Catégorie : David Leisterh

  • La gauche tente de cacher son bilan désastreux

    La gauche tente de cacher son bilan désastreux

    Pour la DH, David Leisterh a répondu à plusieurs questions. L’intégralité de l’interview est à retrouver ici. 

    “Les socialistes cherchent à cacher leur bilan désastreux en nous accusant d’extrême droite ou en utilisant des conflits internationaux”.

    Une campagne d’affichage menée ce matin notamment à Bruxelles et accusant le MR de flirter avec l’extrême droite ou les accusations des socialistes relatives aux réactions du MR sur le projet du PS de pouvoir passer son permis de conduire en huit langues a fait sortir le président du MR bruxellois de ses gonds. David Leisterh vise directement le PS et le PTB, deux partis qu’il estime liés dans une “ dangereuse coalition des gauches”.

    Le Boitsfortois invite les laïcs du PS de se faire entendre. “ En mettant l’accent en permanence sur lecommunautaire, lereligieux ou l’identitaire, le PS veut surtout cacher son bilan désastreux à Bruxelles. Nous soulignons leur bilan depuis 20 ans sans le MR. Ils cherchent à le cacher en utilisant des conflits internationaux ou en nous accusant d’extrême droite. Notre liste n’a jamais été aussi diversifiée. Leurs arguments ne tiennent pas. Bruxelles est une belle diversité dont une grande majorité a longtemps été trompée par la gauche sur les valeurs du travail ou du mérite. Penser que les points perdus dans les sondages se rattrapent en points Godwin est symptomatique de leur errance idéologique. Il fut un temps où la gauche ne s’intéressait qu’à une couleur : celle de votre col, bleu ou blanc. Ils ont perdu les travailleurs et veulent aujourd’hui faire du communautarisme.”

     

    La dérive identitaire du PS bruxellois est directement liée à leurs mauvais résultats dans les sondages, analyse David Leisterh : “ le PTB dicte aux partis de gauche – PS mais aussi Ecolo – ce qu’ils doivent ou ne doivent pas faire. En réalité, le loup PTB est déjà dans la bergerie, en grande partie à cause de la faiblesse des partis de gauche. Les Bruxellois doivent comprendre que tout parti qui formera un gouvernement avec le PS verra sa boussole de facto orientée vers celle du PTB. Même si l’extrême gauche n’est pas autour de la table, elle dicte letempo du PS.”

     

    Le loup PTB est dans la bergerie”

    Quelques exemples ? “ Ils sont légion. Le conflit sur le décret Paysage, ça n’est jamais qu’une manœuvre du PTB. Lerevirement du PS sur la zone de basses émissions (Lez), c’est le PTB qui l’a martelé dans les quartiers populaires, lerevirement du PS par rapport à Good Move ou Smart Move, c’est aussi parce que le PTB a fait pression dans les quartiers” , pose David Leisterh, rappelant que ces trois projets étaient inscrits dans ladéclaration de politique générale du gouvernement bruxellois en début de législature. “ Le Code du bien-être animal, même si le PS assume son positionnement, aucun compromis ne sera possible tant que le PTB continuera à influencer le gouvernement bruxellois mais aussi les présidents de parti.”

     

  • Sécurité : avoir une politique des poursuite réellement efficace

    Sécurité : avoir une politique des poursuite réellement efficace

    Si l’on veut réellement augmenter la sécurité des Bruxellois, il faut mettre en place une réelle politique de poursuite. trop de fois, des personnes sont relâchées trop rapidement, après 24h, et commettent d’autres méfaits dans la foulée.

    En gardant la situation identique, vous ne mettez pas en valeur le travail des policiers et, de facto, peinez à en recruter pour certaines zones.

     

    Intégralité du débat de Déclic à revoir ici.

  • « Je suis prêt à être impopulaire en portant les réformes nécessaires pour Bruxelles »

    « Je suis prêt à être impopulaire en portant les réformes nécessaires pour Bruxelles »

    Alors que Standard en Poor’s vient à nouveau de dégrader la note de Bruxelles, nous devrons faire de notre région une cause gagnante et non plus une cause perdue. J’ose : il ne faudra pas perdre une minute et oser les reformes pour les Bruxellois et nos enfants. Pour l’Echo, David Leisterh donne une grande interview sur l’emploi, le budget, la mobilité, le logement, la sécurité et mentionne plusieurs de nos mesures.

    « Je veux un centre fort pour contourner la gauche ».

    Si le PS et Ecolo se maintiennent, le combat sera très difficile, car leurs programmes ne correspondent pas à ce que le MR veut faire à Bruxelles « Déjà, il va falloir assainir les comptes, car tout a explosé en dix ans, et pas uniquement parce qu’il y a eu des crises. Cela va être très dur, car cela va nécessiter des rationalisations de structures et des mesures d’écononomies. Mais je suis prêt à être impopulaire parce qu’on aura porté les bonnes réformes. Il faut oser dire aux Bruxellois que les années qui viennent ne vont pas etre faciles.« 

    Emploi/Formation

    « Si l’on prend les 253 régions au niveau européen, Bruxelles est 123e en termes de taux d’emploi donc on est loin derrière ». Parmi les mesures: une prise en charge immédiate des demandeurs d’emplois, des sanctions plus rapides et un plus grand nombre de personnes formées. « Ce nombre diminue d’année en année. Il y a là aussi un choix budgétaire qui risque de ne pas être populaire, c’est de n’investir que dans les formations qui fonctionnent. Aujourd’hui, trop de formations disponibles ne mènent pas à l’emploi.

    On veut financer les formations au prorata du taux de remise à l’emploi, en tendant davantage la main aux entreprises comme en France. Je pense aussi que beaucoup de Bruxellois trouveront plus facilement des clients qu’un patron. Il faut faire passer de un à deux ans le temps où l’on peut bénéficier d’allocations de chômage pour lancer son entreprise. »

     

    Droits d’enregistrement, entreprises, sécurité, ….

    Dans son programme, le MR prévoit la révision progressive des taux de droits d’enregistrement de 12,5% à 3% pour faciliter l’accès à la propriété. Réaliste? Pas sur le temps d’une mandature, admet David Leisterh qui évoque l’exode grandissant des classes moyennes.

    D’où la volonté de s’aligner à terme sur la Flandre en matière de droits d’enregistrement et de les suivre sur la « garantie logement » pour les primo-acquéreurs, ce qui consiste à garantir la partie du prêt bancaire excédant 90% de la valeur du bien. « Si on ne fait pas pareil au minimum là-dessus, on va perdre, j’en suis convaincu. Il faut le voir comme un investissement parce que si les ménages restent, ce sont des ressources fiscales qui ne partent pas. »

    David Leisterh ne nie pas l’existence d’une crise du logement. Pour lui, celle-ci est la conséquence de la rareté de l’offre et la priorité est donc d’accélérer la délivrance des permis. « Aujourd’hui, on y perd trois fois: plusieurs milliers d’emplois qui ne sont pas créés en raison de la lenteur des constructions et rénovations. La rénovation du bâti, à l’origine de 60% des émissions de CO2, est trop lente. Et il y a 3.400 unités de logements construites en un an alors qu’il en faudrait 40.000 d’ici 2030« , chiffre David Leisterh qui ne veut pas entendre parler d’encadrement des loyers.

    « On a étudié ce qui s’est fait à Paris et à Stockholm. Cela crée un marché parallèle et une diminution drastique du nombre de mises en location. »

    On enchaîne sur les entreprises, dont la création baisse à Bruxelles, devenue selon David Leisterh « une terre d’incertitudes pour ceux qui veulent y investir ». D’année en année, trois élements reviennent dans les mémorandums de Beci: la sécurité, la mobilité et le cadre de vie, singulièrement la propreté, rappelle le libéral qui prône là aussi des réformes claires.

    Pour la sécurité, il concède que Bruxelles n’a pas toujours la main: oui, le Fédéral doit revoir la norme KUL (qui définit la subvention fédérale pour chaque zone de police) et il faut plus de magistrats. Mais il cible les partis de gauche qui refusent de renforcer l’arsenal pénal. « Les policiers que je rencontre souffrent de la dévalorisation du métier. Tout le secteur est vilipendé dès qu’un agent fait quelque chose de travers. Et surtout dès qu’ils chopent l’auteur d’un délit, ce dernier est de nouveau librement en balade dans la rue le lendemain. Cela ne donne pas envie de s’investir. Lors de l’opération coup de poing à la Gare du midi en septembre dernier, 56 personnes ont été interpellées. Le lendemain, 47 étaient relâchées. »

    Travailler avec le privé

    Aux yeux de David Leisterh, cet appauvrissement qui va de pair avec une baisse des recettes fiscales explique aussi les difficultés bruxelloises pour réaliser de grands investissements.

    « Il y a quatre chantiers gigantesques qu’ils ne savent pas comment payer: le métro 3, la réhabilitation des égouts, les tunnels et la rénovation du bâti. Je crois qu’on ne doit avoir aucun tabou sur le financement de ces chantiers qui sont tous renvoyés au prochain gouvernement. Pour le moment, tout est financé avec de l’argent public, que ce soit des impôts ou des dotations. C’est idéologique. Alors que dans toutes les autres grandes villes, il y a aussi une main qui s’est tendue vers les investisseurs privés. Cela ne veut pas dire qu’on ne devra pas payer, mais cela permet de répartir le risque et la charge dans le temps« , argumente David Leisterh qui cite l’exemple du PPP pour le réaménagement d’une partie du Ring de Gand.

    Le libéral se montre sévère vis-à-vis des partis qui plaident pour un refinancement de la Région-Capitale. Même l’augmentation de la part de l’IPP, une question de justice pour Bruxelles selon Sven Gatz, ne semble pas légitime aux yeux de David Leisterh.

    « Bruxelles a été refinancée trois fois et il y a toujours des clés de compensation comme la dotation navetteurs. Si je me mets à la place des partis qui seront au Fédéral face à une telle demande alors que Bruxelles a quand même vachement mal géré ces dernières années, ça va être compliqué à vendre! Dans notre programme, on parle plutôt de responsabilisation des Régions parce pour l’instant c’est surtout le niveau fédéral qui profite de la remise à l’emploi. Derrière, il faut que les Régions chargées de l’accompagnement des demandeurs d’emploi retrouvent leurs billes. »

    Retrouvez l’article complet dans l’Echo ici.

  • La propreté, le tri, le recyclage et la valorisation des matériaux : une exigence en Région bruxelloise !

    La propreté, le tri, le recyclage et la valorisation des matériaux : une exigence en Région bruxelloise !

    Aurélie Czekalski et David Leisterh étaient invités par Denuo à visiter le centre de tri de Renewi Forest le jeudi 28 mars 2024. Ce site est à la pointe du tri et de la valorisation des déchets, contribuant ainsi à la réduction des émissions de CO2.

    De telles initiatives doivent être encouragées et valorisées. Tout comme les partenariats entre le public et le privé, qui sont complémentaires en fonction des spécialisations de chacun.

    Les pouvoirs publics peuvent jouer un rôle de booster en harmonisant la réglementation entre les trois Régions de notre pays, en améliorant le système de collecte des déchets, en accentuant le contrôle du tri et en sensibilisant la population.

    N’oublions pas non plus le rôle des nouvelles technologies. Renewi utilise d’ailleurs l’intelligence artificielle pour faciliter le tri des déchets mais aussi la détection des bonbonnes de protoxyde d’azote, hélas de plus en plus présentes dans les poubelles.

    Agissons pour une approche circulaire et surtout pour une meilleure qualité de vie ! Le déchet d’aujourd’hui, c’est l’or de demain.

    Plus d’informations dans le programme du Mouvement Réformateur (MR) : https://www.mr.be/wp-content/uploads/2024/02/PROGRAMME-GEN-2024-1.pdf (p. 97-100).

  • Sécurité : faire appel au corps de sécurisation et à l’armée

    Sécurité : faire appel au corps de sécurisation et à l’armée

    David Leisterh était l’invité dans Bonjour Bruxelles sur BX1.

    Deux nouvelles fusillades ont eu lieu ce week-end dans la capitale. “C’est presque trois fusillades par semaine“, déplore David Leisterh, chef de groupe MR au Parlement bruxellois. “Il y a régulièrement de gros problèmes d’insécurité.”

    Selon lui, il faut commencer à prendre des mesures similaires à Anvers. “Je pense qu’il faut aller un pas plus loin, avec le corps de sécurisation et, pourquoi pas, l’armée“, continue-t-il. Le corps de sécurisation est une unité plus spécialisée et plus armée. “On ne peut pas laisser les gens vivre dans une telle terreur.

    Concernant des renforts fédéraux, David Leisterh indique : “Il faut rappeler qu’il y a un Ministre-Président, avec des compétences plus fortes en matière de justice et de police, qu’il peut davantage convoquer.” Il précise : “Il faut montrer qu’il y a un chef en ville“.

    Baisse de la note Standard & Poor’s

    C’est catastrophique“, poursuit le chef de groupe MR. “On a une dette qui a triplé en dix ans de temps.”

    L’image de Bruxelles en prend un coup.” Selon lui, des investissements doivent être faits “et on sait encore moins comment on va les financer“.

    Il faut assainir le budget“, poursuit-il.

    Élections régionales

    Bruxelles a peut-être compris qu’après 20 ans sans libéraux, il fallait changer de camp.”

    Interview complète à retrouver ici.

  • Devenez ambassadeur pour le MR Bruxelles

    Devenez ambassadeur pour le MR Bruxelles

    Chères amies,
    Chers amis,

    Sophie, Hadja et Michel et moi sommes honorés de la confiance qui nous est témoignée et nous mesurons bien les responsabilités qui seront les nôtres: mener les listes fédérales et régionales vers la victoire le 09 juin 2024.

    La dynamique que nous avons créée repose largement sur vous. Et en cette année de mobilisation, nous comptons sur vous pour porter notre projet libéral. Jusqu’au vote, chaque geste, chaque action comptera. Consacrez nous un peu de temps et devenez un ambassadeur libéral en complétant ce formulaire. La campagne commence aujourd’hui, grâce à vous et avec vous.

    Amitiés,
    David Leisterh

  • Notre projet, c’est de faire en sorte que Bruxelles fasse à nouveau rêver

    Notre projet, c’est de faire en sorte que Bruxelles fasse à nouveau rêver

    Invité politique sur La Première, David Leisterh a réagi à l’annonce des listes bruxelloises divulguées la veille lors du congrès du MR Bruxelles.Sophie Wilmès, Hadja Lahbib et Michel De Maegd et lui-même sont honorés de la confiance qui leur est témoignée pour mener les listes fédérales et régionales vers la victoire le 09 juin 2024.

    La tâche ne sera pas simple car, sans le MR au pouvoir, c’est la gauche qui creusera encore davantage le fossé dans lequel se situe Bruxelles. Nous voulons mettre en place les réformes nécessaires dès les 100 premiers jours. Mais pour atteindre ce but, nous avons besoin de vous. Consacrez nous un peu de temps et devenez un ambassadeur libéral en complétant ce formulaire : https://lnkd.in/ebufyW2K

    Je crois qu’il faut comprendre qu’à Bruxelles, ça fait 20 ans qu’en tout cas le MR n’a rien à voir avec ce qui s’est passé. L’état de la situation à la gare du Midi, je suis désolé mais c’est eux, ce n’est pas nous. La précarité dans toute une série de quartiers, le taux de chômage qu’on a vu grimper c’est eux, ce n’est pas nous […]. Donc oui, nous au MR, on a un projet qui réforme Actiris, Bruxelles-Propreté et nous pensons qu’il reste toute une série d’autres situations qui ne sont pas assez efficaces. Si nous sommes élus, notre projet serait mis en place dès les cent premiers jours car il n’y a pas de temps à perdre« .

    « À Bruxelles, 1 enfant sur 4 n’a plus rien dans son frigo, une famille sur 2 n’a pas de médecin généraliste alors qu’on est la capitale de l’EuropeQuand vous avez un projet libéral et émancipateur, vous voulez créer la classe moyenne, recréer de l’emploi, attirer les entreprises […] Faire en sorte que Bruxelles à nouveau fasse rêver, ça, c’est notre projet […]. Il faut réduire des inégalitésNous allons mener une campagne comme on le fait depuis des années, de terrain : rue par rue, porte à porte, quartier par quartier pour avoir le mandat le plus fort possible et être inévitable autour de la table afin de pouvoir lancer nos réformes« .

     

    Retrouvez l’intégralité de l’interview sur La Première.
  • Des réformes dès les 100 premiers jours

    Des réformes dès les 100 premiers jours

    Pour La Capitale, j’ai donné une interview des mesures que nous allions prendre si nous montons au pouvoir durant la prochaine législature.

    Nous monterons dans le Gouvernement si nous  avons un mandat fort de  l’électeur. Dans les 100 jours, je veux que les réformes en termes de marché de travail, de mobilité, de   délivrance de permis, de propreté et les grands chantiers soient lancées et déposées au Parlement. Les caisses de la Région bruxelloises sont non seulement trouées, mais, derrière cela, elle a contracté une multitude d’emprunts qui ont fait exploser la dette. Celle-ci a triplé en dix ans. Le gros enjeu, c’est de recréer de la capacité fiscale à Bruxelles et refaire fonctionner l’entreprise «Bruxelles». Nous avons plusieurs propositions.

    D’abord, faire une réforme du marché du travail extrêmement rapide et efficace. Il faut s’assurer qu’il y  ait un « match » entre le  nombre de demandeurs  d’emploi et les métiers en pénurie. Deuxièmement, il faut s’assurer que les entreprises reviennent à Bruxelles. Actuellement, elles sont 3.000 à la quitter chaque année ! Elles crient régulièrement les solutions pour inverser cette tendance.Troisièmement, assurer  un sentiment de sécurité  qui soit total. On a main tenant des fusillades à la Toison d’Or, à la Gare du Midi et à la Gare du Nord. Pour moi, c’est la condition sine qua non : plus de policiers ; des policiers sur le terrain ainsi que des caméras ; des sanctions qui soientappliquées. Et enfin : refaire du beau à Bruxelles. C’est la propreté bien sûr et cela  nécessitera une réforme totale de Bruxelles Propreté. Il faut « magnifier » des endroits à Bruxelles. On n’y arrivera pas avec l’argent public car les caisses sont vides. Il faut tendre la main au secteur privé.

    Retrouvez l’interview complète dans La Capitale.

  • Discours de David Leisterh sur le budget 2024

    Discours de David Leisterh sur le budget 2024

    Chers collègues,

    Ne m’en voulez pas pour ma franchise aujourd’hui, mais, plus que jamais, nous allons assumer d’être le rempart démocratique des errements de la majorité.

    A l’heure où vous êtes déjà concentrés à faire campagne au lieu de gouverner, nous voulons vous parler d’un sujet que vous avez perdu de vue, les Bruxellois.

    J’ai acquis la conviction qu’une opposition constructive, réfléchie et qui dit les choses est la première de alertes.

    Et je sais, chers Collègues, que vous êtes nombreux à encourager les lanceurs d’alerte. Sauf peut-être quand c’est vous l’alerte.

    L’alerte ici est évidente mais sournoise car dissimulée dans des chiffres compliqués que tout le monde n’a pas envie d’analyser.

    L’alerte cette fois-ci, elle ressemble à une notification froide, souvent rouge d’ailleurs, sur votre application bancaire : votre compte en banque est vide.

    Les caisses de Bruxelles sont vides et trouées.

    C’est en quelque sorte un braquage qui s’est opéré à Bruxelles ces dernières années.

    Un braquage sur les impôts des gens qui travaillent.

    Et on peut même retracer l’année du crime : 2017.

    A partir de là, les dépenses se sont envolées d’un coup.

     

    1. Refinancement ?

    Certains se sont dits : Bruxelles a reçu pour la troisième fois en 2014 et en 2015 des sous de la réforme de l’Etat un total de 3,2 milliards d’euros – un refinancement: dépensons-les.

    Et si on dépense un peu plus que prévu, pas grave, on redemandera un refinancement.

    Et c’est d’ailleurs le discours que l’on nous répète à l’envi. Bruxelles est sous-financée.

    Chers collègues, nous sommes de nombreux jeunes députés ici. Mais nous lisons beaucoup et nous écoutons nos aïeuls. Dont certains sont toujours dans la salle d’ailleurs.

    Je sais que chaque saison a ses certitudes et que le présent est parfois hautain lorsqu’il juge le passé. Mais là, le présent nous dit que le passé a déjà connu ça : des gestionnaires politiques qui demandent plus d’autonomie pour une Bruxelles plus forte puis qui dépensent l’argent qu’ils n’ont pas avant de retourner quémander des sous aux échelons supérieurs. Ce n’est pas ça l’autonomie : c’est la fable de l’enfant gâté en dilettante qui pense que ses parents pourront toujours tout couvrir.

    Faut-il pour autant s’abstenir d’une réforme de l’Etat ? D’une réforme de Bruxelles ? Faut-il demander des moyens supplémentaires pour Bruxelles ?

    Le faire sans pouvoir justifier pourquoi Bruxelles a été braquée à ce point n’est pas crédible.

    Le faire en état de quasi faillite n’est pas la meilleure chose à faire, au contraire. Nous sommes affaiblis et peu crédibles.

    Et puis, chers amis parlementaires bruxellois, n’oubliez pas trop facilement les importants moyens du fédéral dédiés à la sécurité sociale qui profitent abondamment aux Bruxellois.

    Le plus grave, c’est de le faire sans projet. Dépenser sans construire, c’est la tragédie de cette région.

     

    1. Mais on a eu des crises !

    Vous allez alors me dire : « mais enfin, Bruxelles a connu des crises, c’est pour ça » !

    La Cour a évalué les dépenses de crise pour 20, 21 et 22.

    631,7 millions de dépenses de crise en 2020, 557,4 millions en 2021. et 209,6 en 2022 (+60,3 pour l’Ukraine).

    Total: 1,46 milliard!

    Ils sont où ses 4 milliards sinon dans l’irresponsabilité budgétaire et le fait de se cacher derrière les crises. Le choc inflationniste, ce n’est pas près de 3 milliards d’euros quand même! Entre juillet 2019 et juillet 2022, l’indice des prix a crû de 17%. 17% de nos dépenses, cela fait 2 à 3 milliards?

    Si vous croyez que la Belgique et Bruxelles singulièrement ont les moyens de dépenser toujours plus, alors on n’a pas la même analyse du pays.

     

    1. Mais on a investi, Monsieur !

    Attendez, on n’a jamais dit que vous ne saviez pas dépenser.

    Vous savez le faire.

    Mais lorsqu’on dépense il faut se poser trois questions :

    • Ai-je vraiment les sous ?
    • Ai-je étudié toutes les possibilités ?
    • Les indicateurs vont-ils évoluer positivement ?

    Prenons d’abord le gros du morceau: le métro.

    Ce ne sont pas les épaules de la Région qui sont trop frêles, ce sont ses dirigeants.

    Comme l’ont entre autres très bien relevé mes collègues d’Ursel et Weytsman depuis le début : la démolition du toit du Palais du Midi et l’expulsion des habitants et commerçants pour au moins 300 millions : vous êtes sûrs que c’était la seule option ?

    On reçoit aujourd’hui des confirmations qu’il y avait bel et bien des méthodes moins chères et moins intrusives. Coût total : 25 millions.

    Vous qui allez ajouter une dette d’un milliard à la Région, voici déjà une économie de disons 250 – 275 millions.

     

    B. Et puis, avez-vous étudié toutes les autres options de financement en profondeur ?

    Je sais que certains parmi vous n’ont pas d’objections idéologiques à faire ce que Gand a fait où ils ont tendu la main au privé pour construire une nouvelle bretelle d’autoroute en payant un loyer mensuel à l’entreprise privée qui a financé les travaux et l’entretien.

    De notre côté nous ne sommes même rendus à Paris pour voir comment ils finançaient le réseau du Grand Paris. Ils sont entre autres passés par un système d’emprunt, de recettes fiscales mais aussi d’obligations.

    On leur a posé la question: pourquoi des obligations et pas un crédit ?

    • C’est moins cher;
    • Ils peuvent obtenir plus que via une banque;
    • La durée est plus longue.

    Vous pouvez critiquer le système mais eux au moins ils avancent sur un plus grand réseau de métro. Nous on se perd dans un goulot.

    De manière plus générale, parlons mobilité à Bruxelles.

    • En 2019, à votre arrivée, les recettes de la STIB couvraient 45% des dépenses quotidiennes de la STIB. Aujourd’hui, avec la politique menée, ces recettes couvrent 25%. C’est une différence abyssale.
    • L’objectif est sûrement qu’on utilise moins la voiture en ville et on vous rejoint là-dessus. Mais faute d’alternatives crédibles, l’objectif est loupé et Bruxelles reste une des villes les plus embouteillées.
    • Avec à la clé, une classe moyenne étranglée : on a en effet assisté ces dernières années à une hausse des tarifs de stationnement, des tarifs de la STIB, des taxes de circulation et mise en circulation. Sans compter cette pression incessante avec les redevances forfaitaires. Et, comme tous les Bruxellois, elle subit une gestion des tunnels opaque et dangereuse en termes de sécurité routière, de fluidité et d’attractivité économique
    • On a supprimé de nombreuses places de parking en voirie sans aucune compensation hors voirie. Conclusion : Il y a 30% de voitures qui tournent désespérément dans le centre pour trouver une place. Par ailleurs, Bruxelles est de moins en moins accessible. Les réaménagements envisagés à chacune des entrées de ville ne réconcilient pas les fonctions logement/habitat avec la fonction bureaux/entreprises, les fonctions récréatives et à la clef les emplois qu’il y a derrière ».

    Parlons ensuite de Bruxelles-Propreté

    Viviane Teitelbaum et Aurélie Czekalski le disent : on le sait, pendant des années, des ministres se sont fait plaisir avec cet OIP en dépensant de l’argent qu’ils n’ont pas.

    Le budget des dépenses de l’Agence n’a cessé d’augmenter : entre 2009 et 2023, le budget des dépenses de l’Agence est passé de 176 millions à 323,2 millions d’euros, soit une croissance de  83,6 %.

    En particulier, les dépenses de rémunération du personnel ne sont pas maitrisées : Entre 2009 et 2023, les dépenses de rémunérations salariales sont passées de 94,1 millions à plus de 179 millions d’euros, soit une croissance de 90%

    Est-ce que derrière nos rues sont plus propres ?

    Malgré les efforts des agents, non. Non, Bruxelles n’est pas plus propre. Elle est même plus sale. Et c’est intolérable.

    Est-ce qu’une lumière pointe le bout de son nez en matière de réforme du système de collectes ? Avec 91% de dépenses en bien et service (dont le personnel) et seulement 5% d’investissement : non, Bruxelles restera moyenâgeuse avec une collecte des sacs jetées à même le sol.

     

    Le logement, Monsieur!

    Quelques éléments de contexte :

    • La liste d’attente du logement social est de 54.000 ménages avec une attente moyenne de onze ans.
    • Si on analyse votre budget, votre politique est claire : construire du logement social. Que ce soit sur la Friche Josaphat ou sur le Champ des Cailles.
    • Construire à Bruxelles est long et prend du temps. Même si vous êtes sur la lune vous le voyez.
    • Pourtant, le spending review logement dit clairement que la solution se trouve autre part : c’est celle que défendent Vincent De Wolf et Bertin Mampaka entre autres : l’allocation-loyer et les agences immobilières sociales.
    • Ces deux mesures offrent aujourd’hui un logement à 18.0000 ménages pour à peine 12% de votre budget.
    • La solution pour lutter contre la précarité est entre autres là. Une solution clé sur porte si je peux me permettre qui ne prend pas des années, voire plus.

     

    La vraie solution pour lutter contre la précarité c’est qu’un jour ceux qui sont aujourd’hui dans un logement social ou qui ont cette perspective unique puisse avoir un jour accès à un propre logement privé.

    Mais ça vous n’y croyez plus trop, on le sait. Pour preuve, votre budget de promotion de la propriété privée a baissé de… 98%.

     

    1. Création classe moyenne

    Pourtant, nous les Libéraux ont croit que non seulement on peut limiter la fuite de la classe moyenne à Bruxelles (45.000 personnes chaque année) – mais surtout, qu’on peut créer de la classe moyenne

    Pour ça, le meilleur levier, c’est l’emploi.

    Actiris reçoit 707 millions.

    Pourtant, il reste 91.000 demandeurs d’emploi à Bruxelles.

    Et presque tout autant de jobs inoccupés en même temps.

    Parmi les demandeurs d’emploi, 45% le sont depuis deux ans.

    Et 16% sont des usagers du CPAS.

    Vous n’aimez pas qu’on le rappelle, en 2022, sur 253 régions d’Europe, Bruxelles était 223ème dans le classement des régions UE présentant le plus faible taux de chômage.

    Actiris est remise en cause systématiquement lors d’audits indépendants. Sans que cela ne vous sorte de votre torpeur. 707 millions de regards à coté.

    Le bras armé d’Actiris, la formation, via Bruxelles-Formation entre autres, ne convainc pas lui non plus.

    En effet, il faut toujours se focaliser sur l’utilisation des deniers publics et les résultats réalisés (notamment les fonds qui sont accordés à Bruxelles Formation). On va comparer l’année 2018 et 2022 :

    2018 : 16.158 chercheurs d’emploi formés, taux de sortie positive de 77,9%, 91,2% de taux d’achèvement des formations, avec un budget total pour la formation professionnelle de 64,829 millions d’euros.

    2022 : 14.645 chercheurs d’emploi formés, taux de sortie positive de 68,3%, 87% de taux d’achèvement des formations, avec un budget total pour la formation professionnelle de 76,889 millions d’euros.

    Le budget augmente mais les indicateurs n’augmentent pas.

    Comme le rappellent mes collègues Barzin, Vanderelst et Koksal en commission :

    Le message envoyé à celles et ceux qui cherchent un emploi doit être plus clair de la part du Gouvernement bruxellois :

    • On ne vous garantit pas que vous allez réussir, non
    • Mais on vous garantit qu’on va tout faire pour y arriver, avec vous.

    Parce que non, quand on est en bonne santé et dans une région où on a plusieurs pénuries de main d’œuvre, non on n’a pas le droit de ne pas travailler.

    Mais pour créer de l’emploi, et donc moins d’allocations sociales mais plus de recettes fiscales pour la Région, il faut des entreprises.

    Des entreprises qui créent, qui offrent de l’emploi.

    Mais aujourd’hui, trop souvent, la main que vous devriez leur tendre vous sert à les gifler.

    C’est en diminuant la charge administrative, en réduisant la charge fiscale, en améliorant le cadre de de vie de Bruxelles, en matière de sécurité et de propreté par exemple, ou en désenclavant des quartiers que vous allez attirer des entreprises et donc des emplois.

    Pas en supprimant les maigres aides que vous leur aviez laissées.

    4 millions, 4 petits millions d’aide à l’exportation que vous avez tout bonnement supprimé d’un budget au déficit d’un milliard.

    Est-ce vraiment là qu’il fallait faire une économie ?

    Est-ce sérieux ?

    Sur le dos des entreprises ?

    Donc si je résume : si une entreprise bruxelloise veut exporter, elle n’aura plus d’aides.

    Et si elle veut importer, vu l’inaccessibilité de Bruxelles, elle doit demander à ses clients de venir par la Gare du Midi ?

    C’est ça que vous avez à offrir aux entreprises bruxelloises ?

    Avec les Engagés, nous avons déposé un amendement qui vous demande de revenir sur ce point. Beaucoup d’entreprises et donc de travailleurs espèrent un sursaut.

     

    1. Mais vous n’avez pas le choix

    Vous n’avez pas le choix parce que nous allons devoir mener plus combats de front à Bruxelles.

    Celui du réchauffement climatique, bien sûr.

    Mais celui de la lutte contre la pauvreté tout autant.

    Il y a 30 ans, à Bruxelles, le revenu moyen des Bruxellois talonnait celui de la Flandre et était supérieur à la moyenne nationale.

    30 ans plus tard, le revenu moyen des Bruxellois est inférieur à la moyenne nationale et est le plus bas des 3 régions.

    Mettez-vous un seul instant à ma place si vous étiez dans l’opposition depuis 20 ans. Vous diriez quoi ?

    Que c’est la faute du fédéral ? Que disent les autres régions alors ?

    Plus grave encore, comme le souligne avec dépit ma collègue VT depuis si longtemps, malgré les efforts budgétaires consentis, :

    • Le taux de risque de pauvreté est aussi élevé qu’en début de législature, soit 40%
    • On dénombre 18% de sans-abris en plus.

     

    Le Président de CPAS que je suis ne saurais que trop vous allarmer sûr la situation dans nos communes. Par voie de presse, nous savons que les CPAS de notre Région crie à l’aide. Plus de 200 emplois sont menacés. Ceux qui aident doivent désormais être aidés. Voilà votre bilan.

    Nous ne pouvons pas nous résigner à égrainer ces statistiques d’année en année.

    On arrive à Noel. On est une des régions qui devraient être la plus riche d’Europe car elle est sa capitale et quand on parle à Bruxelles on l’entend pleurer.

    Trop de ses citoyens n’ont pas de médecin, ne savent plus payer leurs frais généraux, voient les possibilités d’emplois s’envoler, n’ont pas de main efficacement tendue pour qu’ils en trouvent un.

    Bruxelles ne peut pas être la capitale de la pauvreté européenne. Aucun de vos arguments pour justifier quoi que ce soit en la matière ne tiendra.

     

    1. Quelles solutions?

    Depuis la majorité vous voudriez faire croire que malgré plusieurs centaines de propositions, le MR ne propose rien.

    La ficelle est grosse : vouloir nous forcer à nous mouiller pour cacher votre bilan.

    Mais nous sommes un parti responsable. Et nous savons qu’il ne suffit pas de blâmer l’autre pour dire qu’on a la solution. Il faut aussi être capable d’en produire, des solutions.

     

    D’abord, l’objectif est clair :

    1. Il s’agit de remettre les finances publiques sur une trajectoire soutenable et conforme à nos engagements européens.
    2. Il s’agit ensuite de dégager des marges de manœuvre pour les politiques que nous voulons et qui sont nécessaires (enjeux liés au climat et à la transition énergétique, infrastructure, mobilité, rénovation du bâti, recherche et développement, enseignement, sécurité, etc.)
    3. Il s’agit également de redonner du pouvoir d’achat à nos concitoyens surtaxés et d’accentuer l’écart entre le net en poche de ceux qui travaillent par rapport aux autres, ce qui se traduit par une réforme fiscale ‘tax down’ que nous avons estimée à 10 milliards €.

    Oui, surtaxé. À Bruxelles, un adulte paye en moyenne 65% de taxes et impôts en plus qu’un adulte wallon et 36% qu’un adulte flamand.

     

    Comment y arriver à ces objectifs ?

    La liste des réformes que vous auriez dû entreprendre est longue comme une journée sans pain.

    Vous avez deux volets : le volet purement budgétaire et le volet des réformes.

    Sur le volet purement budgétaire :

    1. Oui, le temps est venu d’instaurer la règle d’or budgétaire fondée sur le principe de l’équilibre budgétaire, une corrélation forte entre investissements et recours à l’emprunt et une norme de croissance des dépenses primaires garantissant une politique budgétaire contracyclique. Par voie légale, il faut imposer l’équilibre budgétaire au sens du pacte de stabilité et de croissance révisé qui prévoit que la situation budgétaire des administrations publiques des états est en équilibre ou en excédent avec une limite inférieure de déficit structurel de 0,5 % du produit intérieur brut. On en est loin aujourd’hui.
    2. Pour ça il faut organiser des contrôles budgétaires plus réguliers, qui vérifie aussi les sous-utilisations.
    3. Vous devez arrêter d’avoir une croissance des dépenses qui excèdent celle des recettes;
    4. Il faut faire un budget base zéro – ligne par ligne.

     

    Sur le volet des réformes pures :

    1. Oui il faudra faire un travail d’ampleur sur les finances publiques et rationnaliser le mammouth qu’est devenu Bruxelles. Les politiques publiques menées par la Région de Bruxelles-Capitale ont besoin d’un choc de productivité et de compétitivité.
      1. Bruxelles propreté a vu sa dotation exploser mais les rues sont-elles plus propres ?
      2. Vous avez créé mille structures qui donnent leur avis avant d’obtenir un permis : résultat des courses il faut parfois 3 fois plus de temps qu’en Wallonie et en Flandre pour obtenir un permis. Derrière ça ce sont des entreprises et de l’emploi en moins, et donc des recettes fiscales en moins.
      3. Actiris et Bruxelles-Formation reçoivent beaucoup de sous mais les résultats ne sont pas là, au contraire.
      4. Des OIP se sentent pousser des ailes et prennent des décisions à votre place.
      5. Kanal va coûter un pont dont même Pompidou n’aurait pas osé rêver. Et quand je vois comme vous gérer les tunnels, évitons les ponts.
    1. L’augmentation du taux d’emploi (plus de revenus, moins de dépenses) est une absolue nécessité. Pas uniquement budgétaire mais surtout sociale. Pour ça, nous aurons besoin des entreprises.

     

    1. L’image de Bruxelles doit être nettoyée : de la gare du Midi aux embouteillages, aux sacs poubelles, aux fusillades. Le boulot est immense. Mais si vous voulez attirer des investisseurs, ne soyez pas naïfs et comprenez que nous perdons la bataille face aux autres grandes villes.

     

    1. Conclusion

    En conclusion, les réformes sont immenses.

    Et je suis désolé que ça tombe sur notre génération.

    Mais je suis confiant parce qu’en même temps, c’est maintenant que cette génération de pensée est la plus forte.

    Et c’est inspirant.

    Les défis qui sont face à nous pour Bruxelles sont gigantesques mais nous ne sommes pas la première ville à rencontrer ce mur. Mur que vous avez construit.

    Etudiez toutes les villes qui ont connu notre situation socio-économique mais qui s’en sont sorties et vous verrez qu’elles ont eu besoin de trois ingrédients pour y arriver :

    1. Un cadre de sécurité garantit, où même tard le soir vous ne devez plus jamais balancer votre bar;
    2. Des réformes rapides, sans vitrification idéologique, qui créent de l’emploi et tiennent un budget;
    3. Des leaders forts qui osent dire qu’il n’y pas de mal à voir grand, que ce soit de la Gare du Midi au Canal ou à l’Avenue Louise.

    Ce sont les attentes légitimes des Bruxellois.

    L’an prochain sera l’occasion d’enfin leur apporter.

    Ce ne sera pas simple, la main ne devra pas trembler.

    Mais y arriver sera une vraie révolution.

    Une révolution qu’ils espèrent, qu’ils attendent.

    Une révolution des attentes.

    Je vous remercie.

     

     

     

     

  • Bruxelles a besoin d’indépendants et d’entrepreneurs

    Bruxelles a besoin d’indépendants et d’entrepreneurs

    David Leisterh a tenu à réagir après une Xe mesure du Gouvernement bruxellois visant à restreindre les entrepreneurs. En effet, le Gouvernement prévoit de stopper les aides aux entreprises qui souhaitent se développer à l’international. En outre, la RTBF nous apprenaient que plus de la moitié des indépendants bruxellois envisagent de quitter la capitale.

    Indépendants, entrepreneurs, classes moyennes… on se fait tellement taxer (plumer, dépouiller…) de partout que personne n’a envie de rester à Bruxelles.

    Voici le commentaire sur mon dernier tweet. J’y dénonçais le dernier baromètre Brupartners (article en premier commentaire) qui nous apprend que plus de la moitié des entrepreneurs envisage de quitter Bruxelles.

    Comment a-t-on pu en arriver là ?
    Taxes.
    Propreté.
    Sécurité.
    Mobilité.
    Formation.
    Attractivité.
    Réglementations.

    Je ne veux pas tirer à boulets rouges sur ce gouvernement aux abois. Je sais simplement que la dette de la Région va dépasser les 13 milliards à politique inchangée.
    Je sais que seuls celles et ceux qui créent de la valeur peuvent sauver Bruxelles.
    Je sais que Bruxelles mérite tellement mieux.
    Je sais que les bruxellois sont courageux et volontaires et que toute leur énergie ne demande qu’a être libérée !
    Dans 200 jours, je ne vous promets pas l’Olympe, mais je vous promets que vous aurez un allié à la tête de la Région.
    J’ai moi-même expérimenté la difficulté de l’aventure entrepreneuriale et je vous l’ai racontée. Je sais ce que vous vivez.
    Je veux vous écouter, en commentaire ou en privé, racontez nous vos histoires, bonnes et moins bonnes, mais il est temps de faire union et d’endiguer cet exode entrepreneurial !