Catégorie : Françoise Schepmans

  • Refus de courses « trop courtes » par les taxis : une pratique inadmissible à Bruxelles

    Refus de courses « trop courtes » par les taxis : une pratique inadmissible à Bruxelles

    Alors que certains chauffeurs de taxi continuent à refuser des trajets jugés trop courts à Bruxelles, Françoise Schepmans, députée bruxelloise, interpelle avec force la commission des affaires intérieures. Dans une question orale adressée au Ministre-Président Rudi Vervoort ce mardi 8 avril, elle alerte sur une pratique qui pénalise particulièrement les usagers les plus vulnérables, notamment la nuit, et remet en cause la mission de service public du secteur.

    « Entre la Gare du Midi et la Place Fernand Cocq, une course a été refusée parce qu’elle n’était pas assez rentable. Imagine-t-on ce que vit une personne âgée, une jeune fille seule ou une personne handicapée dans une telle situation ? » s’indigne la députée.

    Les refus de courses courtes sont en contradiction totale avec la vocation du taxi en tant que transport public individuel. Ils sont particulièrement préoccupants dans un contexte de sécurité urbaine : plusieurs jeunes filles ont récemment témoigné d’agressions sexuelles dans des lieux comme le Bois de la Cambre, une situation aggravée par le refus des taxis de prendre certaines courses.

    La réponse apportée par le Ministre-Président Rudi Vervoort n’a pas convaincu. Ce dernier s’est contenté d’indiquer que seuls certains refus sont encadrés, notamment lorsqu’un client est visiblement ivre, sans apporter de réponse claire sur les refus abusifs liés à la distance du trajet.

    « On ne peut pas fermer les yeux. Ces refus sont injustifiables. Un service public ne peut pas fonctionner à la tête du client. La Région doit agir », conclut Françoise Schepmans. D’autant plus qu’un tarif minimum de 8 euros a été instauré il y a quelques années précisément pour éviter ce type de refus injustifié. Dès lors, ces pratiques n’ont plus aucune excuse. Françoise Schepmans dénonce une dérive contraire à l’esprit de service public.

    La députée bruxelloise demande des contrôles plus stricts, des sanctions claires et une régulation renforcée pour garantir à chaque Bruxellois un accès équitable et sécurisé aux taxis, quels que soient l’heure, la distance ou le profil du passager.

  • 21 députés pour déployer une autre politique

    21 députés pour déployer une autre politique

    Le Mouvement réformateur est la première force politique du Parlement bruxellois. Avec 21 députés, les libéraux auront à coeur de défendre une politique autre que celle qui a été faite par le passé. Dans nos rangs, 12 députés étaient déjà présents lors de la précédente législature.  Retrouvez ci-dessous de qui il s’agit et dans quelles commissions ils exercent :

    • David Leisterh – Chef de Groupe au Parlement bruxellois
      • PRB : Finances
      • Cocof / Cocom : /
    • David Weytsman – Chef de Groupe adjoint au Parlement bruxellois
      • PRB : Mobilité
      • Cocof / Cocom : Affaires Bicom
    • Clémentine Barzin
      • PRB : Affaires économiques
      • Cocof / Cocom : Enseignement, Cion spéciale du Budget et du compte du Parlement (PFB),
    • Geoffroy Coomans de Brachène
      • PRB : Développement territorial (2e VP), Questions européennes, Environnement
      • Cocof / Cocom : Affaires sociales, de la Famille et de la Santé, Santé & aide aux personnes (1er VP)
    • Aurélie Czekalski
      • PRB : Mobilité, Environnement
      • Cocof / Cocom : Affaires Bicom (Présidente), Affaires Générales, Cohésion sociale et Infrastructures sportives,
    • Ariane de Lobkowicz
      • PRB : Égalités des chances
      • Cocof / Cocom : /
    • Vincent De Wolf
      • PRB : Finances, Affaires Intérieures (Président), Logement
      • Cocof / Cocom : /
    • Anne-Charlotte d’Ursel
      • PRB : Développement territorial, Mobilité,
      • Cocof / Cocom : Affaires sociales, de la Famille et de la Santé
    • Sadik Köksal
      • PRB : Développement territorial, Affaires Bicom, Questions européennes (3e VP),
      • Cocof / Cocom : Affaires Générales, Cohésion sociale et Infrastructures sportives,
    • Bertin Mampaka
      • PRB : Questions européennes (Président), Environnement (Président)
      • Cocof / Cocom : Affaires Générales, Cohésion sociale et Infrastructures sportives (Président),
    • Françoise Schepmans
      • PRB : Logement
      • Cocof / Cocom : Affaires sociales, de la Famille et de la Santé, Santé & aide aux personnes
    • Gaëtan Van Goidsenhoven
      • PRB : Questions européennes, Environnement
      • Cocof / Cocom : Affaires Générales, Cohésion sociale et Infrastructures sportives,

    Neuf nouveaux libéraux ont été élus :

    • Loubna Azghoud
      • PRB : Égalités des chances, Affaires économiques
      • Cocof / Cocom : Cion spéciale du Budget et du compte du Parlement (PFB),
    • Kristela Bytyçi
      • PRB : Égalités des chances (3e VP), Budget et comptes du Parlement
      • Cocof / Cocom : Enseignement, Comité d’avis pour l’égalité des chances entre les hommes et femmes, Santé & aide aux personnes (2e VP)
    • Louis De Clippele
      • PRB : Développement territorial, Logement (3e VP)
      • Cocof / Cocom : /
    • Ludivine De Magnanville
      • PRB : Égalités des chances, Affaires économiques
      • Cocof / Cocom : Comité d’avis pour l’égalité des chances entre les hommes et femmes
    • Amin El Boujdaini
      • PRB : Affaires Intérieures, Budget et comptes du Parlement
      • Cocof / Cocom : Affaires Bicom, Santé & aide aux personnes
    • Aline Godfrin
      • PRB : Finances (1ère VP), Affaires Intérieures
      • Cocof / Cocom : Enseignement, Cion spéciale du Budget et du compte du Parlement (PFB)
    • Amélie Pans
      • PRB : Mobilité,
      • Cocof / Cocom : Affaires sociales, de la Famille et de la Santé, Cion spéciale du Budget et du compte du Parlement (PFB), Comité d’avis pour l’égalité des chances entre les hommes et femmes
    • Eleonore Simonet
      • PRB : Affaires Intérieures, Budget et comptes du Parlement, Logement
      • Cocof / Cocom :
    • Olivier Willocx
      • PRB : Finances, Affaires économiques (2e VP), Budget et comptes du Parlement (2e VP)
      • Cocof / Cocom : Enseignement, Comité d’avis pour l’égalité des chances entre les hommes et femmes
  • Sécurité : « J’ai peur pour Bruxelles »

    Sécurité : « J’ai peur pour Bruxelles »

    Françoise Schepmans, l’ancienne Bourgmestre de Molenbeek, craint de voir les Bruxellois quitter la Capitale. Pour La Libre, elle se livre.

    Les mesures annoncées par Alexander De Croo pour lutter contre l’insécurité à la gare du Midi sont-elles suffisantes ?

    C’est une première bonne proposition. Mais on peut regretter que les autorités aient mis autant de temps à réagir face à cette situation qui est connue et dénoncée depuis des mois, voire des années. Il faut qu’il y ait une explosion de violence pour qu’il y ait des réactions politiques et des prises de position. Je trouve ça déplorable ! Chaque niveau de pouvoir s’est un peu renvoyé la patate chaude, mais ce discours était inaudible pour les citoyens. Les habitants de ce quartier et les usagers de la gare du Midi veulent un retour de la sécurité et la paix.

    Bouchez a estimé sur LN24 qu’il y avait de nombreuses autres « petites gares du Midi » à Bruxelles, ciblant certaines stations de métro. Partagez-vous ce constat ?

    Bien entendu. Aujourd’hui, on parle de la gare du Midi mais on peut aussi parler la gare du Nord ou de stations de métro qui posent problème. Pour ma commune, je peux citer les stations de métro Yser et Ribaucourt. Ces sont des zones extrêmement difficiles, des lieux de deal et de drogue. Il y a beaucoup de sans-papiers et de personnes qui traînent à ces endroits.

    Des choses sont-elles déjà mises en place pour rétablir l’ordre dans ces stations de métro ?

    Je ne suis plus bourgmestre, donc je n’ai plus de vision claire de ce qui se décide et se fait exactement. Mais il faut absolument faire en sorte que les jeunes de ces quartiers ne traînent plus autour de ces stations.

    Mais, quand vous étiez bourgmestre de Molenbeek, le problème n’était-il pas déjà présent ?

    Non loin de là, ça s’est aggravé avec les années. C’est en partie lié au fait qu’il n’y a pas suffisamment de policiers à Bruxelles. De plus, beaucoup d’agents viennent de Wallonie ou de Flandre. Ils ne connaissent pas nécessairement les problématiques bruxelloises. Je voudrais vraiment que l’on puisse donner l’opportunité aux jeunes bruxellois de pouvoir s’investir dans les métiers de prévention et de la police.

    Y a-t-il des endroits dans la commune où la police évite de se rendre ?

    Des zones de non-droit, il n’y en a pas à Molenbeek. Quand ça a été compliqué à certains endroits, j’ai interdit de pouvoir occuper l’espace public pendant certaines heures la nuit. Ainsi, on a empêché les délinquants et les dealers de se regrouper.

    Comprenez-vous que certains épinglent l’insécurité qui règne dans quelques endroits de la commune ?

    Evidemment que je les comprends. Ce sentiment d’insécurité existe, on ne peut pas le nier. Mais il n’est pas propre à Molenbeek. Ce sentiment d’insécurité existe aussi à Anderlecht ou Laeken. Le danger, c’est que cette insécurité gagne du terrain. Il faut régler le problème et empêcher que ce phénomène puisse s’étendre.

    Il ne faut pas verser dans l’angélisme. On sait qu’à Bruxelles, il y a un problème de criminalité et de délinquance de plus en plus important. La drogue est l’une des causes de ce phénomène. Je crains que certains Bruxellois quittent Bruxelles. On le constate déjà… Il est très important de ramener de l’ordre et de la sécurité dans la capitale. Il faut qu’on se concentre sur des facteurs essentiels tels que la formation, l’emploi et le logement en Région bruxelloise. J’ai peur pour Bruxelles… Je crains qu’elle soit perdante au vu des difficultés et des défis à relever.

    Avez-vous déjà vous-même éprouvé ce sentiment d’insécurité à Molenbeek ?

    Non. Je connais tellement bien ma commune… J’ai déjà été insultée, mais je n’ai jamais été dans une situation d’insécurité physique.

  • Bruxelles est en retard, il est temps de se presser !

    Bruxelles est en retard, il est temps de se presser !

    Dernièrement, nous sommes allés à la rencontre des Bruxellois dans plusieurs stations de métro et points de passage de la capitale. Via un jus d’orange pressé du matin, nous voulions donné un message clair : Bruxelles est en retard, il est temps de se presser.

    Devant les défis de demain, la plupart des villes se bougent : davantage de métros, de nouveaux quartiers, une pauvreté en recul, des jobs pour les jeunes, des logements abordables, des espaces verts de proximité, une classe moyenne florissante, des plans climat ambitieux, des services publics modernes, une offre culturelle vivante, une ville propre…

    Pendant que les autres villes progressent, Bruxelles accumule tous les retards. Après 20 ans d’opposition, le MR veut inverser la tendance et prendre de l’avance pour Bruxelles. Nous avons des projets ambitieux pour la région bruxelloise et nos militants sont présents sur le terrain pour vous convaincre qu’une autre voie est possible.

    Plus d’information sur : https://tic-tac2024.be/
  • Récupérer l’urne funéraire plus tôt

    Récupérer l’urne funéraire plus tôt

    Notre Députée Françoise Schepmans  a proposé un texte voté à l’unanimité au Parlement bruxellois qui vise à répondre à la détresse de certaines familles et apaiser leur douleur.
    À présent, les familles pourront récupérer l’urne funéraire de leur proche décédé au funérarium après une période de 5 ans alors qu’aujourd’hui, la législation de 2001 obligeait à un choix définitif entre la prise en charge de l’urne à domicile ou la laisser dans le funérarium. Une décision difficile à prendre, surtout dans un contexte pénible voire de choc émotionnel.
    Nous adaptons aujourd’hui la législation à l’initiative du MR Bruxelles afin d’offrir un meilleur accompagnement aux familles et les soulager.
  • Urgence pour le soutien aux jeunes en risque de décrochage scolaire

    Urgence pour le soutien aux jeunes en risque de décrochage scolaire

    Les bouleversements depuis le début de l’année scolaire dans l’enseignement, particulièrement dans le secondaire, ont provoqué des conséquences dramatiques sur la motivation des jeunes. Les cheffes de groupe à la Fédération Wallonie-Bruxelles et au Parlement bruxellois, Françoise Schepmans et Alexia Bertrand, plaidaient dès février pour la mise en place urgente d’une équipe d’accompagnement des élèves en décrochage en Région bruxelloise : «  Mobi-jeunes ».

    En Région bruxelloise, hors période covid, on compte pas moins de 15% des jeunes qui quittent l’école sans le diplôme de l’enseignement secondaire, et un tiers des jeunes qui accumulent au moins deux ans de retard scolaire. Or, professionnels de l’enseignement, chercheurs et experts sont formels : le mal-être des jeunes, dû aux restrictions sociales, culturelles et sportives, les difficultés de l’enseignement en hybridation et d’adaptation des élèves, les conditions socio-économiques défavorables d’un nombre accru de familles, tous ces facteurs additionnés ont fait exploser le taux d’absentéisme dans les établissements scolaires durant la pandémie. Cette dernière a donc certainement  entrainé des gros retards auprès des élèves mais a également augmenté les risques de décrochage des jeunes.

    Ainsi, à une interpellation de la députée Françoise Schepmans, le Ministre-Président Rudi Vervoort donnait déjà  le 5 février, les chiffres pour les écoles dépendant de la Cocof : « Au 29 janvier 2021, 2,18% des élèves comptaient 9 demi-jours d’absence injustifiée, et 3,7% et 4,2% comptaient respectivement 20 et 30 demi-jours ». Soit au total 10% des élèves. Une situation qu’il qualifiait de « préoccupante ». Au même moment, la ministre de l’Éducation en Fédération Wallonie-Bruxelles Caroline Désir indiquait un bond de 40% d’élèves signalés auprès du « Service du Droit à l’instruction » pour cause d’absence injustifiée durant le seul premier trimestre de 2020-2021 par rapport à la même période l’an dernier !

    Constatant les nombreuses absences de leurs élèves durant la crise, ce sont les enseignants voire les directeurs qui ont pris l’initiative de les retrouver en allant sonner à leurs portes, en leur passant un coup de fil ou en leur donnant des devoirs. Il faut vraiment saluer leurs efforts. Toutefois, les autorités publiques et la Région bruxelloise, où la situation est particulièrement difficile, se doivent d’intervenir pour aider les jeunes. C’est l’objectif de la proposition de résolution déposée par le Mouvement Réformateur : mettre en place une véritable alliance des acteurs de terrain, réunissant les communes, qui sont dotés d’un employé temps plein dans la lutte contre le décrochage scolaire, les écoles, la FWB tout en incluant les services PMS et l’entourage de l’élève. Ce « Mobi-Jeunes » serait un lien très utile entre l’école, le centre PMS, les enseignants et les élèves en décrochage scolaire, ainsi que les parents ou tuteurs légaux », détaille Françoise Schepmans.

    Il y a urgence : les retours en ce mois de juin sur les taux de réussite dans certains établissements scolaires à Bruxelles ne sont guère rassurants. « Il s’agit d’un facteur supplémentaire à prendre en compte dans ce risque de décrochage et qui nécessite d’intervenir au plus vite ! », assure Françoise Schepmans.

    La proposition du Mouvement Réformateur, qui doit avant tout favoriser le décloisonnement des services et susciter plus d’échanges et ce, le plus tôt possible, a pourtant été rejeté en commission ce lundi par les partis de la majorité à Bruxelles. « Nous déplorons le rejet de ce texte qui selon nous, posait un cadre plus pragmatique aux mesures prises et laissaient le champ libre aux acteurs de terrains » déplore Françoise Schepmans. Les initiatives prises par le gouvernement bruxellois en ce domaine (des appels à projets) ne seront, elles, pas effectives dans l’immédiat.

  • Ne plus jamais nier le danger du radicalisme

    Ne plus jamais nier le danger du radicalisme

    Il y a 5 ans, Bruxelles était frappé par 2 attentats terroristes (Zaventem et Maelbeek). Françoise Schepmans, bourgmestre de Molenbeek en 2016, fait le bilan.

    “Immédiateté”

    Le premier mot qui évoque “attentats de Bruxelles” à la libérale est « immédiateté ». Pour l’ancienne bourgmestre, il a fallu réagir et agir dans l’immédiat. La Belgique n’était pas préparée à vivre de tels attentats.

    Ne plus nier le danger du radicalisme

    « Durant les vingt années qui ont précédé ces événements, les autorités publiques et la population vivaient dans un certain déni du danger de la radicalisation. Les prédicateurs qui venaient faire des prêches sur le marché de Molenbeek étaient davantage pris pour des “originaux” que pour de potentiels dangers. » Or, il existait réellement des personnes dangereuses.

    Aujourd’hui, la Belgique ne nie plus le danger du radicalisme, mais il existe toujours un entre-soi communautaire. Les attentats ont fait prendre conscience à la Belgique qu’un radicalisme s’était développé insidieusement dans certains quartiers de Molenbeek. Ceux qui sont devenus des radicaux violents n’étaient pas, au départ, des islamistes. Ils étaient d’abord des voyous. Le radicalisme s’est en fait nourri en partie de la petite criminalité.

    Un plan de lutte contre le radicalisme et le terrorisme

    « Un mois après les attentats de Paris (13 novembre 2015) qui avaient été planifiés et orchestrés par des terroristes venus de Belgique, la commune a élaboré un plan de lutte contre le radicalisme en identifiant plusieurs problématiques et en développant plusieurs axes : l’aspect policier, l’aspect administratif et la prévention. »

    Ce plan a été fourni au fédéral et à la Région bruxelloise. Le fédéral a répondu avec l’élaboration du plan Canal et l’envoi de 50 policiers détachés à notre zone de police.

    Retrouvez l’interview complète ICI.