Catégorie : Clémentine Barzin

  • Clémentine Barzin : nouvelle cheffe de groupe au Parlement bruxellois

    Clémentine Barzin : nouvelle cheffe de groupe au Parlement bruxellois

    Ce mercredi 4 décembre, le président du Mouvement réformateur, Georges-Louis Bouchez, a désigné la députée bruxelloise Clémentine Barzin en qualité de nouvelle cheffe de groupe au Parlement de la région de Bruxelles-Capitale en remplacement de David Leisterh. Ce dernier étant devenu bourgmestre de Watermael-Boitsfort et principal négociateur bruxellois.

     Investie en politique depuis 2006 lors des élections communales à la Ville de Bruxelles, elle devient conseillère communale en 2012 avant d’occuper le poste d’échevine 6 ans plus tard. En 2024, Clémentine Barzin est reélue députée au parlement de la région de Bruxelles-Capitale.

     Clémentine Barzin :  « Je suis honorée de la confiance de notre président Georges-Louis Bouchez et ravie d’endosser ce nouveau rôle. A la tête d’une équipe solide et talentueuse, je m’y engage avec conviction. Bruxelles est confrontée à des défis financiers, de maintien de la classe moyenne et des entreprises, de sécurité, de mobilité, d’environnement et de cohésion sociale. Comme cheffe de groupe, j’œuvrerai à consolider une majorité forte autour du futur ministre-président David Leisterh pour concrétiser les réformes dont notre Région a tant besoin. Le MR au parlement bruxellois continuera à être force de propositions et à incarner les valeurs libérales. »

     « Clémentine a démontré par son travail qu’elle a les qualités de conduire le plus grand groupe du parlement bruxellois. Une immense connaissance des dossiers, une grande précision, une recherche permanente de solutions et une loyauté sans faille sont autant d’atouts qui font de Clémentine la personne idéale pour la fonction. Je lui souhaite le plus grand succès ! » a déclaré Georges-Louis Bouchez.

  • 21 députés pour déployer une autre politique

    21 députés pour déployer une autre politique

    Le Mouvement réformateur est la première force politique du Parlement bruxellois. Avec 21 députés, les libéraux auront à coeur de défendre une politique autre que celle qui a été faite par le passé. Dans nos rangs, 12 députés étaient déjà présents lors de la précédente législature.  Retrouvez ci-dessous de qui il s’agit et dans quelles commissions ils exercent :

    • David Leisterh – Chef de Groupe au Parlement bruxellois
      • PRB : Finances
      • Cocof / Cocom : /
    • David Weytsman – Chef de Groupe adjoint au Parlement bruxellois
      • PRB : Mobilité
      • Cocof / Cocom : Affaires Bicom
    • Clémentine Barzin
      • PRB : Affaires économiques
      • Cocof / Cocom : Enseignement, Cion spéciale du Budget et du compte du Parlement (PFB),
    • Geoffroy Coomans de Brachène
      • PRB : Développement territorial (2e VP), Questions européennes, Environnement
      • Cocof / Cocom : Affaires sociales, de la Famille et de la Santé, Santé & aide aux personnes (1er VP)
    • Aurélie Czekalski
      • PRB : Mobilité, Environnement
      • Cocof / Cocom : Affaires Bicom (Présidente), Affaires Générales, Cohésion sociale et Infrastructures sportives,
    • Ariane de Lobkowicz
      • PRB : Égalités des chances
      • Cocof / Cocom : /
    • Vincent De Wolf
      • PRB : Finances, Affaires Intérieures (Président), Logement
      • Cocof / Cocom : /
    • Anne-Charlotte d’Ursel
      • PRB : Développement territorial, Mobilité,
      • Cocof / Cocom : Affaires sociales, de la Famille et de la Santé
    • Sadik Köksal
      • PRB : Développement territorial, Affaires Bicom, Questions européennes (3e VP),
      • Cocof / Cocom : Affaires Générales, Cohésion sociale et Infrastructures sportives,
    • Bertin Mampaka
      • PRB : Questions européennes (Président), Environnement (Président)
      • Cocof / Cocom : Affaires Générales, Cohésion sociale et Infrastructures sportives (Président),
    • Françoise Schepmans
      • PRB : Logement
      • Cocof / Cocom : Affaires sociales, de la Famille et de la Santé, Santé & aide aux personnes
    • Gaëtan Van Goidsenhoven
      • PRB : Questions européennes, Environnement
      • Cocof / Cocom : Affaires Générales, Cohésion sociale et Infrastructures sportives,

    Neuf nouveaux libéraux ont été élus :

    • Loubna Azghoud
      • PRB : Égalités des chances, Affaires économiques
      • Cocof / Cocom : Cion spéciale du Budget et du compte du Parlement (PFB),
    • Kristela Bytyçi
      • PRB : Égalités des chances (3e VP), Budget et comptes du Parlement
      • Cocof / Cocom : Enseignement, Comité d’avis pour l’égalité des chances entre les hommes et femmes, Santé & aide aux personnes (2e VP)
    • Louis De Clippele
      • PRB : Développement territorial, Logement (3e VP)
      • Cocof / Cocom : /
    • Ludivine De Magnanville
      • PRB : Égalités des chances, Affaires économiques
      • Cocof / Cocom : Comité d’avis pour l’égalité des chances entre les hommes et femmes
    • Amin El Boujdaini
      • PRB : Affaires Intérieures, Budget et comptes du Parlement
      • Cocof / Cocom : Affaires Bicom, Santé & aide aux personnes
    • Aline Godfrin
      • PRB : Finances (1ère VP), Affaires Intérieures
      • Cocof / Cocom : Enseignement, Cion spéciale du Budget et du compte du Parlement (PFB)
    • Amélie Pans
      • PRB : Mobilité,
      • Cocof / Cocom : Affaires sociales, de la Famille et de la Santé, Cion spéciale du Budget et du compte du Parlement (PFB), Comité d’avis pour l’égalité des chances entre les hommes et femmes
    • Eleonore Simonet
      • PRB : Affaires Intérieures, Budget et comptes du Parlement, Logement
      • Cocof / Cocom :
    • Olivier Willocx
      • PRB : Finances, Affaires économiques (2e VP), Budget et comptes du Parlement (2e VP)
      • Cocof / Cocom : Enseignement, Comité d’avis pour l’égalité des chances entre les hommes et femmes
  • Le MR veut des outils de démocratie participative plus sérieux

    Le MR veut des outils de démocratie participative plus sérieux

    A l’issue des premières commissions délibératives mixtes et à l’approche du débat sur l’instauration de consultations populaires, le MR veut une politique plus transparente, plus lisible et plus sérieuse des outils de participation citoyenne en Région de Bruxelles-Capitale.

    Le MR constate que la majorité PS-Ecolo-Défi a certes additionné les dispositifs participatifs au cours de cette législature mais avec peu de résultats.

    Premièrement, la majorité a échoué dans l’écoute des citoyens dans le cadre de projets urbains majeurs tels que le PAD (plans d’aménagement directeurs) Josaphat ou le plan Good Move. Pour le MR, il faut avant tout renforcer la prise en compte effective de l’avis des habitants dans les processus légaux existants comme les enquêtes publiques.

    Deuxièmement, le service de la participation citoyenne créé par le ministre Maron il y a plus de deux ans, doté de 3 ETP, n’a encore piloté aucun processus de participation citoyenne de projets urbanistiques régionaux ou locaux.

    Troisièmement, la majorité a mis sur pied les commissions délibératives mixtes destinées à faire délibérer certaines thématiques entre députés et citoyens tirés au sort. Après trois ans d’existence, force est de constater que le dispositif est jusqu’ici resté «sous influence» politique. Les thématiques d’initiative politique ont en effet été instrumentalisées au service d’un membre du gouvernement (ex : «5G» alors que le ministre Maron n’assumait pas de prendre une décision sur la norme d’émission ; «formation en alternance» pour valoriser la réforme en cours du ministre Clerfayt) tandis que les thématiques d’initiative citoyenne ont été transformées pour convenir à la majorité (ex : le thème des «logements pour les SDF» est devenu «le sans-abrisme», celui de «la friche Josaphat» est devenu «la biodiversité en ville»).

    Alors qu’ils veulent porter une problématique au niveau régional, les citoyens porteurs de suggestion n’ont en outre pas été associés au processus délibératif, réservé à des citoyens tirés au sort et donc totalement extérieurs à l’initiative.

    Nous avons également constaté que l’existence d’un vote délibératif pour les élus et d’un vote consultatif pour les citoyens, le premier l’emportant sur le second en cas de désaccord, orientait les recommandations de façon politique.

    La délibération proprement dite a par ailleurs souvent été marquée par des démarches d’influence des députés à l’égard des citoyens.

    Pour le MR, vu l’importance d’obtenir la confiance des citoyens dans le dispositif et étant donné le coût des commissions délibératives (+ de 100.000 euros par commission), il s’agit d’améliorer le processus selon les réformes suivantes :

    • mettre sur pied des commissions délibéra?ves exclusivement d’ini?a?ve citoyenne, limiter la reformula?on de la théma?que au strict minimum et veiller à ce que les porteurs de sugges?on soient associés de bout en bout à la commission délibéra?ve (qu’ils puissent notamment présenter leur théma?que aux membres de celle-ci) ;
    • imposer un code de bonne conduite aux députés et renforcer la compétence de l’équipe d’encadrement des discussions pour recadrer des élus le cas échéant;
    • placer les citoyens et les députés sur un strict pied d’égalité en donnant aux citoyens et aux députés un vote de même poids et simultané.

    Cette dernière dimension a été abordée en juin dernier en commission du règlement à l’initiative de la précédente présidente du Parlement francophone bruxellois, Magali Plovie. Aujourd’hui, le MR veut que les auditions d’experts ne soient pas lettre morte et veut concrétiser l’égalité des votes selon le principe «un homme, une voix ; une femme, une voix». Selon ces experts en effet, le caractère «délibératif» d’une voix en commission ne s’assimile pas à l’exercice de la fonction «législative», qui revient quant à elle aux seuls représentants élus au suffrage universel, qui ont un droit de vote décisionnel lors des séances plénières. La différence terminologique entre «vote consultatif» et «vote délibératif», qui a été instituée dans les commissions délibératives jusqu’à ce jour, n’a dès lors pas réellement de sens, puisque tant le vote des citoyens que celui des élus est «consultatif» dans le cadre des recommandations sur lesquelles ils se prononcent au sein des commissions délibératives.

    Pour le MR, il est capital que les recommandations émises par ces commissions mixtes de même que les résolutions parlementaires (qui sont le fruit du travail des seuls élus), fassent l’objet d’un suivi plus volontariste de l’exécutif bruxellois. En effet, actuellement, de nombreuses résolutions, parfois votées à l’unanimité au parlement, n’ont été suivies d’aucun effet par le gouvernement bruxellois, de sorte qu’aucune action préconisée par la résolution n’a été entamée.

    Quatrièmement, le MR rappelle qu’il réclame depuis 2015 l’instauration de consultations populaires en Région de Bruxelles-Capitale via une proposition d’ordonnance, compte tenu de la possibilité ouverte depuis la 6e réforme de l’Etat et afin de ne pas limiter la participation citoyenne à un groupe restreint (seuls 45 citoyens participent à chaque commission délibérative). Il s’associera donc de manière volontariste au prochain débat en commission, qui aura enfin lieu suite au dépôt d’une deuxième proposition d’ordonnance par la majorité à ce sujet.

    Cinquièmement, le MR veut améliorer le droit de pétition, possible à Bruxelles depuis 2016. Si nous nous satisfaisons que la majorité ait ramené le nombre de signatures à 1000, à ce jour, l’audition des pétitionnaires se déroule uniquement devant les députés, qui n’ont qu’un pouvoir de relais et non exécutif. Le MR veut que les pétitionnaires puissent s’adresser tant au Parlement qu’au (à la) ministre lors de l’audition en commission, ce dernier étant tenu de leur répondre.

    Enfin, en matière de participation citoyenne, qui ne doit pas être réservée au secteur associatif, le MR souhaite l’ouverture la plus large aux citoyens. C’est pourquoi nous voulons au début de la prochaine législature une vaste campagne de communication grand public, informant les Bruxellois sur les outils de démocratie participative à leur disposition :

    • La péggon pour porter, en personne, une préoccupagon et demander une réponse à un(e) ministre ;
    • La commission délibéragve pour solliciter, par le débat entre citoyens et élus, des recommandagons sur une problémagque complexe ;
    • La consultagon populaire pour solliciter la populagon bruxelloise sur de grandes orientagons publiques.

    Le MR est convaincu qu’il s’agit d’impliquer davantage les citoyens dans les projets qui les concernent directement et qu’il faut nouer avec eux un dialogue plus soutenu, à des occasions plus régulières que les seules échéances électorales. Pour ce faire, les outils de démocratie participative doivent être organisés de manière cohérente, transparente et être utilisés au bénéfice des citoyens.

  • Formation professionnelle : Le MR propose de faire contribuer le secteur associatif de la cohésion sociale

    Formation professionnelle : Le MR propose de faire contribuer le secteur associatif de la cohésion sociale

    Partant du constat que l’enjeu de la mise à l’emploi des jeunes par le renforcement de la formation professionnelle est la première des grandes priorités bruxelloises pour redynamiser l’activité économique dans les métiers en pénurie, faire redémarrer l’ascenseur social des jeunes, baisser le taux d’inactivité et créer une nouvelle dynamique positive pour les finances bruxelloises, le MR Bruxelles propose une idée novatrice : un partenariat structurel entre Bruxelles Formation et le secteur très étendu de la cohésion sociale.

    Pour Clémentine Barzin, députée libérale : « Les acteurs de la formation professionnelle, dont Bruxelles Formation est le premier bras armé, sont subventionnés à Bruxelles par la Commission communautaire française (COCOF), tout comme les opérateurs de cohésion sociale. Or, les ASBL actives en cohésion sociale sont au nombre de 225 à Bruxelles et elles constituent un réseau présent dans l’ensemble des quartiers les plus fragilisés. Vous imaginez le gain qui pourrait être réalisé, si l’ensemble des travailleurs de ces associations étaient davantage formés par Bruxelles Formation pour aiguiller les jeunes vers les métiers les plus porteurs, ceux qui rémunèrent le mieux ainsi que vers les formations qui sont le plus adaptées pour réaliser les objectifs de tous ces jeunes ? »

    Sa collègue Latifa Aït-Baala poursuit : « Le secteur de la cohésion sociale est précisément celui qui compte les travailleurs sociaux les plus proches des jeunes, certains établissant parfois des liens de confiance étroits. Or, si les missions remplies par ces associations sont absolument fondamentales (soutien scolaire, apprentissage du français et de la citoyenneté, activités socio-culturelles et outils visant le vivre ensemble et l’interculturalité), nous pensons qu’elles ne peuvent plus se réaliser en « vase clos », sans lien structurel avec les réalités du marché de l’emploi, qui demeure le premier levier pour permettre l’intégration sociale des jeunes dans la société bruxelloise sur le moyen et le long terme ».

    Les députés libérales défendent donc au Parlement francophone bruxellois un texte visant à ce que le secteur associatif de la cohésion sociale puisse remplir de nouvelles missions pour sensibiliser leur public (souvent fragilisé socio-économiquement et particulièrement éloigné des informations relatives au marché de l’emploi) à toutes les caractéristiques relatives aux opportunités professionnelles concrètes, à la liste des métiers en pénurie et au panel de formations existantes – dont la plupart sont gratuites.

    « Cette proposition se veut concrète et pragmatique : elle ne vise pas à créer de nouvelles structures coûteuses – quand on connaît l’état des finances bruxelloises ! – mais à se baser sur ce qui existe déjà pour renforcer intelligemment les partenariats. D’ailleurs, cela pourrait être vu comme une expérience-pilote : si cela fonctionne, pourquoi ne pas élargir à d’autres associations que celles de la cohésion sociale ?, s’interroge Clémentine Barzin. Des milliers d’associations subventionnées pourraient ainsi jouer ce rôle de guide et de passerelle vers les opportunités d’emploi. Nous voulons une véritable mobilisation générale pour la formation professionnelle ! », conclut-elle.

    Concrètement, qu’implique cette proposition de résolution ?

    • La mobilisation du secteur associatif de cohésion sociale de la COCOF (càd les 225 associations subventionnées dans le cadre du décret relatif à la cohésion sociale de 2018) pour que les travailleurs des associations sensibilisent, informent et orientent leur public sur les caractéristiques actualisées du marché de l’emploi et sur le large panel de formations existantes
    • La création d’un partenariat structurel entre Bruxelles Formation et le secteur de la cohésion sociale (ce qui implique une révision du décret sur la cohésion sociale de 2018 ainsi qu’un avenant au contrat de gestion de Bruxelles Formation)
    • Ce partenariat passerait concrètement par :
      • L’organisation de séances d’informations pour les opérateurs actifs en cohésion sociale, dispensées une ou plusieurs fois par an par des personnes ressources de Bruxelles Formation : données actualisées du marché de l’emploi belge et bruxellois, liste des métiers en pénurie, caractéristiques attractives et contraignantes des secteurs d’activités (dont les conditions salariales), panel des formations existantes et disponibles, la liste des études ou formations liées aux métiers en pénurie et les différents services proposés par des acteurs tels que la Cité des Métiers ;
        • Des lieux potentiellement mobilisables pour organiser ces grandes séances d’informations sont identifiés : le nouveau site de Bruxelles Formation dans la Gare Maritime de Tour & Taxis ou celui de la Cité des Métiers, qui organise déjà certaines activités collectives à destination de partenaires extérieurs.
      • Mise à disposition des associations par Bruxelles Formation de brochures d’information, flyers ou autres documents pertinents, pour que le public de ces Asbl (et les jeunes en particulier) puissent en prendre connaissance ;
      • La désignation par chaque association de cohésion sociale d’un référent « formation emploi », chargé d’assister aux séances d’infos de Bruxelles Formation et d’entretenir des contacts réguliers avec eux, afin de faire remonter les infos à son équipe ;
      • La rédaction d’un chapitre consacré à cette nouvelle mission dans les rapports d’activité des associations, afin de pouvoir évaluer les atouts et les faiblesses du dispositif ;
      • La possibilité de confier aux Centres régionaux en cohésion sociale (ils sont 3 à Bruxelles) la tâche de coordination et d’évaluation de la nouvelle mission des associations ;
    • Si ce dispositif s’avérait un succès, il pourrait être élargi à d’autres secteurs associatifs, afin d’avoir des milliers d’ASBL engagées pour la promotion de la formation professionnelle !
    • Cette démarche novatrice entend enclencher une nouvelle dynamique de mobilisation générale pour la formation professionnelle en Région bruxelloise !
  • Sur les 86.836 chercheurs d’emploi à Bruxelles, pas moins de 17,5% d’entre eux, soit 15 196 personnes, ne maîtrisent ni le français ni le néerlandais

    Sur les 86.836 chercheurs d’emploi à Bruxelles, pas moins de 17,5% d’entre eux, soit 15 196 personnes, ne maîtrisent ni le français ni le néerlandais

    Bruxelles, le 7 juin 2023 – Le Mouvement Réformateur a présenté aujourd’hui une proposition de résolution visant à rencontrer le problème persistant de la maîtrise insuffisante des langues chez les demandeurs d’emploi bruxellois. Conscient de l’importance cruciale des compétences linguistiques pour l’insertion professionnelle, le MR appelle à des mesures concrètes pour renforcer l’apprentissage des langues en Région de Bruxelles-Capitale.

    Malgré la priorité accordée à l’apprentissage des langues dans la Déclaration de politique régionale de 2019, force est de constater que cette initiative a échoué. Selon les dernières données, sur les 86.836 chercheurs d’emploi à Bruxelles, pas moins de 17,5% d’entre eux, soit 15.196 personnes, ne maîtrisent ni le français ni le néerlandais. C’est particulièrement préoccupant compte tenu de la demande constante des entreprises bruxelloises pour des compétences bilingues français-néerlandais, indépendamment du secteur ou de la taille de l’entreprise.

    La connaissance du néerlandais a connu une baisse constante au fil du temps, passant de 33% des Bruxellois en 2001 à seulement 16,3% aujourd’hui. Cette diminution contraste avec les exigences linguistiques croissantes sur le marché du travail. En 2019, Actiris a enregistré directement 35 063 offres d’emploi, dont 1 sur 2 mentionnait explicitement des exigences linguistiques. Parmi ces offres, 8 sur 10 exigeaient une maîtrise des deux langues nationales. Environ 40% des offres d’emploi avec des exigences linguistiques nécessitaient également la connaissance de l’anglais, généralement combinée au néerlandais et au français.

    Face à cette réalité préoccupante, le MR est convaincu qu’il est essentiel de renforcer les compétences linguistiques de base dans au moins l’une des deux langues régionales, ainsi que dans une deuxième langue (soit la deuxième langue régionale, soit l’anglais) pour tous les demandeurs d’emploi. Pour ce faire, il est impératif de développer suffisamment les outils de formation et l’offre de cours de langues. De plus, la formation en langues devrait devenir un élément fondamental du contrôle de la disponibilité des demandeurs d’emploi.

    La proposition de résolution du MR présentée par la députée Clémentine Barzin ce 7 juin 2023 en commission des affaires économiques et de l’emploi vise à rendre obligatoire un test linguistique pour tous les demandeurs d’emplois’inscrivant auprès d’Actiris, ainsi qu’à rendre obligatoires les cours de langue pour les demandeurs d’emploi qui ont échoué au test linguistique initial (qui ont un niveau inférieur à B1 en français ou néerlandais, selon le cadre européen commun de référence pour les langues) et qui, après 6 mois de chômage, ne suivent pas de formation et n’ont pas de certificat médical. Enfin, notre proposition a pour objectif de renforcer les outils existants pour accroître la formation des demandeurs d’emploi en langues, singulièrement la plateforme Brulingua et les chèques-langues, et renforcer la communication de ceux-ci afin d’en accroitre leur usage.

    Malgré les chiffres évoqués, malgré les engagements dans la déclaration de politique régionale et alors que la majorité PS-Ecolo-Défi prépare un bilan de compétences incluant un test de la connaissance des langues, il est regrettable que, mis à part la NVA, les autres groupes politiques aient voté, à grand recours de postures politiques, contre la proposition de résolution du MR.

    Nous appelons tous les partis politiques à mettre de côté leurs divergences et à travailler ensemble pour trouver des solutions concrètes et efficaces afin de combler le fossé linguistique sur le marché de l’emploi bruxellois. L’apprentissage des langues est un investissement essentiel pour l’avenir professionnel des demandeurs d’emploi et pour la prospérité économique de Bruxelles.

    La proposition de résolution du MR sera prochainement agendée en séance plénière du Parlement bruxellois.

  • Bruxelles est en retard, il est temps de se presser !

    Bruxelles est en retard, il est temps de se presser !

    Dernièrement, nous sommes allés à la rencontre des Bruxellois dans plusieurs stations de métro et points de passage de la capitale. Via un jus d’orange pressé du matin, nous voulions donné un message clair : Bruxelles est en retard, il est temps de se presser.

    Devant les défis de demain, la plupart des villes se bougent : davantage de métros, de nouveaux quartiers, une pauvreté en recul, des jobs pour les jeunes, des logements abordables, des espaces verts de proximité, une classe moyenne florissante, des plans climat ambitieux, des services publics modernes, une offre culturelle vivante, une ville propre…

    Pendant que les autres villes progressent, Bruxelles accumule tous les retards. Après 20 ans d’opposition, le MR veut inverser la tendance et prendre de l’avance pour Bruxelles. Nous avons des projets ambitieux pour la région bruxelloise et nos militants sont présents sur le terrain pour vous convaincre qu’une autre voie est possible.

    Plus d’information sur : https://tic-tac2024.be/
  • Les communs: les nouvelles dérives vertes

    Les communs: les nouvelles dérives vertes

    Passée plutôt inaperçue, les Députées écologistes  Magalie Plovie (Ecolo) et Lotte Stoops (Groen) ont coprésenté il y a quelques jours devant le Parlement bruxellois une note de discussion relative aux communs. Comprenez par « communs » la gestion collective des biens publics ou privés, ressources ou connaissances, partagées en auto-gestion selon des règles définies.

    Inspirées par les travaux d’Elinor Ostorm, les députées écologistes ont pour ambition de faire avancer la réflexion sur l’émergence d’un nouveau modèle de gouvernance, une troisième voie entre l’État et le privé, par laquelle le pouvoir décisionnel et organisationnel serait confié à des collectifs citoyens. Dans ce modèle, la délibération publique est présentée comme la condition sine qua none pour pleinement réaliser l’intérêt général. Objectif : augmenter le bonheur national brut.

    Une fois passé les références au Moyen-âge qui ont de quoi faire sourire brièvement, cette note cache en réalité sous un vernis de bonnes intentions, un dangereux plaidoyer en faveur d’un nouveau diktat, celui des collectifs ou groupements citoyens sans légitimité démocratique à proprement parler.

    La note part d’abord du principe que l’action collective citoyenne est la meilleure manière de répondre aux besoins des citoyens, effaçant l’État dans un rôle secondaire pour sortir de la relation binaire « État-marché ». Sans dénigrer le travail de certains collectifs ou nier la fonction utile et complémentaire que remplissent les associations qui ont développé une expertise complémentaire, basculer le centre de gravité des décisions vers des collectifs soulève plusieurs problèmes de taille en matière de représentativité, de coût ou encore en matière de résultats.

    Premièrement, penser que des collectifs citoyens sont plus à mêmes de rencontrer l’intérêt général est un postulat qui en plus d’être réducteur est relativement naïf. En effet, il ignore (volontairement ou pas) le fait que la société civile est elle-même composée de groupes d’influence et de lobbies. Ils représentent donc des points de vue et portent des agendas sans nécessairement faire l’unanimité au sein de la population. Certains sont mêmes proches de partis politiques. Naît alors un déséquilibre entre le citoyen qui accomplit son devoir démocratique aux élections et celui qui s’investit dans un collectif, de manière rémunérée ou pas (ce qui peut d’ailleurs être une source de conflit d’intérêt pour celui qui joue sa survie financière), tout cela en sachant que nous ne sommes pas tous égaux en matière de temps libre. Ainsi une personne retraitée ou inactive aura plus de temps libre qu’une personne qui travaille à temps plein.

    Organiser de vraies consultations populaires de l’ensemble des Bruxellois sur des enjeux d’intérêts régionaux, comme nous le proposons, permettrait une participation directe de toutes et tous, en évitant précisément qu’une minorité militante s’impose à une majorité silencieuse. Bien que la Constitution le permette depuis 2014, aucune mesure n’a jamais été prise pour lancer cette dynamique démocratique.

    Outre le problème de la représentativité, se pose aussi la question du coût. Dans leur note, les députées écologistes demandent clairement d’étudier la mise en place d’un accompagnement pour les communs : reconnaissance, création d’une structure de soutien notamment un appui juridique ou encore l’attribution de biens publics à des communautés de citoyennes ou citoyens. Soit des dépenses supplémentaires. Si certaines initiatives relevant de la logique des communs méritent d’être encouragées, comme par exemple les communautés d’énergie, certaines coopératives ou le community landtrust, il existe une différence fondamentale entre la liberté d’association, la libre mutualisation, que nous défendons, et la promotion d’un nouvel  « ordre citoyen », qui viendrait encore grossir un secteur associatif pourtant déjà fort développé en Belgique francophone, avec des coûts toujours plus importants pour les deniers publics et sans engagement vis-à-vis des résultats. Pire encore, lorsque l’on passe à la loupe le financement de petites structures actives dans le domaine social, écologique ou encore de la mobilité, l’argent reçu sert souvent en premier lieu à pérenniser l’emploi au sein de la structure avant d’être injecter dans le projet lui-même. Encourager le développement de nouvelles structures citoyennes reconnues et financées par le public aggravera donc encore le saupoudrage d’argent public et la dilution de la responsabilité entre un pouvoir public déforcé, une administration sous-utilisée, malgré ses compétences remarquables, et une armada de structures collectives vivant au rythme des appels à projets. En d’autres termes, on dédouble (pour ne pas dire que l’on triple) encore les structures existantes aux frais du contribuable et d’une classe moyenne active déjà largement sous pression pour faire émerger in abstracto une troisième voie indépendante à la fois des citoyens et du secteur privé, alors qu’elle serait financée par eux, confirmant ainsi une politique assumée et décomplexée que l’on pourrait qualifier sans mal d’argent magique.

    Troisièmement, la reconnaissance d’une multitude de groupes citoyens comme troisième pouvoir risque d’aggraver la dichotomie déjà largement entretenue à coups souvent de caricatures entre le public (blâmé pour sa représentation imparfaite) et le privé (blâmé pour sa poursuite du profit) alors que les collectifs citoyens jouiraient eux d’une supériorité morale, puisqu’ils seraient les seuls capables d’œuvrer pleinement en faveur de l’intérêt général. Non seulement ces préjugés ignorent les efforts consentis par le public pour se rapprocher des citoyens en matière de participation citoyenne (nombre déjà important d’initiatives financées, les nouveaux échevinats de la participation citoyenne, etc.) mais aussi du privé pour s’améliorer sur les objectifs ESG relatifs à l’environnement, le social et la gouvernance.

    Mais plus inquiétant encore, là s’opère un glissement du champ de la rationalité vers celui de la morale, une tendance de plus en plus dénoncée pour ses dérives, car porter des valeurs ou des causes, aussi nobles soient-elles, ne constitue pas une garantie de résultats en soi. Prenons par exemple, la coopérative bancaire New-B, ses valeurs éthiques et durables n’ont pas empêché sa faillite malgré l’important soutien public dont elle a bénéficié. Les pouvoirs publics doivent donc toujours procéder à une analyse objective des retombées et des résultats avec de faire tourner la planche à billets et ne pas émettre de jugement sur la seule base des valeurs défendues. Un pas idéologique plus loin encore, la déconstruction de la relation public-privé largement caricaturée a de quoi aussi inquiéter. Ne dites plus PPP (partenariats public-privé) mais PCC (partenariats public-communs). S’il convient aujourd’hui de ne pas poursuivre le seul profit financier (au détriment par exemple de l’environnement ou du bien-être social), il y a une différence entre la seule poursuite du profit à n’importe quel prix et l’absence de recherche de plus-value ou une plus-value sociétale tellement petite qu’elle ne serait pas mesurable. Cette inquiétude est d’autant plus fondée qu’elle est déjà palpable aujourd’hui sur fond de morcellement de l’argent public et face aux attentes légitimes de résultats à la hauteur des moyens investis.

    En résumé, si la note a le mérite de lancer le débat, elle révèle de multiples dangers qu’un changement de paradigme complet implique. S’il n’a rien d’étonnant à ce que les deux partis Ecolo et Groen à l’initiative de cette note et pour lesquels le tissu associatif constitue une cible électorale importante, poussent cet agenda, nous appelons à la plus grande prudence face aux potentielles dérives idéologiques qui se profilent et espérons que de l’art du partage à la mutualisation forcée en au travers de collectifs sursubsidiés il y ait plus qu’un pas idéologique à franchir. Car nul n’est immunisé face aux dérives du pouvoir, qu’il soit parti politique ou citoyen.

     

  • La formation en alternance pour booster l’emploi à Bruxelles

    La formation en alternance pour booster l’emploi à Bruxelles

    Les députés libéraux Clémentines Barzin et David Leisterh (MR) appellent à une réforme « ambitieuse » de la formation en alternance avec une proposition d’ordonnance. « Il faut booster radicalement l’emploi à Bruxelles en plaçant les entreprises au centre de la formation ».

    Ils se basent sur le système français mis en place par le président Emmanuel Macron en 2018. « C’est un basculement assez substantiel. On garde les espaces de formations publiques existantes mais on permet aux entreprises d’être formatrices. En 2021, près de 700.000 contrats d’apprentissage ont été signés en France, cela a quasi doublé en deux ans », pointe le député.

    Le gouvernement financerait la création de centre de formation en alternance des entreprises qui devront répondre à des critères (certification de qualité) et des objectifs (taux d’insertion, d’assiduité et de réussite d’obtention de la certification). « C’est une question de choix politique. On arrive à 69 millions d’euros investis dans la version ‘sobre’ sans compter le retour sur investissement. Un euro investi, c’est 1,2 euro pour l’État », termine Clémentine Barzin.

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  • Le MR veut réduire l’impact social et économique de la crise énergétique sur les ménages et entreprises de la Région de Bruxelles-Capitale

    Le MR veut réduire l’impact social et économique de la crise énergétique sur les ménages et entreprises de la Région de Bruxelles-Capitale

    « La Région bruxelloise ne peut plus rester au balcon des augmentations drastiques des prix du gaz et de l’électricité. Le Gouvernement bruxellois a des leviers importants. Il est grand temps qu’il se porte au chevet des ménages et des entreprises frappés par la crise énergétique. Élaborer un plan d’action régional pour leur venir en aide est notre devoir politique. » commente Alexia Bertrand.

     

    Il est grand temps que le Gouvernement bruxellois se porte au chevet des ménages et entreprises frappés par la crise énergétique. Il en a les moyen et leur venir en aide est notre devoir politique.

    Dans ce contexte d’envolée inédite des prix de l’énergie, la facture de gaz pèse actuellement près de 72 milliards sur notre PIB belge de 500 milliards. Cela représente entre 14 à 15 % du PIB, rien que pour couvrir la facture de gaz.

     

    Si l’Etat et la Région bruxelloise ne pourront pas compenser l’intégralité des pertes, ils ont le devoir d’éviter un appauvrissement massif de la population ainsi qu’une vague de faillites et de licenciements.

     

    Constat spécifique à la Région bruxelloise

     

    A Bruxelles, le prix de l’électricité pour les ménages a augmenté de + 99 % de février 2021 à février 2022, soit la plus forte augmentation des 27 capitales européennes – bien loin devant Amsterdam (+ 64 %) ou Paris (+ 13 %).

     

    L’économie bruxelloise dépend davantage de l’électricité et du pétrole que dans les deux autres Régions. Entre 2019 et 2021, la part des coûts énergétiques dans le chiffre d’affaires y a ainsi augmenté de 44 %, contre 32 % dans le reste de la Belgique. Après le secteur du transport subventionné, l’industrie manufacturière est le deuxième secteur le plus dépendant aux produits énergétiques : elle comprend notamment l’industrie alimentaire (bouchers, abattoirs, chocolatiers, boulangers), qui nécessite une consommation énergétique particulièrement importante, ou encore l’industrie de l’imprimerie.

     

    Les services aux personnes sont également touchés de plein fouet : coiffeurs, salons de beauté, blanchisseries, sans oublier l’HoReCa, qui a un poids considérable dans l’économie régionale.

     

    Or, il s’avère qu’au-delà des compétences fédérales et européennes, la Région bruxelloise dispose de multiples leviers pour maîtriser les effets de la crise énergétique.

     

    Objectifs directeurs de la proposition de résolution

     

    • À court terme: des aides économiques et sociales ciblées au profit des ménages vulnérables et de la classe moyenne ainsi que pour les PME et les indépendants bruxellois ;

     

    • À moyen terme: plusieurs mesures visant à diminuer la consommation d’énergie avec un double gain : baisser la facture et diminuer l’empreinte environnementale de la Région ;

     

    Détails du Plan d’action et des mesures concrètes que le MR demande à la Région bruxelloise d’implémenter à court et moyen terme :

     

    1. Mesures urgentes à court terme:

     

    1. Simplifier les procédures d’octroi du statut de client protégé pour le rendre plus accessible aux ménages en difficulté :

     

    • Pour les ménages: privilégier l’accès à ce statut via BRUGEL qui l’octroie sur la base d’un critère « revenus » (et donc plus juste socialement) ;

     

    • Comme le pointe BRUGEL, « le nombre de clients protégés suit une tendance nette à la baisse (depuis 2012) et reste trop peu élevé par rapport au nombre de limiteurs de puissance installés (environ 27.000 – 5,5 % des ménages bruxellois) ou au nombre de ménages touchés par la précarité énergétique mesurée (environ 75.000 ménages – 14,4 % des ménages bruxellois). En somme, les clients protégés ne représentent que 0,4 % des ménages bruxellois. »

     

    • Pour les indépendants, les PME et travailleurs en difficulté: instaurer un statut de client protégé temporaire pour « crise énergétique »

     

    • Concrètement ce statut serait accessible aux Bruxellois qui ont reçu une mise en demeure de leur fournisseur d’énergie et qui bénéficient ou ont bénéficié du chômage temporaire « énergie » pendant minimum 14 jours ;
    • aux indépendants qui bénéficient ou ont bénéficié du droit passerelle en raison de leur facture énergétique.
    • Ce statut leur permettra de bénéficier du tarif social pendant un an à partir de la date d’octroi et ainsi éviter temporairement la procédure de recouvrement de leur fournisseur commercial. Ce statut les protège également de la coupure

     

    1. Diminuer les prix en augmentant l’offre et en faisant jouer la concurrence sur le marché de l’énergie (3 fournisseurs seulement)
      • Notamment en simplifiant la procédure trop lourde de résiliation des contrats
      • En rendant le statut de client protégé plus accessible plus rapidement (voir supra) et éviter un emballement de la dette et les surcoûts devant la justice de paix

     

    1. Soutien aux PME et TPE
      • Instaurer un mécanisme conditionné d’aides directes aux entreprises sensibles à l’évolution des prix de l’énergie

     

    • Une prime plafonnée pour les entreprises dont le coût énergétique dépasse 8 % de leur chiffre d’affaires, afin de prendre en charge les couts énergétique à compter du dépassement de 100 % du montant de la facture de régularisation de l’année de référence 2021.

     

    • Ouverture d’une ligne téléphonique spécifique pour les indépendants et les entreprises chez Homegrade
    • Introduire des prêts à taux préférentiel pour l’acquisition d’outils de production moins énergivores via Finances.brussels
    • Modification de la taxe sur les surfaces non-résidentielles (modification des plafonds)

     

    1. Mesures complémentaires à moyen terme:

     

    Nous voulons améliorer la performance énergétique des bâtiments via l’isolation, des systèmes de chauffage performants et décarbonés, l’énergie renouvelable et agir en priorité sur les logements de personnes aux revenus modestes.

    1. Améliorer la Performance énergétique des bâtiments
      • Isolation de l’enveloppe des bâtiments
      • Installation de système de chauffage performant et décarboné
      • Développement des sources d’énergie renouvelable
      • Plan régional de communication massif
      • Agir en priorité sur les logements des personnes aux revenus modestes
      • Mise en œuvre de mécanismes rendant l’investissement plus attractif
        • Pour moitié sous forme d’aide financière directe (primes, réduction IPP, réduction précompte immobilier pour travaux de rénovation PEB
        • Pour moitié sous forme de prêt à taux très bas
      • Inciter les propriétaires-bailleurs à investir dans la PEB de leur immeuble
        • Par le transfert d’une partie des gains du locataire vers le bailleur, notamment via une charge locative
      • Inciter les copropriétés à la rénovation énergétique en
        • Proposant un accompagnement à toutes les étapes d’un projet de rénovation
        • Cartographiant les entrepreneurs spécialisés pour la rénovation des copros
        • Proposant un financement, par exemple via le tiers-investissement
        • Facilitant les prêts bancaires aux copropriétés
        • Amplifiant le développement des communautés d’énergie

     

    1. Améliorer les certificats PEB, qui sont une sous-estimation de la qualité énergétique réelle
      • Revoir le contenu du certificat avec des recommandations claires et objectives
      • Lui permettre de mesurer les émissions réelles de CO2 ventilées par type d’appareil
      • Revoir la méthodologie de calcul qui aboutit à un résultat non conforme

     

    1. Réorienter les moyens de financement du mécanisme des certificats verts pour plus d’efficience
      • Proposer un moratoire sur le mécanisme actuel du certificat vert
      • Réallocation des moyens destinés à soutenir l’installation de panneaux photovoltaïques
      • Investir les moyens dégagés vers les politiques de rénovation et d’amélioration PEB

     

     

  • Allouer le million pour NewB aux indépendants et PME

    Allouer le million pour NewB aux indépendants et PME

    Le MR souhaite que le million d’euros proposé par la Secrétaire ‘Etat à la Transition économique Barbara Trachte (Ecolo) à NewB soit attribué aux PME qui souffrent durant cette crise énergétique.

    Aider les PME

    Jeudi dernier, la secrétaire d’Etat à la Transition économique Barbara Trachte (Ecolo) a proposé au gouvernement de soutenir la recapitalisation de la banque coopérative, déjà déficitaire peu après son lancement, NewB à hauteur d’un million d’euros… Le gouvernement bruxellois nous annonce d’une part être en difficulté pour confectionner son budget 2023 mais trouve un million d’autre part pour une banque qui ne fonctionne pas. Pour Alexia Bertrand : « en période de disette budgétaire, il y a clairement d’autres priorités pour Bruxelles ».

    Il est temps que le Gouvernement Vervoort se porte au chevet de l’économie réelle plutôt que d’injecter de l’argent public à fonds perdus dans une activité bancaire qui n’est pas rentable car elle ne compte pas assez de clients. La position de la secrétaire d’État Ecolo est plus partisane qu’objective.

    Des aides directes pour les indépendants

    « Nous réclamons depuis des semaines, des aides directes pour soutenir les indépendants et les PME face à la crise énergétique d’une ampleur sans précédent. Cette compétence relève de la Région bruxelloise et nous ne voyons rien venir« , ajoute Clémentine Barzin.

    Les deux mandataires libérales estiment, que ce million serait mieux dépensé en soutien aux indépendants et PME, sous forme, soit d’aides directes liées à la crise de l’énergie, même si un million ne sera pas suffisant, soit, d’affectation à d’autres politiques de soutien aux indépendants et aux PME, comme les mécanismes de prêts et de soutien à leur trésorerie en ces temps difficiles.