Catégorie : David Leisterh

  • David Leisterh : « On pourrait, via le Parlement fédéral, reconvoquer des élections bruxelloises »

    David Leisterh : « On pourrait, via le Parlement fédéral, reconvoquer des élections bruxelloises »

    Pour La Libre Belgique, David Leisterh est revenu sur le blocage à Bruxelles et avance une piste de solution : reconvoquer des élections. Interview complète à lire ici.

     

    Comment allons-nous sortir de la crise bruxelloise ?

    Il y a trois possibilités. La première, c’est qu’une nouvelle solution innovante de compromis finisse par être acceptée. Mais à mon avis, on peut continuer comme ça encore longtemps, et je ne vois pas bien la solution…

    La deuxième possibilité, c’est qu’un élément exogène mène ceux qui ont posé des vétos à se mettre à table. C’est par exemple le Covid qui a permis de former le gouvernement De Croo, mais on ne peut évidemment pas souhaiter le retour du Covid ou d’une catastrophe…

    Enfin, il y a une troisième possibilité. On pourrait retourner au Parlement fédéral, demander une majorité des deux tiers, et reconvoquer des élections régionales bruxelloises. Après un an et demi, il faut mettre toutes les possibilités sur la table.

    Au niveau institutionnel, je rappelle qu’on ne peut pas dissoudre l’assemblée régionale bruxelloise.

    Actuellement, on ne peut pas, non. Mais on pourrait demander au Parlement fédéral une majorité des deux tiers pour que, constitutionnellement, on puisse dès maintenant reconvoquer des élections. Certains vont me dire que c’est très compliqué à faire. Mais qu’ils me présentent alors une autre solution pour former un gouvernement ! Pour moi, reconvoquer des élections est une des solutions. Prenez l’Arizona. S’il n’y avait pas eu l’épée de Damoclès d’un retour aux urnes, je suis convaincu que Vooruit ne serait jamais revenu à la table des négociations. Ils savaient que, s’ils ne revenaient pas, ils auraient porté le valet noir et perdu les élections. À Bruxelles, ce risque n’existe pas.

    Ce changement institutionnel qui permettrait une nouvelle élection, en changeant la loi spéciale (avec une majorité des deux tiers), ne prendrait-il pas des mois ?

    Et si on ne fait rien, on peut continuer avec Rudi Vervoort jusqu’en 2029… Le retour aux élections est une piste de solution dont on doit discuter.

    Mais comment obtiendrez-vous une majorité des deux tiers à la Chambre ?

    C’est très compliqué. Mais on devrait aussi profiter de cela pour réformer tout le système électoral bruxellois, comme la majorité dans les deux groupes linguistiques, telle ou telle force de veto, le fait de ne pas pouvoir retourner aux élections, l’absence du Roi comme médiateur, etc.

    Frédéric De Gucht dit qu’il n’y a pas de possibilité de réformer Bruxelles avec les six partis qu’a proposé Yvan Verougstraete, et donc sans la N-VA. Vous êtes de son avis ?

    C’est quelque chose qui m’inquiète aussi. La volonté de certains partis de réformer Bruxelles reste encore à prouver. La présence de partis comme l’Open VLD et la N-VA est au minimum un gage de propositions de réforme. Ceci étant dit, la proposition formulée par le facilitateur cette semaine était pas mal du tout. Tout le monde se sacrifiait, le MR perdait un Secrétaire d’État. Il n’y aurait plus que moi comme élu MR au gouvernement, alors que nous avons gagné les élections… Mais, même si c’est à mon détriment et à celui des Bruxellois, Frédéric De Gucht tient une ligne politique en refusant une telle proposition, et ses conditions étaient connues depuis longtemps. Aujourd’hui, c’est lui qui prend tout dans la gu… Mais je rappelle que d’autres ont bloqué avant lui. Le premier problème initial vient du CD&V, puis c’est le PS qui a bloqué la majorité flamande avec la N-VA, fin novembre. Sans cela, on aurait eu un gouvernement pour Noël.

  • Le MR Bruxelles s’engage pour un renouveau économique : des mesures concrètes pour les entreprises 

    Le MR Bruxelles s’engage pour un renouveau économique : des mesures concrètes pour les entreprises 

    Bruxelles connaît une érosion inquiétante de son tissu entrepreneurial. Depuis 2017, environ 3.000 entreprises quittent chaque année la capitale. En 2021, le solde migratoire des entreprises était négatif de 1.016, une tendance qui ne cesse de se creuser depuis une décennie.  

    En cette journée des micros, petites et moyennes entreprises, le MR Bruxelles tenait à réaffirmer l’urgence d’agir pour stopper l’exode entrepreneurial et remettre Bruxelles au centre de l’attractivité économique belge et européenne. 

    Le MR Bruxelles veut faire de la capitale un territoire favorable à toutes les entreprises : des start-ups innovantes aux PME dynamiques, en passant par les grandes structures internationales. L’objectif est clair : favoriser l’emploi, l’innovation et la croissance durable.

    Axe 1 – Un terreau fertile à la création et au développement d’entreprises 

    Nous voulons garantir un accès équitable aux aides régionales pour toutes les entreprises, sans discrimination sectorielle. Ce soutien sera à la fois financier, administratif et stratégique : primes, appels à projets, accompagnement personnalisé. Bruxelles mise sur une application proportionnée des normes ESG (Environnementales, Sociales et de Gouvernance) européennes afin de permettre aux entreprises de respecter les critères environnementaux et sociaux sans mettre en péril leur compétitivité. 

    En outre, nous mettrons également l’accent sur l’attractivité du territoire en s’attaquant aux freins administratifs à l’entrepreneuriat : délais de permis, procédures complexes, instabilité réglementaire. Un plan de simplification et un guichet unique digitalisé permettront d’améliorer l’expérience des entrepreneurs. Une réponse systématique dans les 7 jours ouvrables à toute demande sera l’objectif. 

    Enfin, les outils publics de financement seront pérennisés, adaptés aux réalités du terrain et complétés par un dialogue permanent avec le secteur bancaire, pour renforcer l’accès au crédit. Le Gouvernement réaffirme aussi le principe du « Only Once » : les données administratives des entreprises ne seront transmises qu’une seule fois. 

    Axe 2 – Stimuler l’esprit d’entreprendre, dès le plus jeune âge 

    Face à un certain désintérêt pour l’entrepreneuriat dans une partie de la population, les libéraux veulent créer une culture entrepreneuriale forte et inclusive. Cela passera d’abord par l’éducation : les élèves du secondaire et du supérieur seront systématiquement sensibilisés à l’entreprise par le biais de stages en entreprise, en collaboration avec la Fédération Wallonie-Bruxelles. 

    Le statut d’étudiant-entrepreneur, récemment réformé au niveau fédéral, sera activement promu. Objectif : permettre aux jeunes de concilier plus facilement études et projets professionnels. 

    Par ailleurs, un soutien renforcé aux femmes entrepreneures est prévu. Des programmes spécifiques de mentorat, formations, soutien au financement et mesures de conciliation vie privée/professionnelle (comme le dispositif « Relais + » pendant le congé maternité) seront mis en place. 

    Axe 3 – Redynamiser le tissu économique existant 

    Afin de redonner de la vigueur à l’économie locale, en particulier au commerce de proximité, plusieurs leviers sont à activer. D’abord, un plan de soutien logistique prévoit l’augmentation des zones de livraison et l’adaptation des horaires, pour répondre aux contraintes des commerçants tout en limitant l’impact sur la circulation. 

    Il faudra également adapter les fonctions urbaines : certaines rues en déclin commercial pourraient être réaffectées à d’autres activités (culture, coworking, logement…), tandis que d’autres zones en regain d’activité pourront accueillir plus facilement de nouveaux commerces et Horeca. 

    Un quadrillage de la Région permettra d’identifier les quartiers en difficulté et d’y concentrer les efforts. Des équipes d’agents publics iront directement à la rencontre des entrepreneurs. 

    Finalement, des secteurs stratégiques comme l’artisanat patrimonial ou la construction circulaire seront soutenus, à travers les Pôles Formation Emploi, pour favoriser la transmission des savoir-faire et accélérer la transition écologique du bâti.  

    Axe 4 – Une Région stratégie et un climat d’investissement stable 

    Dans un contexte budgétaire contraint, le Gouvernement entend adopter une stratégie de soutien sélective, mais impactante. Cela passera par un réexamen des représentations permanentes à l’étranger, remplacées par un modèle plus agile : des attachés économiques mobilisés ponctuellement sur des marchés cibles. 

    Sur le plan fiscal, une « paix fiscale régionale et communale » est annoncée. La Région bruxelloise renforcera les fonds de compensation aux communes pour permettre une harmonisation fiscale, gage de prévisibilité pour les entreprises. Il prévoit aussi un nouvel outil d’attractivité fiscale plus efficace que les zones franches et ZEUS.  

    Pour terminer, face aux crises économiques récurrentes (inflation, énergie, chaînes logistiques…), un canal de communication dédié sera mis en place avec les milieux économiques pour signaler rapidement les besoins urgents et adapter les mesures de soutien. 

    Axe 5 – Projeter une image de Bruxelles qui soutient en alliant attractivité touristique et dynamisme économique 

    Une politique ambitieuse de city marketing sera déployée pour promouvoir le tourisme d’affaires (MICE), les événements familiaux et culturels, ainsi que la vie nocturne. L’idée est aussi de soutenir l’HORECA et de revaloriser le tourisme régional. 

    Les événements internationaux (conférences, salons, expositions) seront activement recherchés, avec un soutien logistique et administratif renforcé. L’élargissement des horaires de transport en commun durant la nuit et la création de zones de clubbing dans des espaces industriels sont également à l’étude. 

    Enfin, Bruxelles renforcera ses liens économiques avec les Brabant wallon et flamand, notamment via le développement d’infrastructures multimodales, le soutien à la création de startups en périphérie et l’extension des activités de finance&invest.brussels dans ces zones.

  • Périphérie : vos présidents de section

    Périphérie : vos présidents de section

    Régionale Périphérie : Nicolas Kuczynski

    Beersel : Dirk Petroons

    Dilbeek : Guy Pardon

    Drogenbos : Jonathan Adriaens

    Kraainem : Bruno Vandersteen

    Leeuw-Saint-Pierre : Pierre Mylemans

    Linkebeek : Anne Bauwens

    Rhode-Saint-Genèse : Alain Wahba

    Wemmel : Didier Van Ingelgem

    Wezembeek-Oppem : Maud Oberwoits

    Zaventem  : Frédéric De Gandt

     

  • Vos Présidents de section

    Vos Présidents de section

    Régionale MR Bruxelles : David Leisterh

    Anderlecht : Gaëtan Van Goidsenhoven

    Auderghem :Martine Maelschalck

    Berchem-Ste-Agathe : Geoffrey Van hecke

    Etterbeek : Olivier Coppens

    Evere : Alexandre Larmoyer

    Forest : Cédric Pierre De Permentier

    Ganshoren : Lionel Van Damme

    Ixelles : Gautier Calomne

    Jette : Jennifer Gesquière

    Bruxelles-Ville : Florence Frelinx

    Koekelberg : François Decraene

    Molenbeek-St-Jean : Didier Milis

    Schaerbeek : Audrey Henry

    Saint-Gilles : Olaf van der Straten

    Saint-Josse : Yesim Gunes

    Uccle : Boris Dilliès

    Watermael-Boitsfort : David Leisterh

    Woluwe-St-Lambert : Amélie Pans

    Woluwe-St-Pierre : Tanguy Verheyen

  • Un appel à la responsabilité

    Un appel à la responsabilité

    Après 8 mois d’une crise politique sans précèdent pour notre Région, David Leisterh garde un espoir que les clivages politiques puissent être surmontés afin d’enfin donner aux Bruxelloises et Bruxellois le Gouvernement qui prend les réformes qui redonneront à Bruxelles ses lettres de noblesse. C’est pourquoi, le Formateur bruxellois a lancé ce lundi 7 février une semaine intense de bilatérales avec plusieurs partis.

    À la suite de cette semaine, il en ressort que la coalition flamande (Groen, Vooruit, N-VA, Open VLD) reste inchangée. David Leisterh prend acte du choix des partis flamands et a envoyé le courrier suivant aux partis francophones.

     

     

    Cher partenaire francophone,

    Nous nous sommes présentés aux élections régionales bruxelloises l’an passé dans l’espoir, chacun, de porter les réformes et mesures que contiennent nos programmes électoraux respectifs.

    Les choix exprimés par les bruxellois ont produit une carte politique compliquée, je ne vous apprends rien.

    En tant que première formation représentée au parlement, j’ai également endossé le rôle de formateur, d’abord d’une majorité francophone puis d’une majorité générale. La tâche est ardue. Comme j’ai eu l’occasion de m’entretenir avec vous la semaine passée, ce vendredi 21 février est l’échéance fixée pour réunir suffisamment de partenaires pour entamer des négociations devant mener à une feuille de route gouvernementale répondant aux nombreux défis de cette région.

    Bruxelles et les réformes qu’elle est en droit d’attendre n’ont que trop attendu. Pour ne citer que quelques exemples, la situation budgétaire est historiquement difficile, les récentes fusillades rappellent le besoin d’un gouvernement régional qui vient en appui des mesures fédérales, la situation socio-économique nécessite des nouvelles réformes et l’amélioration du cadre de vie est cardinale pour le futur de notre Région.

    En parallèle, de nombreux talents et richesses restent sous-exploités à Bruxelles et les Bruxelloises et Bruxellois attendent depuis le 09 juin de l’an dernier qu’un Gouvernement de plein exercice s’y attelle sans relâche.

    Pour ce faire, il est temps qu’une majorité parlementaire des deux groupes linguistiques se réunisse pour tenter d’aboutir à un accord de majorité. Nous portons une responsabilité commune. L’heure n’est pas à l’abandon de poste. Une crise prolongée aura des conséquences néfastes concrètes pour les personnes que nous représentons au Parlement.

    Au terme de cette première semaine de consultations j’ai pu constater que la coalition néerlandophone annoncée fin novembre (GROEN-NVA-VLD-VOORUIT) était la seule option. En effet, outre le respect que nous devons avoir à la majorité qui s’est formée après 6 mois de négociation, la piste pour remplacer un partenaire (NVA) par un autre (CDV) ne recueille pas l’unanimité.

    En conséquence, c’est avec cette coalition que nous devons travailler, malgré les craintes, réserves ou réticences exprimées. La maturité de notre système démocratique belge a montré qu’il était possible de surmonter de nombreuses divergences pour qu’un exécutif protège ses citoyens.

    Je sais votre amour pour Bruxelles et il est temps d’avoir un supplément d’âme pour ne pas la voir périr, je vous le dis clairement : choisissez votre Région, ne choisissez pas votre parti. Il est temps de dépasser les clivages.

    Etant donné que le blocage est devenu politique entre responsables, je vous demande donc de poser clairement la question à vos assemblées générales pour décision : oui ou non pouvez-vous vous asseoir autour d’une table pour négocier les contours d’une future majorité régionale ?

    Rien ne nous garantit que nous aurons ensuite un accord de majorité mais ce n’est qu’une fois à table, avec une majorité parlementaire, que nous pourrons le savoir.

    Je serai aussi garant des notes qui seront déposées pour négociations.

    Je communiquerai au plus tard ce vendredi à 17h pour faire état de ma mission : ai-je la possibilité de me mettre à table pour commencer à trouver les chemins de la concorde ou dois-je laisser quelqu’un d’autre s’y employer. Dans l’intervalle, je maintiendrai des contacts avec vous pour maximiser les chances de succès et vous apporter toutes les garanties possibles d’un travail sérieux au bénéfices des bruxelloises et des bruxellois.

    Dans l’attente de vous lire ou de vous entendre, je me tiens à votre entière disposition et vous remercie à nouveau pour votre disponibilité ces dernières semaines.

     

    Pour Bruxelles,

    David Leisterh

     

  • Un projet avant le casting : un accord de Gouvernement solide pour répondre aux enjeux

    Un projet avant le casting : un accord de Gouvernement solide pour répondre aux enjeux

    Tournée des radios matinales pour le Président du MR Bruxelles. David Leisterh était à l’antenne de La Première, Vivacité et BX1 pour évoquer la proposition du PS de nommer directement David Leisterh en tant que Ministre-Président en passant par une majorité.

    Irrecevable et inadéquat

    Il y a deux éléments. Tout d’abord, la proposition est jugée irrecevable par le Parlement bruxellois. Ensuite, il ne s’agit pas de mettre quelqu’un pour un poste. Le casting est secondaire. Il est question de créer un projet, un accord de Gouvernement solide qui répondra aux enjeux des Bruxellois et qui sera, lui, voté par les députés. Mobilité, sécurité, emploi, propreté : autant d’enjeux qui doivent trouver des réponses écrites dans un accord de Gouvernement. Sans quoi, la situation de Bruxelles ne s’améliorera pas.

    Une majorité pour travailler

    Toutefois, pour cela, nous avons besoin d’une majorité du côté francophone et du côté néerlandophone. Les deux parties devant ensuite se mettre d’accord. Du côté francophone, la majorité MR-Engagés-PS de dessine au mois d’aout. Chez les partis néerlandophones, après 6 mois de négociations, c’est l’option Groen-Vooruit-Open VLD-N-VA qui est retenue. Malheureusement, le PS décide de quitter la table, prétextant ne pas vouloir ne fût-ce que discuter avec la N-VA.

    Qu’on le veuille ou non, la coalition qui verra le jour à Bruxelles sera de toute façon une coalition contre-nature. Les libéraux ne désirent pas pour autant s’associer avec les socialistes ou Groen de Good Move. Mais dans l’intérêt supérieur de Bruxelles et ses citoyens, il est plus que responsable de venir à la table de discussion. La coalition flamande étant ce qu’elle est et ne changera pas – Elke Van den Brandt et David Leisterh ayant essayé de maintes options, c’est l’unique qui reste.

    Motivé pour Bruxelles

    Enfin David Leisterh se livre quant à ses émotions après huit mois en tant que formateur durant cette situation compliquée. « Je reconnais qu’après huit mois, plusieurs courants d’émotions me traversent. Il s’agit de huit mois où, tous les matins, tu cherches à allumer une lumière dans un tunnel profondément noir dans lequel quelqu’un, rapidement, s’empresse de l’éteindre. Il faut garder beaucoup d’espoir et beaucoup d’amour pour Bruxelles. Et ça, c’est probablement le principal élément qui me motive chaque jour depuis maintenant huit mois de tenter de convaincre les uns et les autres à développer enfin un beau projet qui redonne ses lettres de noblesse à cette belle capitale. »

  • Être responsable et venir à la table des négociations

    Être responsable et venir à la table des négociations

    Dans l’émission « Jeudi en Prime », David Leisterh a appelé aux différents partis à être responsable et à venir à la table des négociations.

    Ne pas abandonner Bruxelles

    « Je ne veux pas abandonner Bruxelles. Je veux pouvoir relever tous les défis. Le MR a reçu un mandat clair en gagnant largement les élections le 9 juin. Et, pour cela, je veux être à la hauteur de ce mandat que m’ont donné les Bruxelloises et les Bruxellois. Jusqu’au bout, je serai à la barre. »

    Bruxelles brûle mais ils regardent tous ailleurs

    Un, le CD&V ne va pas remplacer la N-VA du côté flamand. La coalition flamande (Groen-Open VLD-Voortuit-N-VA) ne bougera pas sauf si un cataclysme qui a échappé à David Leisterh ou à Elke Van den Brandt depuis maintenant huit mois se présente. Il y a une fragmentation du paysage politique à Bruxelles, singulièrement du côté flamand, qui rend les choses très complexes.

    Pour rappel, après 6 mois de négociations, les partis flamands parviennent à la coalition de quatre partis que l’on connaît. Malheureusement, dans les 48h de cette annonce, le Parti socialiste quitte la table. Par conséquent, David Leisterh me retrouve à une table où il y a une chaise vide.

    Le Président du MR Bruxelles a exploré d’autres pistes alternatives qui sont DéFI et Ecolo. Pour que cette alternative fonctionne, les deux doivent être de la partie pour avoir une majorité. Toutefois, Ecolo et DéFI ont très rapidement refusé en estimant devoir être dans l’opposition. Ils sont nombreux en réalité à voir Bruxelles qui brûle, mais à rester sur le balcon.

    « Contrairement à Bart De Wever qui, lui, a une majorité autour de la table où ils discutent de fiscalité, emploi, etc. Ici, moi, j’ai une chaise vide. »

    Pas de Gouvernement minoritaire

    « Je souhaite être le Ministre-Président de tous les Bruxellois avec un Gouvernement qui a une majorité suffisamment forte et un accord de Gouvernement qui est clair. Ce que propose le PS, soit de remplacer les Ministres francophones et de ne pas toucher à la partie néerlandophone qui resterait donc minoritaire est inacceptable. Il y aurait une minorité du côté flamand. En procédant de la sorte, vous rajoutez un problème de plus aux nombreux problèmes que connaît Bruxelles, des problèmes budgétaires, de sécurité mais là vous allez rajouter un problème communautaire. »

  • Communiqué de presse concernant le retrait du PS des négociations

    Communiqué de presse concernant le retrait du PS des négociations

    Depuis le 1er août et l’annonce d’un accord entre francophones, nous attendions la formation d’une coalition du côté néerlandophone.

    Le 28 novembre, la formatrice flamande annonçait un accord pour une majorité néerlandophone, et nous pensions arriver au bout du tunnel.

    Après 6 mois d’intenses tractations, la formatrice NL a pris sur elle, avec son parti, et propose une coalition Groen-NVA-VLD-Vooruit.

    Le VLD, notre parti frère, a accepté de se « sacrifier » en prenant le poste de Commissaire.

    Le CDV a toujours été très clair : pas de montée dans le gouvernement à l’attelage similaire du précédent (donc pas sans la NVA) et avec un rôle d’exécutif.

    La notes tant décriée était une base de travail entre néerlandophones mais, comme expliquée par Elke Van den Brandt, les textes soumis à la négociation auraient été écrits par le formateur.

    Alors que les écologistes et les libéraux ont dépassé les clivages et accepté des compromis pour Bruxelles, je prends acte aujourd’hui, par voie de presse, de la décision unilatérale du PS d’arrêter sa participation aux négociations.

    De mon côté, je n’abandonne pas Bruxelles. Encore moins en temps de tempête.

    C’est dans ce cadre que je lance un appel clair à la responsabilité de tous. L’enjeu est trop grand. Les Bruxellois ne pourraient comprendre que des chamailleries politiciennes empêchent le redéploiement bruxellois.

  • Réaction à l’entrée du PTB dans la majorité à Molenbeek

    Réaction à l’entrée du PTB dans la majorité à Molenbeek

    Une commune de plus, Molenbeek, vient de tomber entre les mains des communistes. On ne peut pas s’accommoder de la participation au pouvoir d’un tel parti, encore moins en glorifiant les accords de majorité.

    Molenbeek, encore plus qu’une autre, mérite beaucoup mieux que les communistes au pouvoir. Commune historiquement libérale et chère à notre cœur, elle est un creuset sociologique bruxellois comme il en existe peu. C’est aussi la commune qui porte le projet de capitale de la culture pour 2030. J’aime Molenbeek, elle devrait être au cœur du redéploiement régional, mais elle est aujourd’hui dirigée par les communistes, comme une expérimentation de la pire sorte. Les molenbeekois méritent tellement mieux.

    Marx disait : ‘‘Un pas en avant vaut mieux qu’une douzaine de programmes’’, voila la coeur de la stratégie communiste, la dissimulation du projet pour infiltrer le pouvoir et mieux asseoir leurs positions. Il ne faut pas être dupe ou naïf. Je lis que certains médias se gargarisent de ce qu’ils appellent un projet « social-démocrate ». C’est une honte. Il n’y a rien de social dans le communisme, il n’y a qu’une faillite programmée qui entrainera tout le monde, les plus faibles d’abord, dans un précipice sans nom. Il n’y a rien de démocrate dans une idéologie qui en tous temps et en tous lieux n’a été qu’un cache sexe pour des dictatures autoritaires et sanguinaires.

    Je condamne avec la plus grande fermeté cette dédiabolisation d’un parti à l’idéologie moribonde, d’une idéologie responsable de tant de peine, de misère et de morts. Comme nous tous, la presse a des droits, mais elle a aussi des devoirs. A l’ère des réseaux sociaux et des fake-news en tous genres, son devoir est de garantir un travail intellectuel de qualité et une information sans biais, pas de créer les conditions de son accession au pouvoir.

  • Fraude au CPAS : responsabilité politique et mécanisme de contrôle défaillant

    Fraude au CPAS : responsabilité politique et mécanisme de contrôle défaillant

    David Leisterh était en live sur la VRT pour parler de la situation inacceptable au CPAS d’Anderlecht.

    1. C’est incompréhensible et inacceptable. La responsabilité politique est énorme.

    2. Les mécanismes de contrôle sont nombreux et aucun n’a fonctionné. C’est tout aussi incompréhensible.

    3. Le nombre de dossiers a augmenté et les assistants sociaux ne savent en effet plus suivre.