Catégorie : Clémentine Barzin

  • Le MR veut inscrire durablement les terrasses Horeca dans la dynamique urbaine bruxelloise

    Le MR veut inscrire durablement les terrasses Horeca dans la dynamique urbaine bruxelloise

    Ce lundi, en commission, le MR a défendu une proposition concrète et pragmatique en faveur du secteur Horeca : l’intégration définitive dans la réglementation urbanistique de la dispense de permis pour l’installation de terrasses sur l’espace public. Portée par Ludivine de Magnanville et Pascal Smet, cette initiative vise à soutenir durablement les commerçants tout en simplifiant les démarches administratives, dans un contexte où le secteur Horeca reste fragilisé après la crise du COVID-19.

    Ludivine de Magnanville explique : « Depuis 2020, les lignes directrices mises en place par le Gouvernement ont permis aux établissements Horeca d’aménager plus facilement leurs terrasses, favorisant ainsi la convivialité dans nos quartiers et redynamisant l’activité économique locale. Ce cadre temporaire a déjà prouvé son efficacité et a été prolongé jusqu’à fin 2025. Pour le MR, il est temps de pérenniser cette mesure, sans saisonnalité, afin de lever l’incertitude qui pèse encore sur les exploitants et d’alléger la charge bureaucratique pour les communes. »

    Concrètement, les exploitants resteront soumis aux autorisations Horeca et d’occupation de voirie, garantissant ainsi le respect de l’espace public et le rôle de contrôle des communes. L’objectif n’est pas de déréguler, mais de simplifier intelligemment : cette mesure ne coûte rien, ne requiert aucun budget supplémentaire et permet de concentrer les ressources sur les véritables enjeux urbains.

    Pour Clémentine Barzin, cheffe de groupe : « Cette réforme est une décision de bon sens, qui allie dynamisme économique, sécurité juridique et réduction des tracasseries administratives. Le MR continuera à défendre les acteurs de terrain avec des solutions concrètes, pour une ville plus vivante, plus simple et plus conviviale. »

  • Le MR refuse les dépassements budgétaires irresponsables

    Le MR refuse les dépassements budgétaires irresponsables

    Ce mardi, en commission des finances et des affaires générales, le MR par la voix de sa cheffe de groupe Clémentine Barzin, a réaffirmé son opposition aux nouveaux dépassements budgétaires demandés par le gouvernement sortant. Face à une trajectoire budgétaire qui met en péril l’avenir de la Région, le MR bruxellois refuse de cautionner des finances publiques hors de contrôle qui risquent de précipiter Bruxelles vers une crise financière majeure.

    Clémentine Barzin explique : « Les chiffres parlent d’eux-mêmes : alors que la Région a déjà enregistré un dérapage d’1,6 milliard d’euros en 2024, les crédits de liquidation au budget pour les six premiers mois de 2025 atteignent maintenant 4,590 milliards d’euros. Si cette tendance se poursuit à ce rythme, nous dépasserions les 9 milliards de dépenses pour l’année, un niveau insoutenable. Avec des recettes estimées par le Gouvernement à 5,457 milliards d’euros nous serions sur une trajectoire amenant à un déficit 3,7 milliards d’euros en 2025, soit plus du double de celui budget en 2024. »

    Le Mouvement Réformateur bruxellois souligne également les dérogations demandées pour le budget des salaires. « Malgré nos demandes au gouvernement, nous n’avons jamais reçu le détail du calcul prouvant la nécessité de prévoir une nouvelle dérogation budgétaire pour les salaires. Nous ne contestons aucune indexation ou avantage salarial mais décrions des chiffres qui ne correspondent pas à la réalité et font augmenter le budget des dépenses de l’ordre de 150 millions d’euros, alors qu’il y a un moratoire sur le personnel. » ajoute Clémentine Barzin.

    Le cas particulier de la Société de Logement de la Région Bruxelloise (SLRB) est révélateur de la gestion actuelle. Alors qu’elle avait déjà reçu un prêt de 150 millions d’euros en 2024, celui-ci n’a toujours pas été remboursé, et le gouvernement envisage aujourd’hui de reconduire 56 millions supplémentaires dans les douzièmes provisoires. Cette situation interroge : comment peut-on accepter une reconduction automatique sans garantie sur la gestion et l’utilisation de ces fonds ? Il faut un changement structurel de politique et de méthode plutôt qu’un chèque en blanc à des structures mal gérées.

    Alors que l’agence de notation Standard & Poor’s s’apprête à réévaluer la trajectoire budgétaire de la Région, Clémentine Barzin ajoute : « Si aucun signal clair de redressement n’est envoyé, Bruxelles risque une dégradation de sa note et se retrouvera dans l’incapacité de se financer sur les marchés. Cette situation est le résultat de l’inaction du gouvernement sortant, qui a refusé de prendre les mesures nécessaires pour assainir nos finances. Il est urgent de constituer un gouvernement de plein exercice capable d’engager des réformes structurelles pour éviter le pire. »

    Clémentine Barzin conclut : « Parce que nous refusons de voir Bruxelles s’enfoncer dans une crise financière, parce que nous croyons en une gestion responsable de l’argent public, le MR ne votera pas ces dépassements budgétaires. Réduire les dépenses n’est plus une option, c’est une nécessité pour préserver l’avenir de notre Région et l’autonomie de ses institutions. Il est temps d’avoir le courage de poser des choix responsables : un gouvernement et un budget sérieux au service des Bruxellois et de leur avenir. »

  • Instrumentaliser le mot ‘génocide’ : Une insulte à l’Histoire, un poison pour le débat

    Instrumentaliser le mot ‘génocide’ : Une insulte à l’Histoire, un poison pour le débat

    Ce vendredi, la gauche PS et Ecolo s’est ralliée à l’extrême gauche radicale du PTB pour lui permettre d’obtenir une majorité parlementaire afin de voter une résolution demandant un cessez-le-feu à Gaza, mais aussi des sanctions à l’encontre d’Israël et la reconnaissance d’un « caractère génocidaire des massacres perpétrés par Israël ». Ce faisant, la gauche démocratique a franchi un pas inquiétant.

    Le MR a rappelé que les matières internationales ne sont pas de la compétence de la Région bruxelloise. Cette résolution n’aura pas d’impact dans les politiques régionales.

    Le MR a dénoncé l’instrumentalisation de la gauche.

    La gauche instrumentalise nos institutions. « Ne faisons pas croire aux citoyens que ce parlement aurait les clés du conflit », a pointé la députée Latifa Ait Baala. La gauche instrumentalise le conflit. « Ce que nous dénonçons, c’est de faire son beurre électoral avec le sang des victimes », a poursuivi la députée. Rejointe par le député Amin El Boudjaini : « Vous détournez les regard des véritables problèmes pour lesquels vous avez été élus : l’insécurité gangrène nos rues, 65% des enfants issus des quartiers défavorisés décrochent à l’école primaire… Depuis 20 ans, vous ne parlez des Palestiniens qu’à l’approche des élections ou quand vous êtes dos au mur, pour mieux cacher l’échec de votre bilan ».

    Une victime est une victime.

    Le MR a déploré la situation à Gaza, un champ de ruines au bilan humain horrifiant suite aux représailles de l’Etat d’Israël consécutives aux attaques terroristes du Hamas le 7 octobre 2023. « Nous avons le devoir moral de condamner toutes les exactions à l’égard de toutes les victimes. Le camp de la paix doit l’emporter, quel que soit le camp des victimes. Chaque victime est une victime de trop », a plaidé la députée. Les libéraux bruxellois ont rappelé la position de la Belgique telle qu’affirmée à l’ONU en décembre 2024, appelant à un cessez-le-feu à Gaza, à la libération immédiate et inconditionnelle des otages, à la fourniture de l’aide humanitaire, à l’arrêt des violences, au respect du droit international et du droit international humanitaire par toutes les parties, ainsi qu’à un retour au dialogue. La Belgique continuera de plaider pour une solution à deux Etats. « Le MR soutient complètement le cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier entre Israël et le Hamas, aussi fragile soit-il », a souligné Latifa Ait-Baala.

    Le MR a dénoncé la radicalité de la proposition PTB-PS-Ecolo.

    Le MR a dénoncé les surenchères de qualifications, notamment de génocide, faites par l’extrême gauche. À ce jour, la communauté internationale reconnaît quatre génocides: à l’encontre des Juifs, des Arméniens, des Tutsis et celui de Srebrenica, qui a touché principalement des Bosniaques musulmans. Le MR a souligné la qualification du Hamas en tant que groupe terroriste par l’Union européenne. Le MR a dénoncé la demande de sanctions à l’égard d’Israël. Licences d’armes, fin des subventions, suppression des missions économiques… Le MR a démontré que ces demandes de sanctions économiques dans la résolution sont dans la pratique sans effets. Elles visent surtout le symbole, celui de parler de sanctions contre Israël.

    Les libéraux ont défendu la cohésion sociale à Bruxelles.

    Le MR s’oppose à toute importation du conflit. Les libéraux ont mis en garde contre les discours polarisants du type ‘eux c’est eux, nous c’est nous’, qui ont pour effet d’amplifier les contradictions et de créer des camps opposés. Par exemple des discours qui assimilent toutes les personnes d’origine juive à des citoyens israéliens qui soutiendraient inconditionnellement les politiques du gouvernement d’Israël. « J’ai entendu dans la discussion la gauche véhémente s’exclamer qu’il fallait ‘choisir son camp’ ou parler ‘d’Etat criminel d’Israël’. Nous avons, comme politiques bruxellois, un devoir de lutter contre la haine. Et, par tous les moyens, d’éviter de l’attiser », a dit Clémentine Barzin. « Unia établit clairement une corrélation entre la guerre Israël-Hamas et l’augmentation forte de l’antisémitisme. Ces derniers mois de conflit, nous avons vu, à l’ULB, l’agression d’un étudiant juif et récemment des slogans ‘Pas de sionistes dans nos quartiers, pas de quartier pour les sionistes!’. La Région est, ici, compétente pour la cohésion sociale. Nous avons le devoir de lutter contre l’antisémitisme », a-t-elle conclu. Au moment du vote, considérant la position de la Belgique en faveur d’un cessez-le-feu, les libéraux se sont abstenus.

  • Bruxelles face à l’explosion de l’insécurité : une réponse politique indispensable

    Bruxelles face à l’explosion de l’insécurité : une réponse politique indispensable

    Aujourd’hui, à la demande du groupe MR au Parlement bruxellois et de sa cheffe de groupe, Clémentine Barzin, se tenait un large débat sur l’insécurité à Bruxelles.

    Bruxelles est aujourd’hui confrontée à une montée inquiétante de l’insécurité, tant dans l’espace public que dans ses infrastructures essentielles comme les transports en commun. Ces derniers jours, la capitale a été marquée par une vague de fusillades liées au narcotrafic et une recrudescence alarmante des agressions dans les transports bruxellois. Face à cette situation inacceptable, les députés Amin El Boujdaini et Aline Godfrin ont interpellé le Gouvernement bruxellois pour exiger des mesures concrètes et immédiates afin de garantir la sécurité des citoyens.

    Lors de son intervention, Amin El Boujdaini a souligné la gravité des fusillades survenues à Anderlecht et Saint-Josse, qui s’inscrivent dans une guerre des territoires entre trafiquants de drogue. Une insécurité banalisée où les habitants, habitués à entendre les coups de feu, ne cherchent même plus à se mettre à l’abri. Le député a exigé des explications claires sur la rapidité d’intervention des services de police et de secours, ainsi que sur l’efficacité des dispositifs régionaux en place, notamment le Centre Régional de Crise (CORES) et le rôle du Gold Commander. Il est urgent d’améliorer la coordination entre les services de police locale et fédérale pour assurer une réponse rapide et adaptée à cette menace croissante.

    De son côté, Aline Godfrin a mis en lumière une autre forme d’insécurité qui gangrène Bruxelles : celle qui touche les transports en commun. Agressions homophobes, harcèlement sexiste, vols, consommation de drogues dures dans les stations : la députée a dénoncé un climat anxiogène devenu insupportable pour les usagers et les agents de la STIB. Elle a rappelé que les femmes sont les premières victimes de cette insécurité, avec un usage des transports qui chute drastiquement en soirée. Malgré des résolutions votées au Parlement bruxellois à l’initiative du MR, la situation ne cesse de se détériorer. Les dispositifs annoncés, comme l’engagement de 40 nouveaux agents de sécurité, restent insuffisants tant que des mesures fermes et globales ne sont pas prises.

    Clémentine Barzin explique : « Ces problèmes sécuritaires ne sont pas seulement une menace pour les citoyens, mais aussi un obstacle à la mobilité et au dynamisme économique de la Région. La peur de prendre le métro ou de circuler en ville nuit directement à l’attractivité de Bruxelles et à la qualité de vie de ses habitants. Face à ce constat, le MR réclame une réévaluation des priorités sécuritaires et une intensification des efforts contre le narcotrafic, la criminalité dans les transports et le sentiment d’impunité qui gangrène la capitale. »

    Il est temps d’agir avec détermination. Bruxelles ne peut se résigner à être une ville où les fusillades deviennent une habitude et où les citoyens doivent choisir entre leur sécurité et leur liberté de mouvement. Le MR appelle le Gouvernement bruxellois à prendre ses responsabilités et à mettre en place un plan d’action ambitieux et efficace pour restaurer la sécurité dans les rues et les transports publics. Le MR y reviendra lors de la prochaine plénière avec une motion reprenant les propositions concrètes du MR pour améliorer la sécurité a Bruxelles.

  • Fusillades liées au narcotrafic : le MR obtient un large débat au Parlement bruxellois

    Fusillades liées au narcotrafic : le MR obtient un large débat au Parlement bruxellois

    À l’initiative du MR bruxellois et de sa cheffe de groupe Clémentine Barzin, le Parlement bruxellois débattra ce vendredi des violences liées au narcotrafic.

    Bruxelles sombre dans un véritable far west de la drogue, où les fusillades se multiplient et mettent en danger nos citoyens. Il est temps d’agir avant qu’il ne soit trop tard.

    Le député Amin El Boudjaini, habitant d’Anderlecht et familier des quartiers concernés par ces violences (Cureghem, Peterbos), interrogera le Ministre-Président Rudi Vervoort sur le volet sécuritaire, tandis que la députée Aline Godfrin abordera les enjeux de sécurité dans les transports en commun avec la Ministre compétente Elke Van den Brandt.

    Le MR exige une réponse forte et coordonnée face à cette montée de la criminalité.
  • Le groupe MR demande d’entendre, comme prévu, les acteurs du secteur avant l’examen de l’ordonnance sur la Commission paritaire locative

    Le groupe MR demande d’entendre, comme prévu, les acteurs du secteur avant l’examen de l’ordonnance sur la Commission paritaire locative

    Bruxelles, le 4 février 2025 — Par la voix de Louis de Clippele, député MR et vice-président de la Commission Logement, et de Clémentine Barzin, Cheffe de Groupe, le groupe MR réclame le report de l’examen de l’ordonnance sur la Commission Paritaire Locative afin de permettre des auditions essentielles des acteurs du secteur du logement et de l’immobilier.

    Un examen précipité sans concertation

    « Nous avions initialement prévu d’auditionner les membres de la Commission Paritaire Locative avant l’examen du texte, mais cela n’a finalement pas été possible », rappelle Louis de Clippele. Cette étape cruciale de concertation, selon lui, ne peut être ignorée, d’autant plus que « de nombreux acteurs du logement et de l’immobilier, tels qu’UPSI, Embuild Brussels, Federia, CIB et le SNPC, ont exprimé leurs vives inquiétudes dans la presse la semaine passée. Ils alertent sur les effets néfastes que ce texte pourrait engendrer sur le marché locatif, et il est impératif de les entendre avant toute décision. »

    Un texte qui modifie l’équilibre sans garanties

    L’ordonnance proposée vise à retirer la condition d’activation du mécanisme par arrêté gouvernemental prévue par la législation de 2021, ce qui faciliterait sa mise en œuvre dès le 1er mai 2025. Mais pour Louis de Clippele, avancer sans consulter les acteurs concernés reviendrait à faire un pas dans l’inconnu : « Les textes déposés par le PS et Ecolo prévoient déjà une entrée en vigueur en mai 2025. Pourquoi ne pas prendre le temps d’une concertation approfondie ? Décider d’avancer à l’aveugle est irresponsable. »

    Écouter toutes les parties concernées

    Clémentine Barzin insiste également sur l’importance d’équilibrer les points de vue et de prendre en compte les réalités du marché locatif bruxellois. « Nous devons auditionner non seulement les représentants du secteur immobilier et les bailleurs, mais aussi les associations de défense des locataires, comme le Syndicat des locataires et d’autres organisations actives dans le droit au logement. Seule une vision globale et concertée permettra de trouver un cadre juste et efficace. »

    Une actualisation nécessaire de la grille des loyers

    Enfin, le groupe MR rappelle qu’il n’est pas opposé au principe d’une Commission Paritaire Locative, mais considère qu’une réforme efficace passe par la révision de la grille indicative des loyers : « La grille actuelle n’est plus représentative du marché, et sans cette mise à jour, la mise en place d’un tel mécanisme risque d’être injuste et contre-productive. »

    En conclusion, Louis de Clippele appelle à la responsabilité : « Nous avons une opportunité de faire les choses correctement. Prenons le temps d’écouter toutes les parties concernées avant d’engager des changements qui pourraient déstabiliser le marché locatif. »

     

    Clémentine Barzin, Cheffe de Groupe MR
    Louis de Clippele, Député bruxellois

  • Le MR regrette une vision déséquilibrée du conflit au Moyen-Orient

    Le MR regrette une vision déséquilibrée du conflit au Moyen-Orient

    En ce jour, au Parlement Bruxellois, étaient discutées des propositions de résolutions appelant un cessez-le-feu dans le cadre le conflit Israélo-Palestinien.

    Face aux drames humains qui se déroulent au Proche-Orient et dans de nombreuses zones de conflit à travers le monde, il est impératif de rappeler notre engagement pour la paix et la diplomatie. Depuis plusieurs mois, les tensions ont atteint un niveau alarmant, affectant des milliers de civils innocents et mettant à l’épreuve la stabilité régionale et internationale. Partout et dans tous les conflits armés, le MR est et sera toujours du côté de la paix.

    Latifa Aït-Baala, députée bruxelloise du groupe MR explique : « Soyons bien clairs, le MR soutien complètement un cessez-le-feu à Gaza. Les récentes avancées diplomatiques, notamment le cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier et les échanges de prisonniers, constituent des signes encourageants. Plutôt que d’alimenter la division, nous devons soutenir ces efforts et encourager toutes les parties à poursuivre les négociations pour aboutir à une solution politique viable et durable. Ni l’instrumentalisation ni l’importation de conflit ne doivent animer nos actions. Ne cultivons pas ces identités meurtrières par l’exacerbation de tensions de quelles que nature qu’elles soient à Bruxelles, au sein de notre région, sans rien résoudre aux drames qui se jouent à des milliers de km. »

    Clémentine Barzin ajoute : « La résolution aujourd’hui débattue ne prend pas en compte ces récents développements. Au lieu de favoriser un consensus et une approche pragmatique, elle s’inscrit dans une logique de précipitation qui ne reflète ni la complexité du contexte, ni l’évolution de la situation sur le terrain. Il est fondamental que nos décisions soient alignées avec les initiatives internationales en cours, et non dictées par une volonté de posture politique. »

    Le groupe MR à Bruxelles rappelle son attachement à une solution à deux États, seule issue permettant d’assurer à la fois la sécurité d’Israël et l’établissement d’un État palestinien souverain et viable. Face aux souffrances des populations civiles, notre responsabilité est d’agir avec discernement, en soutenant les efforts diplomatiques et en respectant les principes du droit international, plutôt qu’en adoptant des mesures isolées sans réel impact sur la situation.

    Aux côté du groupe Défi et de nos partenaires des Engagés, le groupe MR a déposé un texte reflétant la présente position. Le texte adoptait une approche équilibrée et nuancée sur la situation au Proche-Orient, condamnant les massacres perpétrés par le groupe terroriste du Hamas le 7 octobre 2023 tout en soulignant le bilan humain terrifiant qui s’en est suivi. Nous espérions créer une « troisième voie » parlementaire afin d’éviter d’importer des tensions communautaires et l’instrumentalisation de drames humains. Nous espérions que ce texte soit soutenu par tous les partis démocratiques. Malheureusement, cette solution a été refusée par une majorité de députés en commission des Affaires Générales. Nous le regrettons.

    Clémentine Barzin,
    Cheffe de groupe au Parlement bruxellois

    Latifa Aït-Baala,
    Députée bruxelloise

  • Mercosur : Le groupe MR appelle à une réflexion plus approfondie et à une analyse objective des enjeux liés à l’accord UE-Mercosur

    Mercosur : Le groupe MR appelle à une réflexion plus approfondie et à une analyse objective des enjeux liés à l’accord UE-Mercosur

    Lors de la séance plénière de ce jour au Parlement bruxellois, la question de l’accord UE-Mercosur a suscité un débat vif et passionné. Cet accord, visant à renforcer les relations commerciales entre l’Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay), a été rejeté dans une résolution portée par une majorité parlementaire. Pourtant, cette décision, prise sans analyse approfondie ni consultations d’experts, soulève de nombreuses interrogations quant à ses conséquences pour la Région bruxelloise.

    Olivier Willocx explique : « L’accord UE-Mercosur présente des opportunités économiques significatives pour Bruxelles, une région dont l’économie repose largement sur l’exportation de biens et de services à haute valeur ajoutée. En 2023, la Belgique était le troisième exportateur européen vers les pays du Mercosur, avec un volume de 6,2 milliards d’euros et une balance commerciale excédentaire. Cet accord permettrait d’éliminer près de 4 milliards d’euros de droits de douane par an, soutenant des secteurs stratégiques comme la chimie, la pharmacie et les nouvelles technologies. Le rejet de cet accord représente une occasion manquée pour dynamiser l’économie bruxelloise. »

    Clémentine Barzine, cheffe du groupe MR ajoute : « Le débat parlementaire a été marqué par des positions figées et une absence de concertation. Malgré l’importance des enjeux, aucune audition d’experts ni analyse actualisée des impacts pour Bruxelles n’a été réalisée. Cette méthode regrettable a empêché une discussion constructive sur les marges de renégociation possibles ou les conséquences d’un rejet pur et simple. En refusant d’explorer ces pistes, la majorité parlementaire a privilégié des postures idéologiques à une analyse pragmatique. »

    La question de la déforestation, souvent citée comme argument principal contre l’accord, mérite une analyse plus nuancée. Sans accord, l’Union européenne ne pourra imposer ses standards qu’aux produits destinés à son marché, laissant les exportations vers des puissances comme la Chine se développer sans contrôle. En revanche, un accord inclurait des engagements juridiquement contraignants et offrirait une plateforme de dialogue pour renforcer la coopération en matière environnementale. Il est donc illusoire de croire qu’un rejet bénéficierait à la planète.

    Il est également important de noter que face à un contexte géopolitique complexe, marqué par le protectionnisme croissant des États-Unis et l’expansion commerciale de la Chine, il est crucial pour l’Union européenne de consolider sa présence internationale. Pour Bruxelles, il s’agit d’une opportunité stratégique pour soutenir ses entreprises, diversifier ses approvisionnements et renforcer son influence. Le rejet précipité de l’accord UE-Mercosur pourrait à long terme affaiblir notre position, tant sur le plan économique qu’en matière de développement durable.

    Nous reconnaissons que l’accord, dans sa version actuelle, soulève plusieurs inquiétudes légitimes. Oui, les questions de concurrence, de standards environnementaux et de garanties sociales doivent être mieux intégrées pour assurer un équilibre entre ouverture commerciale et protection de nos intérêts stratégiques.

    L’inquiétude exprimée par le secteur agricole mérite d’ailleurs d’être entendue. Il est vrai que l’accord augmentera les importations de viande bovine et de volaille en provenance du Mercosur. Mais l’inverse est tout aussi vrai : il permettra aux industries européennes de l’aéronautique, de la chimie et des nouvelles technologies d’accéder à un marché jusqu’ici largement fermé.

    Le groupe MR appelle à une réflexion plus approfondie et à une analyse objective des enjeux liés à l’accord UE-Mercosur. Bruxelles, capitale européenne, doit incarner une approche pragmatique et éclairée, loin des postures rigides et des décisions prises dans la précipitation. Il est encore temps de rouvrir le dialogue, de consulter des experts et de peser les conséquences réelles de cet accord pour notre économie, notre environnement et nos citoyens. C’est pourquoi le groupe MR a décidé de s’opposer à ce texte.

  • Le secteur HoReCA a remporté une avancée

    Le secteur HoReCA a remporté une avancée

    Ce vendredi, le parlement bruxellois débattait du projet du gouvernement sortant (PS-Ecolo-Défi) visant notamment à pérenniser des mesures de sobriété énergétique mises en place au moment de la crise de l’énergie. Au menu : l’interdiction des chaufferettes sur les terrasses, obligation de fermer les portes des commerces et d’éteindre les lumières pendant la nuit.

    Pas du ressort des affaires courantes

    Clémentine Barzin et Aurélie Czekalski ont marqué très tôt leur opposition : de telles mesures ne sont pas du ressort d’un gouvernement en affaires courantes, elles devraient être évaluées dans un cadre global de mesures d’accompagnement et de soutien aux indépendants de notre région, et, surtout, les commerçants, qui subissent encore les effets des crises, n’ont pas besoin de nouvelles contraintes.

    Manque de concertation

    Autre critique, le manque de concertation par le gouvernement. C’est pourquoi, avec Ludivine de Magnanville, Le Groupe MR a rencontré les fédérations ces derniers jours pour voir comment on pouvait tenter d’assouplir le texte. C’est dans ce cadre que la fédération Horeca, représentée par son président Matthieu Léonard, a défendu un amendement concernant l’interdiction des chaufferettes, afin de lever cette interdiction pour les chaufferettes électriques, moins émettrices de gaz à effets de serre.
    Grâce à son travail de conviction, soutenu par notre travail parlementaire, cette proposition a obtenu une majorité de votes hier soir. Conclusion : les chaufferettes au gaz seront autorisées jusqu’en juin 2026, au-delà les chaufferettes électriques pourront continuer à être utilisées.
    Le MR aurait préféré retirer toutes ces dispositions de contraintes mais nous n’avions pas réussi à obtenir de majorité à ce sujet en commission il y a 10 jours. Aujourd’hui, c’est néanmoins à un assouplissement très concret que nous avons pu aboutir pour les cafés et restaurants. Bravo à l’Horeca bruxellois pour cette avancée!
  • Dispositions diverses énergie / climat :  Le Groupe MR regrette le manque de constructivité

    Dispositions diverses énergie / climat : Le Groupe MR regrette le manque de constructivité

    Le groupe MR regrette la tournure des débats parlementaires prise ce mercredi en commission environnement au Parlement bruxellois concernant le projet d’ordonnance modifiant diverses dispositions en matière d’énergie, de climat et en matière de déchets.

    Si nous pouvons saluer en très grande partie les ambitions climatiques portées par cette ordonnance, elle n’est pas sans poser de véritables défis économiques, sociaux et administratifs pour notre Région, nos entreprises et nos citoyens. Et nous regrettons que des mesures liées à la « sobriété énergétique » impactant l’HORECA et les commerces bruxellois aient été incluses dans ce paquet des dispositions, des mesures qui pourraient être débattues et décidées ultérieurement par un Gouvernement de plein exercice.

    Ces mesures avaient été mises en place dans un contexte de crise énergétique où les prix de l’énergie avaient explosé. Même si aujourd’hui nous subissons encore les effets de la crise énergétique, notre Région connait malheureusement un nombre important de faillites, de dissolutions et de procédures de réorganisation judiciaire. Il y a quelques jours, le président du tribunal de l’entreprise francophone de Bruxelles tirait la sonnette d’alarme quant à la dégradation du tissu économique bruxellois. Des chiffres de faillites jugés « affolants ».  Selon le président du tribunal de l’entreprise de Bruxelles, notre Région fait face à une hausse de 15% des faillites en 2024 (7% au niveau national) : « Aux 1.500 faillites d’entreprises bruxelloises francophones et aux 400 néerlandophones, il faut ajouter 764 dissolutions au total pour l’année écoulée. Si ça continue au rythme actuel, on en aura 1.600 en 2025 » A cela s’ajoutent 208 dossiers de procédures de réorganisation judiciaire (PRJ) en 2024 ; et les défauts bancaires en augmentation.

    Pour notre groupe, il ne revient pas à un Gouvernement en affaires courantes de prolonger de telles les mesures prévues.

    Par l’intermédiaire des Députés Aurélie Czekalski, Gaëtan Van Goidsenhoven et de leur cheffe de groupe Clémentine Barzin, des amendements ont été déposés afin de retirer les articles liés à la sobriété énergétique. Ces articles visaient en effet à interdire l’usage des chaufferettes dans le secteur de l’HORECA, à instaurer une obligation de fermer les portes des commerces chauffés et à éteindre les lumières des établissements entre 23h et 6h.

    Pour le MR, ces amendements respectaient le principe des affaires courantes tout et prenant en considération les besoins des secteurs de l’Horeca et du commerce aujourd’hui, frappés par les différentes crises et qui n’ont pas besoin de contraintes ajoutées à leurs difficultés. C’était la voie de la sagesse et nous regrettons que les partis de la majorité sortante ne s’y soient pas inscrits de manière constructive.

    Pour le MR bruxellois, c’est au prochain Gouvernement de plein exercice, en collaboration avec les secteurs concernés, qu’il reviendra de prendre des mesures soutenant l’activité économique, tout en permettant à la fois de pouvoir respecter nos engagements climatiques sans pour autant condamner ces derniers.

    Quant à l’amendement déposé par ECOLO visant à postposer l’entrée en vigueur de l’interdiction des chaufferettes au 1er juin 2027, le MR s’interroge sur le fait que les signataires ne les aient pas maintenus et s’en sont volontairement tenus à une entrée en vigueur au 1er janvier 2026.

    Pour le MR, il s’agissait de tenir compte de la demande du secteur Horeca notamment de reporter, sans date, les nouvelles contraintes. Car où en sera l’économie bruxelloise dans 1 ou 2 ans ? Peut-on aujourd’hui être certain que la situation, après deux crises majeures, sera totalement rétablie ?

    Le MR regrette encore que, tel qu’il le proposait, aucune mesure visant à supprimer les sanctions imposées dans l’ordonnance et aucune mesure d’assouplissement des nouvelles contraintes vis-à-vis du secteur des commerces n’aient pu faire consensus avec la majorité sortante.

    « Le MR a été largement soutenu par les électeurs en juin dernier, c’est pour peser entre autres en faveur de l’activité économique, pas le contraire, c’est cela la différence que nous voulons apporter à Bruxelles », concluent les députés libéraux.

    Le groupe MR a donc voté contre les articles relatifs à la sobriété énergétique du projet d’ordonnance et concernant le projet d’ordonnance. Les débats parlementaires se poursuivront lors de la prochaine séance plénière du Parlement bruxellois.