Catégorie : Viviane Teitelbaum

  • L’accès à l’eau, un droit fondamental qui doit être garanti à toutes et tous   

    L’accès à l’eau, un droit fondamental qui doit être garanti à toutes et tous  

    La presse relaie ce matin les dernières informations financières de Vivaqua, intercommunale bruxelloise en charge de la production, de la distribution d’eau potable mais aussi de la gestion des réseaux d’égouttage et de la lutte contre les inondations en Région bruxelloise.

    Le groupe MR par la voix des députées bruxelloises MR Aurélie Czekalski et Viviane Teitelbaum a tenu à rappeler avoir déposé en juin dernier une proposition de résolution visant à garantir l’accessibilité tarifaire de l’eau à Bruxelles. Cette initiative est essentielle pour préserver l’accès équitable à l’eau, un bien de première nécessité, tout en tenant compte des coûts environnementaux et de la ressource. Ce texte[1] a été débattu et rejeté par la majorité le vendredi 12 janvier en séance plénière au Parlement bruxellois.

    L’augmentation tarifaire de Vivaqua, approuvée par Brugel en février 2023, a permis à l’opérateur d’assurer un niveau minimal de financement pour les investissements nécessaires au maintien d’un service de qualité en eau. Toutefois, ce n’est pas de cette manière que Vivaqua peut résoudre les problèmes de sous-financement chronique auxquels elle est confrontée depuis quelques temps.

    En octobre dernier, la Directrice générale de Vivaqua est venue faire le point au Parlement bruxellois quant à la situation financière de son institution. Elle tire de nouveau la sonnette d’alarme dans la presse ce jour. La dette de Vivaqua est estimée à un milliard d’euros, ce qui l’empêche de réaliser les investissements nécessaires à la rénovation du réseau d’égouttage. En outre, Vivaqua doit faire face à des problèmes informatiques et à une hausse des coûts du personnel. L’an dernier, l’intercommunale n’a pu rénover que 14 km d’égouts, soit une fraction des besoins. La directrice générale de Vivaqua plaide pour un soutien financier de la Région bruxelloise. Elle estime que l’avenir de l’entreprise est en jeu.

    Dans ce contexte, les Députées estiment qu’il est temps d’œuvrer à la rationalisation dans le partage des investissements entre les opérateurs de l’eau, notamment en matière de lutte contre les inondations, comme les bassins d’orage qui relèvent aujourd’hui, dans la pratique, tant de VIVAQUA que d’Hydria.

    Contrairement à d’autres structures publiques qui reçoivent une dotation, VIVAQUA, qui agit sur toute la chaine d’approvisionnement de l’eau, doit se procurer ses recettes quasi intégralement sur le prix de l’eau, prix sur lequel l’opérateur a un pouvoir de fixation très limité. Or, l’eau est un bien de première nécessité et  l’accès à l’eau un droit fondamental qui doit être protégé.

    Afin de disposer des garanties de transparence et d’objectivation des besoins financiers des opérateurs de l’eau, garanties nécessaires pour déterminer l’éventuel niveau d’intervention régionale, les députées du groupe MR ont demandé au Gouvernement bruxellois de réaliser au plus vite l’analyse de la rationalisation du secteur de l’eau qui doit permettre d’identifier les rôles et les responsabilités de chaque acteur de l’eau, les coûts liés à l’eau, les sources de financement de différents services, les synergies envisageables,… Le tout dans une optique d’optimisation et d’assainissement des charges financières de Vivaqua.

    « L’eau est un bien public important. Vivaqua, qui fournit l’eau à Bruxelles, est en difficulté financière. Le Gouvernement bruxellois devrait aider Vivaqua afin de garantir l’accès à l’eau à toutes et  tous les Bruxellois. Nous regrettons l’issue du vote majorité/opposition car cela fait neuf années que nous attendons cette étude quant à la rationalisation du secteur de l’eau à Bruxelles. La balle est dans le camp du Gouvernement. », déclarent Aurélie Czekalski et Viviane Teitelbaum.

    David Leisterh, chef de groupe MR est inquiet : « La situation devient plus dangereuse chaque jour. Mieux vaut sauver Vivaqua aujourd’hui que demain ».

     

    Viviane Teitelbaum,                                                                   Aurélie Czekalski,

    Députée bruxelloise                                                                Députée bruxelloise

     

    [1] Lien vers la proposition de résolution visant l’assainissement des charges financières de Vivaqua en vue de garantir le principe d’accessibilité tarifaire de l’eau et l’exécution des investissements assurants le maintien d’un approvisionnement de qualité en eau : http://weblex.irisnet.be/data/crb/doc/2022-23/148257/images.pdf

  • Bruxelles est en retard, il est temps de se presser !

    Bruxelles est en retard, il est temps de se presser !

    Dernièrement, nous sommes allés à la rencontre des Bruxellois dans plusieurs stations de métro et points de passage de la capitale. Via un jus d’orange pressé du matin, nous voulions donné un message clair : Bruxelles est en retard, il est temps de se presser.

    Devant les défis de demain, la plupart des villes se bougent : davantage de métros, de nouveaux quartiers, une pauvreté en recul, des jobs pour les jeunes, des logements abordables, des espaces verts de proximité, une classe moyenne florissante, des plans climat ambitieux, des services publics modernes, une offre culturelle vivante, une ville propre…

    Pendant que les autres villes progressent, Bruxelles accumule tous les retards. Après 20 ans d’opposition, le MR veut inverser la tendance et prendre de l’avance pour Bruxelles. Nous avons des projets ambitieux pour la région bruxelloise et nos militants sont présents sur le terrain pour vous convaincre qu’une autre voie est possible.

    Plus d’information sur : https://tic-tac2024.be/
  • Réforme des sacs-poubelle : une réforme qui sent mauvais ?

    Réforme des sacs-poubelle : une réforme qui sent mauvais ?

    Si nous souscrivons au fond de cette réforme (qui découle d’une disposition européenne) et qui vise à réduire de 40% nos sacs blancs via le tri des déchets organiques, nous avons des mégardes sur les choix du Gouvernement bruxellois :

    • Plus qu’une seule collecte de sacs blancs pour de nombreux quartiers (imaginez l’odeur si vous cuisinez du poisson en début de semaine) ;
    • Une non adaptation aux différents quartiers bruxellois ;
    • Un délais court pour déposer vos sacs devant chez vous ;
    • Une agence Bruxelles-Propreté qui ne possède toujours aucun contrat de gestion.

    Enfin, on peut également questionner cette méthode archaïque qui consiste à déposer ses sacs-poubelle devant chez soi. Plusieurs villes européennes ont instauré des containers enterrés pour éviter de se retrouver avec des milliers de sacs qui jonchent le sol des rues.

    Si vous êtes mécontents de cette réforme et que vous rencontrez divers problèmes, n’hésitez pas à nous en parler.

    Plus d’infos 

  • Neutralité de l’État : le Gouvernement dit « non »

    Neutralité de l’État : le Gouvernement dit « non »

    Rejet de la proposition du MR visant à clarifier la législation en matière d’interdiction du port de signes convictionnels ostentatoires dans la fonction publique bruxelloise : « Une occasion manquée de rappeler nos principes fondamentaux d’égalité de traitement et de neutralité de l’État, des conditions indispensables au vivre-ensemble »

    Ce vendredi 25 novembre 2022, le MR a regretté le rejet de sa proposition d’ordonnance visant à clarifier l’obligation de neutralité de l’État, de la fonction publique et donc de ses agents, un principe pourtant reconnu dans le droit positif.

    « La non-confirmation des principes de neutralité de l’État et d’égalité de traitement entre les citoyens est une atteinte à l’encontre de nos principes démocratiques fondamentaux de séparation entre l’État et les religions ou toute autre conviction personnelle. Plus une société est multiple et diverse, plus le besoin de neutralité de l’État est prégnant. Lorsque l’État perd son rôle d’organisateur neutre et impartial de l’exercice des diverses convictions politiques, philosophiques, religions, cultes et croyances, on met en danger la coexistence pacifique des individus et l’on fissure le vivre-ensemble. » a rappelé lors de son intervention la Députée Viviane Teitelbaum (MR).

    Le MR regrette le manque de soutien politique au sein de la majorité aux principes de neutralité et d’impartialité en particulier le groupe Défi qui n’a exprimé qu’un très faible soutien au sein de leur groupe.  David Leisterh, Chef de Groupe du MR bruxellois, rappelle que « assurer le fonctionnement de l’État de manière neutre et impartiale garantit les libertés individuelles et les convictions philosophiques, politiques et religieuses de chaque citoyen et citoyenne ».

  • Le MR veut réduire l’impact social et économique de la crise énergétique sur les ménages et entreprises de la Région de Bruxelles-Capitale

    Le MR veut réduire l’impact social et économique de la crise énergétique sur les ménages et entreprises de la Région de Bruxelles-Capitale

    « La Région bruxelloise ne peut plus rester au balcon des augmentations drastiques des prix du gaz et de l’électricité. Le Gouvernement bruxellois a des leviers importants. Il est grand temps qu’il se porte au chevet des ménages et des entreprises frappés par la crise énergétique. Élaborer un plan d’action régional pour leur venir en aide est notre devoir politique. » commente Alexia Bertrand.

     

    Il est grand temps que le Gouvernement bruxellois se porte au chevet des ménages et entreprises frappés par la crise énergétique. Il en a les moyen et leur venir en aide est notre devoir politique.

    Dans ce contexte d’envolée inédite des prix de l’énergie, la facture de gaz pèse actuellement près de 72 milliards sur notre PIB belge de 500 milliards. Cela représente entre 14 à 15 % du PIB, rien que pour couvrir la facture de gaz.

     

    Si l’Etat et la Région bruxelloise ne pourront pas compenser l’intégralité des pertes, ils ont le devoir d’éviter un appauvrissement massif de la population ainsi qu’une vague de faillites et de licenciements.

     

    Constat spécifique à la Région bruxelloise

     

    A Bruxelles, le prix de l’électricité pour les ménages a augmenté de + 99 % de février 2021 à février 2022, soit la plus forte augmentation des 27 capitales européennes – bien loin devant Amsterdam (+ 64 %) ou Paris (+ 13 %).

     

    L’économie bruxelloise dépend davantage de l’électricité et du pétrole que dans les deux autres Régions. Entre 2019 et 2021, la part des coûts énergétiques dans le chiffre d’affaires y a ainsi augmenté de 44 %, contre 32 % dans le reste de la Belgique. Après le secteur du transport subventionné, l’industrie manufacturière est le deuxième secteur le plus dépendant aux produits énergétiques : elle comprend notamment l’industrie alimentaire (bouchers, abattoirs, chocolatiers, boulangers), qui nécessite une consommation énergétique particulièrement importante, ou encore l’industrie de l’imprimerie.

     

    Les services aux personnes sont également touchés de plein fouet : coiffeurs, salons de beauté, blanchisseries, sans oublier l’HoReCa, qui a un poids considérable dans l’économie régionale.

     

    Or, il s’avère qu’au-delà des compétences fédérales et européennes, la Région bruxelloise dispose de multiples leviers pour maîtriser les effets de la crise énergétique.

     

    Objectifs directeurs de la proposition de résolution

     

    • À court terme: des aides économiques et sociales ciblées au profit des ménages vulnérables et de la classe moyenne ainsi que pour les PME et les indépendants bruxellois ;

     

    • À moyen terme: plusieurs mesures visant à diminuer la consommation d’énergie avec un double gain : baisser la facture et diminuer l’empreinte environnementale de la Région ;

     

    Détails du Plan d’action et des mesures concrètes que le MR demande à la Région bruxelloise d’implémenter à court et moyen terme :

     

    1. Mesures urgentes à court terme:

     

    1. Simplifier les procédures d’octroi du statut de client protégé pour le rendre plus accessible aux ménages en difficulté :

     

    • Pour les ménages: privilégier l’accès à ce statut via BRUGEL qui l’octroie sur la base d’un critère « revenus » (et donc plus juste socialement) ;

     

    • Comme le pointe BRUGEL, « le nombre de clients protégés suit une tendance nette à la baisse (depuis 2012) et reste trop peu élevé par rapport au nombre de limiteurs de puissance installés (environ 27.000 – 5,5 % des ménages bruxellois) ou au nombre de ménages touchés par la précarité énergétique mesurée (environ 75.000 ménages – 14,4 % des ménages bruxellois). En somme, les clients protégés ne représentent que 0,4 % des ménages bruxellois. »

     

    • Pour les indépendants, les PME et travailleurs en difficulté: instaurer un statut de client protégé temporaire pour « crise énergétique »

     

    • Concrètement ce statut serait accessible aux Bruxellois qui ont reçu une mise en demeure de leur fournisseur d’énergie et qui bénéficient ou ont bénéficié du chômage temporaire « énergie » pendant minimum 14 jours ;
    • aux indépendants qui bénéficient ou ont bénéficié du droit passerelle en raison de leur facture énergétique.
    • Ce statut leur permettra de bénéficier du tarif social pendant un an à partir de la date d’octroi et ainsi éviter temporairement la procédure de recouvrement de leur fournisseur commercial. Ce statut les protège également de la coupure

     

    1. Diminuer les prix en augmentant l’offre et en faisant jouer la concurrence sur le marché de l’énergie (3 fournisseurs seulement)
      • Notamment en simplifiant la procédure trop lourde de résiliation des contrats
      • En rendant le statut de client protégé plus accessible plus rapidement (voir supra) et éviter un emballement de la dette et les surcoûts devant la justice de paix

     

    1. Soutien aux PME et TPE
      • Instaurer un mécanisme conditionné d’aides directes aux entreprises sensibles à l’évolution des prix de l’énergie

     

    • Une prime plafonnée pour les entreprises dont le coût énergétique dépasse 8 % de leur chiffre d’affaires, afin de prendre en charge les couts énergétique à compter du dépassement de 100 % du montant de la facture de régularisation de l’année de référence 2021.

     

    • Ouverture d’une ligne téléphonique spécifique pour les indépendants et les entreprises chez Homegrade
    • Introduire des prêts à taux préférentiel pour l’acquisition d’outils de production moins énergivores via Finances.brussels
    • Modification de la taxe sur les surfaces non-résidentielles (modification des plafonds)

     

    1. Mesures complémentaires à moyen terme:

     

    Nous voulons améliorer la performance énergétique des bâtiments via l’isolation, des systèmes de chauffage performants et décarbonés, l’énergie renouvelable et agir en priorité sur les logements de personnes aux revenus modestes.

    1. Améliorer la Performance énergétique des bâtiments
      • Isolation de l’enveloppe des bâtiments
      • Installation de système de chauffage performant et décarboné
      • Développement des sources d’énergie renouvelable
      • Plan régional de communication massif
      • Agir en priorité sur les logements des personnes aux revenus modestes
      • Mise en œuvre de mécanismes rendant l’investissement plus attractif
        • Pour moitié sous forme d’aide financière directe (primes, réduction IPP, réduction précompte immobilier pour travaux de rénovation PEB
        • Pour moitié sous forme de prêt à taux très bas
      • Inciter les propriétaires-bailleurs à investir dans la PEB de leur immeuble
        • Par le transfert d’une partie des gains du locataire vers le bailleur, notamment via une charge locative
      • Inciter les copropriétés à la rénovation énergétique en
        • Proposant un accompagnement à toutes les étapes d’un projet de rénovation
        • Cartographiant les entrepreneurs spécialisés pour la rénovation des copros
        • Proposant un financement, par exemple via le tiers-investissement
        • Facilitant les prêts bancaires aux copropriétés
        • Amplifiant le développement des communautés d’énergie

     

    1. Améliorer les certificats PEB, qui sont une sous-estimation de la qualité énergétique réelle
      • Revoir le contenu du certificat avec des recommandations claires et objectives
      • Lui permettre de mesurer les émissions réelles de CO2 ventilées par type d’appareil
      • Revoir la méthodologie de calcul qui aboutit à un résultat non conforme

     

    1. Réorienter les moyens de financement du mécanisme des certificats verts pour plus d’efficience
      • Proposer un moratoire sur le mécanisme actuel du certificat vert
      • Réallocation des moyens destinés à soutenir l’installation de panneaux photovoltaïques
      • Investir les moyens dégagés vers les politiques de rénovation et d’amélioration PEB

     

     

  • La lutte contre l’antisémitisme doit être une priorité pour le Gouvernement bruxellois

    La lutte contre l’antisémitisme doit être une priorité pour le Gouvernement bruxellois

    Après que des graffitis antisémites ont refait surface à Uccle, Viviane Teitelbaum appelle le Gouvernement bruxellois à faire de la lutte contre l’antisémitisme une priorité. « Les faits antisémites se multiplient dans notre Région. Le gouvernement bruxellois doit faire quelque chose.« 

    Retrouvez l’article complet de Bruzz ICI.

    Un tag inacceptable

    Ce week-end, des Ucclois ont découvert un mur défiguré par des graffitis où l’on lisait « Juif ».  « C’est une attaque contre la vie des Juifs en Belgique, dans notre Région. » C’est la deuxième fois en quelques mois que des graffitis antisémites apparaissent dans le quartier de Churchill.

    Un plan contre le racisme et l’antisémitisme

    « Le gouvernement bruxellois doit proposer un plan contre le racisme et l’antisémitisme. Il y a une distinction entre ces deux choses. Il s’agit chaque fois d’une forme d’une autre, mais il y a une logique différente derrière. En faisant la distinction, on peut mieux comprendre et faire ces choses, mais le gouvernement bruxellois ne le fait pas. Le mot antisémitisme n’apparaît même pas dans la déclaration de politique.

    « Nous avons constaté une augmentation du nombre d’infractions antisémites de 36 en 2020, par rapport à l’année dernière, il s’agit d’une augmentation de 56 », a déclaré le député à une étude de l’Agence européenne des droits fondamentaux. « Ce qui m’inquiète, c’est que des faits comme celui-ci ne sont même pas liés aux événements au Moyen-Orient en ce moment. »

    « Une peur d’être juif »

    Pendant la crise corona, Teitelbaum a vu une flambée d’antisémitisme lors des manifestations contre la politique anti-corona. Antivaxers portés lorsque Star of David, des gens comme le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit) étaient représentés comme Hitler. « La politique de vaccination était vue comme un outil pour éradiquer la population et toutes sortes de théories du complot circulent. Nous l’avons vu non seulement lors de manifestations, mais aussi sur les réseaux sociaux.

    « En dehors de la crise corona, nous constatons plus d’antisémitisme. Il y a aussi un problème dans les lycées bruxellois, où l’on voit beaucoup d’antisémitisme chez les élèves musulmans. On le retrouve dans toutes les couches de la société.
    Selon Teitelbaum, des faits tels que les graffitis antisémites à Uccle ont entraîné des changements de comportement chez les juifs belges et bruxellois. « Quelque chose comme ça pèse plus sur les juifs, qui n’osent plus montrer qu’ils sont juifs. Nous empêchons maintenant de nombreux Juifs de participer à des événements juifs parce qu’ils n’osent pas porter de kippa. Par exemple, je connais beaucoup de juifs qui n’osent plus accrocher une mezouzah, une tradition juive. Par peur, ils ne veulent pas être identifiés comme juifs. C’est un gros problème.

  • Copenhague doit être un exemple pour Bruxelles

    Copenhague doit être un exemple pour Bruxelles

    Les libéraux Bruxellois se sont rendus en voyage d’études à Copenhague pour s’inspirer des initiatives prises par la Ville en matière de mobilité, de dynamisme économique et de stratégie à long terme. Le décalage avec les politiques menées à Bruxelles est frappant !

    Ce qui frappe immédiatement, c’est que Copenhague s’est fixée, dès 2012 !, un objectif de neutralité carbone à l’horizon 2025. Depuis lors, tous les acteurs se sont mis en mouvement pour mettre en place des politiques coordonnées, efficaces autour d’un objectif chiffré et clair.

    Un nouveau quartier sur l’eau

    De la mobilité à la consommation d’énergie du bâti en passant par l’aménagement urbain, la mise en place d’un parc éolien offshore, la gestion des déchets et le soutien à des startups innovantes, Copenhague a des années d’avance sur Bruxelles, en termes à la fois de vision et d’implémentation.

    « Nous avons pu constater sur place la force d’innovation des pouvoirs publics », appuie David Leisterh, président du MR Bruxelles et instigateur de ce voyage d’étude. « Par exemple, en 2035, Copenhague a prévu un projet complètement fou : construire tout un nouveau quartier (le Lynetteholmen) sur l’eau. Ce projet doit apporter 35.000 logements supplémentaires, dont 25% de logements abordables, et créer 35.000 jobs. À Copenhague, 25% seulement des trajets sont faits en voiture car ils ont mis en place des infrastructures adaptées pour les cyclistes et ils font en sorte que le trajet à vélo, à pied ou en transport en commun soit le plus facile et avantageux possible. Tout cela s’est réalisé de manière réfléchie, cohérente et surtout pour répondre aux réalités vécues dans chaque quartier par les Copenhagois. Bruxelles devrait s’en inspirer, nous le répétons depuis des mois. »

    Un partenariat étroit avec le privé

    La délégation menée par David Leisterh et Alexia Bertrand, cheffe de groupe MR au Parlement bruxellois, a pu parcourir les rues de la capitale danoise en long et en large en compagnie de son ancien maire : Bo Asmus Kjeldgaard. Ce dernier a largement contribué à la transformation de la Ville.

    « Tout cela s’est fait en partenariat étroit avec le secteur privé », ajoute d’ailleurs Alexia Bertrand. « Nous avons pu nous entretenir avec le CEO de Bloxhub, Torben Klitgaard, dont l’entreprise s’est spécialisée dans les politiques de rénovation et offre un lieu de coworking unique à différentes entreprises actives dans le secteur. Cela crée de convergences et des partenariats entre ces entreprises. Cette dynamique entrepreneuriale a été favorisée par les pouvoirs publics qui considèrent le secteur privé comme un véritable partenaire et un appui précieux dans les objectifs climatiques de la ville. Nous avons également pu constater que 99% du chauffage des habitations à Copenhague provient d’un même système de chauffage qui fonctionne grâce à un parc éolien offshore et à la biomasse. Quand on sait qu’à Bruxelles, 60% des émissions de CO² proviennent du bâti, j’invite les ministres bruxellois à venir jeter un coup d’œil à ce qui est fait chez nos amis nordiques. »

    Reproduire ce schéma à Bruxelles

    Pour le président du MR Bruxelles David Leisterh, cela ne fait aucun doute, le projet de ville mis en place à Copenhague correspond tout à fait à celui qui est porté par les libéraux.

    « Et le bleu ira tellement mieux à Bruxelles ! Quand je vois le dynamisme dans l’innovation, dans la technologie et dans la cocréation urbaine à Copenhague, je me dis qu’il y a quelque chose à faire chez nous aussi », pointe-t-il. « Quand je suis arrivé à Bruxelles, j’avais des étoiles dans les yeux et je veux redevenir ce jeune étudiant émerveillé par une capitale qui reprend son destin en main. C’est le projet des réformateurs. Pour nous, Bruxelles doit être une pionnière dans toutes les matières malheureusement, c’est loin d’être le cas actuellement. Mais le potentiel est là, il faut maintenant que nous nous mettons au travail pour lui permettre de s’exprimer. »

  • Ixelles : La propreté est notre priorité

    Ixelles : La propreté est notre priorité

    Chères Ixelloises, Chers Ixellois,

    Le quartier Flagey connaît d’importantes difficultés en termes de propreté publique : accumulation des déchets, dépôts clandestins, déjections et urinoirs sauvages, augmentation des actes de vandalisme et des tags, qui défigurent les façades et dégradent le mobilier urbain.

    Bruxelles : une ville trop sale pour les Bruxellois

    Cette situation ne peut plus durer ! Elle n’est d’ailleurs pas limitée à votre quartier ou à notre commune. Les enquêtes sont unanimes : les Bruxellois ne sont pas satisfaits de la propreté dans la Région. Malgré un accroissement de la dotation de Bruxelles- Propreté (+ 244 % en 15 ans, soit 186 millions en 2020) et une hausse du personnel tout aussi impressionnante (+ 20 % en 5 ans), la situation en Région bruxelloise ne cesse de se dégrader. Nous le constatons chaque jour : nos communes et nos quartiers sont de plus en plus sales !

    Le MR, dans l’opposition à la Région depuis près de 20 ans, veut rendre à Bruxelles et à ses communes leurs lettres de noblesse. Nous devons faire de la propreté une priorité, en s’inspirant d’autres villes proches et plus propres, comme Malines par exemple. Le manque de propreté est aussi précurseur d’autres situations négatives : un quartier sale est souvent associé à un quartier peu sécurisé, il devient alors moins fréquenté, ce qui fait souffrir les commerces et toute la vie économique, sociale et culturelle environnante. Pour enrayer cette spirale, le MR veut la mise en place d’actions concrètes !

    Des actions concrètes

    Au niveau communal, les conseillers du groupe MR-VLD interpellent régulièrement le Collège sur les problèmes de propreté dans les différents quartiers et, singulièrement, celui de Flagey. Depuis l’opposition, les Libéraux Ixellois font également des propositions constructives, comme la création d’une phase-test dans certains quartiers d’Ixelles, sélectionnés après consultation des riverains, afin d’y intégrer des poubelles en dur pour collecter les ordures et ainsi éviter les nombreux sacs éventrés en rue.

    Au niveau régional, les députés MR demandent également au Gouvernement bruxellois de se doter de réels moyens de répression des infractions, mais aussi de transférer la compétence du nettoyage des voiries au niveau des communes, afin de ne plus être confronté à l’habituelle remarque : « cette voirie n’est pas du ressort de la commune mais bien de la région… ». Pour le MR, il faut renforcer la répression contre les actes de malpropreté, intensifier la surveillance sur le terrain, augmenter les amendes pour incivilités et rendre possible des prestations citoyennes comme sanctions alternatives.

    N’hésitez pas à nous contacter pour échanger sur ce dossier ou d’autres problèmes rencontrés dans votre quartier ou à Ixelles. Vous pouvez compter sur nous pour appuyer vos demandes et relayer vos propositions !

  • Une stratégie concrète pour la rénovation du bâti à Bruxelles

    Une stratégie concrète pour la rénovation du bâti à Bruxelles

    Le MR Bruxelles présente sa stratégie de rénovation du bâti pour Bruxelles dans Le Soir. Ce document, d’une quarantaine de pages, comprends plusieurs étapes pour un processus de rénovation humain, social, environnemental et économique.

    Une stratégie sur le long terme pour le bâti bruxellois

    Après plusieurs mois de travail, Alexia Bertrand et Viviane Teitelbaum présentent une stratégie, d’une quarantaine de pages, à long terme pour la rénovation du bâti à Bruxelles. Alors que le Gouvernement bruxellois n’a rien présenté de concret après presque 2 ans de législature, les députées détaillent une stratégie en plusieurs étapes.
    Tout d’abord, il faut noter que le capital humain est essentiel dans cette stratégie. « Le volet formation est fondamental dans la stratégie, sinon cela ne marchera pas. L’idée n’est pas de stimuler l’emploi hors de Belgique ». La stratégie doit s’articuler avec la Fédération Wallonie-Bruxelles et avec la Wallonie.

    Quelles étapes ?

    Premièrement, il faut se doter d’un cadastre des bâtiments à Bruxelles. Pour ce faire, une réforme du PEB est un des éléments de la stratégie. « Il s’agit non seulement de donner des informations sur la situation existante du bâtiment, mais aussi sur la situation vers laquelle il faut tendre. » Le PEB doit être un outil qui explique ce qu’il faut faire, ce que ça va rapporter et ce que ça va coûter.
    Ensuite, une fois le cadastre réalisé, il faut établir des priorités. On se concentre d’abord sur les principales “passoires énergétiques” qu’elles soient publiques ou privées. Ainsi, nous proposons la fusion des primes énergies et rénovation, qui sont sous-utilisées actuellement.».
    Il faut également simplifier les procédures, notamment la délivrance des permis de bâtir pour les entreprises. Actuellement, le délai moyen est de 31 mois à Bruxelles, 20 mois en Wallonie, 20 en Flandre.
    Enfin, 400 millions d’euros seraient suffisants la première année. Les financements se feraient moitié sous forme d’aides directes, moitié sous forme de prêt à taux très bas.
    Plus d’informations dans l’article du journal Le Soir ICI.
    Retrouvez notre proposition complète :
    [pdf-embedder url="https://site.mrbruxelles.be/wp-content/uploads/2021/02/P.R.-StratA%CC%83%C2%A9gie-rA%CC%83%C2%A9novation-bA%CC%83%C2%A2ti-bruxellois_A-322.pdf" title="P.R. Stratégie rénovation bâti bruxellois_A-322"]
  • Faire baisser le prix de l’énergie grâce à une meilleure concurrence entre fournisseurs

    Faire baisser le prix de l’énergie grâce à une meilleure concurrence entre fournisseurs

    Alexia Bertrand, Viviane Teitelbaum, Aurélie Czecalszki et David Leisterh ont déposé une proposition d’ordonnance afin de ramener un maximum d’opérateurs d’énergie à Bruxelles. Cette mesure permettrait de relancer la concurrence et faire baisser les prix de l’énergie pour les Bruxellois.

    Rappel des faits : Octa + et Mega quittent Bruxelles

    Récemment, le fournisseur d’énergie Octa+ a emboité le pas de Mega, autre fournisseur, en quittant la capitale. Les deux structures évoquent un cadre régulatoire trop strict et peu d’équilibre dans la répartition de la charge entre les fournisseurs et le gestionnaire de réseau (Sibelga). La procédure systématique devant le juge de paix en cas de coupure (pour les mauvais payeurs) a souvent été pointée du doigt.

    Une concurrence imparfaite

    Le régulateur Brugel part d’un constat : « Bruxelles se trouve avec un marché de concurrence imparfaite, assimilable à un duopole, avec tous les risques que cela comprend pour les consommateurs tant en matière de prix que de produits ou de services« . Ainsi, le consommateur bruxellois moyen paie pour sa commodité un montant de 223,31euros plus élevé que le consommateur wallon et 329,11euros de plus qu’un consommateur flamand.

    Automatiser l’octroi de statut de client protégé aux ménages bruxellois endettés

    Le MR Bruxelles veut résoudre ce manque d’attractivité et d’automaticité du client protégé et réduire l’impact négatif sur le le marché de la lourde procédure de résiliation des contrats. C’est pourquoi, ils proposent d’automatiser l’octroi de statut de client protégé aux ménages bruxellois endettés.

    Pour ce qui est de la résiliation des contrats, les députés MR veulent maintenir le passage devant le juge de paix uniquement pour les clients protégés afin que celui-ci puisse jouer son rôle de protection pour les consommateurs en situation de précarité. En revanche, ils privilégient la procédure de recouvrement de dettes “labélisée” pour les autres avec encadrement strict de Brugel.

     

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    Notre proposition :

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