Catégorie : David Weytsman

  • Déclarons Bruxelles, zone de libertés LGBTQI+

    Déclarons Bruxelles, zone de libertés LGBTQI+

    Dans Le Vif, David Weytsman a écrit une carte blanche concernant les LGBTQI+.

    « Nous demandons, à l’instar de l’Union européenne, que Bruxelles, notre Région, soit déclarée ‘zone de libertés LGBTQI+. Une zone de respect et de dialogues! » La carte blanche de plusieurs personnalités libérales.

    Retrouvez l’intégralité de la carte blanche ICI.

  • Accélérer la sécurisation des transports publics bruxellois pour les femmes

    Accélérer la sécurisation des transports publics bruxellois pour les femmes

    Pour Latifa Aït-Baala, la STIB ne prend pas suffisamment de mesures afin de sécuriser ses espaces pour ses usagers et pour les femmes plus particulièrement.

    Des chiffres inacceptables

    En 2019, 60% des femmes belges avaient déjà subi du harcèlement sexiste dans la rue ou dans les transports publics selon le Plan International. Que ce soient des insultes, des attouchements non-consentis, des propos sexuels ou même parfois des agressions, ce sont donc plus d’une femme sur deux qui ont déjà subi ces comportements.

    « Le harcèlement sexuel, les violences faites aux femmes, les agressions sexistes et sexuelles sont des fléaux. Ces phénomènes sont en croissance d’année en année et n’épargnent aucun environnement. Ces agressions et comportements abusifs se passent dans le monde du travail, dans l’espace public, dans les commerces, à la maison et aussi dans les transports en commun. »

    Une initiative prise trop tardivement

    Alors que la Société de transport bruxelloise avait lancé une initiative pour traquer les fraudeurs aux portillons en 2018, c’est maintenant aux resquilleurs qui se collent aux femmes que la STIB souhaite s’attaquer. Une initiative bienvenue mais tardive pour la parlementaire bruxelloise.

    « La crise sanitaire n’a pas mis fin au harcèlement sexuel dans les transports en commun », pointe également Latifa Aït-Baala. « Des initiatives auraient dû être prises afin de prendre ce problème au sérieux malgré la situation actuelle. Il s’agit à présent d’accélérer le tempo afin de sécuriser les transports publics bruxellois. Beaucoup de femmes ne prennent pas les transports en commun parce qu’elles ne s’y sentent pas en sécurité. C’est un obstacle de taille pour l’utilisation des transports publics bruxellois. Nous voulons que la STIB prenne cet enjeu au sérieux et trouve des solutions rapidement. Dans sa lutte contre les fraudeurs, la STIB avait mis en place dans le passé un algorithme qui rend ses caméras intelligentes et permet la transmission en temps réel du portrait de chaque fraudeur collant quelqu’un pour passer un portique aux patrouilleurs les plus proches de lui. Pourquoi ne pas en faire de même avec les personnes qui se rendent coupables de comportements problématiques envers des femmes ? »

    Exclure de la STIB les personnes coupables d’harcèlement

    La ministre Elke Van den Brandt a précisé prendre très au sérieux cette problématique et a annoncé lancer en septembre 2021 une enquête sur le sentiment de sécurité des usagers de la STIB. Une initiative qui sera renouvelée annuellement. La ministre a également précisé qu’une campagne sur le harcèlement sexiste était prévue mais a dû être repoussée à cause de la crise sanitaire. Une résolution lancée par le Député David Weytsman (MR) avait pourtant été déposée sous la précédente législature et adoptée à l’unanimité. Les actions prévues dans cette résolution n’ont malheureusement pas pu toutes être mises en place, ce que le Député David Weytsman a également déploré en Commission Mobilité ce mardi.

    « Nous plaidons pour une meilleure information à destination des usagers quant au comportement à avoir quand on est témoin de harcèlement sexiste ou de violences », appuie David Weytsman. « Nous souhaitons également que la STIB étudie l’option des arrêts à la demande en cas de comportement problématique et intègre un critère relatif aux comportements sexistes dans ses conditions de vente. Cela permettrait d’exclure des réseaux de la STIB des personnes qui se sont rendues coupables de tels comportements. »

    Retrouvez l’article de la DH ICI.

  • Non-recours aux droits : le MR va plus loin que les 20 recommandations votées à l’unanimité

    Non-recours aux droits : le MR va plus loin que les 20 recommandations votées à l’unanimité

    Ce vendredi 23 avril, les Députés francophones bruxellois ont approuvé à l’unanimité les 20 recommandations émises par la Commission des Affaires sociales, dans la lutte contre le non-recours aux droits sociaux. Le MR réaffirme sa volonté d’aller plus loin, par les voix de Latifa Aït-Baala et David Weytsman.

    Lors de sa séance plénière du 23 avril dernier, le Parlement francophone bruxellois approuvait à l’unanimité 20 recommandations contre le non-recours aux droits sociaux. Parmi celles-ci, le MR a insisté à ce que les indépendants et commerçants se retrouvent comme public prioritaire, aux côtés principalement des familles monoparentales, des jeunes et des ressortissants hors-UE.

    En effet, nombre d’indépendants furent désemparés face à la lourdeur administrative des compensation Covid. Notons également que les compensations régionales bruxelloises furent extrêmement faibles, en comparaison avec la Wallonie et la Flandre.

    La Députée Latifa Aït-Baala, qui suit le sujet de près, se réjouit que l’on avance en la matière. La libérale explique « je suis ravie que nous ayons voté les 20 recommandations à l’unanimité en séance plénière. C’est un geste fort qui montre l’importance de cette lutte ». La libérale n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler la volonté du MR d’aller plus loin et de continuer le travail.

    La Députée déposera à ce titre une Proposition de Résolution, avec son collège David Weytsman (Président de la Commission social-santé COCOF). Le texte visera principalement à lutter contre le non-recours aux droits sociaux chez les commerçants et indépendants, en allant plus loin que les recommandations actuelles. « Les recommandations ouvrent une série de portes, nous en priorisons quelques-unes, dans lesquelles nous nous engagerons pleinement » conclut-elle.

    David Weytsman ajoute « en tant que Président de la Commission sur ces questions, il me semble essentiel de remercier les acteurs de terrain pour leur travail, mais également pour le temps qu’ils ont accordé à notre commission lors de nos auditions. Nous devons les honorer. Nous avons maintenant franchi un premier cap, que nous complèterons prochainement avec un texte supplémentaire ».

    Ci-dessous, les 20 recommandations telles qu’adoptées à l’unanimité

    1. De simplifier et de mieux informer les publics- cibles. La complexité de la législation et des démarches à effectuer auprès d’un public déjà fragilisé est l’une des sources certaines de cette « non-effectivité » des droits. Sans perdre de vue qu’avec la crise sanitaire que nous vivons, la digitalisation de l’information et de l’accès à certains services s’est renforcée, creusant davantage encore la fracture numérique auprès de certains publics plus fragilisés, dont les personnes âgées et les personnes en situation de précarité. Les experts confirment le fait que de nombreuses per- sonnes ignorent l’existence même de ces droits. Il faut dès lors simplifier les documents, le langage, les règles, et donc simplifier toutes les démarches administratives;
    2. D’identifier les besoins en accompagnement social et mettre en place des campagnes d’information et de prévention. Il s’agira également de renforcer la formation en matière de non-recours aux droits des acteurs de la première ligne que sont, notamment, les travailleurs sociaux des CPAS. Les moyens administratifs pour lutter contre la non-effectivité des droits résident dans un premier axe d’actions sous la forme d’un triptyque : publicité active, guichet unique, aide administrative juridique. Ces trois éléments sont à prendre en un unique bloc afin que chacun renforce les autres. Sur le plan opérationnel, ce triptyque peut être modulé en fonction des impératifs rencontrés par chaque CPAS. Par exemple : le guichet unique et le bureau d’aide administrative pourraient ne faire qu’un;
    3. De privilégier la simplification des procédures administratives pour l’usager. La simplification administrative est un corollaire important du triptyque. Cela ne signifie pas que les législations et réglementations le seraient car cela emporterait peut-être ou probablement des modifications des aides sociales, ce qui n’est pas nécessairement le but recherché ici. Il faut dès lors simplifier les conditions d’octroi des droits, mais également les démarches à accomplir, ainsi que la longueur des procédures, parfois redondantes, ainsi que le nombre de documents officiels à fournir aux CPAS notamment;
    4. De fusionner la procédure de demande d’admission et celle de demande d’intervention, afin d’alléger la procédure et de réduire ainsi le délai dans le traitement d’une demande (par exemple pour l’intervention handicap Commission communautaire française);
    5. De renforcer et d’adapter la publicité active spécifique des CPAS auprès de leurs publics-cibles. La publicité active de l’administration consiste à diffuser et à communiquer de l’information d’initiative. Face à un public très fragilisé, qui est dans l’incapacité de trouver la « voie » vers les aides auxquelles il a droit, le CPAS doit développer une publicité active spécifique consistant à diffuser de l’information et à adopter des démarches actives afin d’identifier et toucher ses publics, et à rechercher les publics les plus fragiles de sa circonscription. Cela concerne toutes les personnes en décrochage social, soit à tout le moins les per- sonnes isolées, les personnes désorientées et les sans-abris. L’ambition, par cette publicité active, est que ces publics soient informés et effective- ment dirigés vers le CPAS. Des informations et une première analyse doivent être recueillies avant que les personnes ne soient redirigées vers le CPAS par des organismes de sécurité sociale et/ou tout opérateur offrant des aides sociales diverses et supplétives (personnes handicapées, aides communales, etc.). Les informations recueillies doivent être exploitables par le CPAS et tous les autres organismes même si celles-ci ne sont pas complètes ou exhaustives;
    6. D’identifier les publics cibles et/ ou potentielle- ment éligibles afin qu’ils fassent l’objet d’une certaine proactivité de la part des services publics, via une bonne information ou une automatisation;
    7. D’assurer la proactivité vers les publics-cibles qui ont été durement touchés par la crise. Notamment en mettant en place, pour les services, des politiques outreach, de «hors les murs» pour aller chercher les bénéficiaires potentiels le cas échéant dans leur milieu de vie. À cet égard, nous comptons notamment mais pas exclusivement les familles monoparentales, les jeunes (18-34 ans), les personnes de nationalité non-européenne et les personnes isolées. Ces publics sont repris par l’Observatoire comme étant les groupes plus confrontés à un risque de pauvreté. Une attention particulière doit également être apportée aux indépendants et commerçants. Ce afin de les informer sur leurs droits et sur les démarches à fournir pour leur donner accès à ceux-ci, en renforçant la communication vers ces publics, dans un contexte où certains n’ont pas ou que très peu l’habitude d’aller vers des services d’aide tels que les CPAS;
    8. De créer un bureau d’aide administrative ou, s’il existe déjà, de le renforcer. Celui-ci serait adossé au guichet de première ligne et au service social, et permettrait d’appliquer pleinement l’article 60, § 2, de la loi organique. Il s’agit d’accueillir et d’offrir à tous les publics interagissant avec le CPAS une aide de portée juridique. Ce bureau offrirait un appui administratif et juridique aux personnes désarçonnées par des procédures administratives et des risques de contentieux. Le CPAS pourrait développer ce service en direct ou le créer par délégation et subvention. Il serait aussi relié au bureau d’aide juridique local le plus proche si la mobilisation d’un avocat s’avère nécessaire;
    9. De tendre vers l’automatisation des droits sociaux, en commençant par les droits qui dépendent de la compétence de la Région de Bruxelles-Capitale. L’automatisation de l’échange de données et l’automatisation des droits sont des moyens concrets de lutte contre la pauvreté qui permettent de simplifier les processus bureaucratiques et d’éviter des démarches complexes aux usagers. À cet égard, il conviendra de mettre en place les moyens nécessaires pour que les échanges d’in- formations par voie informatique et non-informa- tique respectent scrupuleusement la vie privée de chacune et de chacun. L’automatisation des droits sera inscrite dans chaque nouveau texte réglementaire, avec si nécessaire une période transitoire;
    10. De soutenir la mise en place d’une étude auprès du niveau fédéral sur l’automatisation des droits;
    11. De tendre vers l’individualisation des droits sociaux et de viser la suppression du statut de cohabitant. Une première étape est d’inscrire l’individualisation des droits dans chaque nouveau texte règlementaire relatif à des matières où cette individualisation est possible;
    12. De soutenir la mise en place d’une étude auprès du niveau fédéral sur l’individualisation des droits. Celle-ci analyserait, de manière indépendante, précise et objective, les effets qu’auraient une individualisation des droits sociaux, tout en préservant certains droits précédemment acquis. Cette étude porterait tant sur les conséquences pour les citoyens, que sur les modifications de budget qu’entraînerait une telle individualisation;
    13. De renforcer les services de première ligne, en leur accordant notamment le temps et les moyens nécessaires pour garantir une qualité de prestation optimale et ce aussi bien pour les services agréés et subsidiés par la Commission communautaire française que par la Commission communautaire commune. Il est impératif également de veiller aux bonnes conditions de travail de ces acteurs de terrain;
    14. De soutenir les services de première ligne dans leurs missions pour assurer un service décloisonné d’orientation (l’exemple des rendez-vous des droits), de pouvoir développer des politiques centrées sur les publics-cibles les plus éloignées des services. Pour ce faire, s’appuyer par exemple sur la modification de l’ordonnance CPAS, qui doit amener les coordinations sociales de ces institutions à mobiliser une réflexion spécifique sur le non-recours. Il s’agira dans cette perspective d’aligner les politiques publiques mono-communautaire et bicommunautaire par exemple, dans et permettre dans ce cadre de mobiliser les services de la Commission communautaire française, notamment les CASG et les CPAS;
    15. De mettre en œuvre le devoir d’information, de simplification administrative (en intégrant la frac- ture numérique), de formation et de sensibilisation du personnel des différents services des travailleurs de toute la ligne (de l’accueil à la délivrance du service). Ainsi que d’évaluer les possibilités de soutien et d’accompagnement des professionnels, via par exemple un accès professionnel au numéro vert urgence sociale afin que chaque assistant social en provenance d’un CPAS ou d’une maison médicale ait accès à une information centralisée, actualisée sur les principaux droits sociaux ou de santé;
    16. De pérenniser et protéger le système des maisons médicales au forfait, permettant de répondre aux besoins de santé sans que le critère financier ne soit un obstacle. Il s’agit également d’harmoniser vers le haut les démarches d’accès aux soins de santé entre les 19 CPAS ainsi que d’attribuer, de manière simplifiée, les cartes médicales et les AMU;
    17. De mettre en place des dispositifs de veille juridique et de communication au niveau de la fédération des CPAS, en coopération éventuelle avec Brulocalis, qui permettraient de « digérer » les informations administratives réglementées, sou- vent évolutives, et de les transmettre aux différents services afin qu’elles puissent être communiquées aux usagers;
    18. De poursuivre le travail communautaire afin de veiller à l’identification des besoins et à la mobilisation des populations. La notion « d’analyse partagée » intégrée dans le décret ambulatoire peut nous aider en la matière, elle vient utilement compléter la notion de travail communautaire pour mobiliser les publics cibles et agir directement sur les déterminants du social et de la santé;
    19. D’intégrer la question de bas seuil à l’accessibilité des services : Nos services et l’exemple de la ligne 0,5 en matière d’accès aux soins est à cet égard particulièrement éclairant, doivent s’adapter afin ne laissez sur le bord du chemin;
    20. De mettre en œuvre les conclusions des groupes de travail et des rapports des experts pour plus d’efficacité. La lutte contre le non-recours aux droits constitue également une priorité pour le SPP Intégration sociale et le SPF Sécurité sociale. Ils ont, à cet effet, créé un groupe de travail spécifique, début 2020, dont les activités ont été stoppées à cause de la Covid-19. Des efforts louables sont entrepris depuis quelques années et à de nombreux échelons pour tenter de remédier à cette problématique du non-recours aux droits. De nombreux rapports ont également été rédigés par les experts, notamment par le Service de lutte contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion sociale et par l’Observatoire de la Santé et du Social de la Région bruxelloise. Le temps est venu de conclure et de passer à la coordination et à la mise en œuvre des recommandations émises par les différents groupes de travail et auteurs de rapports.

     

  • Lutte contre le non-recours aux droits sociaux : 20 recommandations

    Lutte contre le non-recours aux droits sociaux : 20 recommandations

    La commission des affaires sociales, de la santé et de la famille de la COCOF a voté 20 recommandations à l’unanimité pour lutter contre le non-recours aux droits sociaux, le 23 février dernier. Pour Latifa Aït-Baala (MR), il s’agit d’un bon début, mais il faut aller plus loin.

    Une nouvelle proposition axée sur les jeunes et les indépendants

    Le 23 février dernier, la commission des affaires sociales, de la santé et de la famille de la COCOF clôturait ses travaux sur la problématique du non-recours aux droits sociaux. En effet, suite au Jeudi de l’Hémicycle consacré à ce thème, le Président de la commission David Weytsman a lancé un cycle d’auditions d’acteurs de terrain. Celles-ci se sont conclues par le vote à l’unanimité de 20 recommandations.

    Pour la Députée Latifa Aït-Baala : « ces 20 recommandations sont un excellent début. Cependant, nous nous devons d’aller plus loin si nous voulons réellement endiguer ce problème majeur. C’est pourquoi je rédige actuellement une Proposition de Résolution avec mon collègue David Weytsman, axée davantage sur les nouveaux publics cibles que sont principalement les jeunes et les indépendants ».

    Éviter la précarisation

    La question du non-recours aux droits sociaux ou non-accès aux droits sociaux amène souvent un phénomène de précarisation. Elle touche au droit à l’emploi et au chômage, à la formation, au logement, à la santé et à un revenu minimal.

    Être en situation de sous-protection sociale ne signifie pas automatiquement qu’une personne subit la pauvreté et la précarité. Cependant, il est fréquent qu’une trajectoire individuelle devienne précarisante, dans le cas où une situation de sous-protection est prolongée.

    Il a d’ailleurs été souligné par l’Observatoire de la Santé et du Social de Bruxelles qu’il existe quatre grandes problématiques à résoudre : la non connaissance, la non-demande, la non-réception ainsi que la non-proposition de ses droits.

  • Revoir la stratégie de Mobilité bruxelloise en incluant les chauffeurs LVC (Uber, Heetch)

    Revoir la stratégie de Mobilité bruxelloise en incluant les chauffeurs LVC (Uber, Heetch)

    Récemment, le Gouvernement bruxellois, sous la direction de Rudi Vervoort, a décidé d’interdire aux chauffeurs de service de transport (LVC), comme Uber ou Heetch, d’utiliser leur smartphone pour accepter des commandes de courses. Interdire ces chauffeurs à utiliser leur smartphone revient, de facto, à les empêcher de travailler.

    Pourquoi une telle interdiction ?

    Pour justifier cette interdiction, Rudi Vervoort a appliqué une loi de 1995 qui empêche les chauffeurs de ce type de service d’utiliser des télécommunications. Or, à cette époque, les applications telles que Google et autres technologies n’existaient pas.

    2000 personnes sans emploi

    En pratiquant de la sorte, c’est 2000 personnes qui se retrouvent dans l’incertitude. Ces 2000 chauffeurs ignorent s’ils pourront travailler ou non demain, et si ils seront ou non sanctionnés.

    Visiblement contrariés par cette interdiction, les chauffeurs Uber manifestent dans les rues de Bruxelles à bord de leur véhicule, ce qui crée des embarras de circulation.

    Enfin, pour David Weytsman : « Veut-on vraiment être la seule capitale de l’Union européenne à interdire Uber? C’est mauvais pour les travailleurs concernés, pour les consommateurs, pour la mobilité et l’image de Bruxelles. Interdire Uber comme veut le faire le PS n’améliorera même pas la situation des taximen. Les études démontrant que le problème de rentabilité de ce secteur préexistait à l’arrivée d’Uber ».

    Réformer pour plus d’égalité

    « Une fois de plus, le gouvernement bruxellois oppose entre elles des personnes qui pourraient travailler en harmonie. Il existe en effet deux études commandées par le gouvernement qui expliquent qu’il y a de la place pour tout le monde à Bruxelles. Mieux, avec un vrai plan taxi-LVC, il y a même l’opportunité de créer des emplois nouveaux », poursuit le libéral qui préconise que la réforme à venir mette tout le monde sur un pied d’égalité et qu’on booste le secteur en l’incluant davantage dans la stratégie de mobilité de la Région, notamment en les incluant dans le MAAS.

    Pour David Weytsman, il est primordial de réviser la loi afin d’établir un plan mobilité.

    Retrouvez l’article de L’Echo en cliquant ICI.

  • Économie, emploi, propreté : la Ville de Bruxelles perd en attractivité

    Économie, emploi, propreté : la Ville de Bruxelles perd en attractivité

    La Ville de Bruxelles perd en attractivité. David Weytsman et Geoffroy Coomans avancent plusieurs propositions. Les deux libéraux pointent du doigt la Ville de Bruxelles concernant l’économie, l’emploi, la propreté publique et la gestion des grands projets.

    L’économie est une priorité

    Pour David Weytsman, la priorité absolue doit être l’économie. Selon lui, l’échevin du Commerce Fabian Maingain (DéFI) « ne comprend pas les soucis des commerçants » et la nécessité d’aider tous les commerces en difficulté de manière ciblée en fonction du chiffre d’affaires. Les appels à projet et les bons-cadeaux octroyés aux clients sous forme de réduction nécessitent des efforts administratifs de leur part dont ils se passeraient bien.

    Un citymarketing pour relancer l’emploi des jeunes

    Tout d’abord, les deux libéraux proposent un city marketing. Cet endroit servirait d’outils marketing pour relancer l’emploi des jeunes dans les quartiers entre autres des Marolles, Anneessens et Laeken.

    Dans ces endroits, avant la crise, le chômage atteignait jusqu’à 40%. Des études prouvent qu’il augmentera dans les deux prochaines années. Dès lors, il est primordial de se concentrer sur ce point. « Les jeunes qui vivent connaissent plus Actiris pour les contrôles que Bruxelles Formation faute de maisons de l’emploi« .

    Pour inverser cette tendance, il faut supprimer les taxes économiques, soutenir les investissements privés et attirer des incubateurs.

    Une trop faible consultation de la Ville

    Le mot « participation » se retrouve 47 fois dans l’accord. Toutefois, les comités de quartier se plaignent d’une trop faible consultation par la Ville, notamment en matière de propreté publique. La Ville de Bruxelles est sale mais l’information ne remonte pas. Les comités de propreté ont également été supprimés.

    En outre, le budget est monopolisé à 94% par la composante PS du collège. Il y a un déséquilibre criant entre les familles politiques.

    Une gestion hasardeuse des grands projets

    Enfin, ils reprochent une gestion hasardeuse de plusieurs grands projets. Il s’agit notamment de la fusion d’hôpitaux sans l’aval des conseil médicaux, le Bois de la Cambre, le projet de rénovation de la Bourse dont le coût dérape ou encore du futur commissariat central.

     

    Retrouvez l’article de la DH ICI.

  • Créer une plateforme bruxelloise d’adoption des animaux

    Créer une plateforme bruxelloise d’adoption des animaux

    Le MR Bruxelles demande la création d’une plateforme d’adoption des animaux. Cette plateforme viserait à coordonner les différentes annonces des refuges agréés en Région de Bruxelles-Capitale.

    De nombreux animaux abandonnés

    Chaque année, de nombreux animaux sont abandonnés par leur propriétaire. En Région bruxelloise, en 2018, on recense un total de 2816 animaux abandonnés et/ou trouvés. En 2019, le total est de 3041 animaux abandonnés et/ou trouvés.
    Or, nombreux sont les animaux abandonnés qui se retrouvent dans des refuges animaliers (déjà) surpeuplés. Pour chacun d’entre eux, l’adoption représente le seul espoir de trouver ou de retrouver ce qui leur manque : affection, tendresse et liberté.

    Résoudre le problème d’abandon

    Pour résoudre ce problème, il existe plusieurs solutions. Ainsi, la Région flamande a créé une plateforme pour adopter des animaux en coordonnant tous les refuges animaliers agréés. Elle a opté pour ce système car il a également pour effet d’optimiser la gestion administrative des refuges animaliers.
    L’Union wallonne pour la Protection Animale avec le soutien financier de la Région wallonne, a également créé un portail de mise à l’adoption pour les animaux.

    Coordonner les différents refuges

    Quatre députés libéraux, Dominique Dufourny, Gaëtan Van Goidsenhoven, David Weytsman et Aurélie Czekalski, veulent une plateforme d’adoption des animaux à Bruxelles.
     Leur proposition a un triple but :
    • Tout d’abord, elle vise à étudier la mise en place d’une plateforme numérique unique visant à l’adoption d’animaux au sein des refuges animaliers agréés en Région bruxelloise.
    • Ensuite, elle veut instituer au sein de cette plateforme numérique différents onglets de recherches relatives à la taille, l’âge et le genre des animaux qui sont à l’adoption, afin que le public puisse y trouver des annonces de qualité accompagnées d’informations sur l’adoption et la détention d’un animal.
    • Enfin, la proposition envisage de se joindre à une plateforme existante « jadopte.be ». Le souhait de cette plateforme est justement de se développer en Région bruxelloise.

     

  • Une mobilité chaotique, clivante et cacophonique

    Une mobilité chaotique, clivante et cacophonique

    L’opposition MR au Parlement bruxellois a analysé aujourd’hui le politique de mobilité prévue par le gouvernement bruxellois pour l’année 2021. Celle-ci était défendue en Commission mobilité par la ministre Elke Van den Brandt ce mardi et malgré les tièdes justifications de cette dernière, il en ressort une impression durable d’amateurisme et de chaos. Une impression renforcée par les tensions de plus en plus visibles sur les routes bruxelloises.

    Les tentatives de justification de la ministre Elke Van den Brandt n’ont guère convaincu une opposition bruxelloise sévère mais qui se voulait également constructive.

    « Pour commencer, nous tenons à saluer les efforts de l’ensemble du personnel des administrations, de la STIB et du Parlement quant aux circonstances difficiles que notre pays connaît actuellement », introduisait David Weytsman (MR), député bruxellois et vice-président de la Commission Mobilité. « Si ces circonstances justifient du retard dans certains dossiers, elles n’expliquent ni les cafouillages de la majorité, ni son manque de concertation, ni son manque d’ambition. Le gouvernement bruxellois manque clairement d’ambition et de cohérence dans sa politique de mobilité. Nous constatons que la ministre a travaillé sans priorité claire, sans concertation et avec une communication chaotique, cacophonique et clivante. Aucun objectif clair n’a été décidé pour la fluidité et la rapidité des modes, aucune avancée n’a été réalisée pour décongestionner la ville en période post-covid et nous remarquons même une opposition aux voitures propres. Aucune confiance n’est accordée non plus aux acteurs privés de la mobilité. Pourtant, c’est en travaillant davantage avec eux que nous pourrions booster la mobilité douce et provoquer un shift modal. »

    Les libéraux bruxellois dénoncent avec vigueur la logique de confrontation dans laquelle s’enlise la ministre Van den Brandt. Celle-ci est dangereuse mais surtout inutile. En particulier pour un enjeu aussi primordial que la mobilité. Ils regrettent également le manque de concertation et de participation citoyenne lorsque celle-ci ne va pas dans le sens des Verts. Nous assistons aujourd’hui à des prises de décisions qui amènent une mobilité totalement déconnectée de la réalité. Même sur des dossiers planifiés de longue date, l’amateurisme observé dans la mise en œuvre de certains dossiers dégrade encore la position de Bruxelles et son attractivité.

    « Ce gouvernement tente systématiquement de mettre la charrue avant les bœufs », regrette Anne-Charlotte d’Ursel, présidente de la Commission Mobilité. « Il établit une zone 30 généralisée avant les aménagements qui vont amener la population à la respecter. Il met en place une zone de basses émissions avant les mesures d’accompagnement efficaces pour les plus affectés par la mesure. Il installe des pistes cyclables provisoires avant de demander l’avis ne fut-ce que des associations cyclistes. Il annonce la gratuité de la STIB pour les moins de 25 ans avant de rétropédaler dans la foulée. Face à tous ces cafouillages, le gouvernement continue le catalogue de ses belles ambitions tout en passant à côté d’une série de dossiers majeurs. En matière de sécurité routière, de stationnement, de lutte contre le vol de vélos, de coordination des chantiers, ce gouvernement manque la cible. »

    Même l’augmentation de budget pour les transports en commun est gâchée par la diminution des moyens octroyés au nouveau métro (-12 millions). Et ce alors que les travaux pour celui-ci ont déjà pris six mois de retard. Incompréhensible.

    Le MR bruxellois partage les aspirations à une ville plus verte, à plus de sécurité routière et de qualité de vie pour les Bruxellois, à la promotion des mobilités qui impactent positivement l’environnement, à l’ambition d’un modal shift qui met en avant la mobilité douce et à des transports en commun de qualité. Ce n’est pas en 2021 que nous y arriverons.

  • Le MR bruxellois demande une suspension des travaux de la commission spéciale covid

    Le MR bruxellois demande une suspension des travaux de la commission spéciale covid

    « Le Groupe MR du Parlement bruxellois et les membres de la Commission spéciale Covid (Alexia Bertrand, David Leisterh, Vincent De Wolf, Viviane Teitelbaum et David Weytsman) appellent ce mercredi 21 octobre 2020 à une suspension temporaire des travaux de la Commission spéciale consacrée à la gestion de la pandémie du Covid-19 et ce, dès demain. La Commission spéciale doit en principe poursuivre ses travaux ce jeudi 22 octobre avec l’audition d’une série de responsables de la gestion de crise dont le Ministre bruxellois de la Santé Alain Maron, le nouveau Commissaire au Covid-19, Pedro Facon et les responsables de la COCOM et d’Iriscare.

    Alexia Bertrand : « Si la gestion de la première vague pose toujours de nombreuses questions auxquelles le gouvernement bruxellois devra répondre, nous devons nous concentrer sur le présent. Face à la deuxième vague, le temps est à l’action. Nous comprenons que les experts qui appuient les travaux des différentes commissions spéciales mises en place dans le pays doivent concentrer toute leur énergie et leur temps à résoudre au plus vite cette nouvelle crise sanitaire. Avec un taux de mortalité deux fois supérieur à Bruxelles, nous lançons un appel au Ministre de la Santé Alain Maron à rassembler tous les acteurs rapidement pour renforcer l’action sur le terrain. Le tracing et la détection des clusters ne fonctionnent toujours pas de manière efficace à Bruxelles ».

    Par ailleurs, d’autres considérations entrent en ligne de compte à Bruxelles : la majorité avait décidé dès le départ que la commission spéciale se limiterait à l’examen de la période comprise entre mi-mars et fin juin (ensuite étendu jusqu’à fin août). Le dérapage des mois de septembre et octobre qui nous ont mené à la situation actuelle ne peut donc pas être abordé dans le cadre qui a été défini.

    David Leisterh, Président du MR bruxellois, également Président du CPAS de Watermael- Boistfort, est des plus inquiets : « Nous préférons nous mettre à disposition du gouvernement bruxellois depuis les bancs de l’opposition pour les aider à rattraper ce retard, soutenir les secteurs impactés et le personnel soignant plutôt que chercher des responsabilités au moment où les Bruxellois souffrent à nouveau. Ce travail devra être fait mais dans un contexte plus propice ».

    Néanmoins, Bruxelles a pris un temps de retard sur les deux autres régions et ce à tous les niveaux : tracing, détection de clusters, campagnes d’information et de communication vers la population et les différents publics-cibles. Le soutien économique arrive aussi trop tard et n’est pas à la hauteur, que ce soit dans les montants dégagés ou dans les solutions proposées.

    Concrètement, le Groupe MR veut soutenir les acteurs appelés à gérer cette deuxième vague en les libérant des auditions prévues, qui nécessitent bien souvent des heures de préparation et de présence. Cela ne doit pas signifier pour autant la suspension du contrôle de l’action du gouvernement bruxellois.

    Une séance de questions d’actualité avec le Ministre de la Santé Alain Maron reste plus que jamais nécessaire. Une demande en ce sens sera adressée aux services du Parlement. Le taux d’absentéisme dans les différentes structures hospitalières, maisons d’accueil et de soin, repart à la hausse.

    Le personnel soignant subit une pression constante depuis le début de cette crise. Nous interrogerons le gouvernement bruxellois sur la situation dans les maisons de repos. Il faut un monitoring constant pour éviter un nouveau pic de mortalité à Bruxelles. Nous devons protéger autant que possible les ainés du covid-19 ou du syndrome du glissement faute de soins suffisants »