Catégorie : David Weytsman

  • Limite du chômage à 2 ans : une décision qui aura un impact sur les CPAS du pays, dont le plus grand, celui de la ville de Bruxelles, géré par un libéral

    Limite du chômage à 2 ans : une décision qui aura un impact sur les CPAS du pays, dont le plus grand, celui de la ville de Bruxelles, géré par un libéral

    Interview avec David Weytsman, chef de file libéral à la ville de Bruxelles, et président du CPAS.

    Que vous inspire cette réforme ?

    Avant tout, il est essentiel de rappeler pourquoi une telle réforme est nécessaire. Aujourd’hui, la Belgique compte près de 200.000 postes vacants pour 274.000 demandeurs d’emploi, dont 128.000 sont sans emploi depuis plus de deux ans. Dans ce contexte, il est légitime de revoir notre système. La Belgique reste l’un des pays les plus généreux au monde en matière d’allocations de chômage. Il est fondamental de garantir un filet de sécurité sociale, mais il est tout aussi important que celles et ceux qui sont en capacité de travailler soient encouragés à retrouver une activité professionnelle.

    Je tiens également à souligner que travailler n’est pas un gros mot. Lorsqu’on écoute certains partis d’opposition (PS-PTB), on a parfois l’impression que le simple fait d’encourager les gens à chercher un emploi serait une offense. Or, le travail est source d’épanouissement, de lien social, d’autonomie financière. Il donne du sens à la vie. Et surtout, c’est grâce au travail et à l’impôt que nous finançons notre système de protection sociale.

    Quel impact pour le CPAS de la Ville de Bruxelles ?

    À ma demande, une étude sérieuse a été réalisée dernièrement afin d’évaluer l’impact financier réel de cette réforme sur le CPAS. Il est important de s’en tenir aux faits, car certains discours médiatiques relaient des analyses biaisées, notamment celles de la FGTB qui évoquent un prétendu « carnage social », en partant de l’hypothèse irréaliste d’un taux zéro de remise à l’emploi. Ce genre de propos relève plus de la désinformation que de l’analyse rigoureuse.

    Si l’on observe les réformes précédentes, sous les gouvernements Di Rupo et Michel, environ 27 % des chômeurs de longue durée s’étaient tournés vers les CPAS. Ce chiffre nous donne une indication utile, mais ne saurait résumer l’enjeu actuel.

    Une opportunité pour les CPAS ?

    Oui, cette réforme peut et doit être une véritable opportunité. Le MR a eu le courage de porter cette réforme au niveau fédéral. Il est maintenant de notre devoir de la mettre en œuvre avec rigueur, efficacité et sens des responsabilités.

    L’objectif est clair : faire des CPAS des acteurs centraux dans le retour à l’emploi, en renforçant leur rôle d’accompagnement. Ma démarche est pragmatique, structurée, et résolument tournée vers les résultats.

    Voici les leviers que nous devons activer pleinement :

    1. Améliorer le PIIS (Projet Individualisé d’Intégration Sociale) en le co-construisant avec le bénéficiaire pour lui offrir une vraie perspective professionnelle.
    2. Créer des partenariats stratégiques avec le secteur privé afin d’aligner l’offre d’insertion avec les besoins concrets des entreprises.
    3. Renforcer l’accès à la formation et aux compétences, en facilitant l’adéquation entre les profils des bénéficiaires et les exigences du marché.
    4. Orienter prioritairement les formations vers les métiers en pénurie, qui offrent des débouchés immédiats.
    5. Mieux structurer la collaboration avec les acteurs de l’emploi (Actiris, missions locales, maisons de l’emploi), via une meilleure coordination des plateformes d’insertion.
    6. Moderniser nos outils numériques, pour alléger les procédures administratives et mieux communiquer, notamment avec les jeunes.
    7. Encourager l’économie sociale et solidaire, qui représente un tremplin vers l’emploi pour les publics les plus éloignés du marché du travail.

    Une conclusion ?

    Cette réforme est une chance de moderniser et dynamiser notre action sociale. Elle doit accélérer la transition vers un accompagnement plus proactif, plus personnalisé, et plus efficace. Les responsables politiques ont aujourd’hui un devoir d’innovation et de responsabilité collective : celui d’imaginer, de tester et de mettre en œuvre des solutions concrètes pour restaurer l’autonomie durable des bénéficiaires.

    Notre ambition est claire : faire du CPAS un levier central de l’émancipation sociale et professionnelle.

  • Ville de Bruxelles : Le MR+ présente les grandes mesures de l’accord de majorité

    Ville de Bruxelles : Le MR+ présente les grandes mesures de l’accord de majorité

    Le MR+ de la ville de Bruxelles a présenté son accord de majorité (avec le PS et les Engagés) ce mercredi midi. Après 2 mois de négociations, plusieurs  mesures phares peuvent être épinglées autour de 3 priorités claires : l’ordre, l’émancipation et l’harmonie.

     

    Interview avec David Weytsman, chef de file et futur Président du CPAS.

    Quels sont les points importants que vous souhaitez mettre en avant ?

    Nous articulons toutes nos mesures autour de trois mots clefs. Tout d’abord l’Ordre : la sécurité est renforcée, le budget doit être maîtrisé, et la mobilité simplifiée. Ensuite l’’Émancipation : nous voulons des Bruxellois responsables et soutenus. Enfin, l’Harmonie : la ville doit être plus belle et plus propre !

    Cela passe par quels types de mesures ?

    Répression Maximale ! Plus de contrôles, plus de sanctions, plus de sécurité. La récré est finie pour les dealers, les auteurs de rodéos urbains et les mendiants agressifs. Avec plus de policiers dans les rues, plus de caméras et des règles claires, chaque infraction sera sanctionnée. Les dépôts sauvages ne resteront plus impunis : amendes immédiates et travaux d’intérêt général obligatoires pour les contrevenants. Nous mettrons fin à l’encombrement absurde des blocs de béton inutiles, libérerons l’espace public et rénoverons nos parcs et espaces historiques. Nos bâtiments et œuvres d’art seront illuminés, sécurisés et mis en valeur.

    Et en ce qui concerne la fluidité, chère aux Bruxellois ? 

    Remettons de l’ordre dans la mobilité ! Fini le chaos des deux-roues sur le piétonnier : interdiction totale ! Nos trottoirs seront rénovés en profondeur pour rendre la ville praticable pour tous. Les liaisons cyclables seront sécurisées, mais pas au détriment des piétons ni des automobilistes. La sécurité dans les transports en commun sera renforcée, et nous désenclaverons les quartiers impacté par Good Move. Stationner sans payer dès 19h (au lieu de 21h) deviendra une réalité dans plusieurs quartiers.

    C’est aussi une ville plus prospère…

    Prospérité et émancipation par le travail et la propriété ! Plus d’émancipation réelle. Soutenir nos entreprises, c’est soutenir l’emploi. Zéro taxe communale pendant 2 ans pour les jeunes entrepreneurs, soutien fiscal pour les commerces en difficulté, création d’incubateurs de start-ups et simplification des démarches administratives. Moins de bureaucratie, plus de prospérité ! Les jeunes porteurs de projets auront aussi leurs Maisons des jeunes entrepreneurs pour lancer leur activité.

    Mais la vraie révolution, c’est l’accès à la propriété. Fin du tout-locatif ! Les locataires de logements publics (CPAS, Régie) pourront devenir propriétaires selon des critères clairs. Chaque nouveau projet public suivra la règle 50% locatif / 50% acquisitif.

    L’émancipation est donc un mot important pour le MR+ à Bruxelles ?

    Le CPAS n’est pas un refuge à vie mais un tremplin vers l’indépendance. Chaque bénéficiaire signera un contrat d’insertion sociale : l’aide sera temporaire et conditionnée à des engagements concrets. Fini l’assistanat à perpétuité ! Les aides doivent responsabiliser, pas infantiliser.

    L’émancipation, c’est aussi l’accès à la culture et au sport. Nous lancerons un Pass Culture pour les 16-21 ans, un Pass Sport pour les 6-25 ans, et un Pass Seniors pour nos aînés. Le sport sera un outil d’insertion socio-professionnelle avec des programmes dédiés.

    Votre programme met en avant également des mesures liées à la nature.

    Nous souhaitons que les Bruxelloises et Bruxellois aient un meilleur accès aux espaces verts. Cela passe par la réhabilitation des parcs (Parc Royal, Parc Meudon…), un plan massif de plantation d’arbres, de nouvelles zones de promenade à NOH et Mutsaert et par l’arrêt de la destruction du site du Donderberg à Laeken.

    Un dernier mot sur le contexte financier ?

    Stop au gaspillage, place à la rigueur ! Les finances de Bruxelles sont au bord du gouffre, et la vérité est pire que ce qu’on imaginait. Fini les dépenses inutiles ! Nous imposerons une discipline budgétaire : audit des subsides facultatifs, suppression des doublons Ville-CPAS et fusion des sociétés de logements publics pour plus d’efficacité.

    Chaque mesure politique sera évaluée pour prouver son efficacité. Plus de contrôle, moins de gaspillage ! Gérer, c’est prévoir, pas dépenser sans compter !

  • 21 députés pour déployer une autre politique

    21 députés pour déployer une autre politique

    Le Mouvement réformateur est la première force politique du Parlement bruxellois. Avec 21 députés, les libéraux auront à coeur de défendre une politique autre que celle qui a été faite par le passé. Dans nos rangs, 12 députés étaient déjà présents lors de la précédente législature.  Retrouvez ci-dessous de qui il s’agit et dans quelles commissions ils exercent :

    • David Leisterh – Chef de Groupe au Parlement bruxellois
      • PRB : Finances
      • Cocof / Cocom : /
    • David Weytsman – Chef de Groupe adjoint au Parlement bruxellois
      • PRB : Mobilité
      • Cocof / Cocom : Affaires Bicom
    • Clémentine Barzin
      • PRB : Affaires économiques
      • Cocof / Cocom : Enseignement, Cion spéciale du Budget et du compte du Parlement (PFB),
    • Geoffroy Coomans de Brachène
      • PRB : Développement territorial (2e VP), Questions européennes, Environnement
      • Cocof / Cocom : Affaires sociales, de la Famille et de la Santé, Santé & aide aux personnes (1er VP)
    • Aurélie Czekalski
      • PRB : Mobilité, Environnement
      • Cocof / Cocom : Affaires Bicom (Présidente), Affaires Générales, Cohésion sociale et Infrastructures sportives,
    • Ariane de Lobkowicz
      • PRB : Égalités des chances
      • Cocof / Cocom : /
    • Vincent De Wolf
      • PRB : Finances, Affaires Intérieures (Président), Logement
      • Cocof / Cocom : /
    • Anne-Charlotte d’Ursel
      • PRB : Développement territorial, Mobilité,
      • Cocof / Cocom : Affaires sociales, de la Famille et de la Santé
    • Sadik Köksal
      • PRB : Développement territorial, Affaires Bicom, Questions européennes (3e VP),
      • Cocof / Cocom : Affaires Générales, Cohésion sociale et Infrastructures sportives,
    • Bertin Mampaka
      • PRB : Questions européennes (Président), Environnement (Président)
      • Cocof / Cocom : Affaires Générales, Cohésion sociale et Infrastructures sportives (Président),
    • Françoise Schepmans
      • PRB : Logement
      • Cocof / Cocom : Affaires sociales, de la Famille et de la Santé, Santé & aide aux personnes
    • Gaëtan Van Goidsenhoven
      • PRB : Questions européennes, Environnement
      • Cocof / Cocom : Affaires Générales, Cohésion sociale et Infrastructures sportives,

    Neuf nouveaux libéraux ont été élus :

    • Loubna Azghoud
      • PRB : Égalités des chances, Affaires économiques
      • Cocof / Cocom : Cion spéciale du Budget et du compte du Parlement (PFB),
    • Kristela Bytyçi
      • PRB : Égalités des chances (3e VP), Budget et comptes du Parlement
      • Cocof / Cocom : Enseignement, Comité d’avis pour l’égalité des chances entre les hommes et femmes, Santé & aide aux personnes (2e VP)
    • Louis De Clippele
      • PRB : Développement territorial, Logement (3e VP)
      • Cocof / Cocom : /
    • Ludivine De Magnanville
      • PRB : Égalités des chances, Affaires économiques
      • Cocof / Cocom : Comité d’avis pour l’égalité des chances entre les hommes et femmes
    • Amin El Boujdaini
      • PRB : Affaires Intérieures, Budget et comptes du Parlement
      • Cocof / Cocom : Affaires Bicom, Santé & aide aux personnes
    • Aline Godfrin
      • PRB : Finances (1ère VP), Affaires Intérieures
      • Cocof / Cocom : Enseignement, Cion spéciale du Budget et du compte du Parlement (PFB)
    • Amélie Pans
      • PRB : Mobilité,
      • Cocof / Cocom : Affaires sociales, de la Famille et de la Santé, Cion spéciale du Budget et du compte du Parlement (PFB), Comité d’avis pour l’égalité des chances entre les hommes et femmes
    • Eleonore Simonet
      • PRB : Affaires Intérieures, Budget et comptes du Parlement, Logement
      • Cocof / Cocom :
    • Olivier Willocx
      • PRB : Finances, Affaires économiques (2e VP), Budget et comptes du Parlement (2e VP)
      • Cocof / Cocom : Enseignement, Comité d’avis pour l’égalité des chances entre les hommes et femmes
  • Interdir les nuisances sonores des haut-parleurs de smartphones ainsi que les baffles dans les transports de la Stib

    Interdir les nuisances sonores des haut-parleurs de smartphones ainsi que les baffles dans les transports de la Stib

    Anne-Charlotte d’Ursel et David Weytsman vont déposer une proposition afin de sanctionner  les comportements des usagers qui partagent leur musique et/ou leurs conversations téléphoniques avec tout le monde.Les deux députés auteurs fondent leur proposition sur une recommandation de la récente commission délibérative bruxelloise sur le bruit qui s’est tenue qui demandait, selon eux, clairement, de sensibiliser à l’usage des haut-parleurs (téléphone, baffle…) dans les transports publics.

    « Mais le gouvernement bruxellois n’a pas suivi d’effet cette recommandation. Si la majorité des usagers de la Stib connaît le principe qui veut que leur liberté s’arrête là où commence celle des autres, certains ne semblent pas encore conscients que l’utilisation d’un haut-parleur peut représenter une véritable gêne pour les personnes qui les entourent. Je suis stupéfaite par le nombre de personnes qui adoptent un tel comportement », a commenté Anne-Charlotte d’Ursel, dans un communiqué.

    Pour David Weytsman, cette proposition n’est pas anodine. De nombreuses études démontrent les effets néfastes des nuisances sonores sur la santé. On parle assez peu des nuisances sonores au sein même des bus, trams et en particulier des métros. Pourtant, leurs utilisateurs passent souvent près de 2 h par jour dans les stations et véhicules qui jalonnent leur parcours. Un niveau de bruit incommodant représente alors non seulement une gêne mais cela a potentiellement aussi des conséquences sur l’audition comme sur la santé en général.

  • Sécurité dans les stations de métro : le MR réclame le retour des rondes de nuit

    Sécurité dans les stations de métro : le MR réclame le retour des rondes de nuit

    Dans une proposition de résolution qui sera déposée au Parlement bruxellois, les députés bruxellois David Weytsman et Charlotte d’Ursel (MR) réclament le retour le plus rapide possible des rondes ITS, durant la nuit.

    Les libéraux réclament que des missions prioritaires de sécurité soient réattribuées à ces unités entre 22 heures et 6 heures. Ils demandent également que les équipes AMM (pour agents multimodaux, chargés de l’information aux voyageurs) soient affectées à un travail d’assistance des agents de contrôle et de prévention, pour les missions de sécurisation. Mais aussi que ces agents soient encouragés par la Stib à se former dans les métiers de sécurité.

    “Il faut réorganiser d’urgence le travail pour concentrer des équipes sur des missions de sécurité. Tout en maintenant les mêmes objectifs en contrôle de tickets. Il faut aussi lutter contre les incivilités, la mendicité agressive, la toxicomanie agressive et le harcèlement sexuel , souligne David Weytsman. La Stib veut une gratuité accrue. Mais la première priorité, c’est quand même de ne pas se faire casser la figure quand on prend le métro.” “Nous refusons d’accepter l’idée que des femmes de tous les âges nous disent ne jamais prendre le métro seules le soir dans la capitale de l’Europe” , résume Charlotte d’Ursel (MR).

    Lire l’article complet de La Libre Belgique

  • Place à un retour de la nature en ville ! Des mesures doivent être prises.

    Place à un retour de la nature en ville ! Des mesures doivent être prises.

    Bruxelles : La préservation des espaces verts et leur développement sont des enjeux majeurs pour assurer un environnement sain, durable et agréable en Région de Bruxelles-Capitale. « Bruxelles est la dernière de classe des grandes villes européennes. Pour améliorer la qualité de vie des habitants, il faut être beaucoup plus ambitieux ! » Pour y arriver, le MR demande une centralisation et un monitoring des données d’abattage d’arbres, inexistante aujourd’hui.

    Les deux députés MR Aurélie Czekalski et David Weytsman dénoncent la politique menée actuellement par les autorités bruxelloises en matière de manque de végétalisation de l’espace public, d’abattage et de plantations d’arbres.

    Chiffres à l’appui, ils démontrent que Bruxelles est très mauvaise élève en la matière. Dans notre pays, les sols sont des plus en plus artificialisés, retirés de leur état naturel. Les sols sont des plus en plus artificialisés, retirés de leur état naturel. La perte d’espaces verts peut aussi se mesurer au taux d’imperméabilisation des sols qui, en Région bruxelloise, a doublé en 50 ans[1].

    Aurélie Czekalski siégeant en commission environnement explique :

    • « Je défends depuis longtemps un meilleur accès aux espaces verts pour tous les Bruxellois. Actuellement, un Bruxellois sur cinq n’a pas accès à un espace vert à proximité de son domicile. En chiffres absolus, 264.000 habitants se situent dans une zone de carence en espaces verts. »
    • « La Région et les autorités bruxelloises ont donc encore beaucoup de progrès à faire en la matière. Le patrimoine arboré participe pour grande partie à la qualité de vie, à la qualité de l’air, à la lutte contre la pollution sonore et au maintien en ville d’une riche biodiversité. La végétalisation rend aussi la ville plus agréable pour les citoyens. Bien que la Région de Bruxelles-Capitale compte environ 8000 hectares d’espaces verts, 70% de ceux-ci se trouvent en périphérie contre 10% au centre-ville. »
    • « Cependant, le territoire n’est pas extensible et il est difficile de créer de nouveaux espaces. L‘une des propositions, c’est de « verdir mieux avec moins » en utilisant les espaces disponibles que sont les toits des bâtiments. »
    • « Nombreux sont les Bruxellois qui vivent en appartement et pour qui cette végétalisation est très importante. C’est dans ce cadre que j’avais déposé une proposition de résolution au Parlement bruxellois concernant la végétalisation des bâtiments du parc immobilier régional bruxellois adoptée à l’unanimité le 2 avril 2021.  Depuis l’adoption de cette résolution, deux projets[2] de transformations d’immeubles pour le Samusocial ont fait l’objet de végétalisation. Les adaptations se font au fur et à mesure et au cas par cas. »

     

    David Weytsman, député et chef de groupe MR à la Ville de Bruxelles :

    • « La politique de plantations des arbres à la Ville de Bruxelles est en deçà de tout ce qu’on devrait faire. Que ce soit à la Région ou à la Ville. La Ville de Bruxelles, dont je suis originaire, est un triste exemple malgré les engagements des Ecolo. En l’espace de 5 ans, le service Espaces Verts n’a réussi à planter que 1663 arbres dans l’espace public, soit seulement 300 arbres par an. Pendant ce temps, 459 arbres, dont certains étaient remarquables, ont été abattus. Le solde net est effarant : 1200 arbres en 5 ans. Et cela ne prend même pas en compte les arbres abattus par la Stib et la Région de Bruxelles-Capitale ! Et comme si cela ne suffisait pas, il y a le projet scandaleux de détruire le site naturel du Donderberg à Laeken, prévoyant l’abattage de près de 200 arbres. Cette politique va totalement à l’encontre du Plan Climat de la Ville de Bruxelles et viole la loi européenne sur la restauration de la nature. »
    • « Avec les températures annoncées pour les prochaines années, il est primordial de placer cette question en tête de nos priorités. C’est la raison pour laquelle, nous voulons protéger les derniers espaces verts. C’est aussi pour cela que nous avons déposé plusieurs projets visant à aménager de nouvelles promenades arborées Avenue Louise (promenade centrale), dans le Quartier européen (coulée verte) ou à Neder-Over-Heembeek (boucle verte) qui permettraient aux Bruxellois et Bruxelloises de se rendre d’un point à l’autre de la ville en étant dans de la nature. Nous devons nous donner des objectifs chiffrés ambitieux. »

     

    Aurélie Czekalski :

    • « Un vrai souci, c’est le manque d’informations. Il n’y a pour l’instant pas de centralisation des données d’abattage d’arbres. Celles-ci dépendent partiellement de l’administration régionale du patrimoine (Urban.brussels), de Bruxelles Mobilité, mais également des 19 administrations communales pour les permis délivrés par les communes. Nous plaidons pour une centralisation des données d’abattage d’arbres. C’est la seule manière de savoir exactement ce qui doit encore être fait. Et c’est la seule manière de s’engager pleinement pour les Bruxellois et Bruxelloises. »

     

    [1] https://document.environnement.brussels/opac_css/elecfile/STUD_2006_ImpermeabiliteSolsRBC

    [2] Le projet Poincaré et le projet schaerbeekois Blockx

  • Bruxelles-Ville : Face à l’insécurité, le Bourgmestre Philippe Close pointe du doigt le Fédéral, quel laxisme !

    Bruxelles-Ville : Face à l’insécurité, le Bourgmestre Philippe Close pointe du doigt le Fédéral, quel laxisme !

    David Weytsman, chef de groupe MR Ville de Bruxelles et député réagit : « Bruxelles fait face aujourd’hui à une situation de violence inouïe à cause d’une gestion catastrophique et d’un laxisme inédit. On laisse se créer des Zombieland ».

     « Actuellement, plusieurs quartiers de la Ville de Bruxelles font face à une violence sans précédent, en raison d’un manque de volonté politique conjugué à une attitude laxiste. Cette politique a laissé l’émergence dans ces quartiers de ce que l’on pourrait qualifier des « Zombieland ». L’ouverture d’un troisième ou quatrième centre de consommation de drogues, dans 2 ou 3 ans comme le souhaite le bourgmestre de Bruxelles, ne constitue en aucune manière une réponse efficace dans la lutte contre le trafic de drogues, le narcoterrorisme et ses formes de violence urbaine. Le Bourgmestre répète depuis des années le même discours, propose les mêmes idées et cette politique laxiste s’est avérée être un échec ! »

    « L’idée de créer un nouveau centre de crise pour résoudre les problèmes de sécurité à Bruxelles est tout simplement inacceptable ! Cela équivaut à encore postposer la solution, alors que des réponses claires ont déjà été discutées à maintes reprises : un renforcement substantiel des services sociaux et d’accompagnement, le recours en observation forcée dans les cas les plus graves et une présence policière accrue. »

    Depuis cinq longues années, le groupe MR-VLD martèle le même message : « Accompagnement individuel et sécurité pour tous » ! Les zones négligées autour des gares du Midi et du Nord font les gros titres, mais des quartiers comme Bockstael, Yser et Quartier Nord endurent les mêmes problèmes depuis bien trop longtemps. »

    « Les habitants se retrouvent plongés dans des situations de délinquance inimaginables. Des zones entières font face aux échecs du Collège PS-Ecolo-Défi ! Les résidents et les commerçants y sont exposés à une violence et à des menaces quotidiennes. Ce sont de véritables territoires laissés à l’abandon, résultant d’un triple échec des politiques menées par les socialistes et les écologistes. Un échec en matière de prévention, de gestion et de laxisme. »

  • Bruxelles est en retard, il est temps de se presser !

    Bruxelles est en retard, il est temps de se presser !

    Dernièrement, nous sommes allés à la rencontre des Bruxellois dans plusieurs stations de métro et points de passage de la capitale. Via un jus d’orange pressé du matin, nous voulions donné un message clair : Bruxelles est en retard, il est temps de se presser.

    Devant les défis de demain, la plupart des villes se bougent : davantage de métros, de nouveaux quartiers, une pauvreté en recul, des jobs pour les jeunes, des logements abordables, des espaces verts de proximité, une classe moyenne florissante, des plans climat ambitieux, des services publics modernes, une offre culturelle vivante, une ville propre…

    Pendant que les autres villes progressent, Bruxelles accumule tous les retards. Après 20 ans d’opposition, le MR veut inverser la tendance et prendre de l’avance pour Bruxelles. Nous avons des projets ambitieux pour la région bruxelloise et nos militants sont présents sur le terrain pour vous convaincre qu’une autre voie est possible.

    Plus d’information sur : https://tic-tac2024.be/
  • Interdire les trottinettes et vélos électriques sur les piétonniers à forte fréquentation

    Interdire les trottinettes et vélos électriques sur les piétonniers à forte fréquentation

    Le MR, via Anne-Charlotte d’Ursel et David Weytsman, ont déposé une proposition législative visant à interdire l’utilisation du vélo et des trottinettes électriques sur les piétonniers à forte fréquentation de la capitale.

    Les députés justifient l’option de l’interdiction par « l’explosion de l’insécurité routière ces dernières années et une volonté de garantir la sécurité et le confort des PMR qui rencontrent de plus en plus de difficultés pour se promener sur le piétonnier du centre ou la chaussée d’Ixelles. Aux yeux des deux élus libéraux, le plan de mobilité de la majorité PS-Ecolo-DEFI « Good Move » favorise la cohabitation pour une série de voiries. Ces dernières années, l’augmentation des espaces partagés a pourtant créé « un véritable chaos, mettant en danger la sécurité de nombreux individus ». Les piétonniers à forte fréquentation du centre-ville ne font pas exception et se retrouvent souvent encombrés, rendant la circulation difficile, voire dangereuse pour les PMR et les seniors dont les plaintes se multiplient.

    La proposition déposée par le MR prévoit donc l’interdiction formelle de l’utilisation des vélos et des trottinettes électriques sur les piétonniers à forte fréquentation qui ne sont pas dotés d’une bande dédiée et séparée des piétons.

  • Maintenir les aides au-delà de 65 ans pour les personnes déficientes visuelles

    Maintenir les aides au-delà de 65 ans pour les personnes déficientes visuelles

    Nous serons toutes et tous confrontés à un moment donné de notre vie à une déficience visuelle. Cependant, cela ne touchera pas tout le monde de la même manière, ni avec les mêmes conséquences. Pour certaines personnes, cela sera tôt dans le cours de la vie tandis que pour d’autres, cela sera après 65 ans. Et pour la prise en charge de l’aide y afférente, cela peut faire toute la différence !

    Les pathologies visuelles sont multiples. Heureusement, il existe une multitude d’adaptations techniques qui peuvent être mises en place pour rendre à ces personnes déficientes visuelles une certaine autonomie : vidéo-loupe, scanner vocal autonome, barrette braille, etc. Ces technologies ont un coût important.

    Les Députés bruxellois Aurélie Czekalski et David Weystman ont défendu un texte qui demande d’étudier la possibilité de supprimer les différences qui existent dans les interventions des pouvoirs publics selon que la personne est reconnue avant ou après l’âge de 65 ans, en mettant en priorité l’accès aux aides individuelles. Le focus doit être mis sur les besoins spécifiques du handicap des personnes âgées.

    Tout doit être mis en œuvre pour une société plus inclusive et respectueuse des personnes déficientes visuelles. Ces personnes doivent pouvoir jouir des mêmes libertés fondamentales que chacun d’entre nous et vivre/travailler en toute autonomie.

    Prochaine étape : le vote en séance plénière au Parlement bruxellois

    Cette proposition est le fruit de nos expériences personnelles et familiales. Elle fait suite aussi suite à nos nombreuses visites de terrains effectuées dans le cadre de notre travail parlementaire et des rencontres avec des personnes touchées par une déficience visuelle.