Catégorie : Gaëtan Van Goidsenhoven

  • Vos Présidents de section

    Vos Présidents de section

    Régionale MR Bruxelles : David Leisterh

    Anderlecht : Gaëtan Van Goidsenhoven

    Auderghem :Martine Maelschalck

    Berchem-Ste-Agathe : Geoffrey Van hecke

    Etterbeek : Olivier Coppens

    Evere : Alexandre Larmoyer

    Forest : Cédric Pierre De Permentier

    Ganshoren : Lionel Van Damme

    Ixelles : Gautier Calomne

    Jette : Jennifer Gesquière

    Bruxelles-Ville : Florence Frelinx

    Koekelberg : François Decraene

    Molenbeek-St-Jean : Didier Milis

    Schaerbeek : Audrey Henry

    Saint-Gilles : Olaf van der Straten

    Saint-Josse : Yesim Gunes

    Uccle : Boris Dilliès

    Watermael-Boitsfort : David Leisterh

    Woluwe-St-Lambert : Amélie Pans

    Woluwe-St-Pierre : Tanguy Verheyen

  • Dispositions diverses énergie / climat :  Le Groupe MR regrette le manque de constructivité

    Dispositions diverses énergie / climat : Le Groupe MR regrette le manque de constructivité

    Le groupe MR regrette la tournure des débats parlementaires prise ce mercredi en commission environnement au Parlement bruxellois concernant le projet d’ordonnance modifiant diverses dispositions en matière d’énergie, de climat et en matière de déchets.

    Si nous pouvons saluer en très grande partie les ambitions climatiques portées par cette ordonnance, elle n’est pas sans poser de véritables défis économiques, sociaux et administratifs pour notre Région, nos entreprises et nos citoyens. Et nous regrettons que des mesures liées à la « sobriété énergétique » impactant l’HORECA et les commerces bruxellois aient été incluses dans ce paquet des dispositions, des mesures qui pourraient être débattues et décidées ultérieurement par un Gouvernement de plein exercice.

    Ces mesures avaient été mises en place dans un contexte de crise énergétique où les prix de l’énergie avaient explosé. Même si aujourd’hui nous subissons encore les effets de la crise énergétique, notre Région connait malheureusement un nombre important de faillites, de dissolutions et de procédures de réorganisation judiciaire. Il y a quelques jours, le président du tribunal de l’entreprise francophone de Bruxelles tirait la sonnette d’alarme quant à la dégradation du tissu économique bruxellois. Des chiffres de faillites jugés « affolants ».  Selon le président du tribunal de l’entreprise de Bruxelles, notre Région fait face à une hausse de 15% des faillites en 2024 (7% au niveau national) : « Aux 1.500 faillites d’entreprises bruxelloises francophones et aux 400 néerlandophones, il faut ajouter 764 dissolutions au total pour l’année écoulée. Si ça continue au rythme actuel, on en aura 1.600 en 2025 » A cela s’ajoutent 208 dossiers de procédures de réorganisation judiciaire (PRJ) en 2024 ; et les défauts bancaires en augmentation.

    Pour notre groupe, il ne revient pas à un Gouvernement en affaires courantes de prolonger de telles les mesures prévues.

    Par l’intermédiaire des Députés Aurélie Czekalski, Gaëtan Van Goidsenhoven et de leur cheffe de groupe Clémentine Barzin, des amendements ont été déposés afin de retirer les articles liés à la sobriété énergétique. Ces articles visaient en effet à interdire l’usage des chaufferettes dans le secteur de l’HORECA, à instaurer une obligation de fermer les portes des commerces chauffés et à éteindre les lumières des établissements entre 23h et 6h.

    Pour le MR, ces amendements respectaient le principe des affaires courantes tout et prenant en considération les besoins des secteurs de l’Horeca et du commerce aujourd’hui, frappés par les différentes crises et qui n’ont pas besoin de contraintes ajoutées à leurs difficultés. C’était la voie de la sagesse et nous regrettons que les partis de la majorité sortante ne s’y soient pas inscrits de manière constructive.

    Pour le MR bruxellois, c’est au prochain Gouvernement de plein exercice, en collaboration avec les secteurs concernés, qu’il reviendra de prendre des mesures soutenant l’activité économique, tout en permettant à la fois de pouvoir respecter nos engagements climatiques sans pour autant condamner ces derniers.

    Quant à l’amendement déposé par ECOLO visant à postposer l’entrée en vigueur de l’interdiction des chaufferettes au 1er juin 2027, le MR s’interroge sur le fait que les signataires ne les aient pas maintenus et s’en sont volontairement tenus à une entrée en vigueur au 1er janvier 2026.

    Pour le MR, il s’agissait de tenir compte de la demande du secteur Horeca notamment de reporter, sans date, les nouvelles contraintes. Car où en sera l’économie bruxelloise dans 1 ou 2 ans ? Peut-on aujourd’hui être certain que la situation, après deux crises majeures, sera totalement rétablie ?

    Le MR regrette encore que, tel qu’il le proposait, aucune mesure visant à supprimer les sanctions imposées dans l’ordonnance et aucune mesure d’assouplissement des nouvelles contraintes vis-à-vis du secteur des commerces n’aient pu faire consensus avec la majorité sortante.

    « Le MR a été largement soutenu par les électeurs en juin dernier, c’est pour peser entre autres en faveur de l’activité économique, pas le contraire, c’est cela la différence que nous voulons apporter à Bruxelles », concluent les députés libéraux.

    Le groupe MR a donc voté contre les articles relatifs à la sobriété énergétique du projet d’ordonnance et concernant le projet d’ordonnance. Les débats parlementaires se poursuivront lors de la prochaine séance plénière du Parlement bruxellois.

  • 21 députés pour déployer une autre politique

    21 députés pour déployer une autre politique

    Le Mouvement réformateur est la première force politique du Parlement bruxellois. Avec 21 députés, les libéraux auront à coeur de défendre une politique autre que celle qui a été faite par le passé. Dans nos rangs, 12 députés étaient déjà présents lors de la précédente législature.  Retrouvez ci-dessous de qui il s’agit et dans quelles commissions ils exercent :

    • David Leisterh – Chef de Groupe au Parlement bruxellois
      • PRB : Finances
      • Cocof / Cocom : /
    • David Weytsman – Chef de Groupe adjoint au Parlement bruxellois
      • PRB : Mobilité
      • Cocof / Cocom : Affaires Bicom
    • Clémentine Barzin
      • PRB : Affaires économiques
      • Cocof / Cocom : Enseignement, Cion spéciale du Budget et du compte du Parlement (PFB),
    • Geoffroy Coomans de Brachène
      • PRB : Développement territorial (2e VP), Questions européennes, Environnement
      • Cocof / Cocom : Affaires sociales, de la Famille et de la Santé, Santé & aide aux personnes (1er VP)
    • Aurélie Czekalski
      • PRB : Mobilité, Environnement
      • Cocof / Cocom : Affaires Bicom (Présidente), Affaires Générales, Cohésion sociale et Infrastructures sportives,
    • Ariane de Lobkowicz
      • PRB : Égalités des chances
      • Cocof / Cocom : /
    • Vincent De Wolf
      • PRB : Finances, Affaires Intérieures (Président), Logement
      • Cocof / Cocom : /
    • Anne-Charlotte d’Ursel
      • PRB : Développement territorial, Mobilité,
      • Cocof / Cocom : Affaires sociales, de la Famille et de la Santé
    • Sadik Köksal
      • PRB : Développement territorial, Affaires Bicom, Questions européennes (3e VP),
      • Cocof / Cocom : Affaires Générales, Cohésion sociale et Infrastructures sportives,
    • Bertin Mampaka
      • PRB : Questions européennes (Président), Environnement (Président)
      • Cocof / Cocom : Affaires Générales, Cohésion sociale et Infrastructures sportives (Président),
    • Françoise Schepmans
      • PRB : Logement
      • Cocof / Cocom : Affaires sociales, de la Famille et de la Santé, Santé & aide aux personnes
    • Gaëtan Van Goidsenhoven
      • PRB : Questions européennes, Environnement
      • Cocof / Cocom : Affaires Générales, Cohésion sociale et Infrastructures sportives,

    Neuf nouveaux libéraux ont été élus :

    • Loubna Azghoud
      • PRB : Égalités des chances, Affaires économiques
      • Cocof / Cocom : Cion spéciale du Budget et du compte du Parlement (PFB),
    • Kristela Bytyçi
      • PRB : Égalités des chances (3e VP), Budget et comptes du Parlement
      • Cocof / Cocom : Enseignement, Comité d’avis pour l’égalité des chances entre les hommes et femmes, Santé & aide aux personnes (2e VP)
    • Louis De Clippele
      • PRB : Développement territorial, Logement (3e VP)
      • Cocof / Cocom : /
    • Ludivine De Magnanville
      • PRB : Égalités des chances, Affaires économiques
      • Cocof / Cocom : Comité d’avis pour l’égalité des chances entre les hommes et femmes
    • Amin El Boujdaini
      • PRB : Affaires Intérieures, Budget et comptes du Parlement
      • Cocof / Cocom : Affaires Bicom, Santé & aide aux personnes
    • Aline Godfrin
      • PRB : Finances (1ère VP), Affaires Intérieures
      • Cocof / Cocom : Enseignement, Cion spéciale du Budget et du compte du Parlement (PFB)
    • Amélie Pans
      • PRB : Mobilité,
      • Cocof / Cocom : Affaires sociales, de la Famille et de la Santé, Cion spéciale du Budget et du compte du Parlement (PFB), Comité d’avis pour l’égalité des chances entre les hommes et femmes
    • Eleonore Simonet
      • PRB : Affaires Intérieures, Budget et comptes du Parlement, Logement
      • Cocof / Cocom :
    • Olivier Willocx
      • PRB : Finances, Affaires économiques (2e VP), Budget et comptes du Parlement (2e VP)
      • Cocof / Cocom : Enseignement, Comité d’avis pour l’égalité des chances entre les hommes et femmes
  • Bruxelles est en retard, il est temps de se presser !

    Bruxelles est en retard, il est temps de se presser !

    Dernièrement, nous sommes allés à la rencontre des Bruxellois dans plusieurs stations de métro et points de passage de la capitale. Via un jus d’orange pressé du matin, nous voulions donné un message clair : Bruxelles est en retard, il est temps de se presser.

    Devant les défis de demain, la plupart des villes se bougent : davantage de métros, de nouveaux quartiers, une pauvreté en recul, des jobs pour les jeunes, des logements abordables, des espaces verts de proximité, une classe moyenne florissante, des plans climat ambitieux, des services publics modernes, une offre culturelle vivante, une ville propre…

    Pendant que les autres villes progressent, Bruxelles accumule tous les retards. Après 20 ans d’opposition, le MR veut inverser la tendance et prendre de l’avance pour Bruxelles. Nous avons des projets ambitieux pour la région bruxelloise et nos militants sont présents sur le terrain pour vous convaincre qu’une autre voie est possible.

    Plus d’information sur : https://tic-tac2024.be/
  • Les ambulances vétérinaires doivent pouvoir utiliser les bandes de bus à Bruxelles

    Les ambulances vétérinaires doivent pouvoir utiliser les bandes de bus à Bruxelles

    Voici un an, le Parlement bruxellois approuvait à l’unanimité une proposition de résolution demandant au Gouvernement bruxellois d’agir afin que les ambulances vétérinaires, en service d’urgence, puissent aussi utiliser les bandes de bus et les sites spéciaux franchissables, tel que c’est permis pour les ambulances pour personnes. Plus d’un an plus tard, rien n’a encore bougé à en croire une réponse adressée par la Ministre de la Mobilité Elke Van den Brandt à la députée bruxelloise Bianca Debaets (cd&v). « Il y a certes eu un contact entre Bruxelles Mobilité et l’administration fédérale, mais aujourd’hui rien n’a avancé dans ce dossier. On témoigne ainsi de très peu de respect vis-à-vis du Parlement bruxellois, pourtant de plus en plus sensible à la défense du Bien-être animal », estiment de concert les députés Gaëtan Van Goidsenhoven (MR) et Bianca Debaets.

    En fonction de la reconnaissance du statut spécifique de l’animal en tant qu’être sensible doué d’une propre dignité et qui bénéficie d’une protection particulière, et compte tenu du fait qu’en moyenne de 4,1 % des animaux décèdent avant l’arrivée du véhicule à domicile, suite à un temps d’intervention trop long, la proposition de résolution élaborée par le député-sénateur Gaëtan Van Goidsenhoven, et soutenue par une large majorité, avait pour objectif d’améliorer la situation et de permettre aux ambulances d’intervenir plus rapidement en cas d’appel urgent.

    Le député libéral s’étonne des derniers éléments avancés récemmennt par le cabinet de la Ministre bruxelloise de la mobilité : « La Ministre semble découvrir que la solution résiderait dans l’inclusion des ambulances pour animaux dans un arrêté royal, complété d’une description technique des caractéristiques de ce véhicule prioritaire, explique Gaëtan Van Goidsenhoven. Or, c’est précisément ce qui est demandé dans le texte voté à l’unanimité (et donc y compris par Groen, le parti de la Ministre) il y a plus d’un an… Il serait grand temps que les textes débattus et votés démocratiquement par l’ensemble des parlemetaires soient suivis d’effet par l’exécutif bruxellois.« 

    « En réalité, le Gouvernement bruxellois doit entreprendre toutes les démarches possibles afin que cette modification soit effectuée au niveau fédéral. Puisqu’en effet, cela concerne notamment une modification au niveau de l’arrêté royal du 12 novembre 2017 qui fixe les modalités de la reconnaissance technique des véhicules habilités à rouler sur des sites des bus. Nous invitons donc les Verts du Parlement et du Gouvernement bruxellois à mettre tout en œuvre pour convaincre le Ministre fédéral de la Mobilité Georges Gilkinet (Ecolo) sur le bien-fondé et l’intérêt de cette évolution », expliquent Gaëtan Van Goidsenhoven et Bianca Debaets.

  • Créer une zone naturelle de 5 hectares sur le PAD Josaphat

    Créer une zone naturelle de 5 hectares sur le PAD Josaphat

    Le MR dépose une proposition visant à étudier la création d’une zone naturelle de 5 hectares sur le PAD Josaphat et invite la majorité bruxelloise à les rejoindre pour sortir de la crise politique qui déchire le gouvernement bruxellois

    Le Mouvement réformateur bruxellois dépose en ce jour une nouvelle proposition de résolution visant à étudier la création d’une (zone) réserve naturelle de 5 hectares sur la sur la partie ouest de la friche Josaphat, soit la zone la plus riche en matière de biodiversité. Il s’agit une solution pérenne de compromis, à l’écoute des riverains qui permet à la fois de protéger un espace naturel important et de faire émerger un nouveau quartier avec du logement abordable et des infrastructures de qualité.

    Gaëtan Van Goidsenhoven, Député bruxellois MR, explique : « Les citoyens se mobilisent massivement pour demander la préservation de la Friche Josaphat et jusqu’à présent, ils n’ont pas été entendus. Vouloir forcer comme le fait le Gouvernement la bétonisation sur cet espace vert, à haute valeur biologique, je le rappelle, en dépit des très nombreux avis négatifs et de l’importante mobilisation citoyenne est scandaleux ! ». Le Député continue : « D’un côté, les écologistes, pourtant parties prenantes depuis le début au projet, se présentent soudainement comme grands défenseurs de la Friche, et de l’autre, ils bloquent le dossier sans rien proposer de tangible ! »

    Le MR rappelle qu’entre 2003 et 2016, Bruxelles a connu une perte de 14% de ses espaces verts et qu’un Bruxellois sur cinq n’a actuellement pas accès à un espace vert à proximité de chez lui. Le PAD Josaphat qui aurait dû être une priorité pour pallier ces problèmes s’est transformé en bataille politique (Ecolo – PS) au sein de la majorité.

    David Leisterh, Président du MR bruxellois et chef de groupe au Parlement bruxellois, ajoute : « J’en appelle à la responsabilité des partis de la majorité sur ce sujet. On ne peut pas avoir fait campagne sur l’environnement, avoir tant promis à toute une génération qui a marché pour le climat et finir par se renier comme ça. Notre texte présente une alternative construite et crédible et nous appelons l’ensemble des partis à nous rejoindre et à le signer. »

    Pour voir notre proposition :

    [pdf-embedder url="https://site.mrbruxelles.be/wp-content/uploads/2023/03/P.R.-Friche-Josaphat-rA%C2%A9serve-naturelle_01.03.2023.pdf" title="P.R. Friche Josaphat réserve naturelle_01.03.2023"]

  • Friche Josaphat : Ecolo-Groen s’inspire des bleus  pour faire du vert !

    Friche Josaphat : Ecolo-Groen s’inspire des bleus pour faire du vert !

    Par les voix de David Leisterh et Gaëtan Van Goidsenhoven, respectivement chef de groupe et député de la commission de développement territorial du Parlement bruxellois, le groupe MR dénonce le double discours d’ECOLO sur le dossier emblématique de la friche Josaphat et la tentative de passage en force du PS. La tentative de passage en force du PS en vue de lotir une partie de la friche est à la fois brutale et déloyale car elle remet en cause la démarche globale du PAD tout en imposant une politique du fait accompli visant à refermer le débat sur les objectifs de préservation de la biodiversité. Nous craignons que le conflit frontal entre PS et Ecolo n’aboutisse qu’à des conséquences particulièrement négatives pour la qualité de vie des Bruxellois.

    « La Déclaration de politique générale de la majorité bruxelloise PS-ECOLO de 2019 prévoit que des arbitrages devront être trouvés pour concilier la construction de logements et la préservation de la biodiversité sur les grands sites stratégiques, explique David Leisterh, chef de groupe et président du MR bruxellois. Tout le monde savait déjà à ce moment que la friche Josaphat était le site symbolique par excellence qui cristallisait les tensions sur ces enjeux. Or, cela fait désormais près de 4 ans et nous n’avons jamais vu ECOLO proposer concrètement quelque chose pour le site ».

    Son collègue Gaëtan Van Goidsenhoven, qui suit le dossier de la friche depuis près de 10 ans, avait d’ailleurs travaillé sur une solution alternative, en défendant à l’été 2021 une proposition de résolution visant à créer une réserve naturelle sur la partie ouest de la friche, tout en permettant le développement mesuré de logements sur les parties les moins intéressantes du point de vue de la biodiversité. « Alors que ce texte se voulait constructif et pouvait être débattu démocratiquement au sein du Parlement bruxellois, il fut balayé d’un revers de la main par les partenaires écologistes ! » s’irrite Gaëtan Van Goidsenhoven. On nous promettait alors qu’une solution serait trouvée au Gouvernement et qu’un texte parlementaire était dès lors inutile. Nous voyons bien le résultat : le dossier est complètement bloqué et est reporté chaque semaine lors de l’ordre du jour du gouvernement depuis juillet 2022 ! ».

    Les députés libéraux jugent cette attitude irresponsable du point de vue de la gouvernance publique : « Des centaines de milliers d’euros ont déjà été dépensés pour les différents projets de Perspective, de la Société d’aménagement urbain, de Citydev et de la SLRB, ainsi que pour la mise en œuvre du dialogue compétitif avec les partenaires privés pour la réalisation des travaux sur le site, sans parler des concertations inter-cabinets, des dialogues avec les communes de Schaerbeek et d’Evere et des multiples discussions parlementaires sur le sujet » expliquent-ils. Aujourd’hui, alors qu’ECOLO n’a jamais défendu aucune proposition alternative concrète, ils envoient soudainement leurs co-présidents déclarer qu’il ne faut plus rien construire du tout sur la friche ! ».

    « La proposition de création d’une réserve naturelle que Gaëtan Van Goidsenhoven et mon groupe ont défendue agit comme un premier électrochoc sur ECOLO, qui se désintéressait jusqu’alors complètement de cette question cruciale de la présence de la nature en ville », rajoute David Leisterh.

    Le groupe MR réclame que ce dossier puisse être débloqué rapidement au profit de la qualité de vie des Bruxellois, en réexaminant les pistes de solutions qu’ils avaient eux-mêmes défendus concrètement dès 2021.

  • Le MR recale le plan Good Living

    Le MR recale le plan Good Living

    Si le MR Bruxelles accède à la majorité régionale en 2024, nous nous engageons à annuler le futur règlement d’urbanisme s’il reste en l’état.

    « Un plan inapplicable”

    « Le problème de l’actuelle RRU, trop strict et entraînant des dérogations systématiques, est bien connu. Mais on n’est pas obligé de faire le grand écart et de faire reposer un règlement sur des principes flous comme la “densification équilibrée” ou le “respect de la scénographie urbaine”, explique Gaëtan Van Goidsenhoven.

    David Leisterh complète : « On va aller vers un urbanisme de l’opposition systématique où tout sera contestable puisqu’il n’y a pas de règles. Cela met les promoteurs dans une position d’incertitude. Nous avons donc peur que le secteur en pâtisse et avec lui, l’emploi« .

    Geoffroy Coomans souligne enfin que « sur les gabarits, aucune limite claire n’est indiquée pour les bâtiments les plus larges« . Le MR veut proposer un système de “cônes de vue protégée” pour épargner les perspectives remarquables de Bruxelles comme la vue sur la Cathédrale ou le Palais de justice par exemple. “On ne veut pas d’un urbanisme réglementé au doigt mouillé.”

    Des règles trop restrictives

    Certaines règles du texte en débat sont trop restrictives et dogmatiques. En effet, la majorité prévoit qu’en voirie publique, la surface de pleine terre végétalisée représente au moins 10 % de la superficie de cette voirie. Or, selon Vincent De Wolf, « il n’est pas fait mention des rues ou le bâti est ancien, très implanté dans certains quartiers. Faciliter l’infiltration de l’eau dans le sol est une bonne chose, mais dans certains endroits, cela peut endommager le bâti”.

    Stationnement : des imprécisions

    On fixe des objectifs de réduction de place de stationnement sans même connaître la situation exacte à Bruxelles. La fin du stationnement en épi concernera à terme 13 000 places. Certaines communes seront plus impactées comme Koekelberg pour laquelle ce type de stationnement représente 19 % des emplacements de parking. Quelles compensations sont prévues ?” s’interroge Anne Charlotte d’Ursel.

     

    Retrouvez l’article complet de la DH.

  • «La majorité n’a toujours pas tiré toutes les conclusions après Good Move»

    «La majorité n’a toujours pas tiré toutes les conclusions après Good Move»

    Pour La Capitale, Gaëtan Van Goidsenhoven fait un bilan de la majorité PS-Ecolo à Anderlecht et évoque les grands dossiers.

    Une politique éloignée de sa population

    « Je ne comprends pas comment le collège est passé aussi loin de sa population. Dans l’accord de majorité, il était expressément dit que l’implication des citoyens allait être renforcée et on est passé complètement à côté. Alors Good Move est évidemment l’exemple le plus marquant de ce ratage. On le voyait très clairement depuis le début, la majorité allait dans le mur. Les gens n’étaient pas au courant. Ils avaient l’impression que leurs priorités étaient complètement ignorées. Lorsque les choses ont pris une mauvaise tournure en septembre, une partie du collège a fait volte-face. Néanmoins, cette obstination à prétendre qu’il y avait des concertations à grande échelle, ça n’a pas plu aux habitants. »

    « Avec mon groupe, on essaye de rapporter les craintes des citoyens. D’ailleurs, on est parfois pointé du doigt parce qu’on fait « trop d’interpellations. Les riverains se plaignent du manque de concertation et de dialogue. Cela explique ce climat quand même inédit dans l’histoire de la commune. Des interpellations citoyennes, il y en avait une tous les trois mois sous la précédente législature. Maintenant il y en a plusieurs par conseil. C’est évidemment un signal inquiétant du point de vue démocratique. Ce n’est pas un problème si les gens interpellent, c’est un problème s’ils ont fondamentalement l’impression que les dirigeants politiques ne vivent pas les mêmes réalités. »

    Good Move : un mauvais bilan

    « L’ampleur de cette défiance est inédite. Je pense d’ailleurs que ça a profondément marqué les esprits à Anderlecht mais même bien au-delà. Des collègues me parlent de ce qui s’est passé ici. C’est révélateur d’une volonté de la population de ne plus être tenu à distance. Je perçois une colère et ça, c’est peut-être un aspect inquiétant mais aussi une volonté très forte de la population d’entrer dans le dialogue. Non pas de se substituer aux responsables politiques mais de dire que maintenant, les grandes décisions doivent passer par une vraie consultation, une profonde implication de la population qui doit pouvoir exprimer ses choix. »

    « J’ai rencontré de nombreux habitants, je voyais leur profond désespoir. Beaucoup de choses ne vont pas à Cureghem, et puis comme si on voulait fermer les yeux sur cette réalité, on impose Good Move en nous disant que c’est ça la solution. Je crois qu’on a assisté, dans notre commune, à un moment démocratique historique. Ce qui s’est passé à Anderlecht a aussi inspiré très largement. Même si le débat était très vif, peut-être parfois agressif, il s’est tenu au conseil communal et je pense que c’est bien. Si ça ne s’était pas tenu au conseil communal, je pense qu’il y aurait eu sans doute davantage de frustration exprimée dans la rue. »

    Préserver les espaces verts

    « Je suis un amoureux de la nature de longue date. J’ai eu la chance de vivre à 10 minutes de la zone de Neerpede, c’est-à-dire d’une zone naturelle rurale exceptionnelle. Je sais ce que ça m’a apporté dans mon accomplissement personnel. La présence de la nature en ville doit pouvoir être préservée. On a besoin de ces zones de respiration. On a le devoir de faire quelque chose pour que les Anderlechtois puissent encore avoir un bel endroit où se retirer du bruit et de la fureur de la ville. Neerpede, c’est 1.000 ans de présence de l’agriculture à Bruxelles. C’est comme ces cathédrales qu’on voit mais là c’est une cathédrale de paysages, c’est là où Erasme et Maurice Carême allaient se balader. C’est un lieu important pour les Anderlechtois. Ce n’est pas par hasard si ce projet d’étang de baignade fait débat. »

    Lire l’intégralité de l’interview dans La Capitale 

  • Good Move: quand la majorité bruxelloise déraille (carte blanche)

    Good Move: quand la majorité bruxelloise déraille (carte blanche)

    Ce n’est plus une surprise pour personne, Bruxelles est la reine des embouteillages. Cette congestion automobile impacte négativement la qualité de vie de ses habitants, en particulier l’air que nous respirons, et freine le développement économique de notre Capitale, écrivent plusieurs membres du MR.

    Les plans régionaux de mobilité Iris I (1998) et Iris II (2010) promettaient déjà de solutionner ce point noir grâce à un important basculement de la voiture vers les transports collectifs. La déception sera grande : contre-performances des trams et des bus avec non pas une hausse mais une baisse de la vitesse commerciale, aucune nouvelle ligne de métro (hormis l’achèvement des projets commencés avant la régionalisation) et un résultat franchement médiocre pour les parkings de transit. Deux échecs successifs cuisants, sans pour autant affoler l’exécutif bruxellois.

    Quelques recyclages d’objectifs plus tard, l’équipe Vervoort repart pour un tour avec la famille écologiste à bord. Good Move naît, espérant offrir ainsi une roue de secours aux crevaisons du passé. La nécessaire transition environnementale en matière de mobilité n’est plus contestée par personne et est même largement désirée. Malgré cette évolution, Good Move, rebaptisé Bad Move ou Good Luck, ne passe pas auprès des Bruxellois. Habitants, commerçants, indépendants, dénoncent l’absence de concertation. Les nouvelles mailles de circulation créent plus de congestion alors que Good Move promettait la diminution les embouteillages et de la pollution.

    Porté par la Ministre E. Van den Brandt (Groen) et sa troupe d’échevins de la même couleur politique, Good Move divise les Bruxellois au point de déclencher un mouvement de désolidarisation au sein du PS et chez Défi, pourtant partenaires. Même le Ministre- Président (PS) n’en veut plus.

    Et si l’échec de Good Move était avant tout un problème de méthode ? Quels remèdes appliquer pour soigner les maux d’une politique de mobilité imposée sans réelle concertation et rassembler les Bruxellois autour d’un projet positif de transition ?

    1. Exit la concertation de façade pour mener une concertation plus large et plus inclusive

    Si Good Move était parti d’un bon pied en impliquant la société civile lors de son élaboration au niveau régional, la suite des évènements présente de nombreux manquements en

    matière de concertation à commencer par le non-respect du renforcement des mécanismes de co-construction prévu par le plan Good Move.

    La Charte de participation citoyenne qui devait être rédigée et qui visait à assurer le bon déroulement du processus de concertation n’a jamais vu le jour. Il n’existe pas non plus de mode d’emploi uniforme à destination des communes qui n’ont pas été correctement outillées comme le prévoyait pourtant le plan. La Ministre a, elle-même, reconnu ces manquements. Même constat concernant le cahier des charges envoyé par la Région aux communes dans le cadre de l’élaboration des plans communaux de mobilité. Aucun élément n’y figure au sujet de la consultation ou de la participation citoyenne.

    Ce manque de considération en pratique pour les processus de participation est pour le moins étonnant de la part d’une ministre écologiste qui érige la participation en fétiche.

    En place et lieu des nouvelles commissions délibératives chères et encore trop peu efficaces, il aurait sans doute été plus utile de mener une large consultation populaire si l’outil avait existé comme les libéraux le réclament depuis 2015 afin que l’ensemble des Bruxellois, et pas un tout petit échantillon, puissent se prononcer sur les grands plans de mobilité.

    Troisièmement, nous nous questionnons sur la qualité des consultations qui ont été menées et le rôle joué par l’ensemble des ASBL abondamment subsidiées par la Ministre, véritable bras armé d’Ecolo – Groen. Souvent parties prenantes, voir plus à ces réunions, ces lobbies de Good Move auraient-ils contribuer à biaiser les résultats en matière d’adhésion et gonfler les chiffres de la participation aux consultations ? Le simple constat que Good Move suscite aujourd’hui plus d’opposition que d’adhésion malgré les moyens déployés questionne clairement la méthode.

    2.     Inverser la politique menée « des restrictions d’abord et des alternatives ensuite »

    Comme pour les plans précédents, la réussite de Good Move dépend essentiellement de l’amélioration substantielle des alternatives pour parvenir à diminuer l’usage de la voiture individuelle : une plus grande offre de transports en commun avec notamment l’extension du métro, davantage de fluidité sur les grands axes pour apaiser les mailles de quartiers, le recours aux nouvelles technologies, le développement de la mobilité électrique, l’amélioration du réseau cyclable, un plan piétons, etc. Sur papier, Good Move a tout pour plaire mais à condition de faire les choses dans le bon ordre et selon des priorités clairement identifiées.

    Or à Bruxelles, les restrictions en matière de mobilité arrivent plus vite que le renforcement des alternatives. Cette transition mal accompagnée pousse naturellement

    une grande partie de la population précarisée à la rejeter. Si un ménage sur deux ne possède pas de voiture, Bruxelles enregistre aussi un taux de pauvreté record et la caricature selon laquelle seuls les riches possèderaient une voiture est très éloignée de la réalité. Mettre tous les usagers sur un pied d’égalité créée aussi une discrimination qui renforce ce sentiment de rejet. Une personne à mobilité réduite âgée ou en situation de handicap, un indépendant, un chauffagiste, un plombier un fleuriste ou un livreur, n’aura pas accès aux mêmes alternatives qu’une personne valide ou un employé de bureau. Le problème est que Good Move met tout le monde dans le même sac avec des alternatives encore pour la plupart insuffisantes.

    • Une offre de transport en commun encore insuffisante : une fréquence trop basse, un réseau qui s’est peu étendu ces dernières années, pas encore de métro au nord ou au sud, un manque d’accessibilité pour les PMR, peu de transports la nuit, manque de sécurité, de plus en plus lié à la consommation de drogues ;
    • Une mobilité électrique sous-développée : avec un objectif de 600 bornes pour la fin de l’année, le gouvernement bruxellois est loin derrière son objectif de 11.000 bornes en 2035 ;
    • Un cadre relatif à la micromobilité encore lacunaire : une ordonnance a été adoptée au printemps pour encadrer l’usage et le stationnement des trottinettes électriques, les communes attendent les arrêtés d’exécution pour pouvoir l’appliquer ;
    • Une politique en matière de parking de dissuasion balbutiante : un nombre de places insuffisant, une politique tarifaire trop changeante, pénalisante pour les commerces et non-accessibles aux exclus de la LEZ ;
    • Une réforme du secteur du transport rémunéré de personnes qui vient à peine d’entrée en vigueur, avec pour conséquence les taxis les plus chers d’Europe ;

    Non, Bruxelles n’a pas encore suffisamment développé d’alternatives à la voiture individuelle.

    Pourtant les solutions ne manquent pas mais sans doute demandent-elles plus d’efforts que la facile application de restrictions. Nous avons déposé au Parlement bruxellois plusieurs textes visant à développer une meilleure offre de transport la nuit, l’ouverture de nouvelles lignes de bus grâce à la gestion déléguée comme à Bordeaux, ou encore un service de transport à la demande en complément de l’offre STIB existante. Nous défendons aussi le développement du covoiturage ou encore d’une mobilité dite intelligente. Une étude

    d’Agora démontre qu’il est possible de diminuer la congestion de 30% à Bruxelles grâce aux nouvelles technologies qui permettent une meilleure gestion des flux. En espérant atteindre un même résultat, le gouvernement bruxellois a préféré investir les 50 millions de fonds du plan de relance européen dans une nouvelle taxe kilométrique, qui punira les travailleurs, sans accord à ce stade entre les trois régions.

    Nous déplorons aussi qu’il aura fallu presque 8 ans au gouvernement bruxellois pour

    s’accorder sur une réforme du secteur des taxis, Uber, Heetch et autres LVC qui pourtant sont une excellente alternative à la voiture individuelle.

    3.     Continuer le développement des pistes cyclables mais avec de meilleurs aménagements

    En matière de pistes cyclables, si l’on peut saluer un certain rattrapage de la Ministre Van den Brandt pour enfin concrétiser les objectifs de son prédécesseur P. Smet, là aussi la méthode est de plus en plus décriée : recours massif au béton avec des blocs qui enlaidissent considérablement la Capitale, peinture, potelets ou clous, piste

    monodirectionnelle ou bidirectionnelle. D’une voirie à l’autre, tout change, rien ne se ressemble. Bruxelles est devenue un laboratoire d’essai avec pour cobayes ses habitants et ce, parfois au prix fort de la sécurité routière.

    Les tensions entre voitures et cyclistes, cyclistes et piétons n’ont jamais été aussi fortes et la sécurité est devenue une règle à géométrie variable, surtout à l’égard des piétons. Ce développement chaotique est peu flatteur pour la cause. Les règles en matière de sécurité routière doivent s’appliquer à tous et les nouvelles pistes doivent mieux s’intégrer dans le paysage urbain.

    Nous plaidons également pour que les pistes et les mailles s’accompagnement d’une meilleure réflexion en termes de planification urbaine et de nouveaux espaces verts.

    On notera aussi les spectaculaires ratés comme les trois pistes cyclables du boulevard Lambermont ou les décisions davantage motivées par un bon coup de com’ que par la sécurité, comme la pérennisation de la piste de la rue de la loi mais du côté opposé à celui préconisé par le Gracq. Continuer le développement d’un véritable réseau de pistes cyclables, vite mais mieux, nous parait essentiel. Si une forme de rattrapage est nécessaire, Copenhague n’est pas devenue la référence de la ville cyclable en un jour, ni en deux ans.

    4.     Stopper la politique contreproductive du « tout, partout et en même temps » pour suivre un meilleur tempo

    Les grands changements requièrent du temps et de la compétence. Du temps pour informer, créer suffisamment d’adhésion, implémenter correctement les changements. De la compétence pour bien planifier, anticiper les difficultés et prévoir les solutions adéquates. Si Bruxelles a pris du retard en matière de mobilité, il n’est pas correct de la part du gouvernement bruxellois d’en faire maintenant porter le poids aux Bruxellois avec une politique du changement « tout, partout et en même temps…et tant pis si ça bloque ! »

    À ce niveau aussi Good Move a connu plus d’un couac. L’absence par exemple de dérogations pour les livreurs ou les bus scolaires lors de l’implémentation de la maille Pentagone a révélé à tout le moins un certain degré d’amateurisme. Les autorités bruxelloises n’ont pas non plus veillé à fluidifier le trafic sur les grands axes alors qu’il s’agit de la seule manière de progressivement diminuer le trafic de transit dans les quartiers. Pire encore, les travaux sur la petite ceinture ont engendré des embouteillages monstres. Tout ceci était prévisible mais n’a pas été anticipé.

    Ce mauvais tempo couplé à l’absence d’alternatives coûte malheureusement cher aux acteurs économiques mis sur une voie de garage. Good Move n’intègre pas dans son logiciel l’impact de ces changements sur les quartiers commerçants comme le dénonce entre autres l’IEB (Bruxelles Inter-Environnement).

    Simplement balayer cette réalité d’un revers de la main en accusant les lanceurs d’alerte comme le SNI de faire du Bruxelles bashing ou le MR d’être un parti conservateur pro- voiture revient à condamner Bruxelles à une longue traversée du désert sur le plan économique avec toutes les conséquences en matière d’emploi et sur le plan social.

    5. Plus le tempo du changement est rapide, plus l’accompagnement doit être conséquent

    Enfin, si Good Move est aussi mal accueilli, c’est aussi parce qu’il arrive après d’autres politiques punitives en matière de mobilité qui n’ont pas correctement été accompagnées avec un impact négatif sur le pouvoir d’achat.

    Nous avions pourtant réclamé un meilleur accompagnement de la LEZ (Zone de basses émissions) ou demandé un moratoire temporaire compte tenu de la crise du Covid et maintenant des prix énergétiques. Qu’à cela ne tienne, le gouvernement na pas freiné sa politique pour autant, contrairement à la Flandre. La décision prise au printemps de doubler les tarifs de stationnement et d’étendre les horaires payants, a aussi porté un coup au portefeuille des ménages.

    Cette accélération des politiques anti-voitures n’est pas suffisamment compensée et ne laisse pas le temps nécessaire aux Bruxellois pour s’adapter. Un meilleur accompagnement aurait permis sans nul doute une meilleure adhésion. Même renforcé, le budget dédié aux primes Bruxell’Air voyage toujours léger (à peine 4 millions d’euro). Ainsi un ménage à faibles revenus qui rend sa plaque d’immatriculation reçoit une prime de 900 euros. Ce montant couvrira deux abonnements d’un an à la STIB ou le quart du prix moyen d’un vélo cargo. Et puis quoi ensuite ? Cet exemple montre bien la déconnexion des politiques mises en œuvre qui aggravent la fracture socioéconomique déjà beaucoup trop importante à Bruxelles.

    6.     Relancer la concertation pour repartir sur le bon chemin ensemble

    Si ces dernières semaines ont mis en exergue la mauvaise méthode Good Move, le gouvernement bruxellois peut encore ajuster le cap et revoir sa méthode.

    Les citoyens mécontents expriment des considérations légitimes et méritent d’être entendus. Nous demandons au gouvernement bruxellois et aux collèges des communes concernées de les écouter. Une concertation plus large et plus approfondie doit être menée. Une méthode éprouvée par certains élus locaux libéraux consiste à n’avancer sur un projet de mobilité qu’une fois qu’il a récolté 50% d’adhésion. Cette méthode demande plus

    d’efforts mais évite les allers-retours contre-productifs et garantit une participation citoyenne plus active.

    Good Move doit aussi être remis à plat au niveau régional pour avancer plus vite en matière de solutions que de restrictions. Les Bruxellois ont besoin de retrouver de la cohérence. Certains partis (PS, Défi) louent le plan à la région mais le torpillent dans certaines communes. Cette schizophrénie creuse un peu plus le fossé entre les politiques et les citoyens. Nous le déplorons.

    Si les tensions doivent être apaisées et que nous dénonçons fermement toute violence ou dégradation de l’espace public, il est fallacieux, après les manifestations de ces derniers jours, d’accuser le MR de boutefeu alors que d’autres partis (Ecolo -Groen) ont joué aux pompiers pyromanes en faisant la sourde oreille aux critiques.

    Nous appelons la majorité bruxelloise à repenser la mobilité comme un tout et de sortir des oppositions aussi faussement binaires (voitures contre vélos) que stériles. Sans changement de discours, Good Move risque bien l’embardée. Or, la transition vers une ville plus propre mais aussi plus fluide ne peut pas être encore retardée. Cela nécessitera chez quelques mandataires de passer du militantisme au pragmatisme pour plus de résultats. N’oublions pas que la mobilité est l’affaire de tous et que c’est avec un Bruxelles uni que nous réussirons cette transition.

    Signataires:

    Anne-Charlotte d’Ursel, Députée MR et Présidente de la Commission Mobilité du Parlement bruxellois

    David Weytsman, Député MR et Chef de file MR à la Ville de Bruxelles

    Gaëtan Van Goidsenhoven, Chef de groupe MR au Sénat et Chef de fil MR à Anderlecht

    Alexia Bertrand, Présidente du Groupe MR au Parlement bruxellois

    David Leisterh, Président du MR bruxellois

    Aline Godfrin, Secrétaire politique du Groupe MR au Parlement bruxellois et déléguée régionale pour le MR bruxellois