Catégorie : Gaëtan Van Goidsenhoven

  • « Les premières concrétisations de Good Move relèvent plus du fiasco que de la réussite »

    « Les premières concrétisations de Good Move relèvent plus du fiasco que de la réussite »

    Enfin, la majorité PS-Ecolo à Anderlecht a accepté de repartir de zéro sur le plan Good Move grâce à la mobilisation des Anderlechtois. Nous nous sommes faits entendre et cela a payé. Mais nous resterons mobilisés dans les prochaines jours et les prochaines semaines afin d’obtenir un plan concerté avec les habitants pour les habitants.

    Pour notre député Gaëtan Van Goidsenhoven, également chef de groupe au MR Anderlecht, « les derniers évènements à Anderlecht autour de la maille à Cureghem sont symptomatiques de l’absence totale d’adhésion de la population aux dispositifs qui lui sont imposés sans aucune concertation ! On l’a vu également à Molenbeek ou à Bruxelles-Ville. Si la confiance avec les citoyens est rompue c’est en grande partie en raison de la planification chaotique de la Région : absence de maîtrise des flux sur les axes structurants (pour ne pas dire blocage), coordination des chantiers insuffisante, manque de communication en amont et absence d’un cadre régional suffisant en matière de participation citoyenne. »

     

    Dans la colère, les citoyens impactés ont récolté plus de 6000 signatures à Anderlecht (soit 6X plus que le nombre de pétitionnaires permettant d’être entendu par le Parlement bruxellois). Voilà pourquoi le MR a demandé un moratoire avec effet immédiat à Cureghem. Il appartenait d’abord à la Région et à la Commune de mettre en place tous les prérequis nécessaires garantissant un équilibre soutenu par la population.

    « Aujourd’hui, les premières concrétisations de Good Move relèvent plus du fiasco que de la réussite« , déplore Gaëtan Van Goidsenhoven.  » Désormais, le quartier de Cureghem a besoin d’un nouveau plan, cette fois-ci largement concerté. « 

    La réaction de notre député après le Conseil Communal honteux à Anderlecht qui avait empêché les riverains et les conseillers de se faire entendre et sa déclaration au Parlement bruxellois.

     

  • Construire Bruxelles en sous-sol

    Construire Bruxelles en sous-sol

    La Région de Bruxelles-Capitale est touchée de plein fouet par la délicate problématique de la densification démographique et par son corollaire : la crise du logement. Or, elle a la particularité de ne pas pouvoir s’étendre. Encerclée par la Flandre, elle ne peut pas grappiller de territoire et ne peut donc pas se développer au-delà de ses 19 communes. “Bruxelles doit se construire sur elle-même. La densité devient de plus en plus difficile à gérer” , confirme Abdelmajid Boulaioun, fondateur du cabinet d’architecture et d’urbanisme Multiple et professeur à l’UCLouvain.

    Et si une partie de la solution se trouvait sous les pieds des Bruxellois ? C’est en tout cas une piste envisagée par Gaëtan Van Goidsenhoven et Anne-Charlotte d’Ursel. Afin d’éviter d’occuper les derniers espaces non bâtis en milieu urbain, ces députés bruxellois d’opposition (MR) ont déposé au Parlement une proposition de résolution visant à “construire la ville sous la ville” .

    Évidemment, par endroits, le sous-sol est déjà exploité pour, notamment, les canalisations, les lignes de métro, certains tunnels routiers ou des parkings. Mais les deux élus libéraux estiment que les espaces inoccupés devraient être “de plus en plus convoités” . “On peut envisager de créer des infrastructures collectives comme des salles de sport ou des espaces culturels, mais aussi des boîtes de nuit, de l’horeca…” , détaille Gaëtan Van Goidsenhoven à La Libre. Parmi les potentialités offertes par le sous-sol, le député cite aussi le développement de l’agriculture urbaine. “On peut y cultiver certaines plantes comme le fenouil, le radis ou la laitue. L’exemple de la ferme urbaine dans les caves de Cureghem montre aussi que la production de champignons et de micropousses peut y être optimale. N’oublions pas non plus l’aquaponie, ce système qui unit culture et élevage de poissons. Le sous-sol présente de nombreux avantages, parmi lesquels la grande disponibilité des surfaces et la conservation d’une température constante, quelle que soit la saison.”

    Les deux élus MR vont-ils jusqu’à imaginer des logements sous terre ? “Non ! Nous ne souhaitons pas placer les Bruxellois dans des habitats troglodytes , assure M. Van Goidsenhoven. On pourrait par contre permettre aux propriétaires de créer une pièce en sous-sol, comme dans les maisons iceberg à Londres. Cette option présente l’intérêt d’agrandir un immeuble soumis le cas échéant à des règles strictes en matière d’urbanisme et de patrimoine qui empêchent de construire en ha u teur et de réaliser des extensions de toits.”

    Le député estime qu’une meilleure exploitation du sous-sol offrirait de véritables perspectives pour des développements immobiliers. “De nombreuses zones d’entreposage et de stockage actuellement en surface pourraient être enfouies, ce qui permettrait de réaffecter les espaces et d’y créer du logement. Tout le monde s’y retrouverait , projette cet ancien bourgmestre d’Anderlecht. On pourrait aussi envisager la réalisation de nouveaux tunnels routiers, permettant de dégager de la place en surface pour la mobilité douce et pour l’aménagement d’espaces publics agréables et conviviaux. Une telle déminéralisation des espaces redonnerait une place à la nature, favoriserait la biodiversité et réduirait les îlots de chaleur.”

    Retrouvez l’article complet de la Libre ICI.

     

  • Concilier protection de la nature et développement d’activités durables à Neerpede

    Concilier protection de la nature et développement d’activités durables à Neerpede

    Partant du constat qu’il n’existe pas encore en Région bruxelloise d’instrument juridique approprié pour protéger les espaces naturels tout en y favorisant le développement d’activités économiques durables, le député Gaëtan Van Goidsenhoven (MR) a déposé une proposition d’ordonnance visant à instituer le concept de « parc naturel urbain » dans le droit bruxellois.

     

    Constat :

     

    Différents statuts de protection de la nature (réserves naturelles, zones Natura 2000, zones verte, zones classées biotopes urbains, etc.) existent mais sont trop restrictifs et empêchent l’implantation d’activités économiques durables à les statuts existants sont inconciliables avec différentes activités humaines (maraîchage, agriculture bio, fermes pédagogiques, écotourisme, etc.)

     

    Objectifs du parc naturel urbain

     

    • Protéger le patrimoine naturel et culturel de vastes zones naturelles en milieu urbain en créant un statut juridique (à insérer dans l’ordonnance bruxelloise « nature » de 2012) ;

     

    • Permettre l’implantation importante de l’agriculture urbaine, pour favoriser les circuits courts et la consommation durable ;

     

    • Promouvoir une dimension sociale, en assurant l’accueil, l’éducation et l’information du public ;

     

    • Favoriser l’écotourisme en assurant la gestion du flux des visiteurs par la création d’infrastructures appropriées

     

    Originalité du statut : apte à conférer à un vaste site naturel un cadre de protection qu’aucun autre outil juridique ou réglementaire existant n’est susceptible de lui procurer sans pour autant figer la zone dans son état actuel à concilie protection du patrimoine naturel et dynamisme économique

     

    Charte paysagère : dimension participative visant l’implication des citoyens et associations

     

    Innovation dans la politique d’aménagement du territoire, le concept de « Charte paysagère » doit être le résultat d’un processus de concertation abouti avec la population, les associations, les organismes socioprofessionnels et d’autres acteurs spécialisés. Elle implique également un mode de gestion original, qui mise sur l’apport et la contribution des différentes parties prenantes aux différents aspects d’aménagement et de gestion du site.

     

    Modèles d’inspiration

     

    • Parcs naturels urbains français(Lille, Strasbourg) : ils visent à revaloriser le patrimoine naturel et culturel de zones de nature délaissées en milieu urbain et impliquent une démarche de construction collective à travers une charte mobilisant les citoyens autour de multiples enjeux de développement durable. Ils ne constituent cependant pas un réel statut juridique.

     

    • Parc urbain de La Rouge (Toronto) : véritable statut juridique de protection (avec effets contraignants) d’un vaste espace naturel en milieu urbain. Extrêmement inspirant car il s’agit d’une des dernières exploitations agricoles du grand Toronto et de la première zone fédérale protégée du Canada à préserver à la fois l’agriculture et le patrimoine naturel et culturel. Considéré par des experts comme un modèle de gestion d’un espace naturel en milieu urbain.

     

     

    Zone spécifiquement concernée en Région bruxelloise : Neerpede

     

    • Il s’agit du dernier grand espace rural (plus de 300 hectares) en Région bruxelloise, caractérisé par un sol très fertile et par une végétation particulièrement remarquable (milieu humide, vallons, crêtes, biodiversité très riche). Son paysage bucolique du Pajottenland a notamment inspiré Pieter Bruegel au XVIe siècle.

     

    • Espace menacé par l’urbanisation croissante (ring à proximité, zone de développement urbain autour de l’hôpital Erasme, possible création d’une gare internationale de bus à proximité, etc.)

     

    • Le site ne dispose toujours pas d’un statut de protection globale. Le Plan Opérationnel Neerpede (PON), commandité par la Région, apporte des pistes de solutions intéressantes pour valoriser le site, mais n’apporte de pas de solution pour la protection pérenne du site contre l’urbanisation (pas de mesures légales contraignantes)

     

    • Le statut de « Parc naturel urbain » serait donc tout à fait approprié pour conférer au vaste espace de Neerpede un statut juridique de protection, tout en permettant de développer les pratiques agricoles (déjà présentes), l’écotourisme, des projets pédagogiques autour de la nature en ville, des projets de recherche, des pratiques sportives et culturelles

     

     

    Conclusion

     

    En réinventant la vitalité de son territoire tout en développant une culture de la nature au profit de différents usages durables, le « Parc naturel urbain » pourrait incarner un modèle d’écodéveloppement moderne.  Le site de Neerpede pourrait ainsi devenir le premier pôle territorial alliant intelligemment écologie et développement durable.

     

    Il s’agit d’une occasion d’ancrer un territoire dans la ville du XXIe siècle, en lui garantissant une singularité et en pérennisant son ouverture vers le reste de la Région.

    Retrouver toute la proposition ici :

     

    [pdf-embedder url="https://site.mrbruxelles.be/wp-content/uploads/2022/07/parc-naturel-urbain-proposition.pdf" title="parc naturel urbain proposition"]

  • Une dernière chance pour le Gouvernement PS-Ecolo-Défi de sauver la Friche Josaphat

    Une dernière chance pour le Gouvernement PS-Ecolo-Défi de sauver la Friche Josaphat

    Le projet définitif pour la friche Josaphat devrait être adopté avant les vacances d’été

    « L’heure de vérité approche : il est encore temps pour ECOLO de réaliser un sursaut concret dans la préservation de la biodiversité urbaine », selon Gaëtan Van Goidsenhoven.

     

    La nouvelle version du PAD Josaphat devrait être adoptée définitivement avant les vacances d’été. C’est du moins ce qui ressort de la dernière réponse du Ministre-Président Rudi Vervoort, interrogé sur le sujet au Parlement par le député libéral Gaëtan Van Goidsenhoven.

     

    Pour le député MR, qui suit le dossier depuis de nombreuses années et qui a même introduit une proposition de résolution visant à étudier la faisabilité de la création d’une réserve naturelle sur la partie ouest de la friche (rejetée par la majorité en juin 2021), l’adoption du projet actuel constituerait une faute politique majeure et une tâche indélébile sur le bilan du Gouvernement bruxellois :

     

    « A l’heure où on fait de la biodiversité un enjeu fondamental des politiques urbaines, l’adoption du projet actuel, qui ne prévoit qu’un « biopark » d’1,28 hectares sur un site qui en compte 33, constituerait une grave erreur, tant sur le plan urbanistique que sur le plan symbolique. Dans un contexte où la Région aurait perdu pas moins de 14 % de ses espaces verts entre 2003 et 2016, l’image de Bruxelles comme « ville verte » risquerait de s’écorner durablement. Cela ferait passer le très mauvais signal que l’ensemble des terrains publics sont voués au béton ».

    Gaëtan Van Goidsenhoven

     

    Gaëtan Van Goidsenhoven rappelle par ailleurs que la commission délibérative sur la « biodiversité en ville » – à laquelle il a participé, dont les recommandations ont été émises tout récemment par les citoyens tirés au sort au Parlement bruxellois, suggère notamment « de conserver des superficies suffisantes des friches existantes avec un statut particulier ».

     

    « Alors que le sujet initial, proposé par plus de 1.000 citoyens, concernait directement la défense de la biodiversité sur la friche Josaphat et alors que la majorité PS-ECOLO s’est arrangée pour élargir la thématique afin de ne pas prendre de risques sur cette question sensible, il serait hallucinant de ne même pas tenir compte des recommandations émises après délibérations entre citoyens et députés », ajoute-t-il.

     

    Pour le député régional, l’heure de vérité approche et il est encore temps de réaliser un sursaut dans ce dossier hautement symbolique :

     

    « L’adoption définitive du PAD requiert un consensus au Conseil des Ministres et ECOLO a donc encore la capacité de bloquer le projet. Après le crash de la majorité sur le dossier de l’étourdissement avant l’abattage des animaux, les politiques ont ici l’occasion de poser un geste fort sur un sujet qui rassemble l’ensemble de la population bruxelloise, toute classe sociale confondue : la présence de la nature en ville. Or, la friche Josaphat est le dossier bruxellois par excellence par lequel le grand public s’est approprié cette thématique ».

     

    « Ne pas tenir compte de cette réalité constituerait un échec politique incompréhensible et injustifiable aux yeux des Bruxellois. Il est encore temps pour un sursaut ! »

    Gaëtan Van Goidsenhoven.

  • Anderlecht : trop de malpropreté dans la commune

    Anderlecht : trop de malpropreté dans la commune

    Désormais aucun quartier d’Anderlecht n’est plus épargné par la malpropreté : poubelles débordantes, amoncellements de dépôts clandestins… le problème s’est généralisé malgré la promesse d’initiatives nouvelles financées par l’augmentation des impôts communaux. L’absence d’évaluations des politiques de propreté et l’échec manifeste des mesures de sanction participent au bilan calamiteux de la majorité PS-One Brussels-Cdh-Ecolo-Groen-Défi en la matière. À chaque conseil communal le groupe MR bataille afin de forcer la majorité à reconsidérer les mesures toujours insuffisantes en terme de propreté publique.

    Cette situation ne peut plus durer

    Elle n’est d’ailleurs malheureusement pas spécifique à notre quartier. Les enquêtes d’opinion sont unanimes : les Bruxellois ne sont pas satisfaits de la propreté dans leur région et placent cette thématique dans le top 3 de leurs priorités. On pourrait croire que le Gouvernement régional l’a compris puisque l’Agence Bruxelles-Propreté a vu sa dotation augmenter de 244% en 15 ans (186 millions en 2020) ! Hélas, la gestion de l’Agence a été plusieurs fois dénoncée par la Cour des Comptes. Pire, malgré une augmentation du personnel tout aussi impressionnante (+20% en 5 ans), la propreté à Bruxelles reste un vrai problème qui a entamé la crédibilité du Gouvernement, l’image de Bruxelles, mais aussi la motivation du personnel.

    La propreté : une priorité pour le MR !

    Le MR, dans l’opposition régionale bruxelloise depuis bientôt 20 ans, veut rendre à Bruxelles ses lettres de noblesse et faire de la propreté une priorité en s’inspirant d’autres villes proches et plus propres, à l’instar de Malines, mais aussi en s’alimentant de votre expérience dans votre commune. Le manque de propreté est en effet précurseur de nombreuses situations négatives: un quartier sale est synonyme de quartier peu sécurisé pour ses habitants. Il est alors moins fréquenté, ce qui fait souffrir les commerces des alentours et par extension toute la vie économique du quartier.

    Pour enrayer cette dynamique, le MR propose la mise en place d’actions concrètes. Au niveau communal, le conseiller Gaëtan Van Goidsenhoven et son équipe continueront à interpeller sans relâche le bourgmestre et ses échevins sur la question de la propreté dans la commune. Au niveau régional, nos députés déposeront une résolution demandant au Gouvernement bruxellois de se doter de réels moyens de répressions des infractions mais aussi de transférer la compétence du nettoiement des voiries au niveau des communes, afin de ne plus être confronté à l’habituelle remarque : « cette voirie n’est pas du ressort de la commune mais bien de la Région… ».

    Des actions concrètes

    Plus spécifiquement, nous demandons de renforcer les cellules répressives dédiées à la traque des actes de malpropreté, d’instaurer de véritables patrouilles de surveillance sur le terrain, mais aussi nous demandons des sanctions pécuniaires élevées pour des incivilités en matière de non-respect de la propreté publique. Il faut aussi introduire la possibilité d’infliger la prestation citoyenne comme sanction alternative en cas d’infraction.

  • Pour un rétablissement des Journées du Patrimoine

    Pour un rétablissement des Journées du Patrimoine

    L’ensemble des partis francophones a voté contre notre proposition pour rétablir les Journées du Patrimoine à Bruxelles !

     

    En 2021, le Gouvernement bruxellois PS-Ecolo-Défi a décidé de remplacer les « Journées du Patrimoine » par les « Heritage Days. Pour nous, et comme le relèvent certaines associations, « à l’heure où le patrimoine immatériel est progressivement mis en valeur, abandonner le français et le néerlandais qui sont tous deux également constitutifs de notre culture bruxelloise, et donc de notre patrimoine, est indéfendable. »
    Pour le Gouvernement bruxellois, le terme patrimoine renverrait à une conception patriarcale dépassée, en décalage avec la conception actuelle de l’égalité entre les hommes et les femmes.

    Un combat idéologique

    Plutôt que de mener un combat de pureté idéologique contre les langues, sous prétexte de vouloir en bannir les traces sémantiques qui comporteraient en elles le germe d’une discrimination sexiste, le Gouvernement bruxellois devrait plutôt diriger ses politiques publiques dans un sens qui permette de familiariser la population avec l’idée que le plurilinguisme est une possibilité pour découvrir autrui au travers de sa langue.

    Le bilinguisme est une richesse

    En effet, cette atteinte continue au bilinguisme régional s’apparente de plus en plus clairement à la volonté politique de déconstruire l’identité bruxelloise, historiquement multilingue. En entreprenant de la sorte l’élimination de termes considérés comme nocifs, elle fait fi du fait que la langue française est aujourd’hui parlée par un nombre majoritaire de locuteurs et elle s’en prend collatéralement au néerlandais.
    Le bilinguisme ne devrait pourtant pas être perçu comme une contrainte, mais bien comme une richesse qui permet la diversité culturelle au sein d’une Ville-Région extrêmement cosmopolite.
    Notre proposition:
    [pdf-embedder url="https://site.mrbruxelles.be/wp-content/uploads/2022/03/PR-Journ%C3%A9es-du-Patrimoine-Heritage-Days-08-09-2021-1.pdf" title="PR Journées du Patrimoine Heritage Days – 08-09-2021 (1)"]
  • Reconnaissance des ambulances vétérinaires comme véhicules prioritaires : victoire du MR

    Reconnaissance des ambulances vétérinaires comme véhicules prioritaires : victoire du MR

    La commission Mobilité du Parlement bruxellois donne un effet utile au droit de pétition en votant une proposition de résolution relative à l’utilisation des couloirs de bus et des passages spéciaux pour les ambulances pour animaux

    Ce mardi 11 janvier, la Commission de la Mobilité a adopté à l’unanimité une proposition de résolution déposée à l’initiative du Député bruxellois Gaëtan Van Goidsenhoven (MR) visant à étendre l’utilisation des couloirs de bus et des passages spéciaux aux ambulances pour animaux (« ambulances vétérinaires ») circulant en tant que véhicules prioritaires. La proposition initialement déposée par les partis MR, Cdh, N-VA et CD&V ainsi que la Députée indépendante V. Austraet a pu rejoindre un large consensus après l’adoption d’amendements déposés par la majorité bruxelloise, Groen et Défi en tête. La proposition fait également écho à la pétition lancée par Vet Emergency ayant récolté de nombreuses signatures pour permettre une intervention plus rapide des ambulances vétérinaires dans la Capitale en cas d’urgence.

     

    « Je me réjouis que notre proposition de résolution ait pu faire l’objet d’un consensus majorité/opposition, dépassant les clivages habituels » se félicite Gaëtan Van Goidsenhoven « Les ambulances vétérinaires n’étant pas encore considérées comme des véhicules prioritaires, elles se retrouvent quotidiennement coincées dans les embouteillages. Chaque semaine, des animaux qui auraient pu être sauvés décèdent ainsi dans des ambulances qui n’ont pas été en mesure d’intervenir suffisamment rapidement. Le texte voté en commission demande clairement au Gouvernement bruxellois d’intervenir pour permettre à ces véhicules d’utiliser les bandes bus ainsi que de plaider auprès des autorités fédérales pour qu’ils soient reconnus comme véhicules prioritaires. C’est une avancée pour le bien-être animal, qui n’aura en outre aucun impact sur la mobilité bruxelloise, le nombre d’ambulances vétérinaires étant extrêmement restreint ».

     Une pétition couronnée de succès

    “Pour de nombreuses personnes, un animal de compagnie est un membre à part entière de la famille. En appliquant les mêmes règles de circulation aux ambulances pour animaux qu’aux ambulances pour humains, nous offrons plus rapidement l’aide nécessaire à de nombreux animaux en danger et nous assurons de la clarté dans la circulation” explique Arnaud Verstraete (Groen).

     

    Pour le député DéFI Marc Loewenstein : Attribuer aux ambulances vétérinaires un réel statut de véhicules prioritaires constitue un signal clair pour le bien-être animal et permettra de lever les divers obstacles en termes d’accès aux sites propres, de vitesse autorisée et de stationnement, qui font aujourd’hui perdre des minutes précieuses aux vétérinaires en intervention d’urgence.

     

    Le débat sur cette proposition a suivi l’examen d’une pétition relative au même objet et présentée par ses auteurs, à savoir les responsables de Vet Emergency, un service vétérinaire spécifiquement équipé d’ambulances pour venir en aide aux animaux 24h/24.

     

    « En votant cette résolution, nous avons permis de donner un effet utile au droit de pétition en Région bruxelloise, poursuit Gaëtan Van Goidsenhoven. En allant au-delà des simples débats qui suivent généralement l’examen des pétitions, notre proposition a permis que les demandes des pétitionnaires soient couronnées de succès. Cette opposition constructive, avec le soutien de la majorité, prouve que lorsqu’il y a une réelle volonté d’avancer, cela débouche sur des solutions » conclut le Député libéral Gaëtan Van Goidsenhoven.

     

  • Le MR se positionne sur le nouveau projet pour le quartier de la gare du Midi

    Le MR se positionne sur le nouveau projet pour le quartier de la gare du Midi

    « Pour que ce vaste réaménagement ne soit pas un nouvel échec, il est indispensable d’envisager d’emblée la qualité architecturale ainsi que des espaces publics verdurisés », commente Gaëtan Van Goidsenhoven

     

    Interrogé ce lundi par l’ensemble des groupes politiques au Parlement bruxellois, le Ministre-Président Rudi Vervoort a défendu le projet de Plan d’aménagement directeur (PAD) pour le quartier Midi, qui a été soumis à enquête publique du 1er septembre au 2 novembre.

    « Il s’agit probablement d’un des projets urbains les plus importants en Région bruxelloise, tant pour les riverains que pour l’attractivité internationale de notre capitale. Cela faisait au minimum 20 ans que nous attendions que la Région présente un projet ambitieux pour ce quartier, qui est toujours dans un état déplorable », commente d’emblée le député libéral Gaëtan Van Goidsenhoven.

     Les communes d’Anderlecht et de Saint-Gilles ont récemment rendu leur avis : alors que le premier conditionne le projet à une longue liste de demandes de modifications, le second est carrément négatif.

     « Avec un laps de temps aussi important, il est incompréhensible que le Gouvernement bruxellois n’ait pas réussi à se coordonner avec les communes concernées, pour présenter un projet consensuel et partagé par les autorités publiquesCe manque d’adhésion risque d’entraîner un nouveau crash urbanistique majeur, avec une série de recours en perspective, ce dont le Ministre-Président n’a pas l’air d’avoir conscience ».

    Le député libéral alerte en outre sur les risques que présentent le nouveau projet :
    « Le réaménagement de ce quartier est une opportunité qu’on ne peut pas rater pour dessiner le futur visage de Bruxelles. Plusieurs milliers de logements sont prévus, mais qui souhaitera habiter dans ce quartier ? » s’interroge-t-il. Au stade actuel, le projet ne présente aucune garantie sur la qualité architecturale, ni de vision globale sur l’aménagement d’espaces publics agréables et conviviaux. La présence d’espaces verts est largement insuffisante, si on souhaite rendre le quartier attractif pour la classe moyenne et donner envie aux Bruxellois de s’y installer ».
     

    Selon Gaëtan Van Goidsenhoven, les infrastructures de mobilité sont également insuffisantes : « Vu le nombre de bureaux et de logements prévus, il est primordial d’envisager en amont des lignes de transport performantes. Or, le projet ne prévoit par exemple aucune connexion claire entre la gare du midi et le nouveau quartier de Biestebroeck ».

     Et le député bruxellois de conclure : « Si on souhaite faire de ce quartier une réelle vitrine pour Bruxelles, en tant que porte d’entrée internationale de notre capitale, il est indispensable de repenser le projet. Bruxelles ne peut plus se permettre d’échouer sur la gare du Midi ».

  • Musée Kanal : le MR parvient à obtenir un engagement sur la transparence budgétaire

    Musée Kanal : le MR parvient à obtenir un engagement sur la transparence budgétaire

    « C’est une première avancée pour que ce musée puisse devenir celui de tous les Bruxellois », estime Gaëtan Van Goidsenhoven

     

    Le travail sur l’examen du budget 2022 de la Région de Bruxelles-Capitale se poursuit cette semaine dans les différentes commissions du Parlement bruxellois. A cette occasion, le député libéral d’opposition Gaëtan Van Goidsenhoven est revenu longuement sur le manque de transparence flagrant des dépenses de la Fondation Kanal, qui avait déjà été souligné par plusieurs acteurs du monde culturel bruxellois. 

     « La Fondation Kanal dispose d’un budget gigantesque qui lui est octroyé quasi-exclusivement sur fonds régionaux, explique Gaëtan Van Goidsenhoven. Rien que pour 2022, si on additionne les subventions de fonctionnement et d’investissement, on a un total d’environ 36 millions €. Par comparaison, c’est plus du double du montant dévolu pour toute la politique de protection et de restauration du patrimoine classé. Sur l’ensemble de la législature (2019-2024), ce sont 180 millions d’euros qui seront payés avec les impôts des Bruxellois. C’est énorme ! ».

    Or, si les budgets des organismes administratifs autonomes (comme la Société du LogementBruxelles Environnement ou Parking.brussels) sont publics et présentés chaque année au Parlement, il n’en va pas de même pour Kanal.

    « Le Ministre-Président Rudi Vervoort se réfugiait jusqu’ici sous le statut de « Fondation » de Kanal pour justifier une autonomie et ne pas présenter de budget détaillé. Or, si on peut accepter une autonomie sur le plan artistique, il est très clair qu’il n’y a pas d’indépendance financière. Pour le MR, l’investissement public colossal consacré à Kanal justifie qu’on présente publiquement le rapport d’activités annuel, le bilan comptable, le rapport annuel du réviseur externe et, surtout, l’inventaire détaillé des dépenses et recettes ».

    Pour la première fois, face à la pression grandissante des parlementaires – y compris de sa majorité, le Ministre-Président a répondu qu’il acceptait que Kanal transmette, lors de son prochain rapport d’activités, un chapitre financier détaillé.

    « Cet engagement du Ministre-Président constitue une première avancée vers davantage de transparence et de contrôle démocratique de Kanal, estime Gaëtan Van Goidsenhoven. Nous veillerons à ce qu’il soit suivi d’effet. Pour que Kanal devienne le musée de tous les Bruxellois, il est essentiel que ceux-ci sachent ce qui est exactement fait avec leur argent », conclut-il.

  • Parcours d’intégration obligatoire : cinq ans après le vote,  toujours rien !

    Parcours d’intégration obligatoire : cinq ans après le vote, toujours rien !

    La députée MR bruxelloise Latifa Aït Baala a interrogé le Ministre Alain Maron en Commission du Budget COCOF au sujet du parcours d’intégration.

    Un blocage de 20 ans de la part des socialistes

    Pour rappel, ce sujet ne date pas d’hier puisqu’en 2003, l’Inburgering flamand mettait en œuvre le premier parcours d’intégration obligatoire en Belgique.

    A l’époque, les socialistes bruxellois se sont opposés à la création d’un même mécanisme et ce blocage a duré près de vingt ans.  Par la suite, un parcours d’intégration non obligatoire fut créé en 2017 : les BAPA (bureaux d’accueil pour primo-arrivants). Ce n’est qu’en 2018 que le Gouvernement bruxellois a décidé du caractère obligatoire du parcours, qui devait rentrer en vigueur en 2020.

    Encore un report pour le parcours d’intégration

    Or nous apprenons que c’est encore reporté puisque le Ministre Alain Maron a annoncé que le parcours d’intégration obligatoire ne sera pas mis en œuvre en janvier 2022 !

    Le Groupe MR bruxellois est indigné car cinq ans après le vote  rien n’est toujours mis en place.  La lenteur du Gouvernement bruxellois et le manque d’investissement politique dans ce dossier sont consternants.

    « Tout cela parce que les socialistes bruxellois se sont opposés à un parcours obligatoire jusqu’en 2017, estimant qu’il s’agissait d’une dangereuse dérive visant l’ « assimilation » des gens» déplore le cheffe de Groupe COCOF Gaëtan Van Goidsenhoven. Il est manifeste qu’il y a une impréparation pour la mise en œuvre d’une telle obligation qui demande de considérablement augmenter le nombre et les capacités d’accueil des BAPA. La responsabilité de la gauche est écrasante dans ce dossier  : c’est à cause d’oppositions idéologiques déconnectées du réel, qu’on a bloqué un modèle qui s’est entre-temps développé partout ailleurs en Europe, avec l’exemple inspirant du Danemark ».

    En 2003, le MR proposait le même mécanisme à Bruxelles pour la première fois, rejeté par la majorité. Depuis lors, le Groupe MR bruxellois  n’a jamais cessé de demander la mise en place du parcours d’intégration.

    « Il est hallucinant d’avoir perdu près de vingt ans à cause d’idéologie et d’incompétence. Vingt ans de retard sur une politique publique absolument essentielle pour remplir son devoir d’intégration et d’émancipation des personnes étrangèresc’est un échec retentissant des gouvernements successifs dirigés par les socialistes en Région bruxelloise » conclut la députée Latifa Aït-Baala.

    Un triste exemple de situation dans laquelle l’idéologie entrave la réalisation de projets nécessaires pour l’émancipation individuelle.