Catégorie : David Leisterh

  • Sécurité : tolérance zéro envers les personnes qui attaquent les policiers

    Sécurité : tolérance zéro envers les personnes qui attaquent les policiers

    Ces derniers jours, plusieurs actes de violence ont été commis à Bruxelles (violence rue Lemonnier, attaques multiples au couteau, etc.). David Leisterh en parlait dans l’émission « Premier sur l’info » de LN24 à retrouver ici.

    La politique a un rôle à jouer

    Les politiques doivent instaurer une approche politique publique très ciblée sur certains quartiers où on sait qu’il y a un taux de précarité, de désœuvrement qui est élevé depuis de nombreuses années, qui peut mener parfois à un sentiment d’insécurité ou à des faits d’insécurité qui sont de plus en plus lourds.
    La responsabilité du Gouvernement bruxellois est écrasante en la matière. On ne peut pas constater que ça se passe mal dans certains quartiers depuis parfois 10, 20 ans, et en parallèle, ne pas également constater qu’on n’y a pas apporté les politiques de cohésion sociale efficaces pour éviter cela. Il existe des tas de villes qui ont connu des quartiers à forte difficulté, comme on le connaît maintenant à Bruxelles, et qui ont appliqué en fait une recette en trois ingrédients :
    1. Une justice très forte avec une sécurité renforcée.
    2. Une approche de cohésion sociale extrêmement puissante autour de l’école, avec aussi des éléments de formation professionnelle, d’insertion professionnelle, de création sur l’emploi.
    3. Une rénovation urbaine. Faire du beau là où ça n’est pas beau. Faire une politique similaire à celle de New-York de l’“anti broken window” (anti vitres brisées). Lorsque quelque chose ne se passe pas bien, il faut rénover afin de maintenir une belle ambiance, dans une belle atmosphère.

    Tolérance zéro

    D’autre part, nous souhaitons instaurer la tolérance zéro envers les personnes qui attaquent les policiers. Il est inenvisageable de concevoir une ville où les crimes envers la police restent impunis.
  • Good Move : Trop peu, trop lent, trop tard.

    Good Move : Trop peu, trop lent, trop tard.

    La Ministre Elke Van den Brandt (Groen) annonce d’importants futurs changements dans la mise en place du plan. La commission Mobilité au Parlement bruxellois a été particulièrement agitée. Au programme, le plan good move, décrié par les uns, de moins en moins encensé par les autres.

     

    La Ministre Elke Van den Brandt faisait face à plusieurs questions de l’opposition libérale quant à l’application du plan. La ministre a reconnu plusieurs erreurs dans le plan et va modifier son approche : concrètement, la taille des mailles seront plus petites. Les communes pourront ne pas respecter les mailles définies dans GM et pourront être plus petites. Il y aura une mise en œuvre du plan en réévaluant la capacité qu’ont les voiries d’analyser le trafic de transit. On analysera si le bord des mailles est en capacité à recevoir le trafic de transit pour éviter du trafic supplémentaire. Et enfin, la ministre dégage des moyens pour aider les communes à organiser des participations citoyennes.

     

     

    Le MR bruxellois dénonce l’amateurisme dont fait preuve le gouvernement dans un dossier hautement sensible. « On a pris des milliers de personnes en otage pendant 4 mois par dogmatisme sans tenir compte de la réalité des Bruxellois ».

     

    Un nouveau plan réellement concerté

    Quel temps perdu, quel argent englouti et quel gâchis, souligne David Leisterh. Les exemples d’autres villes qui ont réussi une transition modale a été ignoré. C’est navrant.

     

    Pour, David Leisterh, Président du MR Bruxelles et chef de groupe au Parlement bruxellois, Le plan Good Move, censé apaiser, a suscité de nombreuses tensions et de beaucoup de stress pour les riverains, les Bruxellois et les commerçants. Nous demandons un nouveau Plan, réellement concerté, qui prend en compte la sécurité routière, l’aménagement urbain, la fluidité du trafic, l’accessibilité dans les quartiers et les commerces.

     

     

    David Weytsman, député bruxellois, poursuit : « Ce plan good move, c’est l’expression la plus exemplaire de ce qu’il ne faut pas faire. Un plan est déposé sur la table. Toute l’opposition dénonce sa mauvaise mise en oeuvre. Les habitants se mobilisent, les riverains se plaignent, les livreurs dénoncent le manque à gagner. Des bourgmestres dont le parti fait partie de la majorité disent publiquement qu’ils ne l’appliqueront pas. Même les services de secours se sont légitimement inquiétés. Mais, par dogmatisme, le gouvernement décide de ne rien changer. Le MR demande des aménagements depuis 4 mois. Ceci est un début. »

     

     

     

     

  • Neutralité de l’État : le Gouvernement dit « non »

    Neutralité de l’État : le Gouvernement dit « non »

    Rejet de la proposition du MR visant à clarifier la législation en matière d’interdiction du port de signes convictionnels ostentatoires dans la fonction publique bruxelloise : « Une occasion manquée de rappeler nos principes fondamentaux d’égalité de traitement et de neutralité de l’État, des conditions indispensables au vivre-ensemble »

    Ce vendredi 25 novembre 2022, le MR a regretté le rejet de sa proposition d’ordonnance visant à clarifier l’obligation de neutralité de l’État, de la fonction publique et donc de ses agents, un principe pourtant reconnu dans le droit positif.

    « La non-confirmation des principes de neutralité de l’État et d’égalité de traitement entre les citoyens est une atteinte à l’encontre de nos principes démocratiques fondamentaux de séparation entre l’État et les religions ou toute autre conviction personnelle. Plus une société est multiple et diverse, plus le besoin de neutralité de l’État est prégnant. Lorsque l’État perd son rôle d’organisateur neutre et impartial de l’exercice des diverses convictions politiques, philosophiques, religions, cultes et croyances, on met en danger la coexistence pacifique des individus et l’on fissure le vivre-ensemble. » a rappelé lors de son intervention la Députée Viviane Teitelbaum (MR).

    Le MR regrette le manque de soutien politique au sein de la majorité aux principes de neutralité et d’impartialité en particulier le groupe Défi qui n’a exprimé qu’un très faible soutien au sein de leur groupe.  David Leisterh, Chef de Groupe du MR bruxellois, rappelle que « assurer le fonctionnement de l’État de manière neutre et impartiale garantit les libertés individuelles et les convictions philosophiques, politiques et religieuses de chaque citoyen et citoyenne ».

  • Porte-à-porte chez les commerçants de la Chaussée de Gand

    Porte-à-porte chez les commerçants de la Chaussée de Gand

    La section MR de Molenbeek, accompagnée de notre président et chef de groupe au Parlement bruxellois David Leisterh, s’est rendue chez les commerçants de la Chaussée de Gand.

    L’occasion de discuter avec eux des difficultés qu’ils vivent actuellement. En particulier en ce qui concerne les prix de l’énergie.

     

  • Notre groupe veut être le réveil matin du Gouvernement

    Notre groupe veut être le réveil matin du Gouvernement

    Ce samedi matin, David Leisterh, député bruxellois et président du MR Bruxelles, a été désigné chef de groupe du MR au Parlement bruxellois.

    Tout d’abord, je tiens à remercier Georges-Louis Bouchez pour sa confiance. J’aurai à cœur de travailler en équipe, avec tous les députés, pour faire progresser notre parti à Bruxelles.

    Je souhaite aussi saluer le travail accompli ces dernières années par Alexia Bertrand, souligne le nouveau chef de groupe. Si nous sommes aujourd’hui la première force de proposition en matière d’emploi, de formation, de propreté, d’isolation du bâti, de simplification administrative,… c’est grâce au travail qu’elle a entamé.

    Je suis heureux de travailler avec une équipe forte, rajeunie et pleinement engagée pour Bruxelles. Nos députés ont pleinement démontré leur capacité à maîtriser les dossiers et à se battre pour les Bruxellois.

    Notre groupe veut être le réveil matin du Gouvernement: nous faisons face à un exécutif amorphe, qui n’est pas à la hauteur des enjeux majeurs que nous vivons aujourd’hui. Notre groupe va les marquer à la culotte pour exiger de meilleurs résultats pour les Bruxellois. Nous poursuivrons notre approche constructive en déposant des propositions.

    Nous sommes à la veille de débats budgétaires où la Cour des comptes rappelle que l’endettement bruxellois s’affole. Mais surtout, nous sommes à un an et demi des élections de 2024. Nous avons les yeux rivés vers cet objectif: convaincre les Bruxellois que l’on peut changer de cap et engranger des résultats visibles pour améliorer leur quotidien. Nous avons les plus grandes ambitions pour Bruxelles !

    Félicitations également à David Weytsman qui rejoint le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et à Alain Van der Elst qui devient député !

  • Good Move – Le MR veut une consultation d’au moins moitié de la population concernée

    Good Move – Le MR veut une consultation d’au moins moitié de la population concernée

    Good Move a manqué de concertation, c’est indéniable. Trop de problèmes rencontrés sont le fruit d’un manque de dialogue avec les riverains et les commerces locaux. C’est pourquoi, avec Anne-Charlotte d’Ursel, nous souhaitons que les élus libéraux déposent des motions dans les communes afin d’organiser des consultations qui visent à toucher au moins 50% de la population des quartiers concernés.

    Nous déposerons dans les différentes communes concernées par les projets de plans de circulation liés à Good Move des motions visant l’organisation de consultations d’au moins 50% de la population des quartiers concernés.

    « Concrètement, 50% des personnes concernées par le réaménagement devront être consultées et 50% des votants devront soutenir le projet, faute de quoi il conviendra de l’amender« , ont indiqué le président de la régionale du MR David Leisterh, et la présidente de la commission de la Mobilité du parlement bruxellois, Anne-Charlotte d’Ursel. Déplorant que, dans plusieurs quartiers, les aménagements en matière de mobilité avaient été opérés à la hussarde, selon eux à l’instigation des écologistes, les deux mandataires libéraux ont affirmé que le Mouvement Réformateur Bruxellois soutenait une « évolution de la mobilité, pour améliorer la qualité de l’air, pacifier les quartiers, embellir la ville et soutenir les commerces« .

    Les élus du MR défendent des aménagements pour tenir compte de ces différentes préoccupations et ne sont pas les défenseurs du « tout à la bagnole ». Le MR Bruxelles déposera des motions dans les différentes communes concernées, pour poser un cadre objectif à la concertation. En cas d’adoption, 50% des personnes concernées par le réaménagement devront être consultées et 50% des votants devront soutenir le projet, faute de quoi il conviendra de l’amender.

    La députée Anne-Charlotte d’Ursel, présidente de la Commission Mobilité au Parlement bruxellois a par ailleurs demandé avec force la création de la charte de la participation citoyenne inscrite dans Good Move comme préalable pour baliser la coconstruction des projets de mobilité et de réaménagement de l’espace public.

  • Good Move: quand la majorité bruxelloise déraille (carte blanche)

    Good Move: quand la majorité bruxelloise déraille (carte blanche)

    Ce n’est plus une surprise pour personne, Bruxelles est la reine des embouteillages. Cette congestion automobile impacte négativement la qualité de vie de ses habitants, en particulier l’air que nous respirons, et freine le développement économique de notre Capitale, écrivent plusieurs membres du MR.

    Les plans régionaux de mobilité Iris I (1998) et Iris II (2010) promettaient déjà de solutionner ce point noir grâce à un important basculement de la voiture vers les transports collectifs. La déception sera grande : contre-performances des trams et des bus avec non pas une hausse mais une baisse de la vitesse commerciale, aucune nouvelle ligne de métro (hormis l’achèvement des projets commencés avant la régionalisation) et un résultat franchement médiocre pour les parkings de transit. Deux échecs successifs cuisants, sans pour autant affoler l’exécutif bruxellois.

    Quelques recyclages d’objectifs plus tard, l’équipe Vervoort repart pour un tour avec la famille écologiste à bord. Good Move naît, espérant offrir ainsi une roue de secours aux crevaisons du passé. La nécessaire transition environnementale en matière de mobilité n’est plus contestée par personne et est même largement désirée. Malgré cette évolution, Good Move, rebaptisé Bad Move ou Good Luck, ne passe pas auprès des Bruxellois. Habitants, commerçants, indépendants, dénoncent l’absence de concertation. Les nouvelles mailles de circulation créent plus de congestion alors que Good Move promettait la diminution les embouteillages et de la pollution.

    Porté par la Ministre E. Van den Brandt (Groen) et sa troupe d’échevins de la même couleur politique, Good Move divise les Bruxellois au point de déclencher un mouvement de désolidarisation au sein du PS et chez Défi, pourtant partenaires. Même le Ministre- Président (PS) n’en veut plus.

    Et si l’échec de Good Move était avant tout un problème de méthode ? Quels remèdes appliquer pour soigner les maux d’une politique de mobilité imposée sans réelle concertation et rassembler les Bruxellois autour d’un projet positif de transition ?

    1. Exit la concertation de façade pour mener une concertation plus large et plus inclusive

    Si Good Move était parti d’un bon pied en impliquant la société civile lors de son élaboration au niveau régional, la suite des évènements présente de nombreux manquements en

    matière de concertation à commencer par le non-respect du renforcement des mécanismes de co-construction prévu par le plan Good Move.

    La Charte de participation citoyenne qui devait être rédigée et qui visait à assurer le bon déroulement du processus de concertation n’a jamais vu le jour. Il n’existe pas non plus de mode d’emploi uniforme à destination des communes qui n’ont pas été correctement outillées comme le prévoyait pourtant le plan. La Ministre a, elle-même, reconnu ces manquements. Même constat concernant le cahier des charges envoyé par la Région aux communes dans le cadre de l’élaboration des plans communaux de mobilité. Aucun élément n’y figure au sujet de la consultation ou de la participation citoyenne.

    Ce manque de considération en pratique pour les processus de participation est pour le moins étonnant de la part d’une ministre écologiste qui érige la participation en fétiche.

    En place et lieu des nouvelles commissions délibératives chères et encore trop peu efficaces, il aurait sans doute été plus utile de mener une large consultation populaire si l’outil avait existé comme les libéraux le réclament depuis 2015 afin que l’ensemble des Bruxellois, et pas un tout petit échantillon, puissent se prononcer sur les grands plans de mobilité.

    Troisièmement, nous nous questionnons sur la qualité des consultations qui ont été menées et le rôle joué par l’ensemble des ASBL abondamment subsidiées par la Ministre, véritable bras armé d’Ecolo – Groen. Souvent parties prenantes, voir plus à ces réunions, ces lobbies de Good Move auraient-ils contribuer à biaiser les résultats en matière d’adhésion et gonfler les chiffres de la participation aux consultations ? Le simple constat que Good Move suscite aujourd’hui plus d’opposition que d’adhésion malgré les moyens déployés questionne clairement la méthode.

    2.     Inverser la politique menée « des restrictions d’abord et des alternatives ensuite »

    Comme pour les plans précédents, la réussite de Good Move dépend essentiellement de l’amélioration substantielle des alternatives pour parvenir à diminuer l’usage de la voiture individuelle : une plus grande offre de transports en commun avec notamment l’extension du métro, davantage de fluidité sur les grands axes pour apaiser les mailles de quartiers, le recours aux nouvelles technologies, le développement de la mobilité électrique, l’amélioration du réseau cyclable, un plan piétons, etc. Sur papier, Good Move a tout pour plaire mais à condition de faire les choses dans le bon ordre et selon des priorités clairement identifiées.

    Or à Bruxelles, les restrictions en matière de mobilité arrivent plus vite que le renforcement des alternatives. Cette transition mal accompagnée pousse naturellement

    une grande partie de la population précarisée à la rejeter. Si un ménage sur deux ne possède pas de voiture, Bruxelles enregistre aussi un taux de pauvreté record et la caricature selon laquelle seuls les riches possèderaient une voiture est très éloignée de la réalité. Mettre tous les usagers sur un pied d’égalité créée aussi une discrimination qui renforce ce sentiment de rejet. Une personne à mobilité réduite âgée ou en situation de handicap, un indépendant, un chauffagiste, un plombier un fleuriste ou un livreur, n’aura pas accès aux mêmes alternatives qu’une personne valide ou un employé de bureau. Le problème est que Good Move met tout le monde dans le même sac avec des alternatives encore pour la plupart insuffisantes.

    • Une offre de transport en commun encore insuffisante : une fréquence trop basse, un réseau qui s’est peu étendu ces dernières années, pas encore de métro au nord ou au sud, un manque d’accessibilité pour les PMR, peu de transports la nuit, manque de sécurité, de plus en plus lié à la consommation de drogues ;
    • Une mobilité électrique sous-développée : avec un objectif de 600 bornes pour la fin de l’année, le gouvernement bruxellois est loin derrière son objectif de 11.000 bornes en 2035 ;
    • Un cadre relatif à la micromobilité encore lacunaire : une ordonnance a été adoptée au printemps pour encadrer l’usage et le stationnement des trottinettes électriques, les communes attendent les arrêtés d’exécution pour pouvoir l’appliquer ;
    • Une politique en matière de parking de dissuasion balbutiante : un nombre de places insuffisant, une politique tarifaire trop changeante, pénalisante pour les commerces et non-accessibles aux exclus de la LEZ ;
    • Une réforme du secteur du transport rémunéré de personnes qui vient à peine d’entrée en vigueur, avec pour conséquence les taxis les plus chers d’Europe ;

    Non, Bruxelles n’a pas encore suffisamment développé d’alternatives à la voiture individuelle.

    Pourtant les solutions ne manquent pas mais sans doute demandent-elles plus d’efforts que la facile application de restrictions. Nous avons déposé au Parlement bruxellois plusieurs textes visant à développer une meilleure offre de transport la nuit, l’ouverture de nouvelles lignes de bus grâce à la gestion déléguée comme à Bordeaux, ou encore un service de transport à la demande en complément de l’offre STIB existante. Nous défendons aussi le développement du covoiturage ou encore d’une mobilité dite intelligente. Une étude

    d’Agora démontre qu’il est possible de diminuer la congestion de 30% à Bruxelles grâce aux nouvelles technologies qui permettent une meilleure gestion des flux. En espérant atteindre un même résultat, le gouvernement bruxellois a préféré investir les 50 millions de fonds du plan de relance européen dans une nouvelle taxe kilométrique, qui punira les travailleurs, sans accord à ce stade entre les trois régions.

    Nous déplorons aussi qu’il aura fallu presque 8 ans au gouvernement bruxellois pour

    s’accorder sur une réforme du secteur des taxis, Uber, Heetch et autres LVC qui pourtant sont une excellente alternative à la voiture individuelle.

    3.     Continuer le développement des pistes cyclables mais avec de meilleurs aménagements

    En matière de pistes cyclables, si l’on peut saluer un certain rattrapage de la Ministre Van den Brandt pour enfin concrétiser les objectifs de son prédécesseur P. Smet, là aussi la méthode est de plus en plus décriée : recours massif au béton avec des blocs qui enlaidissent considérablement la Capitale, peinture, potelets ou clous, piste

    monodirectionnelle ou bidirectionnelle. D’une voirie à l’autre, tout change, rien ne se ressemble. Bruxelles est devenue un laboratoire d’essai avec pour cobayes ses habitants et ce, parfois au prix fort de la sécurité routière.

    Les tensions entre voitures et cyclistes, cyclistes et piétons n’ont jamais été aussi fortes et la sécurité est devenue une règle à géométrie variable, surtout à l’égard des piétons. Ce développement chaotique est peu flatteur pour la cause. Les règles en matière de sécurité routière doivent s’appliquer à tous et les nouvelles pistes doivent mieux s’intégrer dans le paysage urbain.

    Nous plaidons également pour que les pistes et les mailles s’accompagnement d’une meilleure réflexion en termes de planification urbaine et de nouveaux espaces verts.

    On notera aussi les spectaculaires ratés comme les trois pistes cyclables du boulevard Lambermont ou les décisions davantage motivées par un bon coup de com’ que par la sécurité, comme la pérennisation de la piste de la rue de la loi mais du côté opposé à celui préconisé par le Gracq. Continuer le développement d’un véritable réseau de pistes cyclables, vite mais mieux, nous parait essentiel. Si une forme de rattrapage est nécessaire, Copenhague n’est pas devenue la référence de la ville cyclable en un jour, ni en deux ans.

    4.     Stopper la politique contreproductive du « tout, partout et en même temps » pour suivre un meilleur tempo

    Les grands changements requièrent du temps et de la compétence. Du temps pour informer, créer suffisamment d’adhésion, implémenter correctement les changements. De la compétence pour bien planifier, anticiper les difficultés et prévoir les solutions adéquates. Si Bruxelles a pris du retard en matière de mobilité, il n’est pas correct de la part du gouvernement bruxellois d’en faire maintenant porter le poids aux Bruxellois avec une politique du changement « tout, partout et en même temps…et tant pis si ça bloque ! »

    À ce niveau aussi Good Move a connu plus d’un couac. L’absence par exemple de dérogations pour les livreurs ou les bus scolaires lors de l’implémentation de la maille Pentagone a révélé à tout le moins un certain degré d’amateurisme. Les autorités bruxelloises n’ont pas non plus veillé à fluidifier le trafic sur les grands axes alors qu’il s’agit de la seule manière de progressivement diminuer le trafic de transit dans les quartiers. Pire encore, les travaux sur la petite ceinture ont engendré des embouteillages monstres. Tout ceci était prévisible mais n’a pas été anticipé.

    Ce mauvais tempo couplé à l’absence d’alternatives coûte malheureusement cher aux acteurs économiques mis sur une voie de garage. Good Move n’intègre pas dans son logiciel l’impact de ces changements sur les quartiers commerçants comme le dénonce entre autres l’IEB (Bruxelles Inter-Environnement).

    Simplement balayer cette réalité d’un revers de la main en accusant les lanceurs d’alerte comme le SNI de faire du Bruxelles bashing ou le MR d’être un parti conservateur pro- voiture revient à condamner Bruxelles à une longue traversée du désert sur le plan économique avec toutes les conséquences en matière d’emploi et sur le plan social.

    5. Plus le tempo du changement est rapide, plus l’accompagnement doit être conséquent

    Enfin, si Good Move est aussi mal accueilli, c’est aussi parce qu’il arrive après d’autres politiques punitives en matière de mobilité qui n’ont pas correctement été accompagnées avec un impact négatif sur le pouvoir d’achat.

    Nous avions pourtant réclamé un meilleur accompagnement de la LEZ (Zone de basses émissions) ou demandé un moratoire temporaire compte tenu de la crise du Covid et maintenant des prix énergétiques. Qu’à cela ne tienne, le gouvernement na pas freiné sa politique pour autant, contrairement à la Flandre. La décision prise au printemps de doubler les tarifs de stationnement et d’étendre les horaires payants, a aussi porté un coup au portefeuille des ménages.

    Cette accélération des politiques anti-voitures n’est pas suffisamment compensée et ne laisse pas le temps nécessaire aux Bruxellois pour s’adapter. Un meilleur accompagnement aurait permis sans nul doute une meilleure adhésion. Même renforcé, le budget dédié aux primes Bruxell’Air voyage toujours léger (à peine 4 millions d’euro). Ainsi un ménage à faibles revenus qui rend sa plaque d’immatriculation reçoit une prime de 900 euros. Ce montant couvrira deux abonnements d’un an à la STIB ou le quart du prix moyen d’un vélo cargo. Et puis quoi ensuite ? Cet exemple montre bien la déconnexion des politiques mises en œuvre qui aggravent la fracture socioéconomique déjà beaucoup trop importante à Bruxelles.

    6.     Relancer la concertation pour repartir sur le bon chemin ensemble

    Si ces dernières semaines ont mis en exergue la mauvaise méthode Good Move, le gouvernement bruxellois peut encore ajuster le cap et revoir sa méthode.

    Les citoyens mécontents expriment des considérations légitimes et méritent d’être entendus. Nous demandons au gouvernement bruxellois et aux collèges des communes concernées de les écouter. Une concertation plus large et plus approfondie doit être menée. Une méthode éprouvée par certains élus locaux libéraux consiste à n’avancer sur un projet de mobilité qu’une fois qu’il a récolté 50% d’adhésion. Cette méthode demande plus

    d’efforts mais évite les allers-retours contre-productifs et garantit une participation citoyenne plus active.

    Good Move doit aussi être remis à plat au niveau régional pour avancer plus vite en matière de solutions que de restrictions. Les Bruxellois ont besoin de retrouver de la cohérence. Certains partis (PS, Défi) louent le plan à la région mais le torpillent dans certaines communes. Cette schizophrénie creuse un peu plus le fossé entre les politiques et les citoyens. Nous le déplorons.

    Si les tensions doivent être apaisées et que nous dénonçons fermement toute violence ou dégradation de l’espace public, il est fallacieux, après les manifestations de ces derniers jours, d’accuser le MR de boutefeu alors que d’autres partis (Ecolo -Groen) ont joué aux pompiers pyromanes en faisant la sourde oreille aux critiques.

    Nous appelons la majorité bruxelloise à repenser la mobilité comme un tout et de sortir des oppositions aussi faussement binaires (voitures contre vélos) que stériles. Sans changement de discours, Good Move risque bien l’embardée. Or, la transition vers une ville plus propre mais aussi plus fluide ne peut pas être encore retardée. Cela nécessitera chez quelques mandataires de passer du militantisme au pragmatisme pour plus de résultats. N’oublions pas que la mobilité est l’affaire de tous et que c’est avec un Bruxelles uni que nous réussirons cette transition.

    Signataires:

    Anne-Charlotte d’Ursel, Députée MR et Présidente de la Commission Mobilité du Parlement bruxellois

    David Weytsman, Député MR et Chef de file MR à la Ville de Bruxelles

    Gaëtan Van Goidsenhoven, Chef de groupe MR au Sénat et Chef de fil MR à Anderlecht

    Alexia Bertrand, Présidente du Groupe MR au Parlement bruxellois

    David Leisterh, Président du MR bruxellois

    Aline Godfrin, Secrétaire politique du Groupe MR au Parlement bruxellois et déléguée régionale pour le MR bruxellois

  • Blocage des prix de l’électricité : la facture peut retomber sur les citoyens

    Blocage des prix de l’électricité : la facture peut retomber sur les citoyens

    Sur LN24, à l’occasion de la grève nationale, notre Président David Leisterh a eu l’occasion d’expliquer pourquoi le blocage des prix tel qu’opéré dans d’autres pays était en réalité une facture reportée pour les citoyens et entreprises.

     

    Il a aussi pu revenir sur le concept d’actionnariat salarié qui permettrait aux secteurs qui font des marges bénéficiaires sur lesquels certains veulent rogner de mieux associer leurs salariés à leurs gains et non plus uniquement aux pertes.
    Derrière cela, il y a un concept fondamental sur lequel on doit revenir : notre société a évolué en termes de progrès social, humain, technologique, etc mais le rapport entre employés et patrons reste assez identique à celui du 19ème siècle n’a pas ou peu évolué. La grève d’hier en est un bel exemple : on bloque un pays et des entreprises mais avec quel résultat concret derrière ? Développer l’actionnariat salarié permettrait d’écrire un nouveau contrat social entre patrons et employés et, nous en sommes convaincus, apporterait un souffle salvateur à une économie en rade qui aura besoin de tout le monde, patrons et employés, pour recréer du progrès, de la générosité, du bien-être et de la richesse.
    Clin d’oeil à Thomas Dermine qui semblait convaincu par l’idée. Comme quoi, une bonne idée fracture les clivages.
  • LOGIS-FLOREAL : quid de leur rénovation et du suivi de la pétition ?

    LOGIS-FLOREAL : quid de leur rénovation et du suivi de la pétition ?

    Aujourd’hui, en commission au Parlement bruxellois, David Leisterh a eu l’occasion de traiter la problématique de la rénovation des maisons sociales du Logis-Floréal et plus particulièrement de la pétition https://democratie.brussels/initiatives/i-140
    Bravo aux pétitionnaires qui dénoncent la rénovation des maisons… à l’identique ! Conséquence : dans cette rénovation, on retrouve tous les défauts énergétiques de l’époque, entre autres celui de la pose de simple vitrage : une absurdité en pleine crise énergétique et vu l’urgence climatique.
    A l’occasion de cette commission au Parlement bruxellois, le Secrétaire d’Etat compétent et Monuments et Sites étaient présents.
    Ils ont annoncé avoir décidé d’un gel des travaux actuels tant ils ne sont pas adaptés à la crise énergétique et à l’urgence climatique.
    Clairement, nos maisons du Logis-Floréal ne peuvent pas rester des passoires énergétiques, surtout après avoir subi de lourds travaux! Ils ont également annoncé travailler à un autre système, plus performant.
    Lors de mon intervention, j’ai salué l’arrêt de cette erreur (la pose de simple vitrage). Toutefois, je garde une crainte : quid de la prise en compte de l’urgence? Les maisons ont besoin de nouveaux chassis et de vitrage performant et elles ont déjà trop attendu!
    Il faut agir vite : la crise énergétique est là et l’hiver est à nos portes. Rappelons aussi que le problème n’est pas neuf, les habitants m’en parlent depuis si longtemps.
    Autre source d’inquiétude, cette (nouvelle…) rénovation aura un coût et l’origine du financement n’est pas encore claire.
    Pour mes amis du quartier, j’ai aussi relayé vos soucis souvent rappelés : le problème de luminosité dans certaines maisons déjà rénovées, le suivi du chantier parfois difficile ou encore la condensation trop forte. Je propose de reposer une question au parlement d’ici un mois pour voir comment évolue le dossier en fonction de l’urgence.
    Courage et à très bientôt pour la suite.
  • Valoriser le travail

    Valoriser le travail

    Invité sur LN24, David Leisterh a pu rappeler son attachement à la mesure de l’actionnariat salarié. Le Président du MR Bruxelles est convaincu que la relance passera par des salariés intéressés financièrement à l’avancement de leur entreprise.

    Deux constats

    1. Les employeurs, les entreprises craignent ou subissent déjà la crise et la récession économique.

    2. Les employés ont peur de perdre du pouvoir d’achat et craignent des pertes d’emploi.

    Nous proposons un nouveau paradigme

    1. Il est temps d’arrêter d’opposer patrons et salariés, le combat est le même : relancer la machine, relancer l’économie, sauver les entreprises, sauver les emplois et placer la Belgique en tête de peloton de la relance.

    2. Ce combat, il n’est pas uniquement celui des patrons pour sauver leur boite. Il est aussi celui des salariés pour sauver leur emploi. L’union entre les deux doit être couronnée de succès.

    3. Mais aujourd’hui, elle ne l’est parfois pas suffisamment. Elle n’est du moins pas assez solide, chacun défendant parfois uniquement ses propres intérêts alors que l’objectif doit être commun. L’union nationale employeurs-employés est une des clés de la relance du pays.

    4. Reconnaissons que les salariés ne se sentent souvent solidaires que des pertes : à savoir, ils perdent leur emploi quand la boite va mal mais gagnent rarement plus quand elle va bien. Demain, je propose que tous, de cadres à personnel exécutant soient aussi davantage solidaires des victoires de l’entreprise pour laquelle ils travaillent. L’histoire a durablement considéré qu’il fallait solidariser les pertes, aujourd’hui nous disons: il faut solidariser les gains

    Lancer l’action populaire

    1. Il s’agit concrètement de faire en sorte que les salariés puissent recevoir une partie des bénéfices et progressivement entrer dans le capital de l’entreprise, via plusieurs formes. En réalité, il s’agit de faire en sorte que tous les salariés y aient accès, le cadre mais aussi le caissier du supermarché : intéresser financièrement le salarié à l’avancement de son entreprise.

    2. De Gaulle en parlait déjà. Warren Buffett l’a implémenté. Beaucoup y sont favorables et une base légale existe mais tout ça ne fonctionne que très peu.

    Une résolution vient d’être déposée au Parlement fédéral par Denis Ducarme pour faciliter cet outil. Il faut vite la voter et l’implémenter !

     

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