Catégorie : David Leisterh

  • Diminuer l’impact social et économique de la crise énergétique sur les ménages et entreprises

    Diminuer l’impact social et économique de la crise énergétique sur les ménages et entreprises

    « La Région bruxelloise ne peut plus rester au balcon des augmentations drastiques des prix du gaz et de l’électricité. Le Gouvernement bruxellois a des leviers importants. Il est grand temps qu’il se porte au chevet des ménages et des entreprises frappés par la crise énergétique. Élaborer un plan d’action régional pour leur venir en aide est notre devoir politique. » commente Alexia Bertrand

     

    Introduction

    Dans ce contexte d’envolée inédite des prix de l’énergie, la facture de gaz pèse actuellement près de 72 milliards sur notre PIB belge de 500 milliards. Cela représente entre 14 à 15 % du PIB, rien que pour couvrir la facture de gaz.

    Si l’Etat et la Région bruxelloise ne pourront pas compenser l’intégralité des pertes, ils ont le devoir d’éviter un appauvrissement massif de la population ainsi qu’une vague de faillites et de licenciements.

    Constat spécifique à la Région bruxelloise

    A Bruxelles, le prix de l’électricité pour les ménages a augmenté de + 99 % de février 2021 à février 2022, soit la plus forte augmentation des 27 capitales européennes – bien loin devant Amsterdam (+ 64 %) ou Paris (+ 13 %).

    L’économie bruxelloise dépend davantage de l’électricité et du pétrole que dans les deux autres Régions. Entre 2019 et 2021, la part des coûts énergétiques dans le chiffre d’affaires y a ainsi augmenté de 44 %, contre 32 % dans le reste de la Belgique. Après le secteur du transport subventionné, l’industrie manufacturière est le deuxième secteur le plus dépendant aux produits énergétiques : elle comprend notamment l’industrie alimentaire (bouchers, abattoirs, chocolatiers, boulangers), qui nécessite une consommation énergétique particulièrement importante, ou encore l’industrie de l’imprimerie.

    Les services aux personnes sont également touchés de plein fouet : coiffeurs, salons de beauté, blanchisseries, sans oublier l’HoReCa, qui a un poids considérable dans l’économie régionale.

    Or, il s’avère qu’au-delà des compétences fédérales et européennes, la Région bruxelloise dispose de multiples leviers pour maîtriser les effets de la crise énergétique.

    Objectifs directeurs de la proposition de résolution

    • À court terme: des aides économiques et sociales ciblées au profit des ménages vulnérables et de la classe moyenne ainsi que pour les PME et les indépendants bruxellois ;
    • À moyen terme: plusieurs mesures visant à diminuer la consommation d’énergie avec un double gain : baisser la facture et diminuer l’empreinte environnementale de la Région ;

    Détails du Plan d’action et des mesures concrètes que le MR demande à la Région bruxelloise d’implémenter à court et moyen terme :

    1. Mesures urgentes à court terme:

    1. Simplifier les procédures d’octroi du statut de client protégé pour le rendre plus accessible aux ménages en difficulté :
    • Pour les ménages: privilégier l’accès à ce statut via BRUGEL qui l’octroie sur la base d’un critère « revenus » (et donc plus juste socialement) ;
    • Comme le pointe BRUGEL, « le nombre de clients protégés suit une tendance nette à la baisse (depuis 2012) et reste trop peu élevé par rapport au nombre de limiteurs de puissance installés (environ 27.000 – 5,5 % des ménages bruxellois) ou au nombre de ménages touchés par la précarité énergétique mesurée (environ 75.000 ménages – 14,4 % des ménages bruxellois). En somme, les clients protégés ne représentent que 0,4 % des ménages bruxellois. »
    • Pour les indépendants, les PME et travailleurs en difficulté: instaurer un statut de client protégé temporaire pour « crise énergétique »
    • Concrètement ce statut serait accessible aux Bruxellois qui ont reçu une mise en demeure de leur fournisseur d’énergie et qui bénéficient ou ont bénéficié du chômage temporaire « énergie » pendant minimum 14 jours ;
    • aux indépendants qui bénéficient ou ont bénéficié du droit passerelle en raison de leur facture énergétique.
    • Ce statut leur permettra de bénéficier du tarif social pendant un an à partir de la date d’octroi et ainsi éviter temporairement la procédure de recouvrement de leur fournisseur commercial. Ce statut les protège également de la coupure
    1. Diminuer les prix en augmentant l’offre et en faisant jouer la concurrence sur le marché de l’énergie (3 fournisseurs seulement)
      • Notamment en simplifiant la procédure trop lourde de résiliation des contrats
      • En rendant le statut de client protégé plus accessible plus rapidement (voir supra) et éviter un emballement de la dette et les surcoûts devant la justice de paix
    1. Soutien aux PME et TPE
      • Instaurer un mécanisme conditionné d’aides directes aux entreprises sensibles à l’évolution des prix de l’énergie
    • Une prime plafonnée pour les entreprises dont le coût énergétique dépasse 8 % de leur chiffre d’affaires, afin de prendre en charge les couts énergétique à compter du dépassement de 100 % du montant de la facture de régularisation de l’année de référence 2021.
    • Ouverture d’une ligne téléphonique spécifique pour les indépendants et les entreprises chez Homegrade
    • Introduire des prêts à taux préférentiel pour l’acquisition d’outils de production moins énergivores via Finances.brussels
    • Modification de la taxe sur les surfaces non-résidentielles (modification des plafonds)

     

    2. Mesures complémentaires à moyen terme:

    1. Améliorer la Performance énergétique des bâtiments
      • Isolation de l’enveloppe des bâtiments
      • Installation de système de chauffage performant et décarboné
      • Développement des sources d’énergie renouvelable
      • Plan régional de communication massif
      • Agir en priorité sur les logements des personnes aux revenus modestes
      • Mise en œuvre de mécanismes rendant l’investissement plus attractif
        • Pour moitié sous forme d’aide financière directe (primes, réduction IPP, réduction précompte immobilier pour travaux de rénovation PEB
        • Pour moitié sous forme de prêt à taux très bas
      • Inciter les propriétaires-bailleurs à investir dans la PEB de leur immeuble
        • Par le transfert d’une partie des gains du locataire vers le bailleur, notamment via une charge locative
      • Inciter les copropriétés à la rénovation énergétique en
        • Proposant un accompagnement à toutes les étapes d’un projet de rénovation
        • Cartographiant les entrepreneurs spécialisés pour la rénovation des copros
        • Proposant un financement, par exemple via le tiers-investissement
        • Facilitant les prêts bancaires aux copropriétés
        • Amplifiant le développement des communautés d’énergie
    1. Améliorer les certificats PEB, qui sont une sous-estimation de la qualité énergétique réelle
      • Revoir le contenu du certificat avec des recommandations claires et objectives
      • Lui permettre de mesurer les émissions réelles de CO2 ventilées par type d’appareil
      • Revoir la méthodologie de calcul qui aboutit à un résultat non conforme
    1. Réorienter les moyens de financement du mécanisme des certificats verts pour plus d’efficience
      • Proposer un moratoire sur le mécanisme actuel du certificat vert
      • Réallocation des moyens destinés à soutenir l’installation de panneaux photovoltaïques
      • Investir les moyens dégagés vers les politiques de rénovation et d’amélioration PEB

     

    Retrouvez la Proposition de Résolution complète ici

  • Energie, Logement, Mobilité : David Leisterh fait le point

    Energie, Logement, Mobilité : David Leisterh fait le point

    Pour BX1, David Leisterh a donné une interview en long et en large sur différentes thématiques : énergie, Good Move, logements sociaux, situation financière des communes, etc.

    Energie : une contribution de crise de la part des opérateurs

    Pour diminuer la facture des ménages, de nombreuses choses sont encore à faire. Nous demandons une contribution de crise de la part des opérateurs qui font de gros bénéfices. Il faut développer une législation pour capter ces bénéfices et pouvoir les reverser dans les factures des ménages et des entreprises.

    Concernant l’isolation du bâti bruxellois, Bruxelles est en retard. Rénolution est une bonne démarche mais ce plan est arrivé tardivement, avec trop peu de moyens. De plus, ce plan est compliqué à comprendre. « Il faut avoir un Bac +4 pour comprendre ce à quoi on a droit en tant que citoyen » estime David Leisterh.

    Enfin, le MR Bruxelles estime qu’il faut prévoir des glissements de dépenses régionales (par exemple, les dépenses de fonctionnement trop volumineuses) pour aider les ménages et les entreprises durant cette crise.

    Good Move : aucune méthode ni de concertation

    Le MR défend complètement la philosophie « Moins de pollution, moins d’embouteillages, moins de congestions et moins de trafic de transit ». C’est la mise en œuvre qui laisse à désirer. Good Move est un projet bâclé qui crée beaucoup d’opposition par manque de concertation !

    Pour demander aux gens de passer vers une mobilité plus douce, il faut remplir l’autre parti du contrat qui est notamment le développement des transports en communs.

    Financer le métro Nord par le privé

    Nous sommes favorables à l’expansion du réseau des transports en communs bruxellois. C’est pourquoi, concernant le financement du métro nord, nous recommandons de faire appel au privé et de le privatiser. Si la privatisation permet aux gens de plus utiliser les transports en communs, nous sommes pour. Toutefois, cette privatisation doit se faire dans un cadre légal extrêmement précis, strict et défini.

    Privilégier les AIS au lien de construire de nouveaux logements

    La politique de construction de logements pour pallier au manque de logements sociaux n’est pas la bonne approche à adopter. La construction de nouveaux logements ne permet pas de diminuer rapidement le nombre de personne en attente d’un logement social.

    Pour répondre à cette problématique rapidement, il faut booster les AIS (Agence Immobilière Sociales) et augmenter les allocations de loyers.

    Augmenter le taux d’emploi pour aider les finances communales

    La plupart des communes bruxelloises sont face à un problème de taille : leurs dépenses. Boucler un budget devient malheureusement de plus en plus problématique pour les communes.

    Une solution, qui relève de la Région, est d’augmenter le taux d’emploi. En effet, une partie des impôts des gens qui travaillent remonte aux communes. Par conséquent, lorsque vous avez un taux d’emploi trop faible/un taux de chômage trop élevé, les communes reçoivent moins d’argent.

    Retrouvez l’interview de BX1

  • « Notre travail de terrain paie »

    « Notre travail de terrain paie »

    Le président du MR bruxellois, David Leisterh, observe avec intérêt la progression du Mouvement Réformateur à Bruxelles. Dans la DH, il se positionne sur différents faits d’actualité.

    Selon un récent sondage, le MR serait 2e parti à Bruxelles. « Notre travail de terrain paie », analyse le président du MR bruxellois David Leisterh dans la DH. « Nous avons renouvelé la quasi-totalité de nos cadres à Bruxelles. La clé est de maintenir l’esprit collectif et de faire connaître ces nouveaux cadres dans les communes où nous avons été moins présents ces dernières années. Je suis optimiste ».

    David Leisterh se définit avant tout comme le président d’une équipe et comme le responsable d’un projet. Il se réjouit de pouvoir travailler avec des personnalités de qualité comme Sophie Wilmès, Alexia Bertrand, Valérie Glatigy, Boris Dilliès ou Vincent De Wolf. « Nous sommes une équipe, nous privilégions le collectif », explique-t-il à la DH. « Notre objectif est de remporter la coupe, pas de savoir qui portera cette coupe », explique le député bruxellois qui ne revendique rien à titre personnel et qui salue l’action du président Georges-Louis Bouchez, dont la visibilité médiatique rejaillit sur le MR à Bruxelles.

    Pour David Leisterh, Bruxelles a besoin d’une grande force de centre-droit. « Nous, les libéraux, on se sent parfois un peu seul. Défi se rapproche parfois de nos thèses mais est malheureusement dans une coalition de gauche et Les Engagés sont un peu plus en difficulté. Nous ouvrons nos portes pour des projets libéraux, dans chaque commune. Si certains veulent nous rejoindre, la porte est grande ouverte ». David Leisterh voit par contre d’un mauvais œil le projet bruxellois de la N-VA.

    David Leisterh évoque quelques faits d’actualité, comme le plan de mobilité Good Move. « A Anderlecht, le projet a été bâclé », explique-t-il. « Je n’ai pas entendu de riverains dire qu’ils étaient contre le fait qu’il fallait moins de pollution, qu’il ne fallait pas aérer le quartier. La réaction virulente de certains habitants est, selon moi, une réaction à un forme de mépris voire une certaine arrogance exprimée par certains échevins en charge de la Mobilité, qui ne veulent pas entendre que leur plan est mal réalisé, mal agencé. Si l’on veut vraiment apaiser la ville, il faut le faire avec talent et méthode ».

    Le MR défend une autre approche, qui doit d’abord passer par la concertation et une vision plus globale des quartiers « On n’améliore pas la mobilité en plaçant des blocs de béton », constate David Leisterh. « Il faut ensuite investir dans les alternatives à la voiture avant de l’interdire. Le taux de couverture de la Stib a très peu évolué ces 20 dernières années. Faisons appel au secteur privé via des contrats de gestion. Madrid, Barcelone, Copenhague l’ont fait, cela fonctionne ». Enfin, le président du MR bruxellois estime que Bruxelles doit s’ouvrir aux nouvelles technologies. La majorité actuelle est trop frileuse face à Uber, aux voitures partagées…

    David Leisterh s’inquiète de la dette bruxelloise, qui pourrait atteindre 15,2 milliards en 2027, soit 6 milliards de plus qu’en 2022. « C’est très inquiétant. On a parlé du métro sous-financé, d’autres évoquent un problème pour le paiement des allocations familiales. Comment le gouvernement bruxellois va-t-il pouvoir aider ses commerçants, ses indépendants ? Nous constatons que, progressivement, Bruxelles entre dans une sorte de désert économique », déplore-t-il.

    Si le MR revient au pouvoir en 2024, David Leisterh s’engage à mettre en place un écosystème vertueux autour des écoles. « On y trouvera une antenne Actiris, une antenne de Bruxelles Formation, une crèche, des entreprises, etc. Et nous mettrons tout le monde en relation, en interactions. Ceci dans les 10 quartiers au taux de chômage le plus élevé. Dans le même temps, nous rénovons ces quartiers. Ce n’est qu’en sauvant ces déserts sociaux qu’on fera rayonner Bruxelles », explique-t-il.

    En matière d’emploi et de formation, le MR soutient le projet de fusion d’Actiris et de Bruxelles-Formation. Le MR bruxellois veut aller plus loin en offrant aux entreprises ou groupements d’entreprises l’opportunité de former elles-mêmes leur personnel. « Si ça marche et que le taux d’emploi s’en ressent, l’entreprise obtient un agrément et devient entreprise formatrice. Une partie du coût de la formation serait prise en charge par les pouvoirs publics. À la fin du cursus, le stagiaire est alors embauché par l’entreprise. La France a mis ce processus en place, avec un grand succès : + 40 % de formations en deux ou trois ans », conclut David Leisterh.

     Interview complète de la DH

  • Emploi & Formation : Situation actuelle à Bruxelles

    Emploi & Formation : Situation actuelle à Bruxelles

    Dans La Libre Belgique, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, tire sur le MR plutôt que sur le chômage. C’est parce qu’on aime Bruxelles qu’on se bat pour elle. Le Brusselsbashing, c’est accepter que tant de chances d’une vie meilleure ne soient pas saisies. Situation actuelle et propositions du MR, c’est par ici :

    1. Le taux d’emploi en 2021 était bien de 62% comme nous le disions. Il monte quelque peu en 2022 en l’état, mais reste l’un des plus faible de l’Europe de l’ouest.

    2. Les statistiques eurostat sont formelles : Bruxelles, pour la dernière année complète (2021), a bien un taux d’emploi de 62.2%. Voici le lien vers les stats : https://ec.europa.eu/eurostat/databrowser/view/tgs00102/default/table?lang=fr

    Par ailleurs, dans le bulletin des question et réponses du parlement francophone bruxellois du 30 mai 2022, à la question n° 313 de Mme Clémentine Barzin du 10 mars 2022, le Ministre Clerfayt dit je cite : “Concernant le taux d’emploi en Région bruxelloise,
    sachez que ce taux est établi à 62.2% selon la dernière Enquête sur les forces de travail réalisée par Statbelpour l’année 2021”.

    Ce taux fait de Bruxelles le pire territoire en la matière, derrière la province du Hainaut, si l’on prend en compte tous les pays au nord de l’Espagne et l’Italie et à l’ouest de la Pologne.

     

    3. Par ailleurs, le taux de chômage reste extrêmement préoccupant dans certains quartiers depuis trop longtemps :

    4. En plus, lorsque l’on voit le nombre d’emplois vacants, on ne peut accepter un taux de chômage si haut. Il y a 83.466 offres d’emplois, soit presque autant que le nombre de demandeurs d’emplois inoccupés.

    5. La lutte contre le chômage passe par la case formation. De 2014 à 2019 le nombre de personnes formées annuellement par Bruxelles-Formation n’est passé que de 13.365 à 16.122. Son budget est passé de 39,222 millions à 46,516 millions. Depuis lors le budget est passé à 53,465 millions en 2022.

    6. Au vu de ces chiffres, oui, on estime qu’un audit des deux institutions pourrait aider tout le monde à y voir plus clair, à la fois le Gouvernement, les institutions mais aussi et surtout les bénéficiaires et entreprises.

    7. « Le MR ne propose rien » ? Outre ces audits, depuis l’opposition, nous proposons un plan en 5 points  :

    • Formation : les entreprises devraient pouvoir devenir elles-mêmes formatrices pour engager par après les profils recherchés qu’elles auraient formés : la France l’a fait et le nombre de personnes formées a explosé en 3 ans.
    • Langues : En 2019, à Bruxelles, 1 offre d’emploi sur 2 affichait des exigences linguistiques explicites. Parmi les offres d’emploi spécifiant des exigences linguistiques, 80% d’entre elles exigent une connaissance du FR et du NL. Selon le focus n°52 d’IBSA d’août 2022, près de 30% des chercheurs d’emploi n’ont quasi aucune connaissance du NL. Le MR veut rendre obligatoire le test linguistique ainsi que les cours de langues pour ceux qui ont échoué.
    • Les quartiers : on connait les endroits où le taux de chômage est élevé à Bxl depuis longtemps. A l’instar de ce qui a été fait à Malines, c’est là qu’Actiris et Bruxelles-Formation doivent installer leurs quartiers, au plus près des gens, tels les vaccibus à l’époque.
    • Les indépendants : on propose une commission spéciale sur les indépendants à Bruxelles afin de les écouter et aboutir à des propositions concrètes pour les soutenir, que ce soit sur le plan fiscal, de la formation ou de la simplification administrative.
    • Les entrepreneurs : comme en Flandre, on propose qu’à partir du moment où vous disposez déjà d’un diplôme, le certificat de gestion pour devenir indépendant ne soit plus obligatoire. Bruxelles serait la seule région d’Europe à encore l’exiger.
  • Le MR demande un audit d’Actiris

    Le MR demande un audit d’Actiris

    Bruxelles est la Région avec le plus faible taux d’emploi : 62%. Il faut remédier à cela et rendre Actiris plus efficace. Pour ce faire, nous voulons un audit de l’organisme.

    Les premiers touchés sont les demandeurs d’emploi

    La meilleur intégration dans la société, c’est l’emploi. Or, 75% des demandeurs d’emploi à Bruxelles sont d’origine étrangère. Ce chiffre n’écarte pas le débat sur les discriminations, sur la lutte contre le racisme, mais le principal problème reste l’accès à l’emploi et à la formation.

    Les entreprises manquent de mains d’oeuvre

    Tous les jours, nous recevons des appels d’entreprises qui ne demandent qu’une chose : de la main d’oeuvre. Ces entreprises recherchent des talents, des cerveaux pour remplir une série de fonctions qu’il mettent à disposition.

    Ce travail de mise à l’emploi, c’est celui d’Actiris. Chaque année, c’est 700 millions d’euros de nos impôts qui sont prélevés pour le fonctionnement d’Actiris. Or, Bruxelles n’a un taux d’emploi que de 62%. Pour cette raison, le MR Bruxelles demande dès cette rentrée, un audit de l’institution. Chaque euro doit être correctement investi pour faire en sorte que Bruxelles soit le leader en matière d’accès à l’emploi aussi et surtout pour les minorités

  • Fusillades : les premières victimes, ce sont les Molenbeekois

    Fusillades : les premières victimes, ce sont les Molenbeekois

    Molenbeek a subi sa 13e fusillade depuis septembre, c’est la 20e pour Bruxelles ! Les premières victimes, ce sont les riverains.
    Réinstaurer le Plan Canal

    Depuis que le Plan Canal a été négligé (apd 2019, après élections communales… ), les délits enregistrés ont explosé. Il faut le réactiver, c’était pas moins de 26 organisations autour de la drogue qui avaient été arrêtées en 2 ans. On voit le résultat aujourd’hui de ne pas avoir voulu poursuivre ce plan.
    Un espoir existe pourtant. Prenons l’exemple de Malines, qui vivait il y a quelques années encore le même problème. Cela va nettement mieux désormais parce que les autorités communales sont passées par des solutions de sécurité dure mais aussi de formation, de rénovation urbaine, d’activation des jeunes par l’emploi, etc.

    Article complet de la DH ICI.

  • Uber : J’accuse

    Uber : J’accuse

    Depuis plusieurs jours, on reproche à Uber d’avoir parlé, murmuré même à des politiques. L’image larvée est terrible: le politique serait un ventriloque au service de celui qui lui parlerait. Dans le dossier Uber comme dans tous les autres, nous rencontrons les secteurs taxis, Uber, Heetch, la STIB,…

    Une concurrence saine et de la place pour tout le monde

    On nous accuse d’être dans une tour d’ivoire alors que l’on est confronté à de multiples réalités de terrain heure après heure. Ensuite, on se forge une opinion. Celle-ci est confrontée et même combattue par d’autres. Nous avons clairement annoncé la couleur: tandis que d’autres plaidaient pour un monopole des taxis, nous voulions une concurrence saine et un service plus large pour les bruxellois. Est-ce que des plateformes comme Uber doivent exister? Nous le pensons. Est-ce qu’on doit tout reprendre d’Uber? Sans doute pas. Mais penser qu’en fermant les portes on aura de meilleures décisions, c’est faire une grave erreur.
    En politique, plus que jamais, la collusion doit être condamnée et la transparence doit être promue. Dans le cas présent, Uber est pointé du doigt et on en fait un « file ». Peut-on faire pareil pour les « concurrents » d’Uber, svp ? Les compétences « Taxi/LVC » ont été retirées de la Ministre de la mobilité pour être données au Ministre-Président. C’est comme si vous donniez les vélos à un ministre et les vélos électriques à un autre. Mais ici, pas d’article sur qui est le chéri de qui.

    Une commission d’enquête sur les enjeux d’actualité

    Si vous voulez faire une commission d’enquête, alors parlons de ça aussi, svp. La transparence doit se faire partout. Rien ne justifie une commission d’enquête toutefois. Par contre, si vous voulez vraiment travailler à un mieux pour Bruxelles, j’ai quelques idées :
    1. Les allocations loyer non payées.
    2. Le revenu moyen par habitant qui diminue.
    3. Le nouveau métro qui est menacé.
    4 le taux d’emploi le plus bas de Bruxelles.
    A propos de taux d’emploi, ce sont parfois ces sociétés que Bruxelles rejette qui ont offert plus d’emplois que des programmes de réinsertion professionnelle payés par de l’argent public.
    Souvent d’ailleurs, ces emplois vont à des personnes qui ne trouvaient pas d’autres voix professionnelles. Aujourd’hui, eux aussi se battent depuis des mois pour maintenir leur emploi. On est à leurs côtés, aussi pour qu’ils aient toujours de meilleures conditions de travail.
    Aux maux de Bruxelles, j’ai parfois l’impression que certains ont pour vertu de trouver un coupable plutôt qu’une solution. Uber n’est pas la panacée mais bien réglementée elle peut être plus efficace en matière d’emploi et de mobilité que ceux qui ont peur de voir grand pour leur ville.
    Par David Leisterh.
  • La formation en alternance pour augmenter le taux d’emploi

    La formation en alternance pour augmenter le taux d’emploi

    Sur LN24, j’ai défendue l’idée de la formation en alternance. Ce principe est déjà utilisé en France et a permis l’augmentation de 40% du nombre de personnes formées.

    Remplir les postes vacants

    De nombreuses entreprises me contactent pour me dire qu’elles ne trouvent plus personne pour remplir leurs postes vacants. On le voit, l’aéroport de Zaventem recherche 1500 personnes alors qu’à une dizaine de minutes, vous avez des communes avec un des taux d’emploi le plus faible du pays.

    En outre, des demandeurs d’emploi veulent travailler mais manquent parfois de qualification. Et malheureusement, les formations offertes par les opérateurs publics sont de qualité mais ne suffisent pas/plus.

    La Formation en alternance

    Il faut basculer vers le système français : les entreprises deviennent elles-mêmes formatrices et reçoivent une partie des moyens pour le faire. En France, en 2 ans, + 40% de personnes formées.
    L’État financerait une partie des apprentis pendant un an, deux ans, trois ans. Et au-delà de cela, les secteurs peuvent engager directement le jeune formé.

    Les secteurs savent mieux que quiconque

    Le secteur de l’Horeca ou le secteur de la construction savent quels types de métiers sont nécessaires dans leur milieu. Il faut leur faire confiance en leur octroyant les moyens pour former.
  • Promouvoir et renforcer l’entrepreneuriat des femmes

    Promouvoir et renforcer l’entrepreneuriat des femmes

    Latifa Aït Baala veut qu’une campagne visant à promouvoir et encourager l’entrepreneuriat féminin au sein de la Région de Bruxelles-Capitale soit mise en place. La députée libérale a déposée une Proposition de résolution que vous pouvez retrouver ICI.

    État actuel de la situation

    664.512 PME actives en Belgique sont dirigées par des hommes, contre 229.830 par des femmes, ce qui représente respectivement 65,9% et 22,8% des PME de notre pays. L’Horeca, l’art, les spectacles et services récréatifs, le commerce, les activités spécialisées, scientifiques et techniques, ou encore les services administratifs et de soutien sont des secteurs dans lesquels les femmes sont particulièrement impliquées et engagées.

    Dans notre pays, moins d’un entrepreneur sur trois est une femme et cette représentation est relativement homogène[1] dans les trois régions de l’État, avec des taux respectifs de 31% d’entrepreneuses en Flandre et en Wallonie, et 28 % en Région de Bruxelles-Capitale.

    Il est cependant à noter que seules 8% des start-ups innovantes à fort potentiel sont dirigées par une femme[2] au sein de la Région de Bruxelles-Capitale.

    Donner de la visibilité

    Donner de la visibilité à l’entrepreneuriat existant des femmes mais aussi le promouvoir pour susciter des vocations dans un monde beaucoup trop fondé sur des stéréotypes de genre. Il est dès lors nécessaire de renforcer, dynamiser et déployer tous les moyens utiles à cette fin.

    Pour rappel, dans sa Déclaration de politique générale en début de législature, le gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale s’est engagé à soutenir l’entrepreneuriat féminin, et notamment à vouloir agir sur les mentalités. Cette proposition s’inscrit aussi dans ce cadre.

  • Le  MR regrette le surréalisme du Plan taxi qui prolonge les discriminations

    Le MR regrette le surréalisme du Plan taxi qui prolonge les discriminations

    Plan taxi à Bruxelles. Le MR dénonce une évolution inacceptable faite « de discriminations et de mépris ».

     

    « Le Gouvernement bruxellois a finalement cédé aux sirènes du lobby des taxis. Après 7 ans, il propose une réforme qu’il qualifie lui-même d’évolution, pas de révolution. Il dit même que ce plan taxi arrive « à son heure. Quel mépris pour un secteur qui attend depuis si longtemps une réforme ambitieuse où chacun a les mêmes droits et les mêmes obligations » commente David Leisterh, Président du MR Bruxelles.

     

    Une évolution insuffisante

    Plusieurs arrêts invalidant les décisions illégales du Gouvernement (date du 15 janvier, interdiction des licences flamandes et wallonnes, licences pour taxis éléctriques …), une dizaine de manifestations l’année dernière, des familles interdites de travailler le jour de Noël, des véhicules saisis illégalement, une ordonnance sparadrap initiée en urgence grâce à une majorité alternative. Tout cela illustre, selon les libéraux, l’attentisme coupable d’une majorité qui entend par ailleurs décider de tout par arrêté : numerus clausus, tarifs, procédures, composition des commissions, … soit une coquille vide adressée au Parlement.

     

    « On évolue. On reconnaît l’obsolescence de l’ordonnance de 1995. L’intérêt des plateformes comme Uber ou Heetch est enfin souligné et on propose enfin d’encadrer leur activité. On uniformise par ailleurs la durée de la licence et la formation des chauffeurs. Ces éléments sont positifs, mais ils sont minoritaires par rapport aux discriminations générées par la nouvelle ordonnance » continue le Vice-président libéral de la Commission Mobilité, David Weytsman.

     

    Une discrimination inacceptable pour les libéraux

    Selon lui, «si le Gouvernement se réjouit d’uniformiser le secteur, il laisse des droits différents sur la plupart des éléments importants. Numerus clausus différents, tarifs différents, impossibilité de céder les licences pour les LVC et non pour les taxis. Cette « discrimination » est tout simplement inacceptable pour les libéraux. Le Conseil d’État lui-même souligne cette incohérence : « Une telle différence de traitement est de nature à porter atteinte à la liberté d’entreprendre des actuels titulaires d’autorisation concernés » explique-t-il dans son avis.

     

    David Weytsman, député bruxellois :

    • « Les chauffeurs de taxi pourront par exemple continuer à prendre des courses privées en plus de la maraude et du recours aux plateformes là où les LVC sont obligés de recourir uniquement à ces dernières. Plus possible pour eux, donc, de prendre en charge un client via un hôtel, un site internet comme Booking ou une clientèle d’habitués. Pourquoi toutes ces discriminations ? L’ensemble du secteur est bénéfique pour la mobilité, la sécurité routière et la liberté de mouvement des personnes à mobilité réduite. C’est méprisant pour les LVC »
    • « Sur le numerus clausus, le Gouvernement annonce la couleur dès son exposé des motifs. Il dit qu’il faudrait que le Gouvernement fixe le nombre de taxis de rue à un niveau inférieur au nombre de véhicules actuellement exploités sous le couvert d’une autorisation de LVC. Ce n’est pas ce que demandent les Bruxellois ni ce qu’exigent les objectifs régionaux de mobilité. Ce n’est pas non plus ce qu’illustrait l’étude commandée par le Gouvernement. Ce Gouvernement doit laisser faire les gens qui souhaitent travailler à améliorer notre mobilité ».

     

    Le MR déposera dès lors une quinzaine d’amendements en vue de la prochaine Commission Affaires Intérieures.