 19 ans souffrent d’un trouble mental, et la consommation d’antidépresseurs chez les 12-18 ans a augmenté de plus de 60 % ces dernières années.  

    La situation est encore plus critique pour les personnes souffrant d’un double diagnostic, c’est-à-dire celles qui cumulent un trouble psychiatrique avec une autre condition complexe, comme une addiction, un handicap ou le sans-abrisme. 

    Le MR Bruxelles plaide pour l’augmentation du nombre de services de santé mentale agréés, avec une attention particulière portée aux jeunes et aux personnes en errance. La santé mentale doit devenir une cause nationale, avec des actions concrètes et ambitieuses. 

    Renforcer la coopération entre hôpitaux  

    Les hôpitaux représentent la dernière ligne de défense du système de santé. Le MR veut promouvoir une politique hospitalière moderne et efficace en encourageant les collaborations entre établissements via des réseaux hospitaliers performants. Nous devons aussi sortir de la gestion à court terme. Le MR propose de développer une vision stratégique des soins hospitaliers à Bruxelles en concertation avec l’ensemble des acteurs du secteur. 

    Un appel à l’action 

    La santé ne peut être reléguée au second plan. Bruxelles doit se doter d’une politique de santé forte, inclusive et innovante. Bruxelles a besoin d’un Gouvernement le plus rapidement possible afin de prendre les mesures adéquates pour garantir à chaque citoyen un accès équitable à des soins de qualité.