Catégorie : Viviane Teitelbaum

  • La collecte sélective des emballages en aluminium via le système PMC

    La collecte sélective des emballages en aluminium via le système PMC

    Ce mercredi matin, les député.e.s ont mis à l’agenda de la commission environnement au Parlement bruxellois une proposition de résolution visant à maximiser la collecte sélective des emballages en aluminium (opercules, papiers d’aluminium, bouchons à vis, etc.) via le système PMC. Cette proposition, déposée par les députées MR, Viviane Teitelbaum et Aurélie Czekalski,  rendra d’une part le geste de tri plus facile pour les Bruxellois.es et permettra, d’autre part, de recycler énormément de déchets qui sont pour l’heure, incinérés.

    Une collecte rapide de tous les types d’aluminium et plus de tri

    Ce texte suggère l’élaboration d’un plan d’implémentation rapide de collecte de tous les types d’aluminium au moyen du sac bleu (PMC) existant. De nouvelles règles de tri sont entrées en vigueur en ce mois de janvier : dorénavant, tous les emballages en plastique (pots en plastiques, raviers, barquettes, films et sacs) devront être jetés, comme les autres plastiques, dans le même sac devenu P+MC. Le MR propose de pouvoir y inclure également les emballages en aluminium (capsules de café, emballages de chocolat, barquettes de lasagnes, etc.) à des fins de recyclage.

    Recycler davantage les métaux

    Pour le MR, une société respectueuse de l’environnement et des générations futures, c’est avant tout une société qui tend à ne plus polluer et qui recycle ses déchets. Face au changement climatique et aux enjeux environnementaux et afin de réduire les émissions de CO2, il convient d’encourager le recyclage d’un maximum de matériaux dont les métaux. Nous plaidons, d’ailleurs en parallèle, pour une réforme de la collecte des déchets ainsi que de l’Agence Bruxelles-Propreté. Les audits pointent qu’il y a un manque total de vision par rapport à la stratégie d’entreprise et cela doit changer en profondeur.

    Viviane Teitelbaum, députée bruxelloise et conseillère communale à Ixelles, qui interroge régulièrement le Gouvernement bruxellois concernant la collecte sélective des emballages, explique: « Cette proposition de résolution vise à encourager le développement du tri en Région bruxelloise afin que le métal puisse aussi entrer dans le processus d’économie circulaire de la même manière que le plastique. Étant donné que des solutions de recyclage existent pour l’aluminium, il est proposé, dans un premier temps d’étendre l’ouverture du sac bleu aux petits métaux. L’objectif à court terme est d’optimiser les installations techniques dans les centres de tri en vue de permettre le recyclage de tous les emballages métalliques, même de petite taille.Parallèlement, nous demandons aussi au Gouvernement de choisir rapidement une solution de recyclage adaptée parmi les nombreuses possibilités existantes en Belgique et en Europe. »

    Aurélie Czekalski, députée bruxelloise et conseillère communale à Uccle: « Il convient également de rappeler qu’un déchet recyclé n’est plus un déchet mais devient une ressource. Le développement d’une économie circulaire, plus durable, aura des effets économiques, sociaux et environnementaux positifs pour notre pays. Son développement permettra de réaliser des économies, de générer de l’activité économique et des emplois tout en réduisant l’impact environnemental. Ce modèle peut d’ailleurs constituer une source de réduction des coûts, notamment en ce qui concerne l’approvisionnement en matière première et la gestion des déchets».

    « Nous espérons que notre texte sera pris en considération à sa juste valeur et voté par la commission ! Et qu’il ne s’agira pas d’un simple débat majorité contre opposition. Les Bruxelloises et les Bruxellois méritent mieux. », concluent les deux députées libérales.

  • Les véritables enjeux environnementaux et climatiques à Bruxelles sous- investis par le Gouvernement bruxellois

    Les véritables enjeux environnementaux et climatiques à Bruxelles sous- investis par le Gouvernement bruxellois

    Cette semaine, la Commission Environnement du Parlement Bruxellois analysait le budget alloué aux matières environnementales et d’énergie par le Gouvernement. Aurélie Czekalski et Viviane Teitelbaum, députées MR dénoncent les défaillances de ce budget, notamment concernant Bruxelles Propreté, l’agriculture et l’isolation du bâti.

    Concernant la situation financière de l’Agence Bruxelles-Propreté, celle-ci continue de préoccuper le MR. Il semble n’y avoir aucun progrès. « Depuis de nombreuses années, le déficit structurel de l’Agence ne cesse de se creuser et, à l’analyse, ce projet de budget 2021 n’est pas de nature à rassurer. Pour rappel, en 2019, le déficit se creusait pour s’établir à -37,5 millions d’euros. En 2020, le déficit s’accroit encore pour s’établir à -12,1 millions d’euros. Enfin, dans le projet de budget 2021, le déficit s’établit à -12,5 millions d’euros. Et encore, il est certain que celui-ci se creusera davantage lors de l’ajustement.

    En effet, les déficits ne cessent de croitre malgré les sempiternelles tentatives de trouver des artifices pour les limiter, sur papier seulement. Des artifices comme par exemple, le maintien des crédits relatifs aux rémunérations du personnel statutaire et non statutaire au niveau des crédits du projet de budget ajusté 2020 sans tenir compte, donc, ni de l’indexation des salaires ni de l’ancienneté pécuniaire. Des artifices qui font qu’en définitive le projet de Budget ne reflète pas la réalité.

    En somme, les mauvaises habitudes qui consistent à engager systématiquement des dépenses structurelles (des dépenses de personnel notamment) sans qu’elles soient assurément couvertes par des recettes suffisantes ont la vie dure.

    Il est temps d’avoir une gestion saine et équilibrée pour cette Agence à la dérive. » explique la députée Viviane Teitelbaum. Le MR a plaidé à de nombreuses reprises pour que la réforme de la gouvernance à l’ABP indispensable et tant attendue voit enfin le jour.

    Ces derniers jours ont également été rythmés par l’annonce du Ministre Maron (Ecolo). Celui- ci déclarait lundi matin sur LN24 son idée de racheter des terrains agricoles en Wallonie et en Flandre. En Commission ce matin, le Ministre a rétropédalé en déclarant qu’il s’agissait d’une « erreur de communication ».

    Sur le fond du dossier, Aurélie Czekalski pointe également des carences en matière de vision et d’investissements : « Au-delà des déclarations maladroites du Ministre Maron, il y a des projets concrets et porteurs qui mériteraient de recevoir davantage de soutien de la Région bruxelloise sur des terrains publics ou privés. Je pense notamment à l’agriculture urbaine, avec des projets de fermes verticales. Cela se fait dans d’autres grandes villes comme Lyon, New- York,… alors pourquoi pas à Bruxelles ? C’est un moyen de réintégrer la nature au cœur des villes. Sachant que 60 à 70 % des terres en Région bruxelloise appartiendraient déjà à un pouvoir public : communes, CPAS, Région, les possibilités d’activités ne manquent pas. Mais pour arriver à des résultats en la matière il faut des projets et une vraie vision. »

    Concernant l’isolation du bâti, le Gouvernement bruxellois ne semble pas prendre la mesure de l’urgence. Pourtant, la déclaration de politique générale visait des « objectifs ambitieux » de réduction d’au moins 40% les émissions directes de CO2 en 2030 par rapport à 2005.

    «Pour répondre aux enjeux climatiques, il est urgent deprendredes mesures d’ordre régulatoires et financières traduites dans une stratégie claire, forte et ambitieuse. Les bâtiments sont responsables de plus de 60 % des émissions directes de CO2 en Région bruxelloise. L’isolation du bâti doit devenir LA priorité en matière d’environnement à Bruxelles.

    En la matière, la seule mesure concrète prise par Alain Maron en faveur des ménages bruxellois est de dégager 30 millions d’euros pour les primes énergie. C’est un premier pas mais qui, sans les réformes adéquates, risque fort de ne pas avoir d’impact : « Augmenter le budget des primes pour les bas revenus et les copropriété sans modifier en profondeur le système pour le rendre plus attractif, cela risque de ne produire aucun effet significatif » s’insurge Viviane Teitelbaum.

    « Les Bruxellois.es n’utilisent déjà pas toute l’enveloppe prévue. La lourdeur des procédures n’encourage pas les bruxellois à bénéficier d’un système, qui plus est, nécessite de disposer des moyens financiers avant d’entamer les travaux. Selon les chiffres dont nous disposons entre 2012 et 2017, 12.760 logements loués ont été concernés par une prime, soit 4% des logements mis en location… sur 5 ans. Bref, les vraies réformes se font attendre. »

    Alain Maron augmente le budget consacré aux primes énergie mais ne fait rien pour rendre le système plus attractif.

    «Augmenter le montant de la prime de quelques euros ne suffira pas. Le secteur du bâtiment se voit certes consacrer une stratégie à part entière mais il faut encore en préciser les différentes composantes et les mettre en œuvre. Le Gouvernement en est toujours au stade « ETUDE ». Il est temps d’AGIR, plutôt que de continuer simplement à poursuivre la politique d’aide à l’investissement via un mécanisme de prime énergie sans mettre en œuvre une stratégie globale » déclare Viviane Teitelbaum.

  • La démocratie participative ne sera pas permise pour les grands projets urbains à Bruxelles

    La démocratie participative ne sera pas permise pour les grands projets urbains à Bruxelles

    Ce lundi 26 octobre, la majorité PS-Ecolo-DéFI a refusé les textes du cdH et du MR visant à consulter systématiquement les citoyens impactés par des Plans d’Aménagements Directeurs (PAD). Explications.

    En commission du Développement territorial, Gaëtan Van Goidsenhoven, Député MR, et Céline Fremault, Députée CdH, ont chacun défendu leur proposition avec un objectif commun : faciliter et augmenter la participation citoyenne dès le début du processus de création des PAD (Plan d’Aménagement Directeur).

    Le cdH proposait une modification du Cobat pour intégrer la création d’un Comité de Participation, un nouvel outil dans l’élaboration d’un plan d’aménagement directeur. Ce comité aurait été le relais des intérêts et des remarques formulées par les comités de quartiers et leurs habitants ainsi que le secteur associatif.

    Gaëtan Van Goidsenhoven proposait un mécanisme similaire, dénommé Conseil d’aménagement urbain, visant à associer les citoyens dès l’élaboration des grands projets urbains. Il rappelle d’ailleurs qu’il se bat sur cette question depuis 2017 et que les deux propositions s’inscrivent dans l’esprit d’une proposition du MR de 2017, qu’il avait introduite sous la forme d’un amendement lors des débats relatifs à la réforme du CoBAT.

    Les propositions ont pourtant été repoussées d’un revers de la main par la majorité bruxelloise : « À l’heure d’un indispensable rapprochement entre le monde politique et les citoyens, il est ahurissant que la majorité rejette ce genre de texte.
    On ne peut pas imposer aux Bruxelloises et au Bruxellois la destruction de zones riches en biodiversité ou l’apparition de grandes tours en face de chez eux, sans qu’on les consulte dès les premières étapes d’élaboration des projets. Nous appelons le gouvernement bruxellois à de la cohérence. Quand Ecolo n’était pas au gouvernement, ils étaient les premiers à demander de la concertation et de la participation avec les citoyens. Ils semblent visiblement avoir oublié leurs valeurs. » expliquent Céline Fremault et Gaëtan Van Goidsenhoven.

    Pour rappel, Alain Maron déclarait en commission1 le 22/09/2017 : « Le groupe Ecolo pense qu’il est utile non seulement de prolonger le délai d’enquête publique mais également de travailler à une co-construction bien plus en amont »

    Gaëtan Van Goidsenhoven fustige : « Il est hallucinant qu’Ecolo renonce à ce point à ses valeurs et à ses engagements de campagne relatifs à la participation citoyenne pour les grands projets urbains. Pourtant, s’il y a bien un secteur dans lequel la participation citoyenne peut être envisagée, c’est bien dans le cadre de vie du citoyen ! Le bon aménagement d’un quartier a un impact décisif sur l’environnement urbain et sur la vie de tous les jours de tous les Bruxellois ! »,

    Celine Fremault complète : « Je m’interroge sur la façon dont le gouvernement va retrouver l’adhésion des habitants en rejetant purement et simplement le texte proposé. L’aménagement du territoire est à bout de souffle dans son processus actuel de plans et règlements. Il est impératif de sortir de la doctrine socialiste qui n’ouvre pas à l’initiative privée. Les citoyens et les entreprises connaissent souvent mieux leur territoire et ses potentialités. »

    Celine Fremault et Gaëtan Van Goidsenhoven au nom du CdH et du MR regrettent amèrement que les proposition n’aient pas été soutenues par la majorité bruxelloise. Il s’agit, pour le MR et le CdH, d’une nouvelle preuve que le Gouvernement bruxellois tient des belles paroles en période de campagne mais ne concrétise pas cela quand ils en ont l’occasion.

  • Le MR bruxellois demande une suspension des travaux de la commission spéciale covid

    Le MR bruxellois demande une suspension des travaux de la commission spéciale covid

    « Le Groupe MR du Parlement bruxellois et les membres de la Commission spéciale Covid (Alexia Bertrand, David Leisterh, Vincent De Wolf, Viviane Teitelbaum et David Weytsman) appellent ce mercredi 21 octobre 2020 à une suspension temporaire des travaux de la Commission spéciale consacrée à la gestion de la pandémie du Covid-19 et ce, dès demain. La Commission spéciale doit en principe poursuivre ses travaux ce jeudi 22 octobre avec l’audition d’une série de responsables de la gestion de crise dont le Ministre bruxellois de la Santé Alain Maron, le nouveau Commissaire au Covid-19, Pedro Facon et les responsables de la COCOM et d’Iriscare.

    Alexia Bertrand : « Si la gestion de la première vague pose toujours de nombreuses questions auxquelles le gouvernement bruxellois devra répondre, nous devons nous concentrer sur le présent. Face à la deuxième vague, le temps est à l’action. Nous comprenons que les experts qui appuient les travaux des différentes commissions spéciales mises en place dans le pays doivent concentrer toute leur énergie et leur temps à résoudre au plus vite cette nouvelle crise sanitaire. Avec un taux de mortalité deux fois supérieur à Bruxelles, nous lançons un appel au Ministre de la Santé Alain Maron à rassembler tous les acteurs rapidement pour renforcer l’action sur le terrain. Le tracing et la détection des clusters ne fonctionnent toujours pas de manière efficace à Bruxelles ».

    Par ailleurs, d’autres considérations entrent en ligne de compte à Bruxelles : la majorité avait décidé dès le départ que la commission spéciale se limiterait à l’examen de la période comprise entre mi-mars et fin juin (ensuite étendu jusqu’à fin août). Le dérapage des mois de septembre et octobre qui nous ont mené à la situation actuelle ne peut donc pas être abordé dans le cadre qui a été défini.

    David Leisterh, Président du MR bruxellois, également Président du CPAS de Watermael- Boistfort, est des plus inquiets : « Nous préférons nous mettre à disposition du gouvernement bruxellois depuis les bancs de l’opposition pour les aider à rattraper ce retard, soutenir les secteurs impactés et le personnel soignant plutôt que chercher des responsabilités au moment où les Bruxellois souffrent à nouveau. Ce travail devra être fait mais dans un contexte plus propice ».

    Néanmoins, Bruxelles a pris un temps de retard sur les deux autres régions et ce à tous les niveaux : tracing, détection de clusters, campagnes d’information et de communication vers la population et les différents publics-cibles. Le soutien économique arrive aussi trop tard et n’est pas à la hauteur, que ce soit dans les montants dégagés ou dans les solutions proposées.

    Concrètement, le Groupe MR veut soutenir les acteurs appelés à gérer cette deuxième vague en les libérant des auditions prévues, qui nécessitent bien souvent des heures de préparation et de présence. Cela ne doit pas signifier pour autant la suspension du contrôle de l’action du gouvernement bruxellois.

    Une séance de questions d’actualité avec le Ministre de la Santé Alain Maron reste plus que jamais nécessaire. Une demande en ce sens sera adressée aux services du Parlement. Le taux d’absentéisme dans les différentes structures hospitalières, maisons d’accueil et de soin, repart à la hausse.

    Le personnel soignant subit une pression constante depuis le début de cette crise. Nous interrogerons le gouvernement bruxellois sur la situation dans les maisons de repos. Il faut un monitoring constant pour éviter un nouveau pic de mortalité à Bruxelles. Nous devons protéger autant que possible les ainés du covid-19 ou du syndrome du glissement faute de soins suffisants »

  • Le centre de biométhanisation à Bruxelles, inéluctable mais en retard

    Le centre de biométhanisation à Bruxelles, inéluctable mais en retard

    Ce mercredi 1er juillet 2020, la députée MR, Viviane Teitelbaum interrogera le Ministre Maron quant à la création d’un centre de biométhanisation à Bruxelles, que le MR demande depuis plus de 12 ans.

     

    En effet, après plus de deux législatures de tergiversations, de discussions et de rétro-pédalages, qu’attend-t-on encore à Bruxelles pour le construire ?

     

    Actuellement, les déchets organiques, recyclés par les Bruxellois.e.s dans les sacs oranges, sont envoyés essentiellement à Ypres pour y être traités ou à l’incinérateur. Cela représente un non-sens écologique, et une perte de ressources pour Bruxelles qui ne peut les valoriser.

    Le principe de la biométhanisation étant de transformer l’énergie produite par les déchets en biogaz et compost, produisant ainsi de l’énergie verte.

     

    « Nous avons déjà perdu trop de temps ! Il faut répondre aux obligations imposées par la directive européenne de collecter sélectivement les déchets organiques (sacs oranges) avant le 31 décembre 2023. »  rappelle Viviane Teitelbaum. Elle ajoute « Des solutions existent et des projets ont été mis sur la table du Gouvernement. Notamment celui d’un partenariat avec un acteur privé qui projetait de coupler l’usine de biométhanisation à la station d’épuration Bruxelles-Nord. »

     

    « Nous voulons un Ministre qui prenne ses responsabilités et avance sur ce dossier qui traine depuis plus de 12 ans. Le centre de biométhanisation est inéluctable, nous exigeons de la volonté et de l’ambition pour ce dossier. Bruxelles a déjà trop attendu » conclut la députée libérale.