Catégorie : David Leisterh

  • Copenhague doit être un exemple pour Bruxelles

    Copenhague doit être un exemple pour Bruxelles

    Les libéraux Bruxellois se sont rendus en voyage d’études à Copenhague pour s’inspirer des initiatives prises par la Ville en matière de mobilité, de dynamisme économique et de stratégie à long terme. Le décalage avec les politiques menées à Bruxelles est frappant !

    Ce qui frappe immédiatement, c’est que Copenhague s’est fixée, dès 2012 !, un objectif de neutralité carbone à l’horizon 2025. Depuis lors, tous les acteurs se sont mis en mouvement pour mettre en place des politiques coordonnées, efficaces autour d’un objectif chiffré et clair.

    Un nouveau quartier sur l’eau

    De la mobilité à la consommation d’énergie du bâti en passant par l’aménagement urbain, la mise en place d’un parc éolien offshore, la gestion des déchets et le soutien à des startups innovantes, Copenhague a des années d’avance sur Bruxelles, en termes à la fois de vision et d’implémentation.

    « Nous avons pu constater sur place la force d’innovation des pouvoirs publics », appuie David Leisterh, président du MR Bruxelles et instigateur de ce voyage d’étude. « Par exemple, en 2035, Copenhague a prévu un projet complètement fou : construire tout un nouveau quartier (le Lynetteholmen) sur l’eau. Ce projet doit apporter 35.000 logements supplémentaires, dont 25% de logements abordables, et créer 35.000 jobs. À Copenhague, 25% seulement des trajets sont faits en voiture car ils ont mis en place des infrastructures adaptées pour les cyclistes et ils font en sorte que le trajet à vélo, à pied ou en transport en commun soit le plus facile et avantageux possible. Tout cela s’est réalisé de manière réfléchie, cohérente et surtout pour répondre aux réalités vécues dans chaque quartier par les Copenhagois. Bruxelles devrait s’en inspirer, nous le répétons depuis des mois. »

    Un partenariat étroit avec le privé

    La délégation menée par David Leisterh et Alexia Bertrand, cheffe de groupe MR au Parlement bruxellois, a pu parcourir les rues de la capitale danoise en long et en large en compagnie de son ancien maire : Bo Asmus Kjeldgaard. Ce dernier a largement contribué à la transformation de la Ville.

    « Tout cela s’est fait en partenariat étroit avec le secteur privé », ajoute d’ailleurs Alexia Bertrand. « Nous avons pu nous entretenir avec le CEO de Bloxhub, Torben Klitgaard, dont l’entreprise s’est spécialisée dans les politiques de rénovation et offre un lieu de coworking unique à différentes entreprises actives dans le secteur. Cela crée de convergences et des partenariats entre ces entreprises. Cette dynamique entrepreneuriale a été favorisée par les pouvoirs publics qui considèrent le secteur privé comme un véritable partenaire et un appui précieux dans les objectifs climatiques de la ville. Nous avons également pu constater que 99% du chauffage des habitations à Copenhague provient d’un même système de chauffage qui fonctionne grâce à un parc éolien offshore et à la biomasse. Quand on sait qu’à Bruxelles, 60% des émissions de CO² proviennent du bâti, j’invite les ministres bruxellois à venir jeter un coup d’œil à ce qui est fait chez nos amis nordiques. »

    Reproduire ce schéma à Bruxelles

    Pour le président du MR Bruxelles David Leisterh, cela ne fait aucun doute, le projet de ville mis en place à Copenhague correspond tout à fait à celui qui est porté par les libéraux.

    « Et le bleu ira tellement mieux à Bruxelles ! Quand je vois le dynamisme dans l’innovation, dans la technologie et dans la cocréation urbaine à Copenhague, je me dis qu’il y a quelque chose à faire chez nous aussi », pointe-t-il. « Quand je suis arrivé à Bruxelles, j’avais des étoiles dans les yeux et je veux redevenir ce jeune étudiant émerveillé par une capitale qui reprend son destin en main. C’est le projet des réformateurs. Pour nous, Bruxelles doit être une pionnière dans toutes les matières malheureusement, c’est loin d’être le cas actuellement. Mais le potentiel est là, il faut maintenant que nous nous mettons au travail pour lui permettre de s’exprimer. »

  • Objectif 2024 : Bruxelles, le bleu t’ira mieux

    Objectif 2024 : Bruxelles, le bleu t’ira mieux

    Le MR Bruxelles a tenu ce dimanche son grand congrès au Docks Dome. Il s’agit d’un congrès de pré-campagne en vue des élections régionales de 2024. Nous avons mis l’accent sur la lutte contre la précarité, sur l’écologie et sur l’entrepreneuriat.

    David Leisterh, Président du MR Bruxelles, demande à chaque membre de faire du porte-à-porte afin de tenter de séduire un électorat que les libéraux ont perdu ou rarement réussi à toucher, surtout au nord de la région-capitale.

    Retourner dans les quartiers

    David Leisterh souhaite que les libéraux retournent dans les quartiers, dans ce nord de Bruxelles où les communes étaient bleues il n’y a pas si longtemps encore. « Je veux que vous alliez parler à ceux qu’on n’a pas assez vus, qu’on a peut-être un peu déçus. À la génération qui, disons-le franchement, nous a tourné le dos aux dernières élections, qui est en colère, qui a marché et marche encore pour faire comprendre qu’ils veulent une planète plus clean« .

    Environnement : une passivité du Gouvernement bruxellois

    Le libéral a évoqué la création de parcs et des plantations d’arbres, l’accélération de l’implantation de bornes de recharge électriques et des plans « simples et rapides » de rénovation des bâtiments . Il a reproché au Gouvernement bruxellois sa passivité en matière écologique et dénoncé des écologistes politiques qui seraient animés par « la peur » et les mesures punitives, là où les libéraux parient sur « le progrès et le génie humain ».

    Le bleu t’ira mieux

    La cheffe de groupe MR au Parlement bruxellois, Alexia Bertrand, a notamment mis l’accent sur la lutte contre la précarité. « La Région bruxelloise compte parmi les régions les plus prospères , et pourtant, elle est aussi celle qui compte le plus grand nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté ou sur le point d’y basculer (38%) . Nous voulons, que l’emploi, l’apprentissage des langues, la formation, l’égalité des chances dès l’école, constituent un véritable bouclier contre la pauvreté« .

    Article complet du Vif ICI.

  • Bruxelles est un mammouth infinançable à cause de ses structures

    Bruxelles est un mammouth infinançable à cause de ses structures

    Le MR Bruxelles est entré en campagne ce dimanche 24 avril, à la suite de son grand congrès organisé au Docks Dome. Notre objectif est claire : se réimplanter dans le croissant pauvre de la capitale et ramener au bercail les libéraux ayant voté vert en 2019.

    Pour l’Echo, David Leisterh revient sur nos objectifs et notre vision pour Bruxelles. À lire ici.

    Une victoire en 2024 ne se décrète pas, cela se construit

    Le PTB n’a pas le monopole du terrain. « Nous aussi, nous devons être partout: au nord, au sud, au centre. Dans le croissant pauvre, le message s’adressera aux jeunes entrepreneurs. S’ils cherchent un parti qui veut les aider à lancer leur affaire et augmenter ce taux d’emploi d’à peine 60%, nous avons un projet pour faire de Bruxelles une pépinière de talents. Que les chaussées de Mons ou de Ninove soient tapissées en rouge au moment des élections, c’est quelque chose qui m’échappe. »

    « Au Sud, nous comptons récupérer les libéraux qui ont voté pour Ecolo en 2019. Quand on fait le bilan après 3 ans, Bruxelles est-elle devenue pionnière en matière de préservation de l’environnement ? Il faut me dresser le bilan des mesures prises à Bruxelles. Cette semaine, ils faisaient la chasse aux bornes électriques sauvages qui se multiplient faute d’infrastructure suffisante. Ils ont un plan de déploiement des bornes pour 2035. Pour nous, ils regardent l’heure sur une montre cassée. »

    Un tissu économique à revigorer

    Le MR ne veut pas uniquement préserver la classe moyenne, mais aussi la créer. Il faut sortir de la culture de l’excuse pour entrer dans la culture du résultat. Ce n’est pas normal que l’aéroport de Zaventem cherche 1.000 personnes alors que c’est à 20 minutes de Molenbeek où le taux de chercheurs d’emplois est élevé. Beaucoup d’entreprises qui veulent se développer à Bruxelles ne trouve pas la main-d’œuvre.

    Bruxelles n’a pas investi suffisamment des fonds européens dans la formation. À Malines, la création de la classe moyenne dans des quartiers difficiles s’est faite autour d’un cœur: une école d’excellence, avec de beaux bâtiments. Et autour, tu crées un biotope avec des services décentralisés d’Actiris et de Bruxelles Formation, une crèche pour s’occuper des enfants des parents qui se forment à côté. Tu amènes des asbl comme TADA ou Job Yourself pour susciter des vocations d’entrepreneurs. Le salut économique de Bruxelles passera entre autres par les jeunes des quartiers qui ont l’esprit d’entreprendre.

    Bruxelles : une Région endettée

    Il faut se poser la question de savoir où est passé l’argent du refinancement de Bruxelles. À partir de 2016, les dépenses augmentent et les recettes stagnent. Il y a eu une hausse du coût de la vie qui n’a pas été compensée par une hausse des personnes en mesure de contribuer. Mais il y a aussi les réformes de l’État qui ont fait de la Belgique et surtout de Bruxelles une région très compliquée. Et les gouvernements bruxellois successifs ont réussi à compliquer cela encore plus. On a créé des structures et des postes qui ont fait de Bruxelles un mammouth infinançable. Je ne vais pas stigmatiser une administration ici, mais je le dis clairement: si le MR est au gouvernement, il y aura une mise à plat des administrations.

    Faire appel au privé pour le métro

    La force publique n’est pas toute seule. Des acteurs privés sont prêts à mettre la main à la pâte pour faire progresser une ville plus rapidement. Comme à Genève, Bordeaux, Copenhague où ils ont fait de la gestion déléguée. En Flandre et en Wallonie aussi. Ce n’est pas une mesure dégueulasse. Il s’agit de confier la gestion de certaines lignes à une entreprise qui se paie selon un cadre réglementaire bien précis. Si l’on veut plus de bus, de trams et de métros à Bruxelles, on n’y arrivera pas avec l’impôt des Bruxellois, donc il faudra faire appel au privé.

    Si nous sommes au pouvoir en 2024, nous poserons de nouvelles lignes sur la table, via la gestion déléguée», assure Leisterhqui prône notamment un prolongement de la ligne Herrmann-Debroux jusqu’au futur parking de dissuasion prévu en face de l’Adeps, dans le cadre de la démolition du viaduc.

    Abattage rituel sans étourdissement: la position claire du MR

    Nous sommes très très clairs. Si le texte arrive au Parlement bruxellois, on aura le même vote que celui que nous avons eu en Wallonie. J’ai visité les abattoirs d’Anderlecht avec l’esprit ouvert et j’ai vu les deux types d’abattage. Il n’y a pas photo. Au-delà du prescrit religieux, il y a le bien-être animal. J’entends les détracteurs de cette mesure qui estime qu’on se concentre trop là-dessus alors qu’il y a d’autres choses à faire en amont, notamment au niveau du transport. Il faut un plan global pour le bien-être animal, mais l’un n’empêche pas l’autre.

    Mobilité : une immobilisme

    « Le discours pro-bagnole porté par certains, c’est quoi en réalité? C’est un discours qui vise à garantir que ceux qui ne peuvent pas faire autrement puissent utiliser leur voiture. On les stigmatise sans avoir créé un modèle alternatif assez crédible. Qu’on veuille diminuer l’impact de la voiture dans une grande ville, c’est le sens de l’histoire. Cette voie a été empruntée par un tas de villes depuis longtemps, tandis qu’à Bruxelles, il y a eu vingt ans de sommeil. Mais du jour au lendemain, on se réveille pour dire aux gens qu’il faut faire comme à Bordeaux, Amsterdam et Copenhague. Alors que c’est quelque chose qui se travaille, en marche accélérée parce qu’on ne peut plus attendre vingt ans. Avec un switch du jour au lendemain, vous imposez. Et en imposant, vous opposez. »

  • À 2 ans des élections, le MR Bruxelles part en campagne

    À 2 ans des élections, le MR Bruxelles part en campagne

    Mercredi, le MR Bruxelles était pour la Xe fois sur le terrain, là ou on ne nous a pas assez vu, là où on a un peu déçu. Au Châtelain, une dizaine de membres du MR bruxellois se rassemblent quelques mètres plus loin. Membres de la section locale ou députés régionaux, ceux-ci viennent distribuer des tracts aux passants.

    Article complet du Soir ICI.

    Sur le terrain

    La place du Châtelain fera bientôt l’objet d’un réaménagement. La majorité ixelloise Ecolo-PS compte la verduriser davantage et en piétonniser une partie. Voilà l’angle d’attaque du MR ce mercredi.

    « On aura un document différent par commune. C’est à chaque fois l’outil, l’excuse pour aborder les gens », explique David Leisterh, le président du MR bruxellois, revêtu de son long manteau bleu. Durant une heure, la poignée de libéraux présents distribuent ses dépliants. « Si on supprime des places, il faut compenser avec du parking hors voirie », lance la députée Alexia Bertrand à un passant. Son homologue Latifa Aït-Baala explique : « La première question que je pose, c’est aimez-vous le marché et savez-vous qu’il va disparaître dans sa forme actuelle ? . Les gens sont à l’écoute. »

    Un objectif : 2024

    Ce dimanche, les libéraux bruxellois se rassemblent en congrès pour préparer le scrutin de 2024. Les chefs de section des 19 communes de la capitale ainsi que les 14 députés régionaux recevront du matériel de tractage. « Le message clair que je vais donner dimanche est : Si vous voulez faire partie des équipes en 2024 sur les différentes listes, libérez vos agendas dès maintenant. La consigne, ce sera deux à trois marchés par mois. Pour le porte-à-porte, ce sera au minimum une fois tous les 15 jours, mais pour bien faire une fois par semaine », explique David Leisterh. « De grandes déclarations ne suffisent pas. Il faut aller à la rencontre des gens et convaincre. C’est ce que font entre autres les militants du PTB. Il n’y a pas de raison que nous ne le fassions pas et même plus fort encore. »

    Depuis deux ans, le nouveau président du MR bruxellois arpente le terrain, court de section en section. Tous les poids lourds bleus louent son dynamisme et sa disponibilité. « Il a un leadership participatif », explique le chef de groupe à la Ville de Bruxelles, David Weytsman. « Il fait ce qu’il faut faire et il travaille beaucoup », indique Boris Dilliès. « Il se donne à 300 % », souligne la députée Aurélie Czekalski. « Je me demande même parfois s’il ne va pas faire un burn-out », renchérit son homologue Geoffroy Coomans de Brachène. Off record , un bleu analyse : « Il a fait plus en six mois que Reynders en six ans. » Le Boitsfortois opère en tandem avec Alexia Bertrand, devenue cheffe de groupe en 2019. La candidate à la ministre-présidence en 2024 travaille à redonner des couleurs au MR au sein de l’hémicycle régional.

    Des thématiques claires

    Ceux-ci expliquent vouloir mettre l’accent sur l’emploi et l’écologie. « On est le premier parti de propositions », assure Alexia Bertrand. Au regard de l’actualité récente, le MR bruxellois possède quelques raisons d’espérer participer au pouvoir en 2024. D’abord, le dernier Grand Baromètre du Soir les gratifie d’une seconde place et de 19,9 % d’intentions de vote. Ensuite, les liens avec l’Open VLD semblent plus forts qu’en 2019. « On formera ensemble une équipe en 2024 », veut croire David Leisterh. Enfin, la majorité au pouvoir affiche régulièrement ses divisions. Les bleus espèrent pouvoir en profiter.

  • Indépendants et commerces : trop maltraités à Bruxelles !

    Indépendants et commerces : trop maltraités à Bruxelles !

    Les deux confinements nous ont rappelé à quel point nos commerces de proximité jouent un rôle prépondérant dans l’animation du tissu urbain et dans la relation humaine du quartier. Vous êtes un composant majeur du tissu économique national, régional et communal.

    Retrouvez toutes les mesures du MR pour soutenir les indépendants ici

     

    Indépendant : une priorité pour le MR

    Depuis toujours, le bien-être des indépendants et des PME est une priorité pour le Mouvement Réformateur. Notre parti s’emploie quotidiennement à améliorer vos conditions de vie et de travail. Pendant trop longtemps, les indépendants se sont vus injustement oubliés. Nous continuons à réduire l’écart entre les statuts d’indépendant et d’employé et plaidons pour une égalité de traitement entre les deux régimes.

    Des actions concrètes

    Sous le Gouvernement de Charles Michel, de nombreuses mesures ont été mises en place pour diminuer les charges sur le travail :

    • le taux des cotisations sociales pour les indépendants a diminué, passant de 22 à 20,5% ;
    • les cotisations patronales pour le premier emploi créé ont été supprimées ;
    • des réductions jusqu’au sixième emploi ont également permis aux entreprises d’embaucher davantage ;
    • les cotisations patronales de base ont baissé pour passer de 32,4% à 30% en 2016 et une nouvelle réduction jusqu’à 25% entrait en vigueur en 2018 ;
    • la pension minimum des indépendants a augmenté de 18% au cours de la précédente législature.

    Le MR s’est également battu pour une meilleure conciliation entre vie privée et vie professionnelle. Durant la précédente législature, le congé de maternité des indépendantes est passé de 8 à 12 semaines avec une dispense de cotisations sociales de trimestre. La mesure s’accompagnait de l’octroi de 105 titres-services. Autre changement pour les indépendants malades : depuis 2017, la période de carence a diminué de moitié.

    Lorsqu’il est au pouvoir, le Mouvement Réformateur se bat corps et âme pour les indépendants. C’est ce que nous faisons encore aujourd’hui au gouvernement fédéral. Toutefois, en Région bruxelloise où le MR n’a plus été au pouvoir depuis 20 ans et nous estimons que le Gouvernement doit mieux soutenir ses commerçants et ses PME. Les aides lors de la crise Covid peuvent en témoigner.

    Bruxelles abandonne ses indépendants

    De manière générale, la Région bruxelloise a été la Région la moins bien lotie en termes de primes. Prenons l’exemple d’un Horeca qui emploie deux salariés. En Wallonie, il aurait touché 23.000 euros et 35.240 euros en Flandre, tandis qu’à Bruxelles, les montants cumulés des diverses primes s’élèvent à 17.500 euros.

    Même son de cloche pour les métiers de contact. Un coiffeur avec deux employés aurait bénéficié de 19.750 euros de primes s’il était situé en Wallonie et 25.130 euros s’il était en Flandre. À Bruxelles, sa prime aurait été deux fois plus petite puisqu’il aurait touché 9.000 euros. Pour deux entreprises qui s’installent en Région bruxelloise, trois entreprises quittent la capitale.

    Pour le MR, il est impératif de garder la classe moyenne et les indépendants qui créent la véritable richesse de la Région bruxelloise. Que ce soit au niveau fédéral ou régional, nous voulons continuer à travailler pour les indépendants & PME au travers d’une fiscalité dynamique et attrayante, d’une simplification administrative, de la possibilité de rebondir en cas d’accident ou encore de la revalorisation des métiers techniques et manuels.

    Le MR Bruxelles continuera à relayer vos préoccupations au Parlement bruxellois. N’hésitez pas à nous contacter pour toute question.

  • Viaduc Herrmann-Debroux : quel avenir pour notre quartier suite à sa destruction ?

    Viaduc Herrmann-Debroux : quel avenir pour notre quartier suite à sa destruction ?

    Chères riveraines, chers riverains,

    Chères voisines, chers voisins,

     

    Nous avions organisé fin 2019 une réunion d’information à Watermael-Boitsfort – vous aviez d’ailleurs été nombreux à me témoigner vos craintes – au sujet de l’évolution du Plan d’aménagement Directeur (PAD) Hermann-Debroux lequel redessine la zone Delta Hermann-Debroux, aux abords de l’autoroute E411. Ce PAD prévoit notamment la destruction du viaduc Hermann-Debroux et la transformation de l’autoroute en boulevard urbain.

    Un espace à améliorer

    D’autre part, il est vrai que ce périmètre urbain à l’entrée de Bruxelles, présente une large variété d’espaces et d’activités à valoriser davantage : forêt de Soignes (notre poumon bruxellois), centre sportif de haut niveau, hypermarché, promenade verte, implantation de la Commission européenne, nœud des transports publiques importants, Université libre de Bruxelles, école japonaise, futur hôpital, etc.

    Et, en effet, je reconnais que malgré ces atouts, le quartier manque de cohérence spatiale : les activités entretiennent trop peu de relations entre elles.

    Pas d’alternatives de mobilité

    Cependant, le PAD ne propose, à mon sens, pas assez d’alternatives efficaces pour améliorer la qualité de vie des riverain.e.s et rendre à ce quartier une harmonie tant attendue. La Région annonce vouloir créer un petit parking de dissuasion de l’ADEPS à Auderghem (mais également de supprimer les parkings Delta et Carrefour), sans le relier à un métro (même aérien) en direction d’Hermann-Debroubx. Aussi, le tram 8 sera interrompu à hauteur du viaduc. Vous serez obligé d’y descendre pour le reprendre quelques mètres plus loin.

    Un trafic plus nombreux

    J’ai aussi pu observer la situation intenable dans le nord de Watermael-Boitsfort qui est frappé aujourd’hui par un report de trafic après la fermeture d’une des quatre sorties de la E411 vers la ville, à savoir le pont Fraiteur. Si le viaduc est fermé sans que des alternatives probantes pour les navetteurs soient assurées, je crains de voir les mêmes difficultés de circulation multipliées dans tout l’est de Bruxelles.

    « Il faut avant tout éviter l’intensification du trafic de manière générale et surtout le report de trafic dans les rues et quartiers jusqu’ici épargnés et où il fait bon vivre en proposant des alternatives concrètes. »

    Nous avons interpellé le Gouvernement bruxellois

    En tant que député régional, j’ai, pour ces raisons, interpellé le Gouvernement bruxellois et plus particulièrement la Ministre de la mobilité, Madame Elke Van Den Brandt (Groen). Sa réponse n’est pas de nature à me rassurer. Le projet se poursuit bel et bien. Pour l’instant, il apparait qu’une plateforme régionale a été mise en place dans le but notamment d’établir un calendrier par phasage des opérations à venir et de budgétiser les études et les travaux nécessaires.

    De plus, la Ministre annonce un réaménagement de l’axe Léonard-ADEPS au moment de la destruction du viaduc pour tenter de garantir la fluidité du trafic. Aucun détail n’est donné sur ces travaux ni sur l’aménagement des voies de trafic. Je déplore aussi le manque d’information concernant la collaboration avec les autres Régions. On nous informe qu’une seule réunion d’information auprès des deux autres régions est prévue avant le passage du PAD en 3eme lecture, le Groupe MR plaide pour une meilleure collaboration avec les autres Régions desquelles proviennent de nombreux navetteurs.

    Continuons ensemble le travail de mobilisation

    Je continuerai, avec l’ensemble du Groupe MR au Parlement bruxellois et localement avec les élus du groupe MR-GM #WB1170, à défendre les intérêts des riverains et des riveraines boistfortois.es et auderghemois.es qui subiront les conséquences négatives du réaménagement de la zone Hermann-Debroux.

    En tant que boitsfortois et amoureux de notre village en ville, je suis à vos côtés pour préserver nos quartiers. N’hésitez pas à me contacter pour suivre le résultat de ce travail, ou échanger !

     

    David Leisterh,

    Et les élus MR-GM

  • Une stratégie concrète pour la rénovation du bâti à Bruxelles

    Une stratégie concrète pour la rénovation du bâti à Bruxelles

    Le MR Bruxelles présente sa stratégie de rénovation du bâti pour Bruxelles dans Le Soir. Ce document, d’une quarantaine de pages, comprends plusieurs étapes pour un processus de rénovation humain, social, environnemental et économique.

    Une stratégie sur le long terme pour le bâti bruxellois

    Après plusieurs mois de travail, Alexia Bertrand et Viviane Teitelbaum présentent une stratégie, d’une quarantaine de pages, à long terme pour la rénovation du bâti à Bruxelles. Alors que le Gouvernement bruxellois n’a rien présenté de concret après presque 2 ans de législature, les députées détaillent une stratégie en plusieurs étapes.
    Tout d’abord, il faut noter que le capital humain est essentiel dans cette stratégie. « Le volet formation est fondamental dans la stratégie, sinon cela ne marchera pas. L’idée n’est pas de stimuler l’emploi hors de Belgique ». La stratégie doit s’articuler avec la Fédération Wallonie-Bruxelles et avec la Wallonie.

    Quelles étapes ?

    Premièrement, il faut se doter d’un cadastre des bâtiments à Bruxelles. Pour ce faire, une réforme du PEB est un des éléments de la stratégie. « Il s’agit non seulement de donner des informations sur la situation existante du bâtiment, mais aussi sur la situation vers laquelle il faut tendre. » Le PEB doit être un outil qui explique ce qu’il faut faire, ce que ça va rapporter et ce que ça va coûter.
    Ensuite, une fois le cadastre réalisé, il faut établir des priorités. On se concentre d’abord sur les principales “passoires énergétiques” qu’elles soient publiques ou privées. Ainsi, nous proposons la fusion des primes énergies et rénovation, qui sont sous-utilisées actuellement.».
    Il faut également simplifier les procédures, notamment la délivrance des permis de bâtir pour les entreprises. Actuellement, le délai moyen est de 31 mois à Bruxelles, 20 mois en Wallonie, 20 en Flandre.
    Enfin, 400 millions d’euros seraient suffisants la première année. Les financements se feraient moitié sous forme d’aides directes, moitié sous forme de prêt à taux très bas.
    Plus d’informations dans l’article du journal Le Soir ICI.
    Retrouvez notre proposition complète :
    [pdf-embedder url="https://site.mrbruxelles.be/wp-content/uploads/2021/02/P.R.-StratA%CC%83%C2%A9gie-rA%CC%83%C2%A9novation-bA%CC%83%C2%A2ti-bruxellois_A-322.pdf" title="P.R. Stratégie rénovation bâti bruxellois_A-322"]
  • L’après crise covid, une injustice pour les indépendants bruxellois

    L’après crise covid, une injustice pour les indépendants bruxellois

    Ce mercredi 16 mars, David Leisterh était sur La Libre Belgique avec David Clarinval, Ministre fédéral des Indépendants, pour défendre nos indépendants bruxellois.

    Retrouvez l’article complet ici. 

    Nos indépendants Bruxellois sont à bout !

    Ces derniers mois, ils ont été à la rencontre d’une série d’indépendants qui leur ont crié leur appel à l’aide. À Bruxelles, ces appels n’ont pas cessé, bien que le Covid soit derrière nous. Deux constats se sont posés. Premièrement, la situation budgétaire de Bruxelles va nécessairement avoir besoin d’un reset économique. Deuxièmement, au travers du Covid, une foule de nouveaux métiers se sont créés, notamment dans le digital et auprès de jeunes. Il faut soutenir ces volontés entrepreneuriales, mais hélas le message envoyé à ceux qui veulent se lancer à Bruxelles n’est pas le bon. 3.000 entreprises quittent Bruxelles chaque année, souvent pour la Flandre, car c’est un terreau fertile.

    Indépendant à Bruxelles, un statut à part entière

    Nos indépendants ont connu la problématique des tunnels, les attentats avant le Covid. David Leisterh propose une action en deux temps à Bruxelles, sur le ‘comment aider’ les indépendants. Nous demandons en urgence une commission spéciale sur les indépendants, qui entende les acteurs de terrain. Le libéral voudrait aussi une obligation de résultat pour aboutir à très court terme à une batterie de mesures très concrètes pour aider le secteur. Il n’y a pas que le volet ‘aide’. On peut travailler à la fiscalité, à la formation etc.

    Il y a une pénurie d’emploi dans certains secteurs. Il y a aussi le volet ‘démarches administratives’ : elles sont plus lourdes à Bruxelles que dans les autres régions pour se lancer ou poursuivre son activité. Je veux que Bruxelles devienne un laboratoire d’idées et non plus d’idéologies.

    Bruxelles frappée plus durement que les autres régions

    David Clarinval, Ministre fédéral des Indépendants, rejoint  David Leisterh : « Pour l’Horeca, on constate que les aides bruxelloises ont été inférieures aux aides wallonnes et flamandes, sauf dans les boîtes de nuit etc. C’est regrettable que la Région bruxelloise ne soit pas plus attentive à ses moteurs. Au contraire, on les freine ! Se déplacer en voiture dans Bruxelles est devenu une galère monstrueuse et c’est fait exprès ».

    Le fait est là, une entreprise Horeca d’une à quatre personnes a reçu 17 000 euros maximum d’aide à Bruxelles, 23 000 en Wallonie et jusqu’à 52 900 en Flandre. Un rapport de l’Ipsa montre que la relance à Bruxelles est plus compliquée que dans les autres régions. Selon ce rapport, pour les entreprises d’un à dix employés, les pertes se chiffrent à 36 % à Bruxelles contre moins de 8 % au niveau belge par rapport à l’avant-crise.

    Nous constatons que les indépendants bruxellois sont plus maltraités que dans les autres régions alors qu’il y a une pépinière d’indépendants à Bruxelles qui n’attendent que les conditions pour se déployer.

  • Faire baisser le prix de l’énergie grâce à une meilleure concurrence entre fournisseurs

    Faire baisser le prix de l’énergie grâce à une meilleure concurrence entre fournisseurs

    Alexia Bertrand, Viviane Teitelbaum, Aurélie Czecalszki et David Leisterh ont déposé une proposition d’ordonnance afin de ramener un maximum d’opérateurs d’énergie à Bruxelles. Cette mesure permettrait de relancer la concurrence et faire baisser les prix de l’énergie pour les Bruxellois.

    Rappel des faits : Octa + et Mega quittent Bruxelles

    Récemment, le fournisseur d’énergie Octa+ a emboité le pas de Mega, autre fournisseur, en quittant la capitale. Les deux structures évoquent un cadre régulatoire trop strict et peu d’équilibre dans la répartition de la charge entre les fournisseurs et le gestionnaire de réseau (Sibelga). La procédure systématique devant le juge de paix en cas de coupure (pour les mauvais payeurs) a souvent été pointée du doigt.

    Une concurrence imparfaite

    Le régulateur Brugel part d’un constat : « Bruxelles se trouve avec un marché de concurrence imparfaite, assimilable à un duopole, avec tous les risques que cela comprend pour les consommateurs tant en matière de prix que de produits ou de services« . Ainsi, le consommateur bruxellois moyen paie pour sa commodité un montant de 223,31euros plus élevé que le consommateur wallon et 329,11euros de plus qu’un consommateur flamand.

    Automatiser l’octroi de statut de client protégé aux ménages bruxellois endettés

    Le MR Bruxelles veut résoudre ce manque d’attractivité et d’automaticité du client protégé et réduire l’impact négatif sur le le marché de la lourde procédure de résiliation des contrats. C’est pourquoi, ils proposent d’automatiser l’octroi de statut de client protégé aux ménages bruxellois endettés.

    Pour ce qui est de la résiliation des contrats, les députés MR veulent maintenir le passage devant le juge de paix uniquement pour les clients protégés afin que celui-ci puisse jouer son rôle de protection pour les consommateurs en situation de précarité. En revanche, ils privilégient la procédure de recouvrement de dettes “labélisée” pour les autres avec encadrement strict de Brugel.

     

    Découvrir l’article complet de La Libre Belgique 

     

    Notre proposition :

    [pdf-embedder url="https://site.mrbruxelles.be/wp-content/uploads/2022/02/Proposition-dordonnance-%C3%A9nergie-MR-Bruxelles.pdf" title="Proposition d'ordonnance énergie MR Bruxelles"]

  • Actionnariat salarié : redonner un sens au travail

    Actionnariat salarié : redonner un sens au travail

    La semaine dernière, au travers de plusieurs interviews dont celle de David Leisterh, le Trends-Tendance revient sur la proposition de développer l’actionnariat salarié. Article ICI.

    Origine de l’actionnariat salarié

    L’idée ne vient pas de du Président bruxellois mais de De Gaulle déjà et a pour objectif de permettre aux employés d’une entreprise de se sentir davantage partie prenante de l’évolution de la société dans laquelle ils investissent une (très) grande partie de leur temps.

    Comment mettre en place l’actionnariat salarié

    Comment ? En leur permettant (à tous les employés – du cadre à l’ouvrier) de faire partie, de près ou de loin, de l’actionnariat de leur boite. Les formules pour y arriver existent déjà et sont nombreuses mais souvent trop compliquées et c’est ce qu’on propose de simplifier. En effet, plusieurs sociétés permettent déjà à leurs employés soit d’acheter une partie des actions du CEO (qui les revend), soit d’avoir une participation aux dividendes, soit, soit… les formules sont nombreuses et doivent le rester pour maintenir la liberté de choix des employeurs.

    Infaisable ?

    Outre que ça existe déjà et se développe de plus en plus (voir l’article), l’actionnariat salarié (ou populaire, je préfère) est une ambition. Il y a de nombreuses étapes avant. Aussi, jamais je ne voudrais que ça soit imposé aux entreprises, en tant que libéral je pense que les sociétés doivent rester libres de choisir cette option.

    Sérieux comme ambition ?

    Aujourd’hui, les salariés sont souvent associés aux pertes (via des licenciements ou autres) mais rarement aux gains. Si une société veut attirer des talents (et remporter cette bataille des talents que beaucoup de secteurs connaissent), elle doit pouvoir proposer cette voie de l’actionnariat populaire.
    Le raisonnement est simple : dans la mesure où les salariés bénéficient des fruits (dividendes et plus-values) liées à leur actions dans l’entreprise, ils reçoivent une partie des bénéfices qu’ils permettent de générer. A l’inverse, ils sont attentifs à ce que l’entreprise puisse continuer à générer du bénéfice et verser des dividendes et à ce que sa valeur augmente.
    D’un autre côté, les actionnaires acceptent de diluer leur participation dans l’entreprise (et donc de percevoir moins de dividendes, d’avoir une proportion moindre de l’appréciation de la valeur de l’action et/ou de perdre une partie de leur droit de contrôle), mais ils bénéficient en échange, comme les salariés, de l’alignement plus grand des intérêts de ceux qui travaillent dans l’entreprise et qui ont, comme eux, intérêt à ce que les bonnes décisions soient prises pour développer le projet de l’entreprise, assurer sa capacité à créer des bénéfices et à créer de la valeur.
    Le débat entre le facteur capital et le facteur travail, souvent présenté comme polarisé prend dès lors une nature profondément différente en créant une véritable troisième voie : la participation entre les deux parties prenantes, en reconnaissant l’apport singulier de chacun et la nécessité d’aligner leurs points de vue. Le débat quitte le terrain de la confrontation (on prend le parti de l’un ou le parti de l’autre) pour entrer dans celui de la conversation sur le projet commun à développer pour que le facteur travail et le facteur capital puissent être chacun reconnu dans son apport unique et singulier.

    Personne ne veut de ça ?

    Au contraire, je pense qu’il y a une réelle attente de la société à cet égard :
    • Donner un sens plus important au travail.
    • Permettre une rémunération plus équitable des apports de chacun.
    • Répartir de manière plus juste les fruits du développement
    • Favoriser l’éclosion d’un véritable éco-système de start-ups et de PMEs en favorisant l’entrepreneuriat, l’innovation, la création de valeur et l’emploi.
    • Aligner les intérêts de chacun sur la nécessaire inclusion des nouveaux défis (et des nouvelles externalités) qu’ils soient environnementaux, sociaux ou sociétaux.
    • Permettre l’émergence de nouvelles formes de conversations entre les actionnaires et leurs mandataires ou représentants (conseils d’administration et dirigeants d’entreprise) et les salariés.

    Deux exemples ?

    A. Ces derniers temps je rencontre de nombreux jeunes qui se lancent à plusieurs dans la création d’une start-up. Souvent, les moyens leur manquent au début ou ils ont du mal à recruter des talents dans leur secteur (tech par exemple). Plusieurs m’ont déjà contacté pour comprendre comment faire pour ouvrir une partie de leur actionnariat (pas au début mais à terme) afin d’attirer de potentielles recrues qui hésitent à venir chez elles.
    B. Le rêve de David Leisterh serait que cette option ne s’arrête pas aux cadres d’entreprises mais puisse aussi être offerte au travailleur qui se lève tous les matins pour aller travailler à la caisse d’un supermarché : savoir qu’il « possède » une (infime) partie de la boîte pour laquelle il travaille ou que si cette boite fonctionne bien, il en touchera un résultat plus élevé en fin d’année, décuplera son envie d’aller travailler et lui apportera un mieux-vivre au travail, le tout dans une époque où le burn-out semble gagner en importance.
    –> En 2022, cette idée est différente, apporte une nouvelle voie et vie à la valeur travail. Sans être imposée, elle doit être davantage permise à celles et ceux qui veulent (un peu) révolutionner positivement, le sens qu’ils donnent au travail qu’ils effectuent (le salarié) ou qu’ils proposent (l’employeur).