Catégorie : MR Bruxelles

  • Titres-services: le MR s’oppose à une augmentation du coût du titre-service de 2,70€ pour la classe moyenne !

    Titres-services: le MR s’oppose à une augmentation du coût du titre-service de 2,70€ pour la classe moyenne !

    En commission des Affaires économiques et de l’emploi, le MR, par la voix de sa cheffe de groupe au Parlement bruxellois, Clémentine Barzin, a rappelé sa volonté, comme en Wallonie, d’augmenter la rémunération des aide-ménagères mais, au contraire d’autres partis, en impactant le moins possible l’utilisateur.

    Lire l’article
  • Lettre aux bruxelloises et bruxellois

    Lettre aux bruxelloises et bruxellois

    Bruxelles, le mardi 2 décembre 2025

    Chères Bruxelloises, Chers Bruxellois,

    Bruxelles, capitale de l’Europe, bat aujourd’hui un triste record mondial : 541 jours sans gouvernement. Un chiffre effarant, inquiétant… et profondément honteux. Honteux pour nos institutions, pour nos habitants, pour notre crédibilité nationale et internationale.

    Pendant ce temps, l’urgence budgétaire bruxelloise s’aggrave : un déficit abyssal jusqu’à 1,555 milliard d’euros, une note financière dégradée, une sécurité qui se détériore, une mobilité paralysée.

    La Région s’enfonce dans un gouffre et met l’avenir de ses habitants à crédit. Car ce sont bien nous, les Bruxellois, qui en payons le prix.

    Pourtant, en 2024, les Bruxellois ont clairement exprimé leur volonté de changement : plus de 100.000 électrices et électeurs ont voté pour le changement, pour le MR, un parti qui était dans l’opposition depuis 2004.

    Le 9 juin 2024, le MR est ainsi devenu premier parti à Bruxelles, tout comme en Wallonie. Partout, nous avons avancé avec sérieux et sens des responsabilités. Partout, avec le MR, les négociations ont abouti… sauf à Bruxelles.

    Nombreux sont celles et ceux qui tentent de rejeter la faute sur le MR ou encore sur son président. Pourtant, le MR est le seul parti qui n’a jamais cessé d’agir pour débloquer la situation.

    Constance, ouverture et volontarisme

    Depuis des mois, le MR a multiplié les efforts, sans jamais renoncer :

    • négociations bilatérales et plénières ;
    • dépôt d’une déclaration de politique régionale clé en main ;
    • déploiement de deux formateurs libéraux ;
    • respect des néerlandophones de la capitale ;
    • transmission de tableaux budgétaires pour aboutir à un budget d’urgence et éviter la faillite ;
    • proposition d’abandonner des postes ministériels pour permettre un accord ;
    • etc.

    Quelle concession, quelle ouverture, quel acte de renoncement pour sauver Bruxelles le MR n’a-t-il pas fait ? Quel parti vainqueur d’une élection a déjà fait preuve, dans l’histoire de notre pays, d’un tel volontarisme et d’une telle flexibilité pour redresser une Région, pourtant en crise aigüe ?

    Il reste une vraie question : que veulent vraiment nos partenaires ? Que faut-il encore faire ? Quelles alternatives proposent-ils, à part celle de dire non ?

    Quelle serait la réalité des Bruxellois si nos partenaires avaient mis autant d’énergie à trouver des solutions qu’à chercher des raisons de bloquer ?

    Quelle serait leur réalité si ces mêmes partenaires avaient accepté d’écouter les électeurs plutôt que de nier, avec entêtement, le résultat des urnes ?

    Notre appel est clair : il est temps d’être responsables.

    Le temps des postures doit cesser. Le temps de la responsabilité doit commencer.

    Car Bruxelles n’est pas condamnée.

    Nous ne sommes pas obligés d’atteindre une cessation de paiement, ni d’accepter davantage de précarité. L’abandon de milliers de personnes en recherche d’emploi par les autorités bruxelloises n’est pas une fatalité, tout comme les rues trop sales ou les quartiers de moins en moins sûrs. La saga du Métro 3 illustre également un manque de gouvernance criant.

    Nous pouvons encore agir. Mais cela exige du courage, des décisions, parfois difficiles, toujours nécessaires.

    Le MR appelle les autres partis à se ressaisir.

    Par respect pour les Bruxellois et leurs votes.

    Par loyauté envers nos institutions.

    Par devoir envers l’avenir et nos enfants.

    Par respect du serment que les élus ont tous prêté, la main levée.

    Cela fait 541 jours que le MR est à la table des négociations. Et il y restera.

    Force stable, constructive et responsable.

    Celle dont Bruxelles a besoin.

    Clémentine Barzin
    Présidente du Groupe MR au Parlement bruxellois

  • Titres-services: le MR fait le choix d’une solution pérenne face aux fausses promesses

    Titres-services: le MR fait le choix d’une solution pérenne face aux fausses promesses

    En séance plénière du Parlement bruxellois, ce vendredi 28 novembre 2025, la revalorisation salariale des aide-ménagères s’est imposée comme le sujet central des débats, un enjeu prioritaire pour le MR. Face aux fausses promesses de certains, les libéraux ont défendu une solution durable et financièrement soutenable, garantissant structurellement cette revalorisation en Région bruxelloise.

    Le MR rappelle son engagement constant envers les aide-ménagères bruxelloises. « Tout travail mérite salaire. Et les 28 000 aide-ménagères bruxelloises, dont nous connaissons le courage et la pénibilité du métier, méritent une revalorisation digne de ce nom », souligne Clémentine Barzin, cheffe de groupe MR. Comme en Wallonie et en Flandre, ces travailleuses doivent pouvoir bénéficier de la revalorisation salariale de 0,77 € par heure. Le MR veut que Bruxelles ne reste pas à la traîne.

    Une solution bancale sans vision à long terme 

    Les deux textes présentés par Défi et le PS reposent sur une prime induisant une dépense supplémentaire de 13,5 millions d’euros en 2025, hors du cadre des douzièmes provisoires et sans compensation !

    À cela s’ajoute une série de questions soulevées par le MR mais restées sans réponse telles que le montant net dans la poche des aide-ménagères d’une prime soumise à l’impôt, l’inégalité entre les aide-ménagères sous contrat actuellement et celles ayant arrêté, qui ne bénéficieraient pas de la prime… mais également l’absence d’écoute du secteur des titres-services.

    Le MR refuse les fausses promesses pour 2025

    « Le secteur des aide-ménagères a besoin d’un signal fort ! Nous voulons une solution pérenne pour revaloriser le salaire des travailleuses et des travailleurs, pas un one shot en inventant de l’argent que Bruxelles n’a plus ! » rappelle Clémentine Barzin.

    C’est pourquoi le MR s’est abstenu sur la modification du budget 2025.

    De leur côté, les libéraux ont choisi de présenter une solution structurelle, équilibrée et soutenable dès janvier 2026 par une proposition d’ordonnance visant à :

    1. Augmenter le prix du titre-service de 0,77 €

    Montant directement lié à l’augmentation horaire des aide-ménagères, ce qui implique les utilisateurs dans l’amélioration de la rémunération.

    1. Supprimer le plafond des frais administratifs (0,30 €)

    Une modernisation attendue par les entreprises pour absorber les coûts non couverts et stabiliser durablement le secteur.

    1. Ajuster la déductibilité fiscale de 15 % à 10 %

    Une mesure raisonnable générant environ 6 millions d’euros par an, maintenant un avantage fiscal tout en soutenant l’équilibre du système.

    Cette proposition sera examinée ce mercredi 3 décembre en commission des affaires économiques et de l’emploi du Parlement bruxellois.

  • Métro 3 : un projet sans pilote, une responsabilité sans auteur

    Métro 3 : un projet sans pilote, une responsabilité sans auteur

    Les auditions en commission spéciale Métro 3 l’ont encore démontré aujourd’hui : si le chantier est devenu un gouffre financier et un casse-tête opérationnel, c’est parce que personne n’a réellement piloté le projet. Le gouvernement a lancé l’idée, les administrations l’ont déroulée, les sous-traitants l’ont élargie… et personne n’a contrôlé quoi que ce soit.

    Une impulsion politique… puis plus rien

    Au départ, le gouvernement bruxellois a fixé une ambition : « Nous voulons un métro, et rapidement ». Très bien. Mais une ambition sans gouvernance, sans contrôle, sans décision assumée, devient une dérive.
    Plutôt que d’encadrer le projet, le politique s’est immédiatement retiré derrière les administrations et la STIB, leur donnant carte blanche sans jamais vraiment vérifier le travail rendu.

    Les auditions l’ont confirmé : une fois le projet lancé, le gouvernement n’a plus joué son rôle d’arbitre ni de superviseur. Il a dit « oui » à tout, sans filtre, pour éviter les conflits, pour maintenir un consensus de façade, et pour ne contrarier aucune commune, aucun service, aucune demande.

    Quand chacun ajoute sa couche… et que personne ne dit non

    La STIB, Beliris, les administrations régionales, les communes, les bureaux d’études, les sous-traitants… tous ont ajouté leurs demandes, leurs exigences, leurs compléments « de confort ».
    Personne ne posait les questions essentielles :

    • Les demandes supplémentaires sont-elles nécessaires ?
    • Le tracé est-il cohérent ?
    • Est-ce budgétairement tenable ?
    • Qui en assume la responsabilité ?

    Les auditions montrent un point glaçant : il n’y avait aucun garde-fou. Les administrations ne contrôlaient pas leurs sous-traitants. Les sous-traitants ne contrôlaient pas ceux à qui ils déléguaient. Le gouvernement ne contrôlait personne. Et au final, aucun budget ferme n’a jamais été arrêté.

    Un projet public de plusieurs milliards a été mené comme si personne n’avait jamais à rendre de comptes.

    Le plus préoccupant : l’absence totale d’auteur des décisions

    Interrogés sur la question la plus basique — « Qui a choisi ce tracé ? Qui a validé ces options ? Qui a priorisé ces travaux ? » — les intervenants se renvoient la balle.
    Les administrations accusent les injonctions politiques.
    Le gouvernement accuse les recommandations techniques.
    Les bureaux d’études affirment ne faire que suivre les demandes.
    La STIB explique répondre au cadre défini par le politique.

    Bref : personne n’assume, donc personne n’est responsable.

    Comment un projet d’une telle ampleur peut-il avancer si aucun acteur ne reconnaît avoir pris la moindre décision structurante ? Comment peut-on aujourd’hui justifier des trous béants en ville, des surcoûts colossaux, des retards à n’en plus finir… sans que personne ne dise : « C’est moi qui ai validé cela » ?

    Une gouvernance qui a échoué et qui doit être revue d’urgence

    Le problème du métro 3 n’est pas seulement un problème technique ou budgétaire.
    C’est d’abord un échec de gouvernance.
    Un projet public, surtout d’une telle importance, ne peut avancer sans :

    • un pilote clairement identifié,
    • une chaîne de responsabilités transparente,
    • des décisions assumées,
    • un contrôle rigoureux et permanent,
    • et la capacité de dire « non » quand les demandes dépassent le raisonnable.

    Aujourd’hui, rien de tout cela n’a existé.

    Les Bruxellois ont droit à des responsables, pas à des fantômes

    Ce qui ressort des auditions n’est pas simplement un fiasco administratif.
    C’est une démission collective.
    Un abandon du devoir politique de contrôler, vérifier, orienter, corriger.

    Les Bruxellois paient aujourd’hui des années d’absence de supervision et de décisions non assumées. Ils vivent avec des rues éventrées, des travaux à l’arrêt, et un chantier dont personne ne peut garantir ni le coût final ni la date d’achèvement.

    Le MR le dit clairement : il est temps que quelqu’un reprenne le volant.

    Un projet de mobilité ambitieux, oui.
    Un projet hors de contrôle, jamais.

     

  • Explosion des accidents de trottinettes électriques à Bruxelles

    Explosion des accidents de trottinettes électriques à Bruxelles

    Le MR demande un encadrement et une stratégie régionale efficace

    La multimodalité fait désormais partie intégrante des déplacements à Bruxelles. L’usage des trottinettes électriques, d’abord apparu de façon anarchique avant d’être progressivement encadré, a connu une croissance fulgurante ces dernières années. Parallèlement, le nombre d’accidents graves connaît aujourd’hui une hausse préoccupante.

    En effet, selon le dernier baromètre publié par l’Institut Vias, les accidents corporels impliquant une trottinette électrique ont augmenté de 62 % en Belgique et de 44 % dans la Région bruxelloise au premier trimestre 2025. Cela représente 127 accidents en trois mois, contre 88 un an plus tôt. En moyenne, cinq accidents graves sont enregistrés chaque jour. A cela s’ajoute le fait que de nombreux accidents ne sont pas enregistrés par la police, car les victimes sont directement prises en charge par les hôpitaux. Les chiffres réels sont donc certainement plus élevés. Une étude hospitalière de 2024 révélait d’ailleurs que 60 % des blessés graves souffrent d’un traumatisme crânien. Les risques sont multiples : des trottinettes débridées pouvant dépasser les 100 km/h, faible visibilité nocturne, non-port d’équipements de sécurité ou d’un casque, vitesse excessive et méconnaissance du code de la route, nombre de passagers sur une trottinette…

    Face à cette situation inquiétante, le MR Bruxelles, par la voix de sa cheffe de groupe au Parlement bruxellois, Clémentine Barzin, dénonce l’absence d’une véritable stratégie du gouvernement bruxellois pour intégrer ces nouveaux modes de déplacement dans la circulation et protéger les usagers vulnérables. Si le niveau fédéral a récemment adapté le code de la route (interdiction de circuler sur les trottoirs, interdiction de rouler à deux sur un même engin, âge minimum fixé à 16 ans) et si la police a intensifié ses contrôles, cela ne suffit clairement plus. Pour le MR, il faut aller plus loin et responsabiliser tous les niveaux de pouvoir.

    Le MR agit

    Conscient des nombreuses problématiques liées à l’utilisation des trottinettes électriques, le MR a déposé à la Chambre une proposition visant à immatriculer les trottinettes électriques et les vélos à assistance électrique. L’objectif ? Responsabiliser les usagers en cas d’accident ou d’infraction et lutter plus efficacement contre les usages criminels de ces engins, notamment dans le trafic de drogue, comme l’a rappelé récemment le Procureur du Roi.

    Du côté de la région bruxelloise, de nombreux leviers existent et doivent être activés. Clémentine Barzin le souligne d’ailleurs : « Nous devons augmenter la pression sur les opérateurs de free-floating afin qu’ils proposent à leurs usagers un casque intégré. C’est une mesure que nous soutenons pleinement au MR. On pourrait également envisager l’obligation pour ces opérateurs de fournir des trottinettes systématiquement équipées de clignotants. Plus globalement en matière de sécurité routière, il est essentiel de renforcer les messages à destination des utilisateurs de trottinettes concernant leur équipement, le respect du code de la route et l’attention portée aux autres usagers de l’espace public ».

    Une ministre qui reconnaît le problème sans y répondre pleinement

    Ce mardi 25 novembre, en Commission mobilité la députée et cheffe de groupe Clémentine Barzin a interrogé la ministre en charge de la Mobilité, Elke Van den Brandt, sur les mesures prises par la Région et sur les réponses envisagées face à l’explosion des accidents. La ministre a indiqué que cinq décès de liés à l’usage de trottinettes ont été recensés cette année, que ces engins devraient à terme être assimilés à des cyclomoteurs et qu’un enregistrement obligatoire à l’achat pourrait permettre de garantir le respect des normes. Dans le cadre de la demande du Procureur du roi et vu l’urgence sécuritaire, elle a évoqué la possibilité d’interdire temporairement l’usage des trottinettes électriques en libre-service via des arrêtés de police par les bourgmestres.

    En résumé, la Région doit se doter d’un plan d’action cohérent et ambitieux. Cela passe par :

    • une stratégie d’intégration des trottinettes dans la circulation
    • un soutien à l’immatriculation des trottinettes et des vélos électriques
    • des campagnes de prévention renforcées et financées durablement
    • un suivi systématique et transparent des accidents.
    • une réponse à la demande du Procureur du Roi

    La mobilité douce doit être une opportunité, pas un danger : il appartient désormais au gouvernement bruxellois de prendre les mesures nécessaires pour garantir la sécurité de tous.

    VIAS parle de tué ou blessé mais ne dit pas si c’est grave (fatalement mourir est relativement grave)

    Ou des accidents moins grave qui sont réglés entre eux sans que la police ou l’hopital ne soit impliqué

  • La cour des comptes tire le signal d’alarme sur les comptes 2024 de la Région bruxelloise: le MR demande des mesures structurelles

    La cour des comptes tire le signal d’alarme sur les comptes 2024 de la Région bruxelloise: le MR demande des mesures structurelles

    La Cour des comptes a publié, le 5 novembre, son 30ᵉ Cahier d’observations sur les comptes 2024 de la Région de Bruxelles-Capitale. Son verdict est sans appel : avis défavorable sur les comptes des Services du Gouvernement de la Région (SGRBC), de Paradigm et de la Société du Logement de la Région Bruxelloise (SLRB), reflétant un déséquilibre budgétaire marqué par un déficit record, une dette croissante et des anomalies comptables.
    Pour le MR Bruxelles, il est urgent d’agir et d’engager des réformes structurelles afin de redresser durablement les finances publiques.

    La Cour relève des anomalies significatives dans la comptabilité régionale, remettant en cause la fiabilité des comptes. Elle souligne qu’en 2024, « l’aggravation du déficit entre la prévision et la réalisation s’élève à 434,8 millions d’euros ».

    Les chiffres confirment une détérioration structurelle des finances publiques :

    • un déficit record de 1,648 milliard d’euros pour 2024,
    • une dette consolidée qui atteint 15,6 milliards d’euros, soit 254,6 % des recettes régionales,
    • et, en contrepartie, des dépenses qui progressent plus vite que les recettes depuis plusieurs années (+5,6 % contre +5,3 % en moyenne annuelle).

    Ces éléments factuels sont autant de tendances qui témoignent d’un déséquilibre budgétaire structurel, mettant en péril la soutenabilité financière de la Région à moyen terme. Le constat formulé par la Cour des comptes, au-delà des positions partisanes et des clivages politiques, met en évidence une situation budgétaire préoccupante, susceptible d’affecter la capacité de la Région à maintenir ses engagements publics, au bénéfice des Bruxellois.

    Pour le MR Bruxelles, ce rapport appelle une réaction rapide, ferme et concertée. La cheffe de groupe au Parlement bruxellois, Clémentine Barzin, souligne qu’« au-delà des chiffres tant astronomiques qu’alarmants, la Cour des comptes met en lumière non seulement des problèmes techniques, mais surtout un manque de rigueur et de transparence dans la gestion budgétaire régionale. Il est donc urgent de remettre de l’ordre dans les comptes et d’instaurer une culture de responsabilité financière, et afin d’assurer la soutenabilité de notre région ».

    Les constats répétés (car ce fut les cas les années précédentes !) de la Cour des comptes révèlent un problème systémique au sein de la Région de Bruxelles-Capitale : trop d’organismes publics fonctionnent aujourd’hui sans gouvernance efficace. Les comptes sont peu fiables. On constate l’absence d’audit interne, un manque de transparence et un contrôle de tutelle défaillante qui traduisent un affaiblissement de la gouvernance régionale dans son ensemble. Cette dérive fragilise la crédibilité financière de l’ensemble de la Région. Il est donc impératif de rétablir rigueur, transparence et responsabilité dans la gestion des affaires publiques et des finances régionales.

    C’est dans cet esprit que le MR Bruxelles a adressé ce lundi 10 novembre 2025 une lettre au président de la Commission des Finances et des Affaires générales, afin de demander l’audition urgente de la Cour des comptes au Parlement bruxellois sur ce 30ème cahier.

    Cette audition permettra aux parlementaires de comprendre les causes précises des anomalies relevées, d’évaluer leur impact sur la gestion régionale et d’identifier les réformes nécessaires pour garantir la fiabilité des comptes publics et la soutenabilité de la Région.

    Pour le MR Bruxelles, il est désormais impératif de mener des réformes structurelles permettant de réduire le déficit, freiner la dette et améliorer la gouvernance.

    Ces réformes doivent s’appuyer sur trois principes :

    1. La rigueur dans l’exécution budgétaire et le suivi des dépenses ;
    2. La transparence vis-à-vis du Parlement et des citoyens ;
    3. La responsabilité dans la gestion des deniers publics.

    La Cour des comptes joue pleinement son rôle d’organe indépendant au service du Parlement et des citoyens. Son rapport n’est pas seulement une critique. Il constitue un signal d’alarme qu’il convient d’entendre afin de préserver la crédibilité et la capacité d’action de la Région de Bruxelles-Capitale. Le MR Bruxelles espère que cet appel sera entendu par l’ensemble des forces politiques et que tous les partenaires prendront la mesure de la gravité de la situation, afin de travailler ensemble à une remise en ordre durable des finances publiques.

    Trouvez le rapport ici

  • Métro 3 : onze ans d’aveuglement et de nombreux documents manquants

    Métro 3 : onze ans d’aveuglement et de nombreux documents manquants

    Au Parlement bruxellois, le MR soutient la demande d’une commission spéciale pour faire toute la lumière sur le dossier du Métro 3, afin d’établir clairement les responsabilités de l’ensemble des acteurs ayant pris part au projet.

    La présentation du rapport sur le Métro 3 de la Cour des comptes faite en commissions conjointes des Finances et de la Mobilité ce lundi 20 octobre au Parlement bruxellois a levé le voile sur une gestion chaotique du projet. Entre dérapages budgétaires, manque de transparence et milliers de documents introuvables, égarés ou mal archivés « lors de déménagements », on pourrait croire à une mauvaise blague belge.

    Initialement estimé à 1,3 milliard d’euros en 2015, les nouvelles projections s’élèvent aujourd’hui à près de 4,8 milliards, dans le cas le plus optimiste. Dix ans plus tard, les zones d’ombre sont toujours nombreuses et les irrégularités, pourtant déjà signalées, refont surface. Olivier Willocx, député MR souligne qu’« entre 2022 et aujourd’hui, les factures ont continué à grimper, mais les réponses, elles, n’arrivent toujours pas ». Il s’indigne également du grave problème de gouvernance et de transparence du projet : « Comment peut-on refuser de transmettre à la Cour des comptes des documents publics ? Sur quelle base légale ? ».

    L’élu libéral a dénoncé un « amateurisme institutionnel » et une « responsabilité politique diluée » dans un projet devenu emblématique des dérives budgétaires bruxelloises. « Il aura fallu onze ans pour qu’on se pose enfin les bonnes questions », a-t-il résumé.

    La députée MR Amélie Pans a, de son côté, interpellé la Cour sur la légèreté des études initiales et les décisions prématurées. « Pourquoi avoir lancé un chantier avant même de savoir s’il tenait debout ? Une estimation optimiste à 100 millions du kilomètre : bah dites donc, l’optimisme a un certain prix. »

    Ces interrogations rejoignent les constats sévères du rapport de la Cour des comptes : études de sols insuffisantes, marchés publics irréguliers, absence de coordination entre la STIB et Beliris et une viabilité financière non assurée. Autant de défaillances qui interrogent sur la manière dont plusieurs gouvernements bruxellois successifs, dont le MR n’a jamais fait partie, ont laissé ce chantier s’enliser sans contrôle parlementaire efficace.

    Le MR réclame toute la transparence

    Face au manque de transparence, à l’explosion des coûts, la gestion désastreuse et les travaux interminables, le MR Bruxelles souhaite faire toute la clarté sur les nombreux écueils, incohérences et imprudences du projet.

    Pour la cheffe de groupe MR Clémentine Barzin, il est désormais impératif de sortir de l’opacité : « Nous ne pouvons pas nous contenter d’une ou deux auditions dispersées. Seule une commission spéciale Métro 3 permettra d’entendre tous les acteurs concernés, de la STIB à Beliris en passant par les experts, de reconstituer toute la chronologie du dossier et des décisions prises. Au vu du problème majeur de gouvernance que révèle ce dossier, le rôle de cette commission sera essentiel pour l’avenir du projet et l’avenir de Bruxelles. »

  • CPAS d’Anderlecht – les auditions au Parlement Bruxellois continuent

    CPAS d’Anderlecht – les auditions au Parlement Bruxellois continuent

    En 2024, un reportage de la VRT (Pano) a révélé de graves dysfonctionnements au CPAS d’Anderlecht : aides sociales indûment versées, contrôles quasi inexistants, surcharge chronique du personnel et soupçons d’ingérences politiques. Ces révélations, qui ont choqué et scandalisé l’opinion, ont déclenché enquêtes judiciaires, grève du personnel et appels à l’audit. Elles ont aussi suscité de vives réactions jusque dans les rangs du parlement fédéral et du parlement bruxellois, soulignant l’ampleur des problèmes structurels dans la gestion de l’aide sociale.

    Á l’initiative du MR, le Parlement bruxellois poursuit son cycle d’auditions consacré au fonctionnement du CPAS d’Anderlecht, après la diffusion du reportage de la VRT qui avait mis en lumière ces problèmes structurels. Ces auditions font d’ailleurs écho à celles organisées au niveau fédéral, sous l’impulsion de Denis Ducarme.

    La quatrième audition qui était organisée ce jeudi 2 octobre 2025 en Commission de la santé et de l’aide aux personnes de la COCOM et présidée par la députée libérale Kristela Bytyçi, a réuni les représentants du CPAS d’Anderlecht. Elle s’inscrit dans une série de cinq séances visant à examiner les difficultés rencontrées et à envisager des pistes d’amélioration.

    Des dysfonctionnements persistants

    Les constats dressés lors des précédentes auditions pointent un ensemble de problèmes : organisation interne jugée insuffisante, management peu clair, surcharge de travail des assistants sociaux et climat de tension. Déjà en 2022, un plan de réorganisation prévoyait de structurer le département d’action sociale autour de trois pôles : Accueil, Émancipation sociale et Support. Il aura malheureusement fallu attendre que ces dysfonctionnements éclatent au grand jour pour que des actions soient mises en place.

    Le rôle des organismes de tutelle

    Avant d’entendre les responsables du CPAS d’Anderlecht, la commission avait auditionné plusieurs acteurs clés :

    • Vivalis, l’Administration de la COCOM (anciennement les Services du Collège réuni), qui coordonne et finance une partie du secteur de la santé et de l’aide aux personnes, et exerce la tutelle sur les CPAS ;
    • Bruxelles Pouvoirs Locaux (BPL), qui exerce dans les faits la tutelle, est chargé de l’accompagnement administratif des CPAS;
    • ainsi que des chercheurs de l’ULB, auteurs d’une étude sur l’harmonisation des pratiques et les outils juridiques disponibles pour la COCOM.

    La gestion des CPAS bruxellois relève donc d’une tutelle partagée entre Vivalis et Bruxelles Pouvoirs Locaux (BPL), sous la responsabilité de la COCOM. Si Vivalis assure la supervision administrative, c’est BPL qui est chargé de la mise en œuvre concrète. Ces deux organismes dépendent directement des ministres Alain Maron (Ecolo), compétent en matière de Santé et d’Aide aux personnes, et Bernard Clerfayt (DéFI), en charge notamment des pouvoirs locaux.

    À l’issue d’une quatrième audition parlementaire, le MR a réitéré ses vives inquiétudes. La COCOM avait en effet annoncé dès le printemps 2025 le lancement d’un audit externe sur la gestion des CPAS, mais celui-ci tarde à se concrétiser. La première réunion préparatoire ne s’est tenue qu’en septembre 2025, et l’audit, dont la durée est fixée à un an, n’a donc pas encore démarré. Si plusieurs députés reconnaissent les avancées réalisées au niveau fédéral, notamment grâce aux travaux de Denis Ducarme, député fédéral et président de la commission des affaires sociales à la Chambre, beaucoup déplorent la lenteur des initiatives régionales.

    Restaurer la confiance et soutenir les travailleurs sociaux

    Si les auditions rappellent l’importance de corriger les dysfonctionnements, elles mettent également en avant le rôle essentiel des assistants sociaux, confrontés à une forte charge de travail et à des situations complexes. Par la voix de la cheffe de groupe MR au Parlement bruxellois, Clémentine Barzin, les parlementaires MR ont insisté sur la nécessité de garantir des conditions de travail soutenables pour ces professionnels et une égalité de traitement pour les bénéficiaires.

    La cinquième et dernière audition, consacrée aux syndicats, devrait permettre de dresser un état des lieux complet et de formuler des recommandations pour améliorer le fonctionnement des CPAS bruxellois, dans l’objectif de restaurer la confiance des citoyens envers cette institution indispensable de l’aide sociale et de prévenir tout dysfonctionnement ou fraudes à l’avenir.

  • Bruxelles : une transition écologique réaliste et respectueuse des réalités de tous

    Bruxelles : une transition écologique réaliste et respectueuse des réalités de tous

    Ces derniers mois, la mise en place de la zone de basses émissions (LEZ) à Bruxelles a suscité de nombreux débats. Initialement prévue au 1er janvier 2025, la généralisation de la LEZ pour certaines catégories de véhicules (notamment les voitures diesel Euro 5 et essence Euro 2) avait été reportée suite à un vote au Parlement bruxellois.

     

    En effet, conscient des défis que l’application de la LEZ représentait pour les Bruxellois, les entreprises et les navetteurs, le Parlement avait adopté un texte fixant le nouveau calendrier au 1er janvier 2027. Ce texte avait d’ailleurs été proposé à l’initiative du MR et voté grâce à une coalition de circonstance avec le PS, les Engagés et l’Open VLD. Ce report avait pour but de permettre à chacun de s’adapter de manière sereine à cette nouvelle mesure, tout en poursuivant les efforts entrepris pour améliorer la qualité de l’air.

     

    Au début de ce mois de septembre, la Cour constitutionnelle a suspendu ce report. Cette décision fait suite à un recours en annulation de plusieurs organisations. Même si l’analyse des conséquences de cette suspension se poursuit, le MR a pris acte de cette décision et la respecte.

     

    Cela étant dit, le MR et ses partenaires restent pleinement mobilisés pour trouver des solutions concrètes pouvant aider les Bruxellois qui ne peuvent pas se conformer à cette législation dans les temps impartis. Le MR note que le gouvernement laissera trois mois de battement entre le premier avertissement aux propriétaires des véhicules concernés (prévu pour le 1er janvier 2026) et l’imposition de sanctions financières (prévues dès le 1er avril 2026) en cas de non-conformité. Ce délai sera aussi utilisé par le parti afin de poursuivre l’étude de nouveaux textes permettant de repousser cette échéance et en accord avec la loi.

     

    Ces actions ne sont pas entreprises contre la transition écologique, nécessaire, mais dans l’intérêt de tous. Si le MR rappelle l’importance qu’il porte à la transition écologique, il souligne aussi qu’elle doit être progressive, réaliste et socialement juste. L’amélioration de la qualité de l’air est une priorité, mais elle ne peut se faire au détriment du quotidien des habitants, des entreprises et des navetteurs.

     

    Le report initial de la LEZ n’était pas qu’un simple délai. Bien au contraire, il représentait une mesure de bon sens, permettant à chacun de se préparer, de renouveler son véhicule si nécessaire et de continuer à vivre et travailler à Bruxelles sans subir davantage de contraintes dans un contexte de mobilité déjà complexe dans notre capitale.

     

    Une transition crédible est une transition qui allie ambition environnementale, équité et réalité sociale. C’est pourquoi le MR continuera de défendre une approche qui place le bien-être des citoyens au cœur de la politique environnementale.

     

    Restez au courant des dernières informations liées à ce dossier en vous inscrivant à notre newsletter mobilité !

     

     

    [quform id= »2″ name= »Newsletter mobilité »]

  • Le Parlement bruxellois a voté à l’unanimité une retenue temporaire de 5 % sur l’indemnité parlementaire

    Le Parlement bruxellois a voté à l’unanimité une retenue temporaire de 5 % sur l’indemnité parlementaire

    Le Groupe MR a voté ce jeudi, lors de sa dernière séance avant les vacances d’été, de retenir temporairement 5% de l’indemnité parlementaire dans l’attente d’une révision en accord avec les autres parlements. Cette mesure prendra effet au début de la session parlementaire 2025-2026.

    Dans le régime actuellement en vigueur, le montant de l’indemnité parlementaire est déterminé en référence à celui accordé aux membres de la Chambre des représentants, lui-même basé sur le traitement d’un conseiller d’État sans ancienneté. Certaines assemblées ont choisi de réduire temporairement cette indemnité, mais ces initiatives ponctuelles n’ont pas conduit, à ce jour, à une harmonisation entre les différents parlements.

    Face à la situation économique et budgétaire jugée préoccupante de la Région bruxelloise, qui appelle à un effort partagé de la part des autorités régionales, le Bureau du Parlement bruxellois, qui compte Anne-Charlotte d’Ursel et Aurélie Czekalski,  a décidé de prendre l’initiative de plusieurs mesures de réduction. Dans ce contexte, il a chargé le président du Parlement, Bertain Mampaka, de demander en urgence la convocation de la Conférence des présidents des assemblées parlementaires, afin d’engager une réflexion commune sur l’harmonisation des indemnités parlementaires. L’objectif du Bureau est de parvenir à une décision conjointe fixant le montant de l’indemnité parlementaire à 95 % du traitement de base d’un conseiller d’État sans ancienneté, soit une réduction de 5 %.

    Des actions simples pour aider le budget de la Région.