Catégorie : Gaëtan Van Goidsenhoven

  • Montrer l’exemple dans la biodiversité du bâti au sein des immeubles des administrations bruxelloises

    Montrer l’exemple dans la biodiversité du bâti au sein des immeubles des administrations bruxelloises

    Suivant de près les questions de biodiversité urbaine en Région bruxelloise, le député libéral d’opposition Gaëtan Van Goidsenhoven s’est intéressé à la situation des immeubles dans lesquels sont logés les différentes administrations ainsi que les nombreux organes publics qui dépendent du Gouvernement régional bruxellois. Il a dès lors demandé des informations auprès des cabinets des différents ministres de l’exécutif bruxellois.

    Pour le député bruxellois, le résultat est sans appel : « Au sein des différentes administrations bruxelloises, il n’existe pratiquement aucune initiative visant à favoriser la biodiversité. Si certains efforts sont fournis pour ce qui concerne le patrimoine privé de la Région ou pour les nouveaux immeubles de logements publics, il n’y a rien pour les immeubles des administrations et des organismes d’intérêt public (OIP) eux-mêmes ».

    Le député MR considère pourtant que, si le bâti peut entraîner des conséquences néfastes sur l’habitat naturel de certaines espèces, une réflexion intelligente relative aux constructions peut permettre de renverser cette tendance.

    « L’espace urbain renferme en effet de multiples composantes qui se prêtent singulièrement à la présence de certains animaux et qui peuvent être favorisés par des initiatives adaptées, détaille Gaëtan Van Goidsenhoven. Les espèces cavernicoles (faucon pèlerin, martinet, rouge-queue, etc.) peuvent par exemple trouver refuge dans les trous d’échafaudage – aussi appelés « trous de boulin », dans les corniches ou dans les espaces sous les toits. On pense également à la verdurisation et à la végétalisation du bâti, à différentes méthodes aptes à rendre les façades habitables, à l’installation de nichoirs ou de mangeoires, mais encore à la gestion des possibles nuisances, comme la lumière ou le bruit ».

    On parle à cet égard de « constructions à biodiversité positive » pour qualifier l’architecture environnementaliste qui a pour ambition de favoriser une implantation de la biodiversité dans le bâti.

    « A l’heure où le renforcement de la biodiversité en milieu urbain est sur toutes les lèvres et que les responsables politiques énoncent de grands principes en la matière, il est d’autant plus navrant de constater que si peu de choses ont encore été faites au niveau des immeubles de l’administration, expose Gaëtan Van Goidsenhoven. Les autorités bruxelloises doivent montrer l’exemple ! Or, pas un ministre n’a été en mesure de nous citer un seul immeuble exemplaire sur le plan de la biodiversité au sein des administrations et des organes publics régionaux ».

    « En outre, la qualité de locataire de nombreuses administrations entraverait manifestement les possibilités pour intégrer la biodiversité dans le bâti. Le Gouvernement devrait lancer une réflexion sur le sujet et entamer de sérieuses discussions avec les propriétaires des bâtiments qu’il loue, afin de retrouver une certaine crédibilité en matière de biodiversité urbaine ! », conclut le député libéral.

  • Le MR veut entendre Olivier Maingain devant le Parlement bruxellois

    Le MR veut entendre Olivier Maingain devant le Parlement bruxellois

    Nous apprenons qu’Olivier Maingain devient agent de liaison, poste créé de toute pièce pour lui cet été.  C’est d’autant plus déplorable que DéFI s’affiche depuis longtemps en chevalier blanc de la bonne gouvernance. 

    Tout ça pour l’égo d’un homme et tout ça aux frais du contribuable. Quel manque de transparence pour la création de cette fonction.

    Sa mission serait de travailler sur les relations entre Bruxelles et la Wallonie, un poste totalement inutile puisque les Ministres-Présidents des entités fédérées remplissent déjà ce rôle. Un bidule de plus que nous dénonçons depuis plusieurs années.

    Le député MR  Gaëtan Van Goidsenhoven évoque un marchandage scandaleux au sein de la majorité bruxelloise.

    « Alors que le Gouvernement bruxellois réalise une purge du français, il crée finalement l’agent de liaison des francophones de Belgique.  Une fonction qui n’en est pas une. Un poste inutile et coûteux de plus. Depuis le début de la législature, lorsque j’interrogeais la Ministre-Présidente Trachte, elle semblait très embarrassée sur le sujet. Ecolo a même tourné en ridicule cette fonction dont ils ont bloqué la création durant deux ans et maintenant ils la passent en catimini. »

    Pour le MR bruxellois, après plusieurs années de blocage, ce timing n’est pas un hasard :

    « DéFi a été amené à devoir capituler sur de nombreux dossiers comme celui de la neutralité et se voit ainsi payé de sa docilité » poursuit Gaëtan Van Goidsenhoven.

    Par ailleurs, il n’y a nulle mention de cette fonction dans la Déclaration de Politique Régionale.

    Ce poste factice ne fera qu’apporter de nouvelles confusions au sein d’un paysage institutionnel déjà très complexe.

    Ceci en pleine crise majeure, c’est d’autant plus indécent.

  • La langue française à Bruxelles: pourquoi tant de haine ? (carte blanche)

    La langue française à Bruxelles: pourquoi tant de haine ? (carte blanche)

    Ne dites plus  » Journées du patrimoine « , dites  » Heritage Days « . Cette magnifique initiative qui permet aux Bruxellois de se réapproprier durant un week-end de septembre des monuments et trésors patrimoniaux souvent méconnus, fait les frais d’un procès en sexisme.

    Il fallait un nouveau nom « pour une nouvelle dynamique inclusive et plus élargie » selon le secrétaire d’État bruxellois Pascal Smet en charge de l’Urbanisme et du Patrimoine. « Heritage » ferait davantage référence à l’immatériel, comme si la notion de patrimoine immatériel n’était pas une notion largement usitée. Bien entendu, le nouveau nom est en anglais, sacrifiant en parallèle la dénomination néerlandaise. Il en va de même pour la thématique choisie pour cette année, tristement dénommée « Meeting points ».

    Bref, non content d’angliciser l’ensemble de ses organismes, administrations et publications, le gouvernement bruxellois, au travers de son secrétaire d’État, se lance dans un dangereux procès en sorcellerie contre la langue française. Déjà considérée comme moins efficace et moins prestigieuse pour une capitale européenne, celle-ci est désormais taxée de sexisme, de manque « d’inclusivité »… Et pourquoi pas, en poussant le bouchon un tout petit peu plus loin, de racisme ?

    Ce procès en misogynie fait à la langue française résonne comme une insupportable tartuferie.

    Cette nouvelle attaque de Pascal Smet, que l’on sait prosélyte de l’anglicisation de Bruxelles, est d’une violence symbolique inouïe car, en plus de vouloir faire disparaître de l’espace public et culturel la langue française (et par effet collatéral le néerlandais), elle entreprend l’élimination de l’usage de termes considérés comme nocifs. « Patrimoine » étant lié à l’étymologie latine de « pater », père en latin, il serait donc imprégné d’un contexte de domination masculine et d’oppression à l’égard des femmes…

    Tout ce charabia s’enracine dans la mouvance de pensée woke et intersectionnelle qui progresse chaque jour davantage dans les arcanes politiques bruxellois. N’oublions pas que la culture woke veut chasser le latin et le grec des apprentissages sous prétexte que ces cultures antiques étaient esclavagistes et racistes.

    Faut-il rappeler aux partisans de l’effacement de la langue française à Bruxelles, que cette langue s’est durablement implantée avec les idées des Lumières à partir du XVIIIe siècle ? Cet outil d’émancipation et de liberté extraordinaire est paradoxalement présenté par les cuistres de nos jours comme un outil sournois d’oppression.

    Cette purge du vocabulaire incitée par un membre éminent du gouvernement bruxellois porte en elle des accents pernicieux contre lesquels Georges Orwell nous avait mis en garde dans son roman « 1984 » : cet écrivain, penseur mais également praticien du langage y avait inventé la « novlangue », un idiome progressivement expurgé d’un nombre croissant de mots de l’ancien monde et dont le but était l’anéantissement de la pensée libre et la destruction de l’individu.

    Il est donc grand temps de mettre le « halte-là ! » à cette dérive linguistique à Bruxelles qui semble désormais sans limite ni scrupule. Imposer le « globiche », cette version appauvrie de l’anglais, est manifestement considéré par d’aucuns comme le passage obligé pour construire une Ville-Région formatée pour l’international. Comme si cette version fantasmatique d’un Bruxelles hyper connecté ne pouvait pas émerger dans une Région largement francophone enrichie par ses héritages flamands. Une ville pourtant déjà largement ouverte sur le monde – à l’image de la francophonie diverse du XXIe siècle – où la langue française reste malgré tout un ciment de cohésion sociale entre les quartiers et les populations.

    Ce tout à l’anglais que promeuvent de plus en plus les autorité bruxelloises n’est pas seulement un manque à gagner pour les langues du terroir que sont le français et le néerlandais. Il constitue aussi une atteinte au plurilinguisme européen : pourquoi ne s’adresse-t-on aux expatriés qu’en anglais et jamais en espagnol, en italien ou plus encore en allemand (langue la plus usitée de l’Union européenne et tout de même notre troisième langue nationale) ? Est-ce en tournant le dos aux populations et à leur héritage culturel que l’on construit utilement le projet européen à Bruxelles ? Manifestement non, même les Britanniques ont rejeté ce formatage culturel en s’exprimant en faveur du Brexit.

    Il est donc grand temps que les responsables politiques bruxellois mettent fin à la curée contre la langue française car rien de bon n’en sortira en définitive, hormis un espace culturel uniformisé et banalisé et une cohésion sociale encore plus fracturée. Certains ont déjà exprimé leur réprobation, y compris du côté néerlandophone (et c’est heureux) mais il faudra plus pour mettre un terme à la stratégie de Pascal Smet et consorts.

    A l’heure où la Région bruxelloise s’illustre péniblement par ses mauvais résultats de vaccination anti-covid et que la santé économique et sociale bruxelloise est plus que jamais préoccupante, cette volonté obsessionnelle de saper la langue française n’en est que plus incompréhensible et odieuse.

  • Une meilleure protection des animaux exotiques

    Une meilleure protection des animaux exotiques

    Aujourd’hui, n’importe qui peut pousser à Bruxelles la porte d’une animalerie pour faire l’acquisition d’un reptile, d’un rongeur, d’un oiseau, ou encore d’un poisson, sans devoir nécessairement se soucier des besoins comportementaux élémentaires de l’animal ; de son origine, de ses conditions de transport, d’élevage ou de capture ; ou encore du fait que l’animal en question n’a fait l’objet d’aucune identification ou enregistrement.

    La proposition portée par notre député Gaëtan Van Goidsenhoven vise à mieux réglementer et contrôler la détention, le commerce, la publicité et l’entretien de ces NAC (nouveaux animaux de compagnie) dans notre capitale. Notamment via un cadre juridique bien réfléchi.

    Notre proposition se concentre sur trois axes :

    ✔️ une réglementation accrue de la commercialisation et de la publicité sur les NAC
    ✔️ une procédure d’identification et d’enregistrement obligatoire pour tous les animaux pour lesquels cela est possible, afin de les lier à leur propriétaire
    ✔️ la création de listes positives pour différentes espèces, qui regroupent les animaux autorisés à la détention, ainsi que le renforcement de la procédure d’agrément

     

    Retrouvez la proposition ICI.

  • Le MR Bruxelles défend une proposition équilibrée pour protéger la forêt urbaine de la RTBF

    Le MR Bruxelles défend une proposition équilibrée pour protéger la forêt urbaine de la RTBF

    Le « bois Georgin » est le nom d’usage attribué à l’espace boisé d’une superficie d’environ 5 hectares, situé dans la commune de Schaerbeek, à l’arrière des sites de la RTBF et de la VRT.

     

    « Ce bois a la particularité d’avoir évolué de manière relativement autonome, sans intervention de l’homme, depuis son intégration en 1962 dans le complexe audiovisuel », explique Gaëtan Van Goidsenhoven. Pour cette raison, une grande variété de flore et de faune a pu se développer autour des 15.000 arbres du site. Or, dans l’état actuel du projet d’aménagement du site défendu par le Gouvernement bruxellois, la majeure partie de cette forêt urbaine devrait disparaître, ce qui est complément antagoniste avec les objectifs de maintien de la biodiversité urbaine, de préservation des îlots de fraîcheur et de qualité de vie en ville.

     

    Cette forêt urbaine devrait disparaître, ce qui est complément antagoniste avec les objectifs de maintien de la biodiversité urbaine, de préservation des îlots de fraîcheur et de qualité de vie en ville. Gaëtan Van Goidsenhoven

     

    En se basant sur la situation concrète du lieu, le MR Bruxelles propose de protéger la majeure partie du bois, sur des parcelles vouées à la bétonisation dans le plan de la majorité PSEcoloDéfi.

    « Il y a lieu d’observer que la conception des autorités bruxelloises relative à la nécessité de construire autant de logements remonte à plusieurs années, dans un contexte où les projections démographiques faisaient état d’une hausse considérable de la population pour les années à venir, poursuit Geoffroy Coomans de Brachène. Or, entre-temps, les dernières projections démographiques ont été sérieusement revues à la baisse : le « boom démographique » bruxellois est désormais derrière nous ».

    « Il faut également tenir compte de l’importante possibilité de rénover de nombreux immeubles et maisons vides aux alentours, complète Gaëtan Van Goidsenhoven. On estime que plus de 3.000 logements pourraient ainsi être trouvés parmi les autres projets ou logements abandonnés dans la zone Reyers ».

    Néanmoins, le MR bruxellois demeure convaincu de la nécessité de créer du logement neuf, abordable et qualitatif en Région bruxelloise, d’une part pour répondre à la crise du logement actuel et, d’autre part, afin de proposer un modèle de ville attractif pour les personnes issues de la classe moyenne au sein de la capitale.

    « En ce sens, l’objectif poursuivi n’est pas de s’opposer radicalement à la construction de logements au sein du PAD Mediapark, mais bien de trouver un équilibre entre la nécessité de densifier de manière maîtrisée une partie du site et de préserver les richesses de diversité biologique d’une autre partie, le tout à la lumière des éléments contextuels », conclut David Leisterh, président de la Régionale du MR.

     

    L’objectif est de trouver un équilibre entre densifier de manière maîtrisée une partie du site et  préserver les richesses de diversité biologique, le tout à la lumière des éléments contextuels. David Leisterh

     

    Pour toutes ces raisons, le groupe MR défend un ajustement équilibré du programme de construction tel que prévu par le projet de Plan d’aménagement directeur (PAD) actuel, en élargissant le périmètre de protection de cette forêt urbaine à toute la partie sud, le long de la rue Colonel Bourg.

    Retrouvez la proposition de résolution complète ici.

  • Étudier la possibilité de créer une réserve naturelle sur la friche Josaphat

    Étudier la possibilité de créer une réserve naturelle sur la friche Josaphat

    « La prise de conscience de l’urgence relative à la préservation de la biodiversité urbaine constitue un changement de paradigme majeur », expliquent Gaëtan Van Goidsenhoven et David Leisterh

    La friche Josaphat constitue un vaste terrain de plus de 30 hectares, à cheval sur les communes d’Evere et de Schaerbeek. Le Gouvernement bruxellois, via un Plan d’aménagement directeur (PAD), souhaite urbaniser massivement le site, en y implantant 1.600 logements.

     « Le site ayant été laissé à l’état de friche pendant plusieurs dizaines d’années, il a vu s’y développer une biodiversité exceptionnelle à l’échelle de la Région bruxelloise, expose le député libéral Gaëtan Van Goidsenhoven, qui pointe depuis plusieurs années les risques du projet régional. Or, il ressort de l’ensemble des avis et réclamations, tant d’instances spécialisées que de naturalistes et biologistes professionnels, que le projet de PAD actuel constituerait une grave menace pour la diversité biologique présente sur la friche ».

    David Leisterh, président de la Régionale du MR, considère que les signaux d’alerte concernant la place de la nature en ville doivent constituer un changement de paradigme majeur : « 14 % d’espaces verts en moins en Région bruxelloise entre 2003 et 2016, un Bruxellois sur cinq n’ayant pas accès à un espace vert à proximité immédiate et une diminution globale de la biodiversité à l’échelle internationale de 68 % en moins de 50 ans. La crise sanitaire actuelle a encore exacerbé le désir légitime des habitants urbains de disposer d’espaces naturels et elle a démontré que les rapports entre santé publique et protection de la biodiversité étaient étroitement imbriqués ».

    Si le MR est convaincu de la nécessité de créer du logement qualitatif et abordable à Bruxelles, il estime qu’il s’agit de trouver un équilibre entre cet objectif et celui de la biodiversité.

    « Nous avons consulté plusieurs projets alternatifs pour l’aménagement de la zone, et notamment le plan « I love Josaphat » réalisé par deux architectes de la « team Léopold III », qui nous paraît singulièrement équilibré, en proposant d’urbaniser la partie est de la friche ainsi qu’en dehors du périmètre du PAD, tout en préservant la partie ouest », détaille Gaëtan Van Goidsenhoven. 

    Après avoir analysé les différentes possibilités pour tenter de préserver les riches caractéristiques naturelles du lieu, le MR a conclu que le PAD, même soumis à révision, n’était pas susceptible de prévoir des modalités de protection spécifique de la faune ou de la flore, ni de mode de gestion adaptée des milieux naturels.

    « Le statut de « réserve naturelle » semble en revanche singulièrement adapté, car il permettrait qu’une gestion appropriée tende à maintenir ou à rétablir dans un état de conservation favorable les espèces et habitats naturels présents sur le site », justifient Gaëtan Van Goidsenhoven et David Leisterh.

    Pour toutes ces raisons, le groupe MR plaide pour qu’un geste fort soit posé. Il a ainsi déposé une proposition de résolution au Parlement bruxellois, demandant qu’une étude de faisabilité soit menée pour la création d’une réserve naturelle sur la partie ouest du site.

    Retrouvez la proposition de résolution complète ICI.

     

  • Les équidés ne seront bientôt plus autorisés pour le divertissement du public

    Les équidés ne seront bientôt plus autorisés pour le divertissement du public

    La Ministre bruxelloise a donné raison au député Gaëtan Van Goidsenhoven. Le député libéral se dit satisfait de cette avancée pour le bien-être animal.

    Les équidés pas totalement protégés

    Depuis le 1erjanvier 2019, les attractions utilisant des poneys pour le divertissement du public sont interdites dans les foires à Bruxelles. Une ordonnance protège le bien-être de ces animaux.

    Cependant, à cause d’une imprécision dans le texte adopté à l’époque, cette interdiction n’est pas applicable à d’autres événements, qui ne sont pas à proprement parler des fêtes foraines.

    Des termes imprécis

    « L’intention initiale du gouvernement bruxellois était d’interdire l’utilisation d’attractions à poneys. Cette interdiction vise les foires et d’autres événements similaires »  explique Gaëtan Van Goidsenhoven. Or, ces termes sont imprécis pour le Conseil d’Etat. Malheureusement, au lieu de préciser ces événements, le Gouvernement bruxellois s’est contenté de retirer l’élément imprécis “événements similaires ”. Cette situation a entraîné un flou juridique, qui permet toujours à certains événements d’utiliser des poneys pour leurs attractions.

    Pour rappel, le manège à poneys des abattoirs d’Anderlecht avait fait polémique. Le marché n’étant pas une fête foraine, il ne tombait pas sous le coup de l’ordonnance bruxelloise.

    Élargir l’interdiction ces attractions pour les marchés, les brocantes et les braderies

    Pour ces raisons, Gaëtan Van Goidsenhoven dépose un texte pour élargir l’interdiction de ces attractions aux marchés, brocantes et braderies.

    Pour le député, tourner incessamment avec des enfants inexpérimentés sur le dos, dans un environnement bruyant, sur une surface généralement très limitée et dans des conditions de repos insuffisantes, nuit gravement au bien-être des équidés. Il est incompréhensible qu’on ait interdit ces attractions dans le cadre des foires, mais pas dans le cadre d’autres événements attirant les foules, durant lesquels ces animaux sont confrontés à des souffrances similaires.

     

    Retrouvez l’article de La Capitale en cliquant ICI.

  • Participation citoyenne : le Gouvernement bruxellois écarte le nom choisi par les citoyens pour le tunnel Léopold II

    Participation citoyenne : le Gouvernement bruxellois écarte le nom choisi par les citoyens pour le tunnel Léopold II

    Le Gouvernement bruxellois ne respecte pas la participation citoyenne. En effet, suite à une consultation population pour renommer le tunnel Léopold II, le Gouvernement ne va pas suivre l’avis ressorti de la consultation populaire, à savoir « Annie Cordy ».

    Le Gouvernement bruxellois ne respecte pas la consultation populaire

    Pour rappel, il y a plusieurs mois, le Gouvernement bruxellois propose de changer de nom du tunnel Léopold II. Pour ce faire, il lance une consultation populaire qui reçoit des milliers de réponses. Cette consultation a pour but de mettre en avant la femme, sous représentée dans l’espace public.

    Largement en tête des réponses, une personnalité se dégage : Annie Cordy. Toutefois, le Gouvernement décide de ne pas garder ce nom dans sa shortlist. C’est une forme de mépris pour la culture populaire ainsi qu’un dédain pour la participation citoyenne que le Gouvernement prétend prôner.

    Une arrogance intellectuelle du Gouvernement

    Le Gouvernement a reçu 13.000 suggestions des citoyens pour le changement de nom. Parmi celles-ci, le nom d’Annie Cordy est arrivé largement en tête. Ne pas retenir ce nom est « d’une violence symbolique inouïe » pour Gaëtan Van Goidsenhoven.

    Pour justifier ce refus, le Gouvernement évoque un argument : le nom d’Annie Cordy est inconnu pour beaucoup dans les deux communautés linguistiques. Ecolo-Groen et le PS présentent cela comme une » avancée démocratique importante« . Or, ce n’est pas le cas.

    Selon Alexia Bertrand et Gaëtan Van Goidsenhoven, le Gouvernement bruxellois fait preuve d’arrogance intellectuelle en voulant privilégier des noms de femmes au parcours méconnu, ainsi qu’en infantilisant la population. « Comme si celle-ci n’était pas capable de bien choisir et de bien penser ».

    La participation citoyenne est absente dans plusieurs domaines

    Ce manque de participation citoyenne est présente dans tous les domaines : Plans d’Aménagement Directeur (PAD), commission délibératives, etc. Ces dernières sont notamment instrumentalisées en étant initiées par la majorité parlementaire elle-même, et non par les citoyens comme cela devrait être le cas.

    Enfin, les ministres écologistes Alain Maron et Elke Van Den Brandt sont régulièrement pointés du doigt pour leur absence totale de concertation, dans la gestion de la crise sanitaire ou encore en matière de mobilité.

  • Andréa Kalubi rejoint le MR

    Andréa Kalubi rejoint le MR

    Andréa Kalubi rejoint le MR Bruxelles et la section d’Anderlecht. Ancienne candidate aux européennes de 2010 avec plus de 14.000 voix, Andréa adhère aux Jeunes MR.

    « Une formation dynamique et ambitieuse »

    « J’ai décidé de rejoindre une formation dynamique, ambitieuse et consciente des changements sociétaux. C’est une opportunité de représenter des projets d’avenir impactant,se réjouit-elle. Je sens que le MR a changé son message politique et s’est adapté au 21e siècle avec notamment une ouverture plus importante à la diversité bruxelloise. Le travail de terrain et les ambitions du MR Bruxelles m’ont donné envie de contacter le parti pour le rejoindre. »

    Une arrivée qui montre le travail de terrain

    Pour le Président du MR Bruxelles, David Leisterh, cette arrivée est synonyme d’une chose : le travail de terrain effectué par le MR. « Notre volonté plus que jamais est de retourner dans tous les quartiers de Bruxelles. »

    Pour Gaëtan Van Goidsenhoven, président du MR Anderlecht, c’est également une bonne nouvelle. « Je suis vraiment content de voir Andréa rejoindre le MR d’Anderlecht et les Jeunes MR. Sa volonté de travailler à nos côtés est réciproque et nous avons hâte de redéployer notre section pour aborder les élections communales dans des conditions optimales ».

  • Créer une plateforme bruxelloise d’adoption des animaux

    Créer une plateforme bruxelloise d’adoption des animaux

    Le MR Bruxelles demande la création d’une plateforme d’adoption des animaux. Cette plateforme viserait à coordonner les différentes annonces des refuges agréés en Région de Bruxelles-Capitale.

    De nombreux animaux abandonnés

    Chaque année, de nombreux animaux sont abandonnés par leur propriétaire. En Région bruxelloise, en 2018, on recense un total de 2816 animaux abandonnés et/ou trouvés. En 2019, le total est de 3041 animaux abandonnés et/ou trouvés.
    Or, nombreux sont les animaux abandonnés qui se retrouvent dans des refuges animaliers (déjà) surpeuplés. Pour chacun d’entre eux, l’adoption représente le seul espoir de trouver ou de retrouver ce qui leur manque : affection, tendresse et liberté.

    Résoudre le problème d’abandon

    Pour résoudre ce problème, il existe plusieurs solutions. Ainsi, la Région flamande a créé une plateforme pour adopter des animaux en coordonnant tous les refuges animaliers agréés. Elle a opté pour ce système car il a également pour effet d’optimiser la gestion administrative des refuges animaliers.
    L’Union wallonne pour la Protection Animale avec le soutien financier de la Région wallonne, a également créé un portail de mise à l’adoption pour les animaux.

    Coordonner les différents refuges

    Quatre députés libéraux, Dominique Dufourny, Gaëtan Van Goidsenhoven, David Weytsman et Aurélie Czekalski, veulent une plateforme d’adoption des animaux à Bruxelles.
     Leur proposition a un triple but :
    • Tout d’abord, elle vise à étudier la mise en place d’une plateforme numérique unique visant à l’adoption d’animaux au sein des refuges animaliers agréés en Région bruxelloise.
    • Ensuite, elle veut instituer au sein de cette plateforme numérique différents onglets de recherches relatives à la taille, l’âge et le genre des animaux qui sont à l’adoption, afin que le public puisse y trouver des annonces de qualité accompagnées d’informations sur l’adoption et la détention d’un animal.
    • Enfin, la proposition envisage de se joindre à une plateforme existante « jadopte.be ». Le souhait de cette plateforme est justement de se développer en Région bruxelloise.