Catégorie : Vincent De Wolf

  • 21 députés pour déployer une autre politique

    21 députés pour déployer une autre politique

    Le Mouvement réformateur est la première force politique du Parlement bruxellois. Avec 21 députés, les libéraux auront à coeur de défendre une politique autre que celle qui a été faite par le passé. Dans nos rangs, 12 députés étaient déjà présents lors de la précédente législature.  Retrouvez ci-dessous de qui il s’agit et dans quelles commissions ils exercent :

    • David Leisterh – Chef de Groupe au Parlement bruxellois
      • PRB : Finances
      • Cocof / Cocom : /
    • David Weytsman – Chef de Groupe adjoint au Parlement bruxellois
      • PRB : Mobilité
      • Cocof / Cocom : Affaires Bicom
    • Clémentine Barzin
      • PRB : Affaires économiques
      • Cocof / Cocom : Enseignement, Cion spéciale du Budget et du compte du Parlement (PFB),
    • Geoffroy Coomans de Brachène
      • PRB : Développement territorial (2e VP), Questions européennes, Environnement
      • Cocof / Cocom : Affaires sociales, de la Famille et de la Santé, Santé & aide aux personnes (1er VP)
    • Aurélie Czekalski
      • PRB : Mobilité, Environnement
      • Cocof / Cocom : Affaires Bicom (Présidente), Affaires Générales, Cohésion sociale et Infrastructures sportives,
    • Ariane de Lobkowicz
      • PRB : Égalités des chances
      • Cocof / Cocom : /
    • Vincent De Wolf
      • PRB : Finances, Affaires Intérieures (Président), Logement
      • Cocof / Cocom : /
    • Anne-Charlotte d’Ursel
      • PRB : Développement territorial, Mobilité,
      • Cocof / Cocom : Affaires sociales, de la Famille et de la Santé
    • Sadik Köksal
      • PRB : Développement territorial, Affaires Bicom, Questions européennes (3e VP),
      • Cocof / Cocom : Affaires Générales, Cohésion sociale et Infrastructures sportives,
    • Bertin Mampaka
      • PRB : Questions européennes (Président), Environnement (Président)
      • Cocof / Cocom : Affaires Générales, Cohésion sociale et Infrastructures sportives (Président),
    • Françoise Schepmans
      • PRB : Logement
      • Cocof / Cocom : Affaires sociales, de la Famille et de la Santé, Santé & aide aux personnes
    • Gaëtan Van Goidsenhoven
      • PRB : Questions européennes, Environnement
      • Cocof / Cocom : Affaires Générales, Cohésion sociale et Infrastructures sportives,

    Neuf nouveaux libéraux ont été élus :

    • Loubna Azghoud
      • PRB : Égalités des chances, Affaires économiques
      • Cocof / Cocom : Cion spéciale du Budget et du compte du Parlement (PFB),
    • Kristela Bytyçi
      • PRB : Égalités des chances (3e VP), Budget et comptes du Parlement
      • Cocof / Cocom : Enseignement, Comité d’avis pour l’égalité des chances entre les hommes et femmes, Santé & aide aux personnes (2e VP)
    • Louis De Clippele
      • PRB : Développement territorial, Logement (3e VP)
      • Cocof / Cocom : /
    • Ludivine De Magnanville
      • PRB : Égalités des chances, Affaires économiques
      • Cocof / Cocom : Comité d’avis pour l’égalité des chances entre les hommes et femmes
    • Amin El Boujdaini
      • PRB : Affaires Intérieures, Budget et comptes du Parlement
      • Cocof / Cocom : Affaires Bicom, Santé & aide aux personnes
    • Aline Godfrin
      • PRB : Finances (1ère VP), Affaires Intérieures
      • Cocof / Cocom : Enseignement, Cion spéciale du Budget et du compte du Parlement (PFB)
    • Amélie Pans
      • PRB : Mobilité,
      • Cocof / Cocom : Affaires sociales, de la Famille et de la Santé, Cion spéciale du Budget et du compte du Parlement (PFB), Comité d’avis pour l’égalité des chances entre les hommes et femmes
    • Eleonore Simonet
      • PRB : Affaires Intérieures, Budget et comptes du Parlement, Logement
      • Cocof / Cocom :
    • Olivier Willocx
      • PRB : Finances, Affaires économiques (2e VP), Budget et comptes du Parlement (2e VP)
      • Cocof / Cocom : Enseignement, Comité d’avis pour l’égalité des chances entre les hommes et femmes
  • Gare du Midi : Le MR pointe l’absence de bilan du Ministre Maron qui passe entre les gouttes

    Gare du Midi : Le MR pointe l’absence de bilan du Ministre Maron qui passe entre les gouttes

    La commission des Affaires intérieures du Parlement bruxellois s’est réunie ce mardi matin pour un échange de vues sur les problèmes d’insécurité dans et aux abords de la Gare du Midi.

    Après avoir entendu le plaidoyer anti-fédéral du Ministre-Président Rudi Vervoort (PS), le chef de Groupe du MR bruxellois David Leisterh a réclamé par courrier la convocation en urgence de la Commission de la Santé et de l’Aide aux personnes pour y entendre le Ministre bruxellois Alain Maron (Ecolo).

    Pour rappel, il est compétent pour :

    • La santé (lutte contre les assuétudes) ;
    • La lutte contre le sans-abrisme ;
    • La santé mentale ;
    • La propreté…

    Ces compétences sont capitales pour solutionner la problématique à la Gare du Midi (et ailleurs). Il nous faut des réponses ont martelé le Chef de Groupe MR, David Leisterh et le Député-Bourgmestre Vincent De Wolf.

    David Leisterh (MR) : « Nous avons obtenu ce matin une double confirmation. Premièrement, le Ministre-Président avec Safe.brussels possède bien un rôle de coordination en matière de sécurité publique qui n’a pas été activé. Les statistiques et une enquête régionale de sécurité réalisée par BPS mettaient en lumière dès 2018 l’augmentation de l’insécurité dans les transports publics et en particulier dans la Gare du Midi ainsi que des problèmes de drogues. Le Ministre-Président devait se mobiliser dès ce moment-là. À la place, il a déclaré que Bruxelles n’avait aucun problème de sécurité ! »

    Vincent De Wolf (MR) ajoute : « Bruxelles est en grand danger, le problème grave de la Gare du Midi s’exporte aujourd’hui dans les autres stations de métro où les usagers, dont les jeunes, sont confrontés à des personnes droguées qui à même le sol prennent du crack ou s’injectent des drogues dures. Si cette situation perdure, on peut vraiment s’interroger : Bruxelles a-t-elle encore un avenir ? »

    David Leisterh (MR) poursuit : « Deuxièmement, les réponses données confirment de nombreux manquements dans le bilan du Ministre Alain Maron directement responsable en matière de sans-abrisme, de santé ou encore de propreté. Comment le Ministre explique-t-il que malgré le doublement du budget, le nombre de sans-abris a encore augmenté de 20% ces deux dernières années. Sur un budget de 55 millions d’euros, le housing first ne représente que 2,5 millions (soit 4,5%). La situation sur le terrain est aussi le résultat d’une absence de moyens en matière de répression de la malpropreté et d’un blocage idéologique. Des années de laxisme et de passivité ont conduit à ce résultat désastreux.

    Nous avons un Ministre-Président qui ouvre le parapluie fédéral pour se couvrir et son collègue absent qui passe entre les gouttes. Toutes les responsabilités dans ce dossier doivent être établies. Alain Maron doit venir au Parlement pour débattre de la situation ! »

  • Bruxelles est en retard, il est temps de se presser !

    Bruxelles est en retard, il est temps de se presser !

    Dernièrement, nous sommes allés à la rencontre des Bruxellois dans plusieurs stations de métro et points de passage de la capitale. Via un jus d’orange pressé du matin, nous voulions donné un message clair : Bruxelles est en retard, il est temps de se presser.

    Devant les défis de demain, la plupart des villes se bougent : davantage de métros, de nouveaux quartiers, une pauvreté en recul, des jobs pour les jeunes, des logements abordables, des espaces verts de proximité, une classe moyenne florissante, des plans climat ambitieux, des services publics modernes, une offre culturelle vivante, une ville propre…

    Pendant que les autres villes progressent, Bruxelles accumule tous les retards. Après 20 ans d’opposition, le MR veut inverser la tendance et prendre de l’avance pour Bruxelles. Nous avons des projets ambitieux pour la région bruxelloise et nos militants sont présents sur le terrain pour vous convaincre qu’une autre voie est possible.

    Plus d’information sur : https://tic-tac2024.be/
  • Le MR recale le plan Good Living

    Le MR recale le plan Good Living

    Si le MR Bruxelles accède à la majorité régionale en 2024, nous nous engageons à annuler le futur règlement d’urbanisme s’il reste en l’état.

    « Un plan inapplicable”

    « Le problème de l’actuelle RRU, trop strict et entraînant des dérogations systématiques, est bien connu. Mais on n’est pas obligé de faire le grand écart et de faire reposer un règlement sur des principes flous comme la “densification équilibrée” ou le “respect de la scénographie urbaine”, explique Gaëtan Van Goidsenhoven.

    David Leisterh complète : « On va aller vers un urbanisme de l’opposition systématique où tout sera contestable puisqu’il n’y a pas de règles. Cela met les promoteurs dans une position d’incertitude. Nous avons donc peur que le secteur en pâtisse et avec lui, l’emploi« .

    Geoffroy Coomans souligne enfin que « sur les gabarits, aucune limite claire n’est indiquée pour les bâtiments les plus larges« . Le MR veut proposer un système de “cônes de vue protégée” pour épargner les perspectives remarquables de Bruxelles comme la vue sur la Cathédrale ou le Palais de justice par exemple. “On ne veut pas d’un urbanisme réglementé au doigt mouillé.”

    Des règles trop restrictives

    Certaines règles du texte en débat sont trop restrictives et dogmatiques. En effet, la majorité prévoit qu’en voirie publique, la surface de pleine terre végétalisée représente au moins 10 % de la superficie de cette voirie. Or, selon Vincent De Wolf, « il n’est pas fait mention des rues ou le bâti est ancien, très implanté dans certains quartiers. Faciliter l’infiltration de l’eau dans le sol est une bonne chose, mais dans certains endroits, cela peut endommager le bâti”.

    Stationnement : des imprécisions

    On fixe des objectifs de réduction de place de stationnement sans même connaître la situation exacte à Bruxelles. La fin du stationnement en épi concernera à terme 13 000 places. Certaines communes seront plus impactées comme Koekelberg pour laquelle ce type de stationnement représente 19 % des emplacements de parking. Quelles compensations sont prévues ?” s’interroge Anne Charlotte d’Ursel.

     

    Retrouvez l’article complet de la DH.

  • Fumée blanche pour la 5G à Bruxelles : le MR salue enfin l’adoption d’un cadre législatif mais regrette le temps perdu !

    Fumée blanche pour la 5G à Bruxelles : le MR salue enfin l’adoption d’un cadre législatif mais regrette le temps perdu !

    La commission de l’environnement du Parlement bruxellois a adopté ce mercredi 25 janvier 2022 un projet d’ordonnance permettant enfin le déploiement de la 5G sur le territoire bruxellois, une réforme attendue de longue date par les Libéraux bruxellois.

    En effet, le MR bruxellois avait proposé dès 2013 sous la plume de Vincent De Wolf, Député bruxellois (MR) et Bourgmestre d’Etterbeek, de moderniser la norme pour répondre aux enjeux de développement tout en augmentant les moyens dédiés à la transparence, l’information et la prévention en matière d’ondes électromagnétiques. Or il aura fallu presque deux législatures et une commission délibérative, à laquelle la Députée et membre effective de la commission environnement Aurélie Czekalski (MR) a participé, pour que le gouvernement bruxellois s’accorde.

    « 9 ans, 1 mois et 15 jours, c’est le temps qu’il aura fallu au gouvernement bruxellois pour sortir de sa caverne et reconnaître enfin la plus-value de la 5G en matière de développement économique et d’emplois. Bruxelles comme capitale de l’Europe aurait dû être la première ville européenne à développer la 5G et pas la dernière. Nous regrettons que tant de temps ait été inutilement perdu : tout ça pour ça…les autorités bruxelloises véhiculent une fois de plus une pâle image de l’attractivité de notre Région. » ont déploré les Libéraux dans leurs interventions.

    Si le MR accueille cette avancée pour la Région bruxelloise positivement, ils n’en sont pas moins restés critiques sur le contenu. La réforme prévoit, en effet, une norme cumulative, que les opérateurs devront se partager.

    Le MR a également rappelé que « L’arrivée de la 5G va donner un énorme coup de boost à la transition numérique et écologique des entreprises et des pouvoirs publics bruxellois mais aussi en termes d’emploi. La 5G contribuera à attirer des investissements. C’est ce dont notre Capitale a besoin. »

  • Réduire le couvre-feu de minuit à 05 heures en Région bruxelloise

    Réduire le couvre-feu de minuit à 05 heures en Région bruxelloise

    En l’absence de justification fondée, le MR bruxellois demande que le couvre-feu soit réduit de minuit à 05 heures en Région bruxelloise.

    Un débat sur la prolongation du couvre-feu

    Suite à la prolongation du couvre-feu de 22h à 6h en Région bruxelloise, le MR bruxellois a demandé, dès le 27 février, un débat portant sur la nécessité de prolongation du couvre-feu.

    Le couvre-feu est une mesure restrictive de liberté particulièrement symbolique. Il est fondamental que le contrôle parlementaire puisse s’exercer sur celle-ci comme sur l’ensemble des mesures restrictives de liberté. Et ce, d’autant plus que la prolongation du couvre-feu a été décidée en l’absence de toute concertation formelle des bourgmestres ou de convocation des organes régionaux de crise tels que le CORES ou la cellule provinciale de crise.

    En l’absence du Ministre-Président, le Ministre Gatz a répondu à une question d’actualité du MR sur le sujet vendredi dernier. Il a indiqué que le couvre-feu serait levé lorsque divers indicateurs seraient atteints tels que le chiffre de 75 hospitalisations par jour. Le MR s’étonne de l’utilisation d’indicateurs nationaux pour une mesure régionale. Les Bruxellois devront donc espérer que les chiffres nationaux s’améliorent pour voir lever leur couvre-feu.

    Le MR Bruxelles demande l’allègement du couvre-feu

    En l’absence de démonstration claire de la proportionnalité et de la nécessité absolue de la mesure, le MR bruxellois, par la voix d’Alexia Bertrand (cheffe de groupe), David Leisterh (Président du MR bruxellois) et Vincent De Wolf (député-bourgmestre) demande l’allègement du couvre-feu. Il s’agit à tout le moins de le faire passer de minuit à 5h, non pas pour se calquer sur la Flandre et la Wallonie – Bruxelles étant une Région à part entière qui fait ses propres choix en fonction de sa situation – mais pour réduire l’effet d’une mesure extrêmement attentatoire aux libertés sans justification convaincante.

    Débattue en Commission des Affaires intérieures ce 9 mars, le MR bruxellois a attendu la tenue de cette discussion en commission avant de déplorer les réponses, peu fournies, du Ministre-Président du Gouvernement bruxellois sur la question. En l’occurrence, les Libéraux bruxellois ont pu, une nouvelle fois, constater l’absence d’études scientifiques comme fondement à cette décision. Le débat était particulièrement tendu, comme majorité et opposition ont pu le constater. Il n’y avait que peu de volonté du Ministre-Président de justifier ses choix et rendre des comptes au parlement.

    Une absence de méthodologie

    Cette absence de méthodologie laisse à penser que cette décision n’est le résultat que d’un ressenti et d’un principe de prudence sans analyse de fond. Il relève aujourd’hui de la responsabilité du Gouvernement bruxellois de passer par une évaluation coûts/bénéfices pour décider de maintenir en l’état cette mesure particulièrement restrictive de libertés et, à tout le moins, l’accompagner d’une approche scientifique basée sur des données objectives.

  • L’effet d’annonce du Gouvernement bruxellois en logement maquille les objectifs qui n’ont pas été atteints depuis plus de 15 ans.

    L’effet d’annonce du Gouvernement bruxellois en logement maquille les objectifs qui n’ont pas été atteints depuis plus de 15 ans.

    Par l’intermédiaire de la presse et moins de deux heures avant le début de la Commission Logement, la Secrétaire d’Etat Nawal Ben Hamou (PS) a présenté son plan d’urgence logement 2020-24. Vincent De Wolf réagit à cette annonce.

    Un timing et une méthode qui posent question

    « Il est toujours déplorable qu’un membre de l’exécutif privilégie uniquement la presse pour présenter son plan logement alors qu’une commission se réunit l’après-midi même. Un plan d’urgence qui prête à sourire puisqu’il s’agit d’un plan 2020-2024 alors que nous sommes déjà en 2021. Le Gouvernement bruxellois est d’ailleurs en place depuis plus d’un an et demi. Pourquoi a-t-on attendu si longtemps ? C’est décevant. De plus, l’allocation loyer votée sous Céline Frémault fin 2018 ne rentrera en vigueur qu’au 01.10.2021 » dénonce Vincent De Wolf député et membre de la Commission Logement du Parlement bruxellois.

    Le député-bourgmestre ajoute : « On ressort à nouveau un plan après celui de 2004 et 2013. On a déjà eu le Plan régional logement et l’Alliance habitat. Le Gouvernement bruxellois ressort maintenant des promesses qu’il n’a jamais réussi à atteindre dans ses plans précédents. » ajoute Vincent De Wolf.

    Signalons, qu’après avoir fait état de la méthode particulière auprès de membres de la majorité, les 150 pages de documents ont été envoyées moins de trente minutes avant le début de la Commission aux membres de celle-ci.

    Une proposition qui pose question

    Le MR Bruxelles s’interroge. Quand on dit qu’on va engager des chercheurs de biens, comment ceux-ci vont-ils pouvoir trouver des logements à prix bas dans un marché locatif de logements déjà saturés ?

    La Secrétaire d’État compte par ailleurs transformer les logements moyens en logements sociaux en payant la différence aux communes. Vincent De Wolf réagit : « Dans les faits, le taux de rotation aujourd’hui est très faible car aujourd’hui à Bruxelles, si vous avez un logement à prix moyen, vous ne bougez pas. Si malgré tout, on transforme les logements moyens en logements sociaux, le Gouvernement va accentuer la fuite de la classe moyenne qui ne parviendra plus, alors que c’est déjà extrêmement compliqué, à trouver un logement. »

    Vincent De Wolf ajoute : « Ça pose la question de mixité dans la ville. C’est important de ne pas avoir des ghettos, des banlieues de logements sociaux. Or, ici on va pénaliser les

    L’effet d’annonce du Gouvernement bruxellois en logement maquille les objectifs qui n’ont pas été atteints depuis plus de 15 ans.

    communes qui ont fait des efforts pour créer des logements moyens et logements sociaux. En plus de pénaliser les communes, le Gouvernement promet de payer la différence à celle-ci mais rien ne figure dans le budget 2021. »

    Pas plus tard qu’hier, le bureau élargi du parlement abordait deux pétitions lancées par les citoyens dont notamment les logements inoccupés. Il a alors été question d’instaurer une commission délibérative mixte avec les citoyens sur la thématique. Le MR Bruxelles constate pourtant que le Gouvernement bruxellois sort sur le sujet sans attendre que les Bruxellois se soient exprimés celui-ci et que plusieurs partis de la majorité préfèrent choisir eux-mêmes le thème de la 1ère commission délibérative, à savoir la 5G.

    Enfin, la Secrétaire d’Etat annonce que « Lorsque le bailleur souhaitera vendre le logement loué, celui-ci adressera au locataire un congé indiquant le prix et les conditions de la vente projetée. Le locataire aura un délai de 2 mois pour réaliser l’acte de vente. ». Vincent De Wolf réagit à cette annonce : « On ne serait alors même plus libre de vendre à qui on veut. Je me pose de véritables questions sur la légalité de ce point et suis profondément opposé à cette idée qui réduit encore un peu plus les libertés des Bruxellois. »

  • « Bruxelles, à la traine, ne prend toujours pas conscience de l’ampleur de la crise »

    « Bruxelles, à la traine, ne prend toujours pas conscience de l’ampleur de la crise »

    Ce jeudi, le Ministre Alain Maron répondait aux questions des députés lors de la commission spéciale relative à la gestion de la pandémie de Covid-19 du Parlement bruxellois. Le MR constate que Bruxelles est à la traine et est complètement dépassée par rapport aux autres Régions.

    A l’écoute du Ministre Alain Maron, celui-ci semble vouloir masquer des éléments sur la situation passée et actuelle : « Bruxelles a manqué d’initiatives au moment où la Flandre, elle, avait déjà mis en place une plateforme pour que les acteurs de terrain puissent commander, en un clic à peine, le matériel de protection nécessaire. Un matériel qui est d’ailleurs resté gratuit en Flandre tout l’été alors qu’il ne l’était plus à Bruxelles dès le 1er juillet. Alors que le personnel continue de souffrir des mêmes carences constatées en mars et avril derniers, nous appelons le Gouvernement bruxellois à ne pas reproduire ses erreurs passées. » explique Alexia Bertrand, Cheffe de groupe MR au Parlement bruxellois.

    David Leisterh, député MR, dénonce : « C’est un simulacre de démocratie. Il est impossible en 5 minutes de parole, de dresser l’ensemble des éléments qui continuent de poser problème. C’est terriblement frustrant. De plus, Bruxelles est en train d’affronter, comme le reste du pays, une seconde vague et nous sommes là, à écouter le Ministre pendant une journée entière. Nous redemandons l’arrêt temporaire de cette commission, le temps que chacun mène de front cette nouvelle vague. » Il ajoute : « Sur les maisons de repos, une circulaire d’Iriscare a été envoyée début juillet pour anticiper la seconde vague. A ce jour, toutes ne sont pas armées à l’affronter ni n’ont bénéficié des formations à l’hygiène qui ont tant fait défaut ! Comment est-ce possible qu’à Bruxelles, Médecins Sans Frontières soit intervenu dans 60 % de ses 136 MR et MRS alors que cette intervention n’a été observée que dans 4% des maisons de repos en Flandre. »,

    Vincent De Wolf, député-bourgmestre, complète : « On constate sur le terrain que nous avons dû nous débrouiller et que la Région ne suit pas le rythme du virus. Nous insistons sur la nécessité d’agir, le plus rapidement possible, dans l’identification des clusters au niveau local. Malgré d’innombrables demandes, le cadre légal tel qu’il est exécuté en Flandre se fait toujours absent dans la capitale. Il n’y a pas de volonté politique de la part du Ministre Maron d’améliorer la communication entre la Région et les Bourgmestres. Au nord du pays, chaque matin, les Bourgmestres voient sur une application la contamination au sein de leur commune, secteur par secteur. Ce qui permet ainsi de protéger la population. À Bruxelles, ce système n’est pas d’application. », dénonce-t-il.

    page1image1702448Dans la circulaire du 28 août, Iriscare recommandait aux institutions, des stocks qui laissaient prévoir la constitution d’un stock pour une utilisation de 4 paires de gants par jour et par personnel. Très loin des besoins lorsqu’on connaît les risques de contamination dans l’utilisation de la même paire pour différents résidents.

    « 4 gants par jour et par personne alors qu’à un rythme normal, un personnel soignant effectue en moyenne 8 à 10 toilettes par jour ! Sans compter les autres soins… C’est très loin des besoins des institutions. Nous espérons que le Ministre Alain Maron se rendra compte aujourd’hui que les normes d’encadrement, en attente de réactualisation depuis plus de 15 ans, relèvent de sa compétence. Monsieur Maron, il faut agir vite et bien car la deuxième vague ne fait que commencer et vous êtes encore en retard. », conclut la Cheffe de groupe.

  • Le MR bruxellois demande une suspension des travaux de la commission spéciale covid

    Le MR bruxellois demande une suspension des travaux de la commission spéciale covid

    « Le Groupe MR du Parlement bruxellois et les membres de la Commission spéciale Covid (Alexia Bertrand, David Leisterh, Vincent De Wolf, Viviane Teitelbaum et David Weytsman) appellent ce mercredi 21 octobre 2020 à une suspension temporaire des travaux de la Commission spéciale consacrée à la gestion de la pandémie du Covid-19 et ce, dès demain. La Commission spéciale doit en principe poursuivre ses travaux ce jeudi 22 octobre avec l’audition d’une série de responsables de la gestion de crise dont le Ministre bruxellois de la Santé Alain Maron, le nouveau Commissaire au Covid-19, Pedro Facon et les responsables de la COCOM et d’Iriscare.

    Alexia Bertrand : « Si la gestion de la première vague pose toujours de nombreuses questions auxquelles le gouvernement bruxellois devra répondre, nous devons nous concentrer sur le présent. Face à la deuxième vague, le temps est à l’action. Nous comprenons que les experts qui appuient les travaux des différentes commissions spéciales mises en place dans le pays doivent concentrer toute leur énergie et leur temps à résoudre au plus vite cette nouvelle crise sanitaire. Avec un taux de mortalité deux fois supérieur à Bruxelles, nous lançons un appel au Ministre de la Santé Alain Maron à rassembler tous les acteurs rapidement pour renforcer l’action sur le terrain. Le tracing et la détection des clusters ne fonctionnent toujours pas de manière efficace à Bruxelles ».

    Par ailleurs, d’autres considérations entrent en ligne de compte à Bruxelles : la majorité avait décidé dès le départ que la commission spéciale se limiterait à l’examen de la période comprise entre mi-mars et fin juin (ensuite étendu jusqu’à fin août). Le dérapage des mois de septembre et octobre qui nous ont mené à la situation actuelle ne peut donc pas être abordé dans le cadre qui a été défini.

    David Leisterh, Président du MR bruxellois, également Président du CPAS de Watermael- Boistfort, est des plus inquiets : « Nous préférons nous mettre à disposition du gouvernement bruxellois depuis les bancs de l’opposition pour les aider à rattraper ce retard, soutenir les secteurs impactés et le personnel soignant plutôt que chercher des responsabilités au moment où les Bruxellois souffrent à nouveau. Ce travail devra être fait mais dans un contexte plus propice ».

    Néanmoins, Bruxelles a pris un temps de retard sur les deux autres régions et ce à tous les niveaux : tracing, détection de clusters, campagnes d’information et de communication vers la population et les différents publics-cibles. Le soutien économique arrive aussi trop tard et n’est pas à la hauteur, que ce soit dans les montants dégagés ou dans les solutions proposées.

    Concrètement, le Groupe MR veut soutenir les acteurs appelés à gérer cette deuxième vague en les libérant des auditions prévues, qui nécessitent bien souvent des heures de préparation et de présence. Cela ne doit pas signifier pour autant la suspension du contrôle de l’action du gouvernement bruxellois.

    Une séance de questions d’actualité avec le Ministre de la Santé Alain Maron reste plus que jamais nécessaire. Une demande en ce sens sera adressée aux services du Parlement. Le taux d’absentéisme dans les différentes structures hospitalières, maisons d’accueil et de soin, repart à la hausse.

    Le personnel soignant subit une pression constante depuis le début de cette crise. Nous interrogerons le gouvernement bruxellois sur la situation dans les maisons de repos. Il faut un monitoring constant pour éviter un nouveau pic de mortalité à Bruxelles. Nous devons protéger autant que possible les ainés du covid-19 ou du syndrome du glissement faute de soins suffisants »