Catégorie : David Weytsman

  • Le MR demande un moratoire au plan Good Move

    Le MR demande un moratoire au plan Good Move

    Le groupe MR du conseil communal de la Ville de Bruxelles a déposé une proposition de motion visant à mettre un terme immédiat au test mis en place dans le cadre du Plan de circulation du Pentagone.

    Le MR y propose aussi d’organiser une large consultation sur base des besoins des habitants, commerçants, livreurs et entreprises des quartiers du Pentagone et d’intégrer à cette consultation de nouvelles places dédiées aux piétons et de nouveaux espaces dédiés aux modes actifs.
    Les libéraux suggèrent enfin au conseil de demander au collège des bourgmestre et échevins, de « présenter, dans les meilleurs délais, au conseil communal un nouveau plan de circulation mieux adapté aux réalités des quartiers et davantage coordonné avec les différents chantiers, notamment de la Petite ceinture ».

    Le MR justifie le dépôt de sa motion, notamment, par les « graves difficultés » survenues depuis la mise en oeuvre du plan de circulation Pentagone le 16 août dernier ainsi que par « l’absence de corrections aux problèmes de mobilité relevés dans les quartiers des Marolles, Saint-Jacques, Anneessens, Chicago, Marais, Senne, Sablon, Dansaert ». Il met aussi en exergue les critiques formulées à propos des modalités d’accès des services de secours et d’urgence à la suite de la mise en oeuvre du nouveau plan de circulation.

     

    [pdf-embedder url="https://site.mrbruxelles.be/wp-content/uploads/2022/10/Moratoire-Good-Move-Pentagone.pdf" title="Moratoire Good Move Pentagone"]

  • Faire ses courses dans le plus grand calme

    Faire ses courses dans le plus grand calme

    Le député bruxellois David Weytsman propose, comme ça se passe à l’étranger, de réserver des plages horaires calmes dans les magasins, pour notamment les personnes souffrant de troubles du spectre autistique.

    Aider les personnes ayant un trouble de l’autisme

    Pour certaines personnes, notamment celles qui présentent un trouble du spectre de l’autisme (TSA), faire ses courses est extrêmement pénible, voire impossible. Trop de bruit, trop de lumière, trop de stress. En France, depuis l’an passé, a été instaurée une « heure silencieuse » au moins une fois par semaine dans l’ensemble des magasins de plus de 1.000 m2.

    Une réflexion à avoir en Belgique

    Le député bruxellois MR David Weytsman souhaite lancer la réflexion à Bruxelles, mais aussi sur l’ensemble de la Belgique. « Nous sommes dans une démarche plus générale qui se focalise sur l’accessibilité », nous dit-il. En Belgique, il y a entre 80.000 et 100.000 personnes qui présentent un trouble du spectre de l’autisme. Leur premier ennemi, c’est le son, c’est ce qui épuise le plus les gens. La musique, les bips aux caisses, les annonces… Ensuite, c’est la lumière. Il faudrait une intensité moins forte. Il s’agit aussi d’éviter, à certains moments, que du personnel soit occupé à réassortir les rayons, ou à nettoyer. »

    Une mesure qui fonctionne à l’étranger

    Contrairement à la France, il ne s’agirait pas de légiférer, mais « de convaincre », poursuit M. Weytsman. « L’expérience française montre que ça marche. Carrefour, pour ne prendre qu’eux, a fortement étendu les plages horaires. » Plus précisément : quatre heures par jour dans un millier de Carrefour Market, deux heures dans les autres magasins de l’enseigne. De 13h à 14h et de 16h à 17h.

    Un intérêt économique

    Pour les enseignes, et par seulement la grande distribution (on pense à des magasins de vêtements, par exemple), outre la vocation sociale de la mesure, revendiquée par M Weytsman, il peut y avoir un intérêt économique. En leur dédiant des créneaux horaires tranquilles, les enseignes peuvent faire venir ou revenir des clients qui les désertaient. Ensuite, souligne le député MR, « en ces temps de crise, ça permettrait de consommer moins d’énergie. » On le voit, les arguments sont variés…

    Retrouvez l’article de SudInfo ici

  • Chaos dans le quartier Nord de Bruxelles : une vision politique pour le transformer

    Chaos dans le quartier Nord de Bruxelles : une vision politique pour le transformer

    Le quartier Nord est plus que jamais confronté à de graves problèmes : faits de violence quotidiens, deals et consommation de drogues dures en rue, saleté extrême et généralisée, racket…Habitants, commerçants, travailleurs, acteurs associatifs de ce quartier, rêvé jadis par les pouvoirs publics comme cité « canon » de l’architecture moderne, n’en peuvent plus. À bout, ils tiraient ce mercredi la sonnette d’alarme dans une carte blanche[1].

     

    Comment en est-on arrivé là ? Comment expliquer une telle dégradation de la qualité de vie dans ce quartier, situé à moins d’un kilomètre du centre-ville de Bruxelles ? Quelle vision d’avenir pour ramener de la sérénité et de la convivialité au sein d’un quartier qui est devenu l’un des plus compliqués de notre ville-Région ?

    L’histoire contemporaine du quartier Nord est le fruit de décisions urbanistiques prises dans les années 1960, qui ambitionnaient d’en faire un quartier d’affaires de premier plan, sur le modèle des « financial districts » américains, avec ses gratte-ciels et ses grandes routes urbaines, supposées le rendre aisément accessible depuis les quatre coins du pays.

    On parle alors de « projet Manhattan » pour qualifier ce qui doit devenir un quartier ultra-moderne et agréable pour les dizaines de milliers d’employés des futurs bureaux. La mise en œuvre de ce projet entraîne l’expropriation d’habitants ainsi que la démolition de leurs immeubles considérés, souvent injustement, comme sales et vétustes.

    Dans les années 1970, la crise économique frappe notre pays et stoppe l’ambition de ce vaste programme urbain : plusieurs projets sont abandonnés, laissant derrière eux un quartier inabouti, marqué en plusieurs endroits par des chancres urbain et par une impression de trous béants dans la ville.

    Malgré une relance partielle dans les années 1980, le quartier demeure inachevé et dysfonctionnel à plusieurs niveaux. La présence importante de la prostitution et le phénomène de déplacement de populations précarisées, dont un certain nombre de transmigrants, complexifie le climat social dans le quartier.

    Ces dernières années, les conditions de vie du quartier se sont dégradées à une grande vitesse : le vide locatif des surfaces de bureaux et des commerces, encore renforcé par la pandémie et la généralisation du télétravail dans la période postpandémique, a entraîné une diminution du contrôle social.

    Cette perte de contrôle social a entraîné l’augmentation des trafics de drogue et de différents actes de violence, avec un sentiment d’impunité manifeste qui renforce encore le sentiment d’insécurité des habitants et des passants.

    Face à ces constats, face aux différents cris d’alarmes envoyés ces dernières années par différents collectifs d’habitants et d’associations présentes dans le quartier, le politique ne peut plus rester muet : il revient de sa responsabilité de proposer une vision d’avenir concrète et encourageante pour le quartier Nord.

    Cette vision passe par trois axes majeurs.

    1. La création d’un véritable quartier urbain multifonctionnel

    La logique de monofonctionnalité voulue dans les années 1960, dont le projet Manhattan fut le prototype avec une programmation exclusivement réservée au secteur des bureaux, doit définitivement être abandonnée. La pratique a démontré que lorsque le quartier Nord est uniquement dédié aux bureaux, il devient bien moins fréquenté en dehors des heures de travail, renforçant le sentiment d’insécurité en soirée, avec toute une série de personnes errantes, hélas souvent droguées.

    Il s’agit donc de promouvoir une diversité de fonctions. Outre les bureaux présents, il faut y construire des logements qualitatifs, y favoriser l’implantation de commerces, d’établissements HoReCa et construire de nouveaux équipements sportifs et de loisirs, afin de créer un nouveau dynamisme urbain. Pour viabiliser ces changements, nous devons favoriser la création dans les tours de bureaux existantes de rez-de-chaussée commerciaux ou destinés aux cafés et aux restaurants, ce qui renforcera l’animation du quartier, y compris en soirée.

    Le projet ZIN, qui remplacera prochainement les anciennes tours du Word Trade Center, en offrant un nouvel espace verdurisé de 14 étages destiné aux bureaux, mais aussi à l’hôtellerie et aux logements de qualité, s’inscrit dans cette dynamique de renouveau que le MR soutient.

    Mais nous ne pouvons pas nous contenter d’en rester là : le politique doit non seulement soutenir, mais également initier un véritable bouleversement urbanistique dans le quartier.

    Or, dans le discours des partis à gauche du spectre politique, on constate encore trop souvent une réticence, voire un refus catégorique de travailler avec le secteur privé, comme si celui-ci n’avait pas de rôle à jouer dans l’amélioration des conditions de vie des Bruxellois. Au contraire, nous pensons que pour passer de l’incantation à l’action, il est indispensable que les acteurs privés, publics et associatifs travaillent main dans la main pour aboutir à de nouvelles programmations urbaines concertées.

    C’est la raison pour laquelle nous soutenons pleinement les initiatives comme celle d’Up4North, ASBL créée en 2016 afin de réunir les grandes entreprises, les associations et les comités de quartier présents dans le quartier Nord, dans l’objectif de le transformer en un véritable morceau de ville, mixte et agréable pour tous.

    Les autorités politiques bruxelloises doivent se montrer davantage proactives, en mettant leurs stéréotypes de côté, en faisant confiance aux partenaires privés et en devenant elles-mêmes les initiatrices de pareilles « coalitions de développement ».  Cela demandera de la part des autorités publiques une accélération de la délivrance des permis d’urbanisme pour les grands projets, bien plus lents à Bruxelles que dans les deux autres Régions…

    Nous pensons aussi qu’il est primordial de rendre le quartier plus attractif pour les classes moyennes bruxelloises, en proposant du logement qualitatif, parfois de standing, et toute une nouvelle programmation socio-culturelle. Ces changements seront positifs pour l’ensemble du quartier et de ses habitants.

    À nouveau, nous nous opposons frontalement aux idéologies de gauche (voire d’extrême gauche), qui prônent systématiquement l’opposition à tout projet d’embellissement sous prétexte que ceux-ci ne répondraient pas aux besoins des habitants. Cette logique de raisonnement aboutit à un enfermement social qui se matérialise par la création de ghettos, dans lesquels plus aucune mixité et émancipation sociale n’ont droit de cité.

    Nous pensons pour notre part que la pauvreté n’est pas une vocation ni une fatalité : nous devons créer une nouvelle configuration urbaine qui donnera envie aux familles de la classe moyenne de s’installer à Bruxelles, y compris – et peut-être surtout – dans les quartiers populaires.

    Il importe également de veiller à ce que les jeunes du quartier puissent bénéficier d’activités extrascolaires en suffisance, dont des Maisons de jeunes, des écoles de devoirs et des infrastructures sportives. Outre l’aspect émancipateur et social pour les jeunes, cela permet d’éviter qu’ils traînent dans la rue dès le plus jeune âge. Les politiques de formation et d’emploi doivent y être renforcées. Le taux de chômage y reste dramatiquement élevé. Ce n’est pas une fatalité.

    Depuis une dizaine d’années, les associations interpellent les politiques sur le phénomène d’errance, en particulier chez les jeunes. La Ville de Bruxelles et la Région doivent en faire une priorité. Ce n’est pas la construction d’un grand centre de consommation de drogue qui permettra de répondre aux défis. Au contraire, il pourrait avoir comme conséquence de concentrer encore davantage les problèmes dans ce quartier qui abrite un public largement fragilisé. Nous plaidons pour une présence sociale renforcée, dans la rue, comme dans les lieux d’accueil existants mais aussi pour un trajet de prise en charge de personnes à la santé mentale affaiblie. Il faut pouvoir aider directement les plus vulnérables, parfois sans abri et sans ressource.

     

    2. La sécurité comme condition essentielle d’une meilleure qualité de vie

    Nous ne le rappellerons jamais assez : au MR, nous sommes convaincus que la sécurité est une condition essentielle de la vie en société. Il n’est d’ailleurs pas concevable de vouloir mener une politique visant à attirer les familles de la classe moyenne dans le quartier, sans investissements massifs pour garantir la sécurité des actuels et des futurs résidents.

    Pour ce faire, il est primordial de renforcer la présence sur le terrain de patrouilles policières et de gardiens de la paix : cela renforcera le sentiment de sécurité et augmentera le contrôle social au sein du quartier.

    Au niveau du fédéral, nous plaidons depuis longtemps pour que certains délits puissent être poursuivis dans le cadre d’une comparution immédiate devant la justice, afin de réprimer rapidement les faits de violence (en flagrant délit par exemple) et de diminuer le sentiment d’impunité beaucoup trop présent dans les rues les plus sombres de notre capitale.

    Si la gestion des zones de police constitue avant tout une compétence communale, la Région bruxelloise ne pourra plus rester indéfiniment au balcon des graves agressions physiques et verbales qui surviennent chaque jour.

    Lors de la sixième réforme de l’État, la Région bruxelloise a hérité de nouvelles compétences dans le domaine de la sécurité. Le rôle du Ministre-Président comme « super coordinateur » de la politique de sécurité a été renforcé ainsi qu’en matière de formation et de recrutement pour améliorer la proximité et la stabilité des agents bruxellois.  Le Ministre-Président est chargé depuis lors de veiller au maintien de l’ordre public (à savoir la tranquillité, la sûreté et la salubrité) en coordination avec les communes et peut à cet effet faire appel à la Police fédérale. Ces nouvelles responsabilités ont abouti à l’adoption d’un Plan Global de Sécurité et de Prévention pour la Région bruxelloise, qui peut désormais prendre l’initiative de coordonner, en collaboration avec les autres autorités compétentes, l’élaboration d’axes politiques concernant la sécurité en ce compris dans les stations, sites souterrains et surfaces destinées aux transports publics.

    Des outils existent donc bel et bien et le Ministre-Président s’est vu confier un rôle important qu’il doit incarner avec les 19 communes de la capitale. Bientôt, un avant-projet de loi en cours d’élaboration au niveau fédéral, devrait encore accroître ce rôle en cas de problèmes de sécurité exceptionnels, aigus ou inattendus, qui dépassent les limites d’une zone de police par exemple.

    Au sein du quartier Nord, qui se situe à cheval entre les communes de Bruxelles-Ville, de Saint-Josse et de Schaerbeek – complexifiant actuellement la coordination des opérations de sécurité dans la zone, cette fortification de la fonction du Ministre-Président pourrait jouer un rôle clé… à condition que l’occasion soit saisie par celle ou celui qui exercera cette fonction de développer un leadership fort permettant de poser des actes concrets.

     

    3. La propreté, ce parent pauvre des quartiers populaires bruxellois

    Tous les Bruxellois le savent, Bruxelles est encore beaucoup trop sale dans de nombreux quartiers, en particulier dans le centre.

    Les alentours de la gare du Nord n’échappent hélas pas à ce constat : dépôts clandestins, poubelles qui s’amoncellent, déchets au sol… le quartier Nord ressemble malheureusement souvent à un grand dépotoir à ciel ouvert, renforçant encore le sentiment d’insécurité.

    Il est dès lors impératif d’investir massivement pour intensifier le nettoyage des rues, en particulier sur les axes commerciaux que sont la rue de Brabant, la rue d’Aarschot, la rue du Progrès et tous les abords immédiats de la gare du Nord où arrivent par ailleurs un certain nombre de bus internationaux.

    Nous devons mettre sur pied de véritables brigades de la propreté, composées de policiers, d’agents communaux et régionaux des services de propreté publique ainsi que de volontaires qui seront chargés d’un travail de sensibilisation mais aussi de répression.

    Le MR plaide par ailleurs pour un durcissement des sanctions pour les auteurs d’incivilités, qui doivent systématiquement se voir infliger des peines de travail d’intérêt général, de préférence en lien avec la propreté publique. Les majorités de gauche successives, au pouvoir en Région bruxelloise depuis près de 20 ans, se sont en effet montrées bien trop laxistes sur la répression des infractions en matière de propreté avec le résultat que l’on connaît aujourd’hui.

    Une étendue du réseau de caméras de surveillance à tous les points connus de dépôts clandestins doit également constituer une priorité.

    De manière plus globale, nous plaidons pour que les questions de propreté publique puissent être abordées dans toutes les écoles, parallèlement à la question de la protection environnementale.

    Enfin, les compétences institutionnelles en la matière devront être clarifiées rapidement : pour le citoyen bruxellois, il est devenu complètement inaudible de s’entendre dire que telle voirie n’est pas du ressort de la commune mais de la Région, et inversement.

    Il est devenu intolérable que certaines idéologies politiques, prétendument de gauche, s’opposent à la transformation urbaine des quartiers populaires et à leur embellissement en agitant le fantôme de la gentrification, entravant ainsi le renouvellement qualitatif de la vie en ville. Pourquoi la propreté ou le beau devraient-ils être un luxe réservé aux quartiers les plus nantis de la capitale ?

    Nous ne pouvons plus accepter que le quartier Nord soit encore considéré comme une zone de relégation, où, passé une certaine heure, n’auraient plus droit de cité que les dealers, les personnes sans-abri, les bandes urbaines, les pauvres hères et les toxicomanes.

    Nous refusons que la situation que vit actuellement le quartier Nord soit considérée comme une fatalité.

    Nous pensons que ces trois axes majeurs, expérimentés dans d’autres villes avec succès, peuvent permettre à ce quartier populaire, multiculturel et d’activités de bureaux de connaître un second souffle.

    Et nous nous battrons pour.

     

    Alexia Bertrand,

    Cheffe de Groupe MR au Parlement bruxellois

    David Weytsman,

    Chef de Groupe MR au Conseil Communal de la Ville de Bruxelles

     

     

    [1] https://www.levif.be/belgique/les-violences-explosent-dans-le-quartier-nord-a-bruxelles-un-lieu-sans-avenir-carte-blanche/

  • Le MR veut renforcer le lien entre Fédéral et Régions

    Le MR veut renforcer le lien entre Fédéral et Régions

    Nathalie Gilson, David Weytsman et Nicolas Janssen veulent que Régions et Fédéral renforcent leur lien. En effet, le Plan Taxi instauré par le Gouvernement bruxellois va impacter directement le reste du pays.

    Des enjeux trop importants

    Les enjeux sont trop importants pour que Bruxelles continue à travailler seule dans son coin en faisant fi de la réalité de terrain en Wallonie, en Flandre ou à Bruxelles. Au moment où l’objectif est d’atteindre 80 % de taux d’emploi, le plan taxi mis sur la table par le gouvernement bruxellois va empêcher des centaines, voire des milliers de chauffeurs d’exercer cette activité. En effet, les LVC sont une opportunité pour certains travailleurs, puisque 20 % des chauffeurs bruxellois Uber étaient précédemment inactifs.

    Il y a une atteinte à la liberté d’entreprendre. La nouvelle donne technologique permet aux citoyens de créer davantage de richesse en entreprenant. D’après le Syndicat Neutre pour Indépendants (SNI), le nombre de jeunes indépendants a augmenté de plus de 26 % ces 10 dernières années. Notre rôle est de continuer à encourager le mouvement.

    Des critiques de l’Europe

    Nathalie Gilson a déposé un texte au parlement fédéral en novembre 2021. Ce texte demande « d’entamer une discussion avec les Régions afin de développer une vision commune et cohérente à tous les niveaux de pouvoir permettant la création et le déploiement d’entreprises relevant du secteur technologique », ce qui manque à la Belgique à en croire les critiques de la Commission européenne… Et une proposition qui trouve une application très concrète dans ce dossier.

    Un autre point important est l’image désastreuse que donne la Belgique aux opérateurs internationaux qui souhaiteraient investir chez nous.

    La Wallonie concernée

    La Wallonie est également concernée. « Le secteur des taxis est règlementé par le décret du 18 octobre 2007 », explique Nicolas Janssen. « Il ne permet pas à des sociétés comme Uber d’exercer en Wallonie. L’article 19, 9º de ce décret spécifie que « les services de location avec chauffeur ne peuvent porter aucun signe extérieur ou intérieur, des voyants lumineux, des taximètres, des mentions et faire usage de la radiotéléphonie mobile ».

    Retrouvez l’article complet ICI.

  • Report des chantiers dans les tunnels : le MR va demander une réunion de la Commission de suivi

    Report des chantiers dans les tunnels : le MR va demander une réunion de la Commission de suivi

    Report des investissements lourds dans les tunnels routiers : « le passé nous a déjà montré ce qui arrive quand on économise sur les infrastructures bruxelloises. L’histoire se répèterait elle?

    Alexia Bertrand (MR) a pris connaissance que plusieurs investissements lourds dans les tunnels bruxellois ont été reportés. Nous avons déjà pointé la diminution des crédits budgétaires à l’occasion du vote du budget, rappelle la Cheffe de Groupe au Parlement bruxellois.

     

    L’histoire se répète

    Ces reports inquiètent l’édile libérale: « Le sous-investissement dans les ouvrages d’art a conduit en 2016 à une situation de crise, un plan avait été alors élaboré à la demande du MR, il semble qu’aujourd’hui on reporte les investissements qui nous avaient été alors présentés comme prioritaires. Qu’est-ce qui a fondamentalement changé entre le master plan et aujourd’hui ? J’ai une inquiétude que l’histoire se répète et que l’on nous dise dans quelques années que l’état des tunnels qui n’ont pas été rénovés est catastrophique. Le passé nous a déjà montré ce qui arrive quand on économise sur les infrastructures bruxelloises. L’histoire se répèterait elle?. » s’interroge Alexia Bertrand (MR)

     

    Faire la clarté et accélérer

    Pour David Weytsman (MR), « il faut que la clarté soit faite au sein du Parlement sur ces différents reports d’investissements et nous devons mesurer dans quelle mesure la sécurité des usagers n’est pas compromise par lesdits reports notamment pour les tunnels Belliard et Loi. Nous devons également accélérer le timing de réalisation des chantiers déjà entamés, comme celui du tunnel Trône qui paralyse toute la petite ceinture actuellement « .

     

    Des axes indispensables

    La présidente de la Commission Mobilité Anne-Charlotte d’Ursel (MR) rappelle quant à elle que « depuis l’entrée en vigueur du plan Good Move et de la Ville 30 les grands axes routiers sont indispensables pour drainer la circulation des quartiers résidentiels. Une fermeture des tunnels serait contreproductive et ne ferait que renforcer les externalités négatives dans les mailles que le Gouvernement bruxellois souhaite apaiser »

     

    « Un scandale de plus serait inadmissible »

    Pour conclure, la Cheffe de Groupe n’exclut pas de réactiver la commission spéciale afin de faire le point sur ce dossier : « que l’on juge utile ou non les ouvrages d’art en région bruxelloise, un scandale de plus serait inadmissible et engagerait la responsabilité de l’actuel Gouvernement. Est-ce que le Gouvernement ne juge plus comme stratégique la rénovation desdits ouvrages ?  » tacle Alexia Bertrand (MR)

     

    Anne-Charlotte d’Ursel confirme : « Nous allons demander une réunion de la commission de suivi des recommandations de la commission spéciale tunnels. Cette commission s’est déjà réunie une fois sous cette législature, elle doit se réunir à nouveau urgemment. Nous allons envoyer une demande en ce sens au Président du Parlement Rachid Madrane ».

     

  • Le  MR regrette le surréalisme du Plan taxi qui prolonge les discriminations

    Le MR regrette le surréalisme du Plan taxi qui prolonge les discriminations

    Plan taxi à Bruxelles. Le MR dénonce une évolution inacceptable faite « de discriminations et de mépris ».

     

    « Le Gouvernement bruxellois a finalement cédé aux sirènes du lobby des taxis. Après 7 ans, il propose une réforme qu’il qualifie lui-même d’évolution, pas de révolution. Il dit même que ce plan taxi arrive « à son heure. Quel mépris pour un secteur qui attend depuis si longtemps une réforme ambitieuse où chacun a les mêmes droits et les mêmes obligations » commente David Leisterh, Président du MR Bruxelles.

     

    Une évolution insuffisante

    Plusieurs arrêts invalidant les décisions illégales du Gouvernement (date du 15 janvier, interdiction des licences flamandes et wallonnes, licences pour taxis éléctriques …), une dizaine de manifestations l’année dernière, des familles interdites de travailler le jour de Noël, des véhicules saisis illégalement, une ordonnance sparadrap initiée en urgence grâce à une majorité alternative. Tout cela illustre, selon les libéraux, l’attentisme coupable d’une majorité qui entend par ailleurs décider de tout par arrêté : numerus clausus, tarifs, procédures, composition des commissions, … soit une coquille vide adressée au Parlement.

     

    « On évolue. On reconnaît l’obsolescence de l’ordonnance de 1995. L’intérêt des plateformes comme Uber ou Heetch est enfin souligné et on propose enfin d’encadrer leur activité. On uniformise par ailleurs la durée de la licence et la formation des chauffeurs. Ces éléments sont positifs, mais ils sont minoritaires par rapport aux discriminations générées par la nouvelle ordonnance » continue le Vice-président libéral de la Commission Mobilité, David Weytsman.

     

    Une discrimination inacceptable pour les libéraux

    Selon lui, «si le Gouvernement se réjouit d’uniformiser le secteur, il laisse des droits différents sur la plupart des éléments importants. Numerus clausus différents, tarifs différents, impossibilité de céder les licences pour les LVC et non pour les taxis. Cette « discrimination » est tout simplement inacceptable pour les libéraux. Le Conseil d’État lui-même souligne cette incohérence : « Une telle différence de traitement est de nature à porter atteinte à la liberté d’entreprendre des actuels titulaires d’autorisation concernés » explique-t-il dans son avis.

     

    David Weytsman, député bruxellois :

    • « Les chauffeurs de taxi pourront par exemple continuer à prendre des courses privées en plus de la maraude et du recours aux plateformes là où les LVC sont obligés de recourir uniquement à ces dernières. Plus possible pour eux, donc, de prendre en charge un client via un hôtel, un site internet comme Booking ou une clientèle d’habitués. Pourquoi toutes ces discriminations ? L’ensemble du secteur est bénéfique pour la mobilité, la sécurité routière et la liberté de mouvement des personnes à mobilité réduite. C’est méprisant pour les LVC »
    • « Sur le numerus clausus, le Gouvernement annonce la couleur dès son exposé des motifs. Il dit qu’il faudrait que le Gouvernement fixe le nombre de taxis de rue à un niveau inférieur au nombre de véhicules actuellement exploités sous le couvert d’une autorisation de LVC. Ce n’est pas ce que demandent les Bruxellois ni ce qu’exigent les objectifs régionaux de mobilité. Ce n’est pas non plus ce qu’illustrait l’étude commandée par le Gouvernement. Ce Gouvernement doit laisser faire les gens qui souhaitent travailler à améliorer notre mobilité ».

     

    Le MR déposera dès lors une quinzaine d’amendements en vue de la prochaine Commission Affaires Intérieures.

  • Copenhague doit être un exemple pour Bruxelles

    Copenhague doit être un exemple pour Bruxelles

    Les libéraux Bruxellois se sont rendus en voyage d’études à Copenhague pour s’inspirer des initiatives prises par la Ville en matière de mobilité, de dynamisme économique et de stratégie à long terme. Le décalage avec les politiques menées à Bruxelles est frappant !

    Ce qui frappe immédiatement, c’est que Copenhague s’est fixée, dès 2012 !, un objectif de neutralité carbone à l’horizon 2025. Depuis lors, tous les acteurs se sont mis en mouvement pour mettre en place des politiques coordonnées, efficaces autour d’un objectif chiffré et clair.

    Un nouveau quartier sur l’eau

    De la mobilité à la consommation d’énergie du bâti en passant par l’aménagement urbain, la mise en place d’un parc éolien offshore, la gestion des déchets et le soutien à des startups innovantes, Copenhague a des années d’avance sur Bruxelles, en termes à la fois de vision et d’implémentation.

    « Nous avons pu constater sur place la force d’innovation des pouvoirs publics », appuie David Leisterh, président du MR Bruxelles et instigateur de ce voyage d’étude. « Par exemple, en 2035, Copenhague a prévu un projet complètement fou : construire tout un nouveau quartier (le Lynetteholmen) sur l’eau. Ce projet doit apporter 35.000 logements supplémentaires, dont 25% de logements abordables, et créer 35.000 jobs. À Copenhague, 25% seulement des trajets sont faits en voiture car ils ont mis en place des infrastructures adaptées pour les cyclistes et ils font en sorte que le trajet à vélo, à pied ou en transport en commun soit le plus facile et avantageux possible. Tout cela s’est réalisé de manière réfléchie, cohérente et surtout pour répondre aux réalités vécues dans chaque quartier par les Copenhagois. Bruxelles devrait s’en inspirer, nous le répétons depuis des mois. »

    Un partenariat étroit avec le privé

    La délégation menée par David Leisterh et Alexia Bertrand, cheffe de groupe MR au Parlement bruxellois, a pu parcourir les rues de la capitale danoise en long et en large en compagnie de son ancien maire : Bo Asmus Kjeldgaard. Ce dernier a largement contribué à la transformation de la Ville.

    « Tout cela s’est fait en partenariat étroit avec le secteur privé », ajoute d’ailleurs Alexia Bertrand. « Nous avons pu nous entretenir avec le CEO de Bloxhub, Torben Klitgaard, dont l’entreprise s’est spécialisée dans les politiques de rénovation et offre un lieu de coworking unique à différentes entreprises actives dans le secteur. Cela crée de convergences et des partenariats entre ces entreprises. Cette dynamique entrepreneuriale a été favorisée par les pouvoirs publics qui considèrent le secteur privé comme un véritable partenaire et un appui précieux dans les objectifs climatiques de la ville. Nous avons également pu constater que 99% du chauffage des habitations à Copenhague provient d’un même système de chauffage qui fonctionne grâce à un parc éolien offshore et à la biomasse. Quand on sait qu’à Bruxelles, 60% des émissions de CO² proviennent du bâti, j’invite les ministres bruxellois à venir jeter un coup d’œil à ce qui est fait chez nos amis nordiques. »

    Reproduire ce schéma à Bruxelles

    Pour le président du MR Bruxelles David Leisterh, cela ne fait aucun doute, le projet de ville mis en place à Copenhague correspond tout à fait à celui qui est porté par les libéraux.

    « Et le bleu ira tellement mieux à Bruxelles ! Quand je vois le dynamisme dans l’innovation, dans la technologie et dans la cocréation urbaine à Copenhague, je me dis qu’il y a quelque chose à faire chez nous aussi », pointe-t-il. « Quand je suis arrivé à Bruxelles, j’avais des étoiles dans les yeux et je veux redevenir ce jeune étudiant émerveillé par une capitale qui reprend son destin en main. C’est le projet des réformateurs. Pour nous, Bruxelles doit être une pionnière dans toutes les matières malheureusement, c’est loin d’être le cas actuellement. Mais le potentiel est là, il faut maintenant que nous nous mettons au travail pour lui permettre de s’exprimer. »

  • À 2 ans des élections, le MR Bruxelles part en campagne

    À 2 ans des élections, le MR Bruxelles part en campagne

    Mercredi, le MR Bruxelles était pour la Xe fois sur le terrain, là ou on ne nous a pas assez vu, là où on a un peu déçu. Au Châtelain, une dizaine de membres du MR bruxellois se rassemblent quelques mètres plus loin. Membres de la section locale ou députés régionaux, ceux-ci viennent distribuer des tracts aux passants.

    Article complet du Soir ICI.

    Sur le terrain

    La place du Châtelain fera bientôt l’objet d’un réaménagement. La majorité ixelloise Ecolo-PS compte la verduriser davantage et en piétonniser une partie. Voilà l’angle d’attaque du MR ce mercredi.

    « On aura un document différent par commune. C’est à chaque fois l’outil, l’excuse pour aborder les gens », explique David Leisterh, le président du MR bruxellois, revêtu de son long manteau bleu. Durant une heure, la poignée de libéraux présents distribuent ses dépliants. « Si on supprime des places, il faut compenser avec du parking hors voirie », lance la députée Alexia Bertrand à un passant. Son homologue Latifa Aït-Baala explique : « La première question que je pose, c’est aimez-vous le marché et savez-vous qu’il va disparaître dans sa forme actuelle ? . Les gens sont à l’écoute. »

    Un objectif : 2024

    Ce dimanche, les libéraux bruxellois se rassemblent en congrès pour préparer le scrutin de 2024. Les chefs de section des 19 communes de la capitale ainsi que les 14 députés régionaux recevront du matériel de tractage. « Le message clair que je vais donner dimanche est : Si vous voulez faire partie des équipes en 2024 sur les différentes listes, libérez vos agendas dès maintenant. La consigne, ce sera deux à trois marchés par mois. Pour le porte-à-porte, ce sera au minimum une fois tous les 15 jours, mais pour bien faire une fois par semaine », explique David Leisterh. « De grandes déclarations ne suffisent pas. Il faut aller à la rencontre des gens et convaincre. C’est ce que font entre autres les militants du PTB. Il n’y a pas de raison que nous ne le fassions pas et même plus fort encore. »

    Depuis deux ans, le nouveau président du MR bruxellois arpente le terrain, court de section en section. Tous les poids lourds bleus louent son dynamisme et sa disponibilité. « Il a un leadership participatif », explique le chef de groupe à la Ville de Bruxelles, David Weytsman. « Il fait ce qu’il faut faire et il travaille beaucoup », indique Boris Dilliès. « Il se donne à 300 % », souligne la députée Aurélie Czekalski. « Je me demande même parfois s’il ne va pas faire un burn-out », renchérit son homologue Geoffroy Coomans de Brachène. Off record , un bleu analyse : « Il a fait plus en six mois que Reynders en six ans. » Le Boitsfortois opère en tandem avec Alexia Bertrand, devenue cheffe de groupe en 2019. La candidate à la ministre-présidence en 2024 travaille à redonner des couleurs au MR au sein de l’hémicycle régional.

    Des thématiques claires

    Ceux-ci expliquent vouloir mettre l’accent sur l’emploi et l’écologie. « On est le premier parti de propositions », assure Alexia Bertrand. Au regard de l’actualité récente, le MR bruxellois possède quelques raisons d’espérer participer au pouvoir en 2024. D’abord, le dernier Grand Baromètre du Soir les gratifie d’une seconde place et de 19,9 % d’intentions de vote. Ensuite, les liens avec l’Open VLD semblent plus forts qu’en 2019. « On formera ensemble une équipe en 2024 », veut croire David Leisterh. Enfin, la majorité au pouvoir affiche régulièrement ses divisions. Les bleus espèrent pouvoir en profiter.

  • Indépendants et commerces : trop maltraités à Bruxelles !

    Indépendants et commerces : trop maltraités à Bruxelles !

    Les deux confinements nous ont rappelé à quel point nos commerces de proximité jouent un rôle prépondérant dans l’animation du tissu urbain et dans la relation humaine du quartier. Vous êtes un composant majeur du tissu économique national, régional et communal.

    Retrouvez toutes les mesures du MR pour soutenir les indépendants ici

     

    Indépendant : une priorité pour le MR

    Depuis toujours, le bien-être des indépendants et des PME est une priorité pour le Mouvement Réformateur. Notre parti s’emploie quotidiennement à améliorer vos conditions de vie et de travail. Pendant trop longtemps, les indépendants se sont vus injustement oubliés. Nous continuons à réduire l’écart entre les statuts d’indépendant et d’employé et plaidons pour une égalité de traitement entre les deux régimes.

    Des actions concrètes

    Sous le Gouvernement de Charles Michel, de nombreuses mesures ont été mises en place pour diminuer les charges sur le travail :

    • le taux des cotisations sociales pour les indépendants a diminué, passant de 22 à 20,5% ;
    • les cotisations patronales pour le premier emploi créé ont été supprimées ;
    • des réductions jusqu’au sixième emploi ont également permis aux entreprises d’embaucher davantage ;
    • les cotisations patronales de base ont baissé pour passer de 32,4% à 30% en 2016 et une nouvelle réduction jusqu’à 25% entrait en vigueur en 2018 ;
    • la pension minimum des indépendants a augmenté de 18% au cours de la précédente législature.

    Le MR s’est également battu pour une meilleure conciliation entre vie privée et vie professionnelle. Durant la précédente législature, le congé de maternité des indépendantes est passé de 8 à 12 semaines avec une dispense de cotisations sociales de trimestre. La mesure s’accompagnait de l’octroi de 105 titres-services. Autre changement pour les indépendants malades : depuis 2017, la période de carence a diminué de moitié.

    Lorsqu’il est au pouvoir, le Mouvement Réformateur se bat corps et âme pour les indépendants. C’est ce que nous faisons encore aujourd’hui au gouvernement fédéral. Toutefois, en Région bruxelloise où le MR n’a plus été au pouvoir depuis 20 ans et nous estimons que le Gouvernement doit mieux soutenir ses commerçants et ses PME. Les aides lors de la crise Covid peuvent en témoigner.

    Bruxelles abandonne ses indépendants

    De manière générale, la Région bruxelloise a été la Région la moins bien lotie en termes de primes. Prenons l’exemple d’un Horeca qui emploie deux salariés. En Wallonie, il aurait touché 23.000 euros et 35.240 euros en Flandre, tandis qu’à Bruxelles, les montants cumulés des diverses primes s’élèvent à 17.500 euros.

    Même son de cloche pour les métiers de contact. Un coiffeur avec deux employés aurait bénéficié de 19.750 euros de primes s’il était situé en Wallonie et 25.130 euros s’il était en Flandre. À Bruxelles, sa prime aurait été deux fois plus petite puisqu’il aurait touché 9.000 euros. Pour deux entreprises qui s’installent en Région bruxelloise, trois entreprises quittent la capitale.

    Pour le MR, il est impératif de garder la classe moyenne et les indépendants qui créent la véritable richesse de la Région bruxelloise. Que ce soit au niveau fédéral ou régional, nous voulons continuer à travailler pour les indépendants & PME au travers d’une fiscalité dynamique et attrayante, d’une simplification administrative, de la possibilité de rebondir en cas d’accident ou encore de la revalorisation des métiers techniques et manuels.

    Le MR Bruxelles continuera à relayer vos préoccupations au Parlement bruxellois. N’hésitez pas à nous contacter pour toute question.

  • Bruxelles-Ville : La propreté, la priorité numéro 1 du MR

    Bruxelles-Ville : La propreté, la priorité numéro 1 du MR

    Chère voisine, Cher voisin,

    Du Centre-Ville à Laeken, du Quartier Européen à Haren en passant par l’Avenue Louise ou Neder-Over-Heembeek, un problème récurrent touche nombreux quartiers de notre Ville : l’absence de propreté publique !

    Des Bruxellois pas satisfaits

    Les constats sont connus (dépôts clandestins, poubelles qui s’amoncellent, déchets au sol, multiplication des incivilités…) et pèsent lourd sur notre qualité de vie. Les enquêtes d’opinion sont d’ailleurs unanimes : les Bruxellois ne sont pas satisfaits de la propreté dans leur Région et placent cette thématique dans le top 3 de leurs priorités. Un quartier sale va aussi de pair avec une baisse de la fréquentation et donc de la sécurité pour ses habitants et commerçants. C’est donc toute la vie sociale et économique d’un quartier qui souffre du manque de propreté.

    Des propositions concrètes du MR

    Malgré plus de 50 propositions concrètes avancées par le MR ces derniers mois, ni la Ville de Bruxelles, ni la Région de Bruxelles-Capitale, ne prennent de mesures fortes pour que la Ville soit à nouveau agréable et propre.

    Le MR, dans l’opposition régionale bruxelloise depuis bientôt 20 ans, veut faire de la propreté dans les quartiers une priorité absolue !

    Inspiré par d’autres villes propres, comme Malines, le MR propose, notamment, de :

    • Aborder les questions de propreté publique dans toutes les écoles. C’est aussi une question de protection de notre environnement !
    • Intensifier le nettoyage des rues, en particulier les axes commerciaux.
    • Mettre sur pied de véritables brigades de la propreté, composées de policiers et de volontaires chargés d’un travail de sensibilisation.
    • Durcir les sanctions pour auteurs d’incivilités et leur infliger, systématiquement, une peine de travail d’intérêt général.
    • Engager des gardiens de parc pour chaque espace vert.
    • Etendre le réseau de caméras à tous les points connus de dépôts clandestins.

    Au niveau communal, vos conseillers communaux interpellent, chaque mois, le Bourgmestre, Philippe Close (PS), et l’Échevine de la Propreté Zoubida Jellab (Ecolo). En parallèle, au niveau régional, les Députés libéraux déposeront une proposition exigeant du Gouvernement bruxellois de se doter de réels moyens de répression des infractions mais de clarifier les compétences institutionnelles afin de ne plus être confrontés à l’habituelle réponse : « cette voirie n’est pas du ressort de la commune mais bien de la Région… ».

    Nettoyons nos rues, rejoignez-nous !

    Enfin, dans les prochaines semaines, le MR à l’initiative des Jeunes MR de la Ville de Bruxelles organisera, à nouveau, des campagnes de ramassage des déchets. N’hésitez pas à nous contacter à l’adresse nettoyonsbruxelles@gmail.com si vous voulez nous rejoindre ou nous signaler un problème de propreté récurrent dans votre quartier.