Catégorie : Hennan Oflu

  • Le MR propose de renforcer la présence économique de Bruxelles au Maroc et de reconnaître le Sahara marocain

    Le MR propose de renforcer la présence économique de Bruxelles au Maroc et de reconnaître le Sahara marocain

    Le Groupe MR au Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale a déposé une proposition de résolution visant à soutenir la reconnaissance de la souveraineté du Royaume du Maroc sur le Sahara, tout en appelant à l’ouverture d’une antenne économique bruxelloise dans le Sud marocain. Ce texte s’inscrit dans une démarche de diplomatie économique proactive, qui vise à soutenir les entreprises bruxelloises dans leur développement international et à renforcer les liens institutionnels et commerciaux avec un partenaire stratégique pour la Belgique.

    Sous l’impulsion du député Amin El Boujdaini, le MR défend une vision cohérente et responsable : « Il est temps que Bruxelles parle d’une seule voix et s’engage concrètement aux côtés du Maroc, un partenaire stable, fiable et incontournable sur la scène africaine. Le développement du Sud marocain est une opportunité que nous ne pouvons ignorer : c’est là que se construit l’Afrique économique de demain. »

    Le développement spectaculaire de Dakhla et Laâyoune – zones industrielles, port stratégique, énergies vertes – ouvre de nouvelles portes aux entreprises bruxelloises, trop souvent absentes de ces marchés. Le MR propose une solution pragmatique : établir une présence de terrain, en lien avec le bureau de hub.brussels à Rabat, pour accompagner les PME, créer des passerelles économiques et capter les opportunités locales.

    Pour le MR, la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara est aussi un gage de stabilité régionale. Amin El Boujdaini : « Dans un contexte géopolitique marqué par les tensions au Sahel, le Maroc joue un rôle-clé contre le terrorisme et l’extrémisme, tout en développant des modèles économiques viables. Notre proposition s’inscrit dans une logique de partenariat stratégique, de sécurité et de croissance partagée. »

    Nous appelons l’ensemble des forces démocratiques à soutenir cette proposition ambitieuse, qui place l’économie, la coopération et la stabilité au cœur de la diplomatie régionale.

  • Le MR vote contre l’ordonnance sur les loyers abusifs : « Une précipitation politique aux conséquences néfastes pour tous »

    Le MR vote contre l’ordonnance sur les loyers abusifs : « Une précipitation politique aux conséquences néfastes pour tous »

    Par la voix de Louis de Clippele, député MR et vice-président de la Commission Logement, Amélie Pans, Françoise Schepmans, Hennan Oflu membres de la commission et de Clémentine Barzin, Cheffe de Groupe, le groupe MR a voté contre l’ordonnance visant à activer la Commission Paritaire Locative, dénonçant un vote précipité, motivé par des considérations politiques et électoralistes, et courant dangereusement vers les positions du PTB.

    Le MR avait réclamé en amont le report de l’examen de cette ordonnance afin de permettre des auditions essentielles des acteurs du logement et de l’immobilier. Or, malgré des auditions récentes, le gouvernement bruxellois s’entête à forcer l’adoption d’un texte non abouti et aux conséquences potentiellement très néfastes, tant pour les bailleurs que pour les locataires.

    « En l’état, ce texte n’est pas opérationnel. La grille de référence des loyers, qui devait servir de socle, est totalement déconnectée du marché et ne respecte plus l’esprit de l’ordonnance initiale de 2021. Voter son activation, sans cadre fiable et sans majorité gouvernementale de plein exercice, est irresponsable », déplore Clémentine Barzin.

    « Réguler strictement les loyers ne résoudra pas la crise du logement. Pire : les expériences à l’étranger montrent que cela entraîne une réduction de l’offre, un marché noir, une insécurité juridique et des délais d’attente accrus. Il faut, au contraire, encourager l’investissement et l’augmentation de l’offre », poursuit Louis de Clippele.

    En Région bruxelloise, 86 % des bailleurs sont des particuliers, souvent des familles ayant investi dans un bien pour compléter leur revenu ou préparer leur retraite. Or, les politiques actuelles – réglementation excessive, lourdeurs administratives, exigences énergétiques croissantes – les découragent de plus en plus.

    « À force de pointer systématiquement les propriétaires du doigt, on oublie que ce sont eux qui font vivre le marché locatif. Ce texte va aggraver la pénurie de logements. Et in fine, ce sont aussi les locataires qui en paieront le prix. Il faut inverser la logique : simplifier, encourager, rétablir la confiance », ajoute Clémentine Barzin.

    Le MR prône une politique du logement fondée sur l’équilibre et le bon sens : soutien aux loyers via des allocations, développement des Agences Immobilières Sociales, incitants fiscaux pour les loyers modérés. Des solutions concrètes, réalistes, qui protègent les locataires sans décourager les bailleurs.

    « Le logement ne doit pas devenir un terrain de clivages idéologiques. Ce texte marque un glissement dangereux vers une politique punitive et populiste. Nous voulons une politique responsable, fondée sur la stabilité, la concertation et l’efficacité », conclut Louis de Clippele. »