Catégorie : David Leisterh

  • Avec le MR à Bruxelles, la sécurité sera une priorité

    Avec le MR à Bruxelles, la sécurité sera une priorité

    À Bruxelles, dans le débat actuel sur l’insécurité autour, entre autres, de la Gare du Midi, il faut bien distinguer les réponses à apporter vis-à-vis de :
    1. la lutte face aux cartels qui est loin d’être évidente et nécessite une réponse coordonnée de nombreux acteurs locaux, régionaux, fédéraux et mondiaux.
    2. l’explosion du nombre de délinquants qui dealent a l’entrée de la gare avec tout son lot d’insécurité que cela provoque (violence, agressions, etc.) et où, là, aucun aveu d’impuissance ne peut être autorisé.
    Pour ce second point (lutte contre la délinquance) à Bruxelles le constat est implacable. Sous peine d’être mal vu par une certaine gauche, je le dénonce depuis longtemps : les faits qui sont désormais sous le feu des projecteurs existent de manière structurelle à Bruxelles.
    1. Des quartiers entiers sont à la dérive et considérés comme des zones de non-droits (ou de moindre droits);
    2. Le délinquance y devient endémique.
    3. La classe moyenne déserte un peu plus chaque jour la ville et les classes populaires sont les premières victimes de l’insécurité
    4. Une part importante du problème se situe auprès des gares bruxelloises (et ne parlons même pas des stations de métro) qui sont touchées par cette insécurité : c’est l’attractivité de Bruxelles qui paie les pots cassés mais aussi les riverains (dois-je rappeler qu’il y a des écoles et des crèches près de la Gare du Midi) et aussi, tant qu’on y est, les usagés de mobilité douce.
    SOLUTION – Comme à Malines
    Pourtant, l’expérience nous montre que les villes ont une énorme capacité à obtenir des résultats en matière de sécurité en aidant les niveaux de pouvoirs nationaux ou fédéraux : si on règle cela, tout le reste pourra suivre. Bruxelles doit changer de visage grâce à une impressionnante métamorphose.
    Si nous sommes d’accord que l’Etat fédéral a le monopole du régalien, ce n’est pas pour autant que les Régions ou les villes n’ont pas un rôle à jouer.
    Etudier plusieurs villes nous apprend de bonnes stratégies, comme à New-York ou Glasgow. Mais je vais à nouveau me concentrer sur une ville que j’ai l’habitude de citer en exemple en la matière : Malines.
    En quelques années, ils sont parvenus à baisser la criminalité de 45% en appliquant une recette en trois ingrédients (j’y reviens plus tard) :
    1. Répression
    2. Réhabilitation
    3. Reconstruction.
    Ci-après, je développe les trois points et vous explique pourquoi, selon moi, à Bruxelles chaque ingrédient est périmé depuis longtemps.

    1. Répression

    Proposition du MR :
    Bart Somers (Bourgmestre de Malines) l’a dit et redit : lutter contre l’insécurité dans les quartiers difficiles, c’est une base essentielle pour recréer la confiance entre les citoyens, entre les citoyens et les autorités (politique et de sécurité) mais aussi entre les générations.
    La sécurité permet également d’assurer un climat propice à l’émancipation et de mettre en œuvre des politiques d’enseignement, de formation, d’intégration et de développement économique d’un quartier. Pour ce faire, nous proposons d’appliquer des recettes répressives similaires :
    1. Nous proposons d’abord la création d’une zone de protection régionale, sous la responsabilité du MP, pour les points d’entrée de Bruxelles. C’est l’image de Bruxelles qui est en jeu ici, il ne doit y avoir aucune demi-mesure.
    2. On sait qu’on ne peut pas mettre des policiers à chaque coin de rue mais les quartiers ne doivent pas se sentir abandonnés. Dans cette zone, il y faut – comme à Malines – davantage de caméras de surveillance, un éclairage public plus intense et des antennes de la police avec intervention rapide;
    3. Il faut permettre aux agents de procéder à des perceptions immédiates pour les consommateurs;
    4. Il nous revient que parce que le parquet est débordé, il ne poursuit plus la possession de drogues de quantité même substantielles. Le signal est mauvais et ça doit changer.
    5. Le MR plaide pour un tribunal d’application des peines mais en l’attente, je souhaite qu’il y ait des suites aux interventions de la police: convocation des parents comme à Malines, avec un engagement de se former ou de travailler par exemple et des amendes en cas de non-respect.
    Toutefois, à Bruxelles jusqu’à aujourd’hui :
    A Bruxelles, le Gouvernement bruxellois manifeste plutôt un désintérêt pour les questions de sécurité : qu’on le veuille ou non, si un leader politique n’affiche pas une ambition forte en matière de sécurité pour sa Région, les délinquants s’engouffrent dans la faille.
    Je vous cite ainsi quelques exemples :
    – Prenez la dégringolade de la situation à la Gare du Nord ou midi : le gouvernement bruxellois en a presque fait des zones Duty free pour la délinquance.
    – Quand on a proposé de renforcer le plan canal, certains membres de la majorité ont crié au loup.
    – L’appel récent à l’aide des habitants, commerçants et acteurs du quartier nord : quelle réponse efficace ont-ils reçu ?
    – Les milices qui ont du se constituer à Clémenceau, qui est venu les aider ?
    Si vous êtes Ministre-Président de la Région, et même si toutes les compétences nécessaires ne sont pas dans vos mains, vous vous devez d’assumer et de vous bouger : convoquer des réunions, sortir dans la presse, en faire un sujet d’intérêt national, faire le pied de grue devant le Ministre de l’Intérieur et de la Justice.
    Tout ça pour une raison simple : Bruxelles une préoccupation d’intérêt national. La gare du Midi est un exemple criant. Mais Il y a une frange à gauche qui estime que le fait même de parler de sécurité vous rend infréquentable, de droite dure. Il faudrait presque tendre l’autre joue pour être fréquentable.
    Nous ne partageons pas cette opinion.

    2. Réhabilitation

    Proposition :
    La sécurité permet également d’assurer un climat propice à l’émancipation et de mettre en œuvre des politiques d’enseignement, de formation, d’intégration et de développement économique d’un quartier. La sécurité d’un quartier permet à la fois d’éviter la fuite de sa classe moyenne mais permet également de créer de la classe moyenne.
    Pour ce faire, nous proposons, comme à Malines ;
    1. De développer un vrai écosystème émancipateur autour des écoles revalorisées avec des centres de formation, des crèches pour que les parents puissent se former, des accompagnateurs sociaux.
    2. Que les autorités publiques ouvrent davantage le dialogue avec les communautés locales, associer les habitants, renforcer la police de proximité, et construire de larges partenariats avec les acteurs locaux. Malines (ou New York) a décidé de faire confiance aux populations et au dialogue tout en menant une politique autoritaire et répressive envers les récalcitrants. Bruxelles peut faire pareil.
    À Bruxelles jusqu’à aujourd’hui :
    1. Bruxelles fait partie des régions d’Europe au taux de pauvreté les plus élevés. Sans faire de raccourci facile, il n’est pas étonnant que des brigands s’engouffrent dans cette brèche et abusent de la précarité.
    2. Au mois de juillet, le taux des chômages des jeunes a encore augmenté.
    Bref, quelle politique sociale efficace a porté ses fruits ces 20 dernières années à Bruxelles ?

    3. Reconstruction :

    Proposition :
    Comment détecte-t-on une zone où règne l’insécurité :
    – Saleté dans les rues;
    – Peu d’éclairage public;
    – Des bâtiments délabrés;
    – La prolifération de la drogue, les vols, la délinquance, la violence, etc.
    Sur cette base, Bruxelles s’engouffre en plein dans la théorie du carreau cassé : il y a un lien de cause à effet entre le taux de criminalité et le nombre croissant de fenêtres brisées.
    Concrètement, plus un lieu est moche, plus il attire les problèmes.
    Si on veut offrir aux Bruxellois une sortie de crise :
    1. il faut assumer de refaire du beau. Prenez à nouveau la Gare du Midi, cet endroit est moche à mourir, cela ne donne pas une image à la hauteur de notre ville. Ce n’est pas sérieux. Je veux des projets artistiques, de la verdure,… que les usagers puissent s’approprier l’endroit.
    2. Ce n’est pas parce qu’un quartier est dit « pauvre » que son infrastructure doit l’être. Au contraire. Vous devez avoir des bancs de qualité, des rues de qualités, des trottoirs de qualité, un quartier verdunisé. Bref, du beau.
    À Bruxelles jusqu’à aujourd’hui :
    1. On nous promet une rénovation de la Gare du Midi et de ses alentours depuis 20 ans;
    2. On nous promet la même chose pour la Gare du Nord.
    3. La propreté est un des premiers thèmes relevés par le Bruxellois comme prioritaire pour leur ville.
    4. Soyons sérieux, ce troisième ingrédient peut paraître futile mais il est en fait primordial. Et les exemples d’échec à Bruxelles ne manquent pas.
  • Sortir de la culture de l’excuse pour rentrer dans la culture du résultat

    Sortir de la culture de l’excuse pour rentrer dans la culture du résultat

    Sur Vivacité, David Leisterh souligné l’importance de sortir de la culture de l’excuse pour rentrer dans la culture du résultat.

    Propreté, enseignement, sécurité

    Tout d’abord, on veut un Bruxelles plus propre et plus beau. Le bel exemple, c’est la Gare du midi. Ensuite, Bruxelles doit tourner autour d’une école performante autour de laquelle on crée de l’emploi là où il y en a pas. Finalement, chaque femme qui rentre tard le soir ne doit plus avoir peur et ne contre aucune difficulté, comme par exemple à la Gare du Midi ou dans certains quartiers.

    Un autre projet est possible pour Bruxelles

    Durant ces 20 dernières années, le Gouvernement bruxellois a utilisé des recettes qui n’ont pas fonctionné. Nous voulons expliquer à toutes celles et ceux qui ont voté PS pendant des années que leur projet ne fonctionne pas. Nous, nous avons un projet qui vise, non pas uniquement à garder ces classes moyennes qui quittent Bruxelles chaque jour, mais surtout, à créer de la classe moyenne. Faire en sorte que celles et ceux qui cherchent un emploi ou qui cherchent à sortir d’une situation parfois un peu difficile depuis trop longtemps, parfois de génération en génération, puissent en sortir. Selon le Président du MR Bruxelles, les recettes socialistes n’ont jamais réussi à résoudre ces problèmes.

    Retrouvez l’interview complète ici.

  • « L’avenir des stations-services, le Gouvernement bruxellois doit prendre la bonne direction ! »

    « L’avenir des stations-services, le Gouvernement bruxellois doit prendre la bonne direction ! »

    Le Gouvernement bruxellois a pour objectif l’abandon graduel des véhicules thermiques (diesel en 2030, puis essence/LPG en 2035) sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale. Mais dans ce cadre, ce Gouvernement a totalement oublié de prendre en compte l’évolution des stations-services de notre Région. C’est dans ce cadre que la Députée Aurélie Czekalski (MR) a déposé avec ses collègues Viviane Teitelbaum et Anne-Charlotte d’Ursel en août 2021 une proposition de résolution visant à développer une vision de l’avenir des stations-services sur le territoire bruxellois en tenant compte de l’évolution de la mobilité. Une proposition similaire a été déposée par la Députée wallonne Diana Nikolic (MR). Sa proposition de résolution a été adoptée au Parlement wallon en juillet 2021 or elle a été refusée aujourd’hui par la majorité bruxelloise.

    A l’heure où des fournisseurs d’énergie se penchent sur l’avenir des stations au sein de notre pays. A l’heure où la mobilité évolue et nos habitudes également, cette question est cruciale dans le cadre de la mise en place des bornes et de carburants alternatifs. A l’heure où les emplois peu qualifiés manquent en région bruxelloise, c’est une partie du marché du travail qui risque d’être déséquilibré.

    Le développement de l’automobile a entraîné le développement de la station-essence/service. Avec le déploiement des alternatives aux carburants «classiques», il semble utile de s’interroger sur l’avenir de ce type d’installations.

    Pour la Députée Aurélie Czekalski: «Cette sortie progressive exige de pouvoir fournir les énergies nécessaires pour circuler comme des bornes de recharges électriques super rapides ou des carburants alternatifs. Le rôle des pouvoirs publics est de développer des alternatives crédibles. Les pouvoirs publics ne doivent pas oublier d’impliquer les stations-services dans ce partenariat et dans cette transition énergétique. Ces stations peuvent réellement devenir des hubs logistiques au service des habitants, en mettant à disposition des services divers comme par exemples en matière de micro-mobilité, d’espaces connectés de travail, de services offerts, etc. Il faut adapter les services des stations en fonction des profils des endroits où elles sont implantées.»

    Le Député et Chef de Groupe David Leisterh ajoute : “ Oublier une partie de notre économie c’est aussi oublier ceux qui en vivent. En s’opposant à ce texte du groupe MR au Parlement bruxellois, la majorité refuse de protéger des emplois qui requièrent peu de qualification dans l’ensemble. Ce sont donc les plus précaires qui auront à souffrir de ce refus.” Le secteur estime que l’emploi dans les 153 stations-services en Région bruxelloise se chiffre à plus de 255 équivalents temps pleins.

    Au niveau régional, il faut analyser la possibilité de conditionner systématiquement la délivrance ou le renouvellement de permis d’environnement/d’urbanisme à la présence dans les stations-services d’alternatives décarbonées (biocarburants, hydrogène, électricité, Diesel HVO) aux carburants classiques. La Députée bruxelloise rappelle qu’il faut «une véritable stratégie en termes de carburants alternatifs et pas seulement une stratégie basée sur les véhicules électriques. Il ne faut pas se fixer sur une technologie mais plutôt sur l’objectif dedécarbonisationet d’amélioration de la qualité de l’air. »

    À Bruxelles, on n’a toujours pas de cadastre des lieux accessibles pour le ravitaillement en carburants dits « classiques » et des nouvelles énergies. Il est temps d’agir et de penser à l’avenir. Le temps presse au risque de voir disparaître ces stations-services et les emplois afférents par manque de prévision.

    Lien vers la proposition de résolution

  • Sur les 86.836 chercheurs d’emploi à Bruxelles, pas moins de 17,5% d’entre eux, soit 15 196 personnes, ne maîtrisent ni le français ni le néerlandais

    Sur les 86.836 chercheurs d’emploi à Bruxelles, pas moins de 17,5% d’entre eux, soit 15 196 personnes, ne maîtrisent ni le français ni le néerlandais

    Bruxelles, le 7 juin 2023 – Le Mouvement Réformateur a présenté aujourd’hui une proposition de résolution visant à rencontrer le problème persistant de la maîtrise insuffisante des langues chez les demandeurs d’emploi bruxellois. Conscient de l’importance cruciale des compétences linguistiques pour l’insertion professionnelle, le MR appelle à des mesures concrètes pour renforcer l’apprentissage des langues en Région de Bruxelles-Capitale.

    Malgré la priorité accordée à l’apprentissage des langues dans la Déclaration de politique régionale de 2019, force est de constater que cette initiative a échoué. Selon les dernières données, sur les 86.836 chercheurs d’emploi à Bruxelles, pas moins de 17,5% d’entre eux, soit 15.196 personnes, ne maîtrisent ni le français ni le néerlandais. C’est particulièrement préoccupant compte tenu de la demande constante des entreprises bruxelloises pour des compétences bilingues français-néerlandais, indépendamment du secteur ou de la taille de l’entreprise.

    La connaissance du néerlandais a connu une baisse constante au fil du temps, passant de 33% des Bruxellois en 2001 à seulement 16,3% aujourd’hui. Cette diminution contraste avec les exigences linguistiques croissantes sur le marché du travail. En 2019, Actiris a enregistré directement 35 063 offres d’emploi, dont 1 sur 2 mentionnait explicitement des exigences linguistiques. Parmi ces offres, 8 sur 10 exigeaient une maîtrise des deux langues nationales. Environ 40% des offres d’emploi avec des exigences linguistiques nécessitaient également la connaissance de l’anglais, généralement combinée au néerlandais et au français.

    Face à cette réalité préoccupante, le MR est convaincu qu’il est essentiel de renforcer les compétences linguistiques de base dans au moins l’une des deux langues régionales, ainsi que dans une deuxième langue (soit la deuxième langue régionale, soit l’anglais) pour tous les demandeurs d’emploi. Pour ce faire, il est impératif de développer suffisamment les outils de formation et l’offre de cours de langues. De plus, la formation en langues devrait devenir un élément fondamental du contrôle de la disponibilité des demandeurs d’emploi.

    La proposition de résolution du MR présentée par la députée Clémentine Barzin ce 7 juin 2023 en commission des affaires économiques et de l’emploi vise à rendre obligatoire un test linguistique pour tous les demandeurs d’emplois’inscrivant auprès d’Actiris, ainsi qu’à rendre obligatoires les cours de langue pour les demandeurs d’emploi qui ont échoué au test linguistique initial (qui ont un niveau inférieur à B1 en français ou néerlandais, selon le cadre européen commun de référence pour les langues) et qui, après 6 mois de chômage, ne suivent pas de formation et n’ont pas de certificat médical. Enfin, notre proposition a pour objectif de renforcer les outils existants pour accroître la formation des demandeurs d’emploi en langues, singulièrement la plateforme Brulingua et les chèques-langues, et renforcer la communication de ceux-ci afin d’en accroitre leur usage.

    Malgré les chiffres évoqués, malgré les engagements dans la déclaration de politique régionale et alors que la majorité PS-Ecolo-Défi prépare un bilan de compétences incluant un test de la connaissance des langues, il est regrettable que, mis à part la NVA, les autres groupes politiques aient voté, à grand recours de postures politiques, contre la proposition de résolution du MR.

    Nous appelons tous les partis politiques à mettre de côté leurs divergences et à travailler ensemble pour trouver des solutions concrètes et efficaces afin de combler le fossé linguistique sur le marché de l’emploi bruxellois. L’apprentissage des langues est un investissement essentiel pour l’avenir professionnel des demandeurs d’emploi et pour la prospérité économique de Bruxelles.

    La proposition de résolution du MR sera prochainement agendée en séance plénière du Parlement bruxellois.

  • Bruxelles est en retard, il est temps de se presser !

    Bruxelles est en retard, il est temps de se presser !

    Dernièrement, nous sommes allés à la rencontre des Bruxellois dans plusieurs stations de métro et points de passage de la capitale. Via un jus d’orange pressé du matin, nous voulions donné un message clair : Bruxelles est en retard, il est temps de se presser.

    Devant les défis de demain, la plupart des villes se bougent : davantage de métros, de nouveaux quartiers, une pauvreté en recul, des jobs pour les jeunes, des logements abordables, des espaces verts de proximité, une classe moyenne florissante, des plans climat ambitieux, des services publics modernes, une offre culturelle vivante, une ville propre…

    Pendant que les autres villes progressent, Bruxelles accumule tous les retards. Après 20 ans d’opposition, le MR veut inverser la tendance et prendre de l’avance pour Bruxelles. Nous avons des projets ambitieux pour la région bruxelloise et nos militants sont présents sur le terrain pour vous convaincre qu’une autre voie est possible.

    Plus d’information sur : https://tic-tac2024.be/
  • Destruction du Palais du MIDI : réaction et nos propositions

    Destruction du Palais du MIDI : réaction et nos propositions

    Il nous revient que le Gouvernement bruxellois va décider de la destruction d’une partie du Palais du Midi dans le cadre de la future ligne 3 du Métro.

    Le MR Bruxelles tient à réagir en 3 points :

    1. Nous demanderons au Parlement toutes les études qui prouvent qu’aucune autre option n’était possible.

    Plusieurs experts nous ont contactés pour nous expliquer l’inverse. Nous voulons la lumière. Ainsi, nous soutenons la demande de classement du bâtiment demandée par l’ARAU dans le sens où la transparence n’a toujours pas été faite sur l’étude et le résultat des possibilités techniques différentes à la disposition des ingénieurs pour éviter cette destruction.

    2. Dans l’hypothèse où la destruction du Palais sera bien actée, nous demanderons, au Parlement, une indemnisation maximale des commerçants, habitants, associations pour lesquels la destruction du toit signifie la fin d’un rêve entrepreneurial, sportif ou de vie. Jamais la destruction du toit n’a été prévue dans les discussions autour du Métro 3. La stupeur est totale et il est un minimum que la Région les aide à surmonter cette épreuve qui s’apparente à un rêve brisé.

    3. Nous apprenons que certains refuseraient d’offrir la possibilité aux commerçants de revenir dans leurs locaux une fois les travaux terminés. Cette possibilité doit absolument être offerte.

  • Abandonner la construction du métro 3 n’est pas une option

    Abandonner la construction du métro 3 n’est pas une option

    Abandonner la construction du métro 3 n’est pas une option. Le MR est le seul parti à défendre la construction de ce métro qui est plébiscité par les Bruxellois.
    Quand il s’agit de promouvoir la gratuité des transports ou de doubler les subsides, le Gouvernement bruxellois (PS-Ecolo-DéFI) répond présent et trouve de l’argent. Mais pour le seul projet porteur de la capitale, il décline.

    Métro 3 : le seul projet porteur de la capitale

    « Il faut quand même qu’on m’explique pourquoi à Madrid, ils ont pu construire des dizaines de kilomètres de lignes de métro en une dizaine d’années. Et nous, à Bruxelles, on est planté sur 100 mètres depuis 20 ans. Moi, je ne comprends pas. À Bruxelles, il y a un projet structurant, un seul, c’est le métro. L’abandonner ou faire un aveu d’échec, ce n’est pas une option. Mais nous, le MR on est les derniers qui défendont encore le métro à Bruxelles. »

    Ecolo s’y oppose depuis le début

    Le vers était dans le fruit à partir du moment où vous donniez la mobilité à des ministres écolos à Bruxelles, vous saviez bien que le métro n’allait pas avancer très vite. Depuis le début, ils s’y opposent. Quand on voit que certains disent : “ah tiens, il n’y a plus de sous”, alors que je suis désolé, mais même ma voisine, elle sait que quand elle va rénover sa cuisine, il va y avoir certainement un budget supplémentaire. Ils ont, pour certains, dû construire la gare de Mons, ils ont bien vu que ça coûte plus cher. Donc dire aujourd’hui qu’il n’y a pas eu de prévisibilité économique, ça n’est que l’aveu, je suis désolé, mais de l’incompétence, singulièrement du Gouvernement bruxellois par rapport à ce seul projet structurant et capital, pas uniquement pour Bruxelles mais pour la Belgique et donc l’Europe. Ce n’est jamais un problème les excès budgétaires pour Bruxelles quand ils veulent faire la gratuité des transports en commun, là ça va, quand ils veulent doubler la politique de subsides, là ça va. J’en passe et des meilleures. Donc à un moment donné, si vous avez vraiment une vraie priorité, un vrai objectif, vous la tenez. C’est dans les crises que l’on reconnaît la valeur des vrais gestionnaires. Et là, ici, on a une belle crise où ils pourraient montrer leur vraie valeur. Des tas de villes comme Paris, Copenhague ont aussi fait d’autres options, un partenariat beaucoup plus puissant avec le privé. Partenariat public-privé, parce qu’à un moment donné, c’est vrai que ce n’est pas l’État qui peut tout financer. Vous avez des entreprises qui sont prêtes à le faire.

    Retrouvez l’interview de David Leisterh sur La Première

     

  • David Leisterh dénonce la suspension du projet du métro 3 à Bruxelles : “C’est scandaleux”

    David Leisterh dénonce la suspension du projet du métro 3 à Bruxelles : “C’est scandaleux”

    David Leisterh s’est exprimé au sujet du métro 3, dont la construction a été suspendue par Beliris.

    Cette semaine, nous apprenions que le projet de la nouvelle ligne de métro à Bruxelles, le fameux “métro 3”, avait été mis en suspens en raison de surcoûts importants. La faisabilité du dossier est remise en cause.

    Pour David Leisterh, chef du groupe MR au parlement bruxellois invité de Matin Première sur la RTBF ce mercredi, il est hors de question d’abandonner le projet. “Ce n’est pas une option”, dénonce-t-il. “A Bruxelles, c’est le seul projet structurant”. D’après lui, le Mouvement réformateur serait le dernier parti à soutenir cette nouvelle ligne de métro.

    ”C’est assez scandaleux quand on voit que certains disent ‘Il n’y a plus de sous’. Ce n’est que l’aveu de l’incompétence du gouvernement bruxellois”, critique-t-il encore. Pour David Leisterh, il faut assumer ce dossier. “C’est dans les crises qu’on reconnaît les vrais gestionnaires de projets. Il y a, bien entendu, des manières de financier ces excès budgétaires”, avance-t-il.

  • Réforme des sacs-poubelle : une réforme qui sent mauvais ?

    Réforme des sacs-poubelle : une réforme qui sent mauvais ?

    Si nous souscrivons au fond de cette réforme (qui découle d’une disposition européenne) et qui vise à réduire de 40% nos sacs blancs via le tri des déchets organiques, nous avons des mégardes sur les choix du Gouvernement bruxellois :

    • Plus qu’une seule collecte de sacs blancs pour de nombreux quartiers (imaginez l’odeur si vous cuisinez du poisson en début de semaine) ;
    • Une non adaptation aux différents quartiers bruxellois ;
    • Un délais court pour déposer vos sacs devant chez vous ;
    • Une agence Bruxelles-Propreté qui ne possède toujours aucun contrat de gestion.

    Enfin, on peut également questionner cette méthode archaïque qui consiste à déposer ses sacs-poubelle devant chez soi. Plusieurs villes européennes ont instauré des containers enterrés pour éviter de se retrouver avec des milliers de sacs qui jonchent le sol des rues.

    Si vous êtes mécontents de cette réforme et que vous rencontrez divers problèmes, n’hésitez pas à nous en parler.

    Plus d’infos 

  • Les communs: les nouvelles dérives vertes

    Les communs: les nouvelles dérives vertes

    Passée plutôt inaperçue, les Députées écologistes  Magalie Plovie (Ecolo) et Lotte Stoops (Groen) ont coprésenté il y a quelques jours devant le Parlement bruxellois une note de discussion relative aux communs. Comprenez par « communs » la gestion collective des biens publics ou privés, ressources ou connaissances, partagées en auto-gestion selon des règles définies.

    Inspirées par les travaux d’Elinor Ostorm, les députées écologistes ont pour ambition de faire avancer la réflexion sur l’émergence d’un nouveau modèle de gouvernance, une troisième voie entre l’État et le privé, par laquelle le pouvoir décisionnel et organisationnel serait confié à des collectifs citoyens. Dans ce modèle, la délibération publique est présentée comme la condition sine qua none pour pleinement réaliser l’intérêt général. Objectif : augmenter le bonheur national brut.

    Une fois passé les références au Moyen-âge qui ont de quoi faire sourire brièvement, cette note cache en réalité sous un vernis de bonnes intentions, un dangereux plaidoyer en faveur d’un nouveau diktat, celui des collectifs ou groupements citoyens sans légitimité démocratique à proprement parler.

    La note part d’abord du principe que l’action collective citoyenne est la meilleure manière de répondre aux besoins des citoyens, effaçant l’État dans un rôle secondaire pour sortir de la relation binaire « État-marché ». Sans dénigrer le travail de certains collectifs ou nier la fonction utile et complémentaire que remplissent les associations qui ont développé une expertise complémentaire, basculer le centre de gravité des décisions vers des collectifs soulève plusieurs problèmes de taille en matière de représentativité, de coût ou encore en matière de résultats.

    Premièrement, penser que des collectifs citoyens sont plus à mêmes de rencontrer l’intérêt général est un postulat qui en plus d’être réducteur est relativement naïf. En effet, il ignore (volontairement ou pas) le fait que la société civile est elle-même composée de groupes d’influence et de lobbies. Ils représentent donc des points de vue et portent des agendas sans nécessairement faire l’unanimité au sein de la population. Certains sont mêmes proches de partis politiques. Naît alors un déséquilibre entre le citoyen qui accomplit son devoir démocratique aux élections et celui qui s’investit dans un collectif, de manière rémunérée ou pas (ce qui peut d’ailleurs être une source de conflit d’intérêt pour celui qui joue sa survie financière), tout cela en sachant que nous ne sommes pas tous égaux en matière de temps libre. Ainsi une personne retraitée ou inactive aura plus de temps libre qu’une personne qui travaille à temps plein.

    Organiser de vraies consultations populaires de l’ensemble des Bruxellois sur des enjeux d’intérêts régionaux, comme nous le proposons, permettrait une participation directe de toutes et tous, en évitant précisément qu’une minorité militante s’impose à une majorité silencieuse. Bien que la Constitution le permette depuis 2014, aucune mesure n’a jamais été prise pour lancer cette dynamique démocratique.

    Outre le problème de la représentativité, se pose aussi la question du coût. Dans leur note, les députées écologistes demandent clairement d’étudier la mise en place d’un accompagnement pour les communs : reconnaissance, création d’une structure de soutien notamment un appui juridique ou encore l’attribution de biens publics à des communautés de citoyennes ou citoyens. Soit des dépenses supplémentaires. Si certaines initiatives relevant de la logique des communs méritent d’être encouragées, comme par exemple les communautés d’énergie, certaines coopératives ou le community landtrust, il existe une différence fondamentale entre la liberté d’association, la libre mutualisation, que nous défendons, et la promotion d’un nouvel  « ordre citoyen », qui viendrait encore grossir un secteur associatif pourtant déjà fort développé en Belgique francophone, avec des coûts toujours plus importants pour les deniers publics et sans engagement vis-à-vis des résultats. Pire encore, lorsque l’on passe à la loupe le financement de petites structures actives dans le domaine social, écologique ou encore de la mobilité, l’argent reçu sert souvent en premier lieu à pérenniser l’emploi au sein de la structure avant d’être injecter dans le projet lui-même. Encourager le développement de nouvelles structures citoyennes reconnues et financées par le public aggravera donc encore le saupoudrage d’argent public et la dilution de la responsabilité entre un pouvoir public déforcé, une administration sous-utilisée, malgré ses compétences remarquables, et une armada de structures collectives vivant au rythme des appels à projets. En d’autres termes, on dédouble (pour ne pas dire que l’on triple) encore les structures existantes aux frais du contribuable et d’une classe moyenne active déjà largement sous pression pour faire émerger in abstracto une troisième voie indépendante à la fois des citoyens et du secteur privé, alors qu’elle serait financée par eux, confirmant ainsi une politique assumée et décomplexée que l’on pourrait qualifier sans mal d’argent magique.

    Troisièmement, la reconnaissance d’une multitude de groupes citoyens comme troisième pouvoir risque d’aggraver la dichotomie déjà largement entretenue à coups souvent de caricatures entre le public (blâmé pour sa représentation imparfaite) et le privé (blâmé pour sa poursuite du profit) alors que les collectifs citoyens jouiraient eux d’une supériorité morale, puisqu’ils seraient les seuls capables d’œuvrer pleinement en faveur de l’intérêt général. Non seulement ces préjugés ignorent les efforts consentis par le public pour se rapprocher des citoyens en matière de participation citoyenne (nombre déjà important d’initiatives financées, les nouveaux échevinats de la participation citoyenne, etc.) mais aussi du privé pour s’améliorer sur les objectifs ESG relatifs à l’environnement, le social et la gouvernance.

    Mais plus inquiétant encore, là s’opère un glissement du champ de la rationalité vers celui de la morale, une tendance de plus en plus dénoncée pour ses dérives, car porter des valeurs ou des causes, aussi nobles soient-elles, ne constitue pas une garantie de résultats en soi. Prenons par exemple, la coopérative bancaire New-B, ses valeurs éthiques et durables n’ont pas empêché sa faillite malgré l’important soutien public dont elle a bénéficié. Les pouvoirs publics doivent donc toujours procéder à une analyse objective des retombées et des résultats avec de faire tourner la planche à billets et ne pas émettre de jugement sur la seule base des valeurs défendues. Un pas idéologique plus loin encore, la déconstruction de la relation public-privé largement caricaturée a de quoi aussi inquiéter. Ne dites plus PPP (partenariats public-privé) mais PCC (partenariats public-communs). S’il convient aujourd’hui de ne pas poursuivre le seul profit financier (au détriment par exemple de l’environnement ou du bien-être social), il y a une différence entre la seule poursuite du profit à n’importe quel prix et l’absence de recherche de plus-value ou une plus-value sociétale tellement petite qu’elle ne serait pas mesurable. Cette inquiétude est d’autant plus fondée qu’elle est déjà palpable aujourd’hui sur fond de morcellement de l’argent public et face aux attentes légitimes de résultats à la hauteur des moyens investis.

    En résumé, si la note a le mérite de lancer le débat, elle révèle de multiples dangers qu’un changement de paradigme complet implique. S’il n’a rien d’étonnant à ce que les deux partis Ecolo et Groen à l’initiative de cette note et pour lesquels le tissu associatif constitue une cible électorale importante, poussent cet agenda, nous appelons à la plus grande prudence face aux potentielles dérives idéologiques qui se profilent et espérons que de l’art du partage à la mutualisation forcée en au travers de collectifs sursubsidiés il y ait plus qu’un pas idéologique à franchir. Car nul n’est immunisé face aux dérives du pouvoir, qu’il soit parti politique ou citoyen.