Catégorie : David Leisterh

  • Réduire le couvre-feu de minuit à 05 heures en Région bruxelloise

    Réduire le couvre-feu de minuit à 05 heures en Région bruxelloise

    En l’absence de justification fondée, le MR bruxellois demande que le couvre-feu soit réduit de minuit à 05 heures en Région bruxelloise.

    Un débat sur la prolongation du couvre-feu

    Suite à la prolongation du couvre-feu de 22h à 6h en Région bruxelloise, le MR bruxellois a demandé, dès le 27 février, un débat portant sur la nécessité de prolongation du couvre-feu.

    Le couvre-feu est une mesure restrictive de liberté particulièrement symbolique. Il est fondamental que le contrôle parlementaire puisse s’exercer sur celle-ci comme sur l’ensemble des mesures restrictives de liberté. Et ce, d’autant plus que la prolongation du couvre-feu a été décidée en l’absence de toute concertation formelle des bourgmestres ou de convocation des organes régionaux de crise tels que le CORES ou la cellule provinciale de crise.

    En l’absence du Ministre-Président, le Ministre Gatz a répondu à une question d’actualité du MR sur le sujet vendredi dernier. Il a indiqué que le couvre-feu serait levé lorsque divers indicateurs seraient atteints tels que le chiffre de 75 hospitalisations par jour. Le MR s’étonne de l’utilisation d’indicateurs nationaux pour une mesure régionale. Les Bruxellois devront donc espérer que les chiffres nationaux s’améliorent pour voir lever leur couvre-feu.

    Le MR Bruxelles demande l’allègement du couvre-feu

    En l’absence de démonstration claire de la proportionnalité et de la nécessité absolue de la mesure, le MR bruxellois, par la voix d’Alexia Bertrand (cheffe de groupe), David Leisterh (Président du MR bruxellois) et Vincent De Wolf (député-bourgmestre) demande l’allègement du couvre-feu. Il s’agit à tout le moins de le faire passer de minuit à 5h, non pas pour se calquer sur la Flandre et la Wallonie – Bruxelles étant une Région à part entière qui fait ses propres choix en fonction de sa situation – mais pour réduire l’effet d’une mesure extrêmement attentatoire aux libertés sans justification convaincante.

    Débattue en Commission des Affaires intérieures ce 9 mars, le MR bruxellois a attendu la tenue de cette discussion en commission avant de déplorer les réponses, peu fournies, du Ministre-Président du Gouvernement bruxellois sur la question. En l’occurrence, les Libéraux bruxellois ont pu, une nouvelle fois, constater l’absence d’études scientifiques comme fondement à cette décision. Le débat était particulièrement tendu, comme majorité et opposition ont pu le constater. Il n’y avait que peu de volonté du Ministre-Président de justifier ses choix et rendre des comptes au parlement.

    Une absence de méthodologie

    Cette absence de méthodologie laisse à penser que cette décision n’est le résultat que d’un ressenti et d’un principe de prudence sans analyse de fond. Il relève aujourd’hui de la responsabilité du Gouvernement bruxellois de passer par une évaluation coûts/bénéfices pour décider de maintenir en l’état cette mesure particulièrement restrictive de libertés et, à tout le moins, l’accompagner d’une approche scientifique basée sur des données objectives.

  • Étudier la possibilité de créer une réserve naturelle sur la friche Josaphat

    Étudier la possibilité de créer une réserve naturelle sur la friche Josaphat

    « La prise de conscience de l’urgence relative à la préservation de la biodiversité urbaine constitue un changement de paradigme majeur », expliquent Gaëtan Van Goidsenhoven et David Leisterh

    La friche Josaphat constitue un vaste terrain de plus de 30 hectares, à cheval sur les communes d’Evere et de Schaerbeek. Le Gouvernement bruxellois, via un Plan d’aménagement directeur (PAD), souhaite urbaniser massivement le site, en y implantant 1.600 logements.

     « Le site ayant été laissé à l’état de friche pendant plusieurs dizaines d’années, il a vu s’y développer une biodiversité exceptionnelle à l’échelle de la Région bruxelloise, expose le député libéral Gaëtan Van Goidsenhoven, qui pointe depuis plusieurs années les risques du projet régional. Or, il ressort de l’ensemble des avis et réclamations, tant d’instances spécialisées que de naturalistes et biologistes professionnels, que le projet de PAD actuel constituerait une grave menace pour la diversité biologique présente sur la friche ».

    David Leisterh, président de la Régionale du MR, considère que les signaux d’alerte concernant la place de la nature en ville doivent constituer un changement de paradigme majeur : « 14 % d’espaces verts en moins en Région bruxelloise entre 2003 et 2016, un Bruxellois sur cinq n’ayant pas accès à un espace vert à proximité immédiate et une diminution globale de la biodiversité à l’échelle internationale de 68 % en moins de 50 ans. La crise sanitaire actuelle a encore exacerbé le désir légitime des habitants urbains de disposer d’espaces naturels et elle a démontré que les rapports entre santé publique et protection de la biodiversité étaient étroitement imbriqués ».

    Si le MR est convaincu de la nécessité de créer du logement qualitatif et abordable à Bruxelles, il estime qu’il s’agit de trouver un équilibre entre cet objectif et celui de la biodiversité.

    « Nous avons consulté plusieurs projets alternatifs pour l’aménagement de la zone, et notamment le plan « I love Josaphat » réalisé par deux architectes de la « team Léopold III », qui nous paraît singulièrement équilibré, en proposant d’urbaniser la partie est de la friche ainsi qu’en dehors du périmètre du PAD, tout en préservant la partie ouest », détaille Gaëtan Van Goidsenhoven. 

    Après avoir analysé les différentes possibilités pour tenter de préserver les riches caractéristiques naturelles du lieu, le MR a conclu que le PAD, même soumis à révision, n’était pas susceptible de prévoir des modalités de protection spécifique de la faune ou de la flore, ni de mode de gestion adaptée des milieux naturels.

    « Le statut de « réserve naturelle » semble en revanche singulièrement adapté, car il permettrait qu’une gestion appropriée tende à maintenir ou à rétablir dans un état de conservation favorable les espèces et habitats naturels présents sur le site », justifient Gaëtan Van Goidsenhoven et David Leisterh.

    Pour toutes ces raisons, le groupe MR plaide pour qu’un geste fort soit posé. Il a ainsi déposé une proposition de résolution au Parlement bruxellois, demandant qu’une étude de faisabilité soit menée pour la création d’une réserve naturelle sur la partie ouest du site.

    Retrouvez la proposition de résolution complète ICI.

     

  • Recommandations Covid : des primes plus conséquentes et une unité de commandement

    Recommandations Covid : des primes plus conséquentes et une unité de commandement

    183 recommandations ont été dégagées à l’issue de la Commission Covid. Ces recommandations visent à ne plus répéter les erreurs commises dans le passé si une nouvelle crise sanitaire se présente.

    Des recommandations à appliquer 

    Pour David Leisterh, les mots n’ont aucune valeur quand les actes vont à l’opposé. Ce n’est pas tout de se mettre d’accord sur les 183 recommandations. En tant que parlementaire de l’opposition, les députés libéraux vont s’assurer que ces 183 recommandations seront exécutées.

    Deux points importants

    Le MR a insisté pour que figure une recommandation, essentielle, portant sur les disparités des primes entre Régions. À Bruxelles, ces aides à destination du secteur Horeca, de l’événementiel, de la culture, des métiers de contact, du tourisme et tant d’autres doivent être plus rapides, plus importantes et mieux calibrées en cas de nouvelle crise.

    Retrouvez l’article de La Capitale en cliquant ICI.

  • Un manque de proactivité et d’écoute de la part du Ministre Maron et du Gouvernement bruxellois

    Un manque de proactivité et d’écoute de la part du Ministre Maron et du Gouvernement bruxellois

    Il est primordial de tirer les enseignements de la crise sanitaire. Profitons des auditions des experts de terrain pour ne plus connaître une telle situation.

    Un taux de surmortalité plus élevé à Bruxelles

    Pour Alexia Bertrand, le but de la commission Covid est de comprendre ce qu’il s’est passé. En outre, la surmortalité à Bruxelles est plus importante que dans les autres grandes villes du pays. Entre le 16 mars et le 17 mai 2020, la surmortalité atteint 82 % à Bruxelles, soit deux fois plus que sur l’ensemble du pays (39 %). À titre de comparaison, Anvers a connu une surmortalité de 25 % et Liège de 68 % durant cette même période.

    Les maisons de repos bruxelloises ont également connu un taux de surmortalité élevé. Pour Alexia Bertrand :  » La Flandre et la Wallonie ont réussi à rendre leurs administrations (Aviq, etc.) performantes bien plus rapidement que la Région bruxelloise ».

    Un manque de proactivité

    Selon David Leisterh, beaucoup de choses ne fonctionnaient déjà pas à Bruxelles en matière de santé. Quand il a pris ses fonctions juste après les élections régionales, Alain Maron savait qu’Iriscare n’avait pas de contrat de gestion. Si Bruxelles a réagi entre la première et la deuxième vague, c’est surtout grâce aux acteurs de terrain, aux bourgmestres.

    Pour les deux députés, le Gouvernement bruxellois aurait dû être plus solidaire envers Alain Maron. En effet, toutes les compétences sont restées concentrés sur le Ministre bruxellois. Le Gouvernement bruxellois aurait dû répartir la charge de travail.

    Enfin, pour les deux libéraux, Alain Maron a manqué de productivité, de créativité, d’initiative, d’écoute.

     

    Retrouvez l’article de la Libre Belgique en cliquant ICI.

  • Plan de relance : le Gouvernement bruxellois manque d’ambition

    Plan de relance : le Gouvernement bruxellois manque d’ambition

    Le Gouvernement bruxellois manque d’ambition pour Bruxelles. Les commerçants bruxellois étaient déjà les parents pauvres par rapport aux aides développées dans les autres Régions. Aujourd’hui, avec ce plan de relance où Bruxelles ne reçoit que les miettes, ce sont tous les Bruxellois qui sont sanctionnés.

    Des miettes pour Bruxelles

    Les commerçants et les indépendants bruxellois étaient déjà à la traîne depuis le début de cette crise. Ils recevaient des primes parfois plusieurs mois plus tard et souvent bien moindre que les deux autres Régions.

    Pour rappel, l’Union européenne a octroyé 5,9 milliards d’euros à la Belgique pour la relance économique. De ces 5,9 milliards, Bruxelles n’en reçoit que 395 millions, soit 6,7% du montant.

    Ce montant peu élevé est synonyme d’une chose : ce sont tous les Bruxellois qui vont être sanctionnés par un plan de relance qui ne donne que quelques miettes pour Bruxelles.

    Si Bruxelles va bien, la Belgique va mieux

    Pour David Leisterh, cette situation est très problématique pour Bruxelles et l’ensemble du pays. En effet, Bruxelles a un million d’habitants et est le poumon économique de la Belgique. Si Bruxelles va bien avec une meilleure mobilité, de meilleures écoles, plus d’entrepreneurs, c’est tout la Belgique qui se porte mieux. Le Gouvernement bruxellois devait mètre la barre très haute, il a raté le coche.

     

    Retrouvez l’article complet ICI.

  • Andréa Kalubi rejoint le MR

    Andréa Kalubi rejoint le MR

    Andréa Kalubi rejoint le MR Bruxelles et la section d’Anderlecht. Ancienne candidate aux européennes de 2010 avec plus de 14.000 voix, Andréa adhère aux Jeunes MR.

    « Une formation dynamique et ambitieuse »

    « J’ai décidé de rejoindre une formation dynamique, ambitieuse et consciente des changements sociétaux. C’est une opportunité de représenter des projets d’avenir impactant,se réjouit-elle. Je sens que le MR a changé son message politique et s’est adapté au 21e siècle avec notamment une ouverture plus importante à la diversité bruxelloise. Le travail de terrain et les ambitions du MR Bruxelles m’ont donné envie de contacter le parti pour le rejoindre. »

    Une arrivée qui montre le travail de terrain

    Pour le Président du MR Bruxelles, David Leisterh, cette arrivée est synonyme d’une chose : le travail de terrain effectué par le MR. « Notre volonté plus que jamais est de retourner dans tous les quartiers de Bruxelles. »

    Pour Gaëtan Van Goidsenhoven, président du MR Anderlecht, c’est également une bonne nouvelle. « Je suis vraiment content de voir Andréa rejoindre le MR d’Anderlecht et les Jeunes MR. Sa volonté de travailler à nos côtés est réciproque et nous avons hâte de redéployer notre section pour aborder les élections communales dans des conditions optimales ».

  • Une « opinion défavorable » pour le fisc bruxellois

    Une « opinion défavorable » pour le fisc bruxellois

    La Cour des Comptes se montre sévère avec le fisc de la Région bruxelloise. Les comptes généraux ont reçu une « opinion défavorable » de l’instance. Deux administrations bruxelloises sont impliquées. Je serai particulièrement attentif l’an prochain concernant l’évolution de ces deux administrations. En attenant, il s’agit d’un nouvel élément handicapant pour la relance bruxelloise.

    Bruxelles Fiscalité : de « graves lacunes » dans la comptabilité

    Pour rappel, Bruxelles Fiscalité prélève l’impôt en Région bruxelloise. Pour la Cour des Comptes, Bruxelles Fiscalité présente une comptabilité avec de graves lacunes. Cette dernière conduit à de multiples erreurs dans la comptabilité économique et budgétaire.

    Il y a des écarts trop importants entre les chiffres de Bruxelles Fiscalité et ceux qui se retrouvent dans la comptabilité de la Région. Évidemment, cet argent n’a pas disparu. Il s’agit essentiellement de technique comptable.

    Enfin, d’après son directeur général, Dirk De Smedt, le problème est résolu. En effet, grâce à un nouveau système instauré la semaine dernière, ces lacunes seront réglées. Je suivrai la situation de près.

    Service Budget et Finances de la Région bruxelloise : « des manquements et erreurs »

    Pour la Cour des Comptes,  des « manquements et erreurs » existent dans l’évaluation de certaines valeurs, d’absence de méthodologie transmise pour certains calculs, d’erreurs et d’omissions dans l’enregistrement de certaines dépenses, etc.

    À ces constats, je me pose plusieurs questions. Est-ce que l’impôt est correctement et justement prélevé? Est-ce que les Bruxellois sont privés de moyens pour la relance et pour de nouvelles politiques? Voici un nouvel élément handicapant pour la relance bruxelloise.

    Retrouvez l’article complet de La Libre en cliquant ICI.

  • Les doutes se confirment pour Actiris. Près d’un million d’euros remis en cause.

    Les doutes se confirment pour Actiris. Près d’un million d’euros remis en cause.

    Aujourd’hui, en Commission Affaires économiques au Parlement bruxellois, le Député et Président du MR bruxellois revenait sur le dossier Actiris de ces dernière semaines.

    Pour rappel

    Le 5 novembre, j’avais relayé un rapport de la Cour des comptes, qui avait mis le doigt sur un contrat de 1 million d’euros passé par Actiris sans marché public, indique David Leisterh, député régional.

    Le 17 novembre, face aux très nombreuses interrogations liées au dossier, j’ai demandé l’audition au Parlement du Directeur Général d’Actiris.

    Aujourd’hui

    Ce 02 décembre 2020, le Ministre de tutelle a été amené à répondre aux questions des parlementaires. Les éléments apportés par le ministre sont édifiants :

    • –  Le non-respect des règles en matière de marchés publics semble se confirmer ;
    • –  La Direction générale semble avoir caché des éléments du dossier au comité de

      gestion ;

    • –  La Direction général d’Actiris refuse de communiquer le contrat litigieux ;
    • –  Les mécanismes de contrôle interne ne semblent pas avoir fonctionné ;
    • –  Les questions sont ouvertes sur les marchés publics antérieurs.

      « Je ne peux me satisfaire de la situation actuelle. Aucune avancée concrète n’a été engrangée. Le Ministre lui-même regrette une telle situation » souligne David Leisterh. Il ajoute « Qui plus est, le doute règne : est-ce que cette mission était utile ? Est-ce que la Direction générale d’Actiris a délibérément caché des éléments utiles du dossier ? Est-ce que d’autres marchés ont été conclu en violation des règles en vigueur ? »

      Le fait qu’une clause de confidentialité soit intégrée dans le contrat et que la Direction générale s’en serve pour refuser de communiquer le contrat ajoute à la suspicion.

      « Il y a une absolue nécessité de faire toute la lumière sur ce dossier. Je veux des actions très concrètes, utiles et rapides :

    • –  Un audit de la Cour des Comptes sur tous les marchés publics passés par Actiris depuis le début de la législature (ou des marchés qui n’ont pas fait l’objet d’un marché public mais qui auraient dû l’être) ;
    • –  L’audition de la Direction Générale devant le Parlement;
    • –  La communication du contrat et de tous les éléments liés au dossier (échanges d’emails, rapports intermédiaires, factures émises, avis juridiques,..) ;
    • –  Un audit externe du fonctionnement d’Actiris compte tenu des dysfonctionnements constatés. »

      David Leisterh conclut : « La situation exceptionnelle et gravissime à laquelle nous sommes confrontés nécessite une réponse forte. Nous devons de toute urgence reconstruire une relation de confiance entre le citoyens et ses institutions, particulièrement avec Actiris.
      Il n’y a plus de temps à perdre ! »

  • Bruxelles doit capter 2 milliards de subsides européens pour la relance

    Bruxelles doit capter 2 milliards de subsides européens pour la relance

    L’Union européenne a mis en place un ambitieux plan de relance. Il est acquis que la Belgique pourrait obtenir un subside à concurrence de 5,15 milliards d’euros, auquel s’ajoute une possibilité de contracter des prêts.

    « Alors que le Gouvernement fédéral prépare actuellement la contribution belge, je m’inquiète, explique le Président du MR Bruxelles David Leisterh, car Bruxelles doit jouer un rôle central dans la relance. Or, le Gouvernement bruxellois n’a encore rien communiqué de ses intentions ! Nous avons constaté, depuis mars, une attitude très attentiste. Nous ne pouvons pas nous permettre de répéter cette erreur.

    Il ne fait aucun doute que Bruxelles fut la ville la plus touchée économiquement par la crise. Les secteurs événementiel, culturel, touristique, ont été durement frappé. Par ailleurs, le télétravail est dévastateur pour l’HORECA bruxellois.

    Je demande que le Gouvernement bruxellois saisisse cette opportunité unique de relancer l’économie Bruxelloise et de lancer des grands projets stratégiques pour propulser la Ville dans une nouvelle dimension poursuit David Leisterh. Compte tenu du rayonnement international de Bruxelles, notre Région devrait capter près de 2 milliards d’aides, car cela profitera à tout le pays.

    Alors que les dépenses en infrastructures avoisinaient les 4% du PIB il y a quelques années, on est tombé sous les 2%. A défaut d’inverser la tendance, on fonce droit dans le mur. Nous sommes en train d’appauvrir l’avenir et d’hypothéquer le futur des Bruxelloises et des Bruxellois.

    Concrètement, je demande au Gouvernement bruxellois de déposer immédiatement plusieurs projets à haute valeur ajoutée :

    • Proposons une accélération du développement du métro qui mette chaque Bruxellois à moins de dix minutes à pied d’une station ;
    • Créons plus de talents bruxellois en aidant nos universités, où les meilleurs outils seraient mis à la disposition de chercheurs et d’entrepreneurs ;
    • … ce faisant, investissons massivement dans la transformation digitale pour que Bruxelles soit innovante et axée vers le service aux citoyens ;
    • Finançons enfin l’isolation du bâti pour réduire la facture des ménages en même temps que l’empreinte écologique ;
    • Créons un nouveau quartier dans la Ville pour en faire un hub culturel qui attire entre autres la jeunesse à Bruxelles (j’avais déjà proposé durant l’été que Bruxelles soit candidate pour être capitale de la culture en 2030) ;
    • En matière de santé, View.Brussels a sorti un rapport en juillet dernier disant la filière des soins de santé était la plus porteuse: faisons de Bruxelles une capitale de référence en la matière ; on a bien remporté le prix nobel de physique avec le boson de Higgs (et Englert !) ;
    • En matière de formation, offrons enfin des infrastructures à la pointe dans les quartiers où le taux de chômage est le plus élevé depuis des années, pour former les talents de demain aux métiers d’avenir et mettre fin à une certaine fatalité ;
    • Concrétisons avec le Fédéral le RER mais aussi un TGV entre Bruxelles et Luxembourg ;

    Ces projets correspondent aux priorités européennes et permettront d’obtenir un financement rapide pour opérer des changements visibles pour notre Ville-Région.

    Lors des débats budgétaires, je demanderai au Gouvernement d’inclure des investissements stratégiques dans les infrastructures. Emprunter parce qu’on ne sait pas payer les dépenses courantes, ce n’est pas sérieux. Il faut rêver la Région de demain, mais il faut surtout se retrousser les manches dès maintenant.

    Le Gouvernement bruxellois, entré en fonction avant la crise du COVID-19, n’a pas eu l’opportunité d’insérer un plan de relance dans son accord de Gouvernement. Le Parlement n’a donc jamais été consulté sur ce sujet. Nous demandons qu’un débat spécifique sur le plan de relance ait lieu dans les deux prochaines semaines.

    Grâce à l’Europe, nous disposons d’une chance unique d’enfin activer un levier financier permettant de relancer l’emploi et d’augmenter la qualité de vie des citoyens.

    Grâce à l’Europe, le manque de moyens pourrait enfin ne plus être l’alibi du manque d’investissements à Bruxelles. Il ne faut toutefois pas louper le train…

    David Leisterh

     

  • Le contexte de résurgence de crise sanitaire appelle plus que jamais à la mobilisation de l’ensemble des forces vives de la COCOF.

    Le contexte de résurgence de crise sanitaire appelle plus que jamais à la mobilisation de l’ensemble des forces vives de la COCOF.

    Suite à la présentation de la Déclaration de Politique Générale de la Ministre- Présidente de la COCOF, le chef de groupe MR à la COCOF, Gaëtan Van Goidsenhoven a réagi en séance plénière.

    En pleine crise sanitaire, qu’il s’agisse de la mise en œuvre du traçage, des tests, de la gestion du matériel de protection – masques, gel hydroalcoolique –, des campagnes de communication sur les gestes barrières ou encore des campagnes de vaccination relatives à d’autres maladies, toutes ces politiques ont globalement été prises en main par Iriscare ou par d’autres organismes relevant de la Région ou de la COCOM. Assez étonnement, le rôle de la COCOF dans la gestion directe de la crise du COVID a donc été assez mineur.

    « On est légitimement en droit de se demander quelle a été la réelle valeur ajoutée de la COCOF », s’inquiète Gaëtan Van Goidsenhoven.

    Néanmoins, étant donné la gravité de la situation, les politiques sociales et de la santé vont devoir se déployer pour venir en aide aux personnes les plus fragilisées.

    « Les conséquences de la Covid-19 au niveau de la santé mentale se faisant sentir pleinement, et principalement pour les personnes isolées, il est capital que les services d’écoute et de soutien soient pleinement mobilisés » rappelle le chef de groupe.

    Pour ce qui concerne les personnes âgées, dans cette période difficile, où certaines d’entre elles demeurent à domicile avec leurs enfants, il est toujours à craindre des cas de maltraitance.

    Pour les personnes porteuses de handicap, la période de confinement a été particulièrement éprouvante. Étant donné le contexte, il est à craindre qu’elles se retrouvent à nouveau dans une situation difficile dans les semaines et les mois qui vont suivre. Une attention toute particulière devra donc y être apportée. Il sera également indispensable de soutenir les parents d’enfants porteurs de handicap, pour qu’ils ne se retrouvent pas esseulés en cas de nouveau confinement.

    Enfin, plus que jamais, l’enjeu de la formation des demandeurs d’emploi demeure crucial. Les conséquences de la crise ayant un impact négatif sur l’emploi, il s’agit d’anticiper les besoins du marché du travail en formant les Bruxellois de manière adéquate.

    « Lorsque la situation se sera apaisée et que nos existences auront retrouvé un cadre de vie plus ordinaire, le groupe MR demandera que les politiques menées par la COCOF dans la cadre de la gestion de crise puissent être évaluées.

    Le contexte de résurgence de crise sanitaire appelle plus que jamais à la mobilisation de l’ensemble des forces vives de la COCOF.

    Si l’heure n’est pas aux vastes questionnements, mais bien aux mesures d’urgence, nous devrons le moment venu nous interroger sur la plus-value qu’offre encore la COCOF aux Bruxellois », conclut Gaëtan Van Goidsenhoven.