Catégorie : Clémentine Barzin

  • Prestations familiales : le MR adopte une seconde mesure pour maîtriser les dépenses sans réduire les droits des familles bruxelloises

    Prestations familiales : le MR adopte une seconde mesure pour maîtriser les dépenses sans réduire les droits des familles bruxelloises

    Bruxelles, le 24 juin 2025 – Ce mardi, à l’issue de l’audition du ministre des Finances, Sven Gatz, et de la Fonctionnaire dirigeante d’Iriscare, Tania Dekens, la commission des Affaires bicommunautaires générales a voté en faveur d’une proposition portée par Clémentine Barzin et Sadik Köksal (MR) visant à préserver la viabilité des prestations familiales. Cette mesure permet d’éviter une dépense supplémentaire de 26,5 millions d’euros en 2026. Explications.

    Plus d’un milliard : c’est le budget consacré aujourd’hui aux allocations familiales à Bruxelles, via la COCOM. Ce mécanisme concerne plus de 300.000 enfants et constitue l’un des outils les plus efficaces pour lutter contre la pauvreté infantile.

    « La pauvreté infantile est en pleine expansion à Bruxelles : elle touche 27 % des enfants, soit près d’un sur quatre ! Garantir la viabilité du système des prestations familiales est une responsabilité politique majeure. C’est notre meilleur rempart contre la précarité des plus jeunes », souligne Clémentine Barzin, cheffe de groupe MR au Parlement bruxellois.

    La pérennité des allocations familiales est aujourd’hui doublement menacée. D’une part, par la dégradation des finances régionales : un déficit de 1,6 milliard d’euros et une dette consolidée s’élevant à 14,5 milliards d’euros. D’autre part, par la diminution progressive de la dotation fédérale liée à la régionalisation des prestations familiales. De 28,3 millions d’euros en 2024, cette enveloppe tombera à 17 millions en 2028, soit une perte de 11,3 millions d’euros en trois ans.

    C’est dans ce contexte que le gouvernement avait commandité, en 2023, un « spending review » qui a permis d’identifier 17 recommandations visant à garantir la viabilité du système des prestations familiales. Mais force est de constater qu’aucune de ces pistes n’a été concrétisée. Le dossier est resté bloqué, reporté à la prochaine législature.

    Affaires courantes obligent, le MR a décidé d’agir depuis le Parlement en concrétisant certaines de ces recommandations. Après une première initiative concernant les étudiants étrangers, les libéraux proposent de prolonger une mesure transitoire mise en place en 2020, qui maintient l’ancien système fédéral de prestations familiales pour les enfants nés avant le 1er décembre 2019, dont le montant de base est 10 euros inférieur.

    Initialement prévue jusqu’au 31 décembre 2025, cette mesure transitoire arrivera à échéance sans intervention. Le MR propose de la pérenniser, évitant ainsi une hausse des dépenses dans un contexte budgétaire extrêmement tendu.

    « L’objectif est simple : éviter 26,5 millions d’euros de dépenses supplémentaires dès 2026. Sans faire mal, sans impact sur les familles bruxelloises puisque nous ne leur enlevons rien, nous ne touchons pas à des droits acquis. Nous assumons nos responsabilités avec une mesure de bonne gouvernance. D’ailleurs, Iriscare confirme que par l’adoption des deux dernières propositions du MR, la COCOM parviendra à un rééquilibre budgétaire dans son enveloppe de prestations familiales», ajoute Clémentine Barzin.

    Le Conseil de gestion de la famille a rendu un avis favorable à cette mesure, considérant qu’elle ne détériore pas la situation des familles.

  • Bruxelles : le MR demande au gouvernement des actions concrètes face à la montée de l’antisémitisme

    Bruxelles : le MR demande au gouvernement des actions concrètes face à la montée de l’antisémitisme

    Bruxelles, le 19 juin 2025 – Face à la montée inquiétante de l’antisémitisme en Région bruxelloise, le MR, par la voix de Clémentine Barzin, a déposé un ordre du jour motivé en séance plénière du Parlement bruxellois. Par cette initiative parlementaire, le groupe libéral réclame au gouvernement en affaires courantes des mesures concrètes pour lutter de manière ciblée contre l’antisémitisme. La proposition a été rejetée. 

    Depuis plusieurs années et encore plus ces derniers mois, les paroles et actes antisémites se multiplient à Bruxelles : pavés de la mémoire vandalisés, agressions sur les campus universitaires, notamment à l’ULB, tags de croix gammées, ou encore récemment des attaques ad hominem de juifs par l’affichage de leurs portraits dans les rues de la capitale.   

    Les chiffres confirment cette inquiétante tendance. Selon une enquête Ipsos réalisée pour l’Institut Jonathas et publiée en mai 2024, 14 % des Belges déclarent éprouver de l’aversion envers les Juifs. Ce chiffre dépasse largement celui observé en France, estimé à 6 % selon un sondage Ifop. À Bruxelles, ce taux grimpe même à 22 %, contre 16 % en Flandre et 9 % en Wallonie.  

    Dans ce contexte, Clémentine Barzin, cheffe du groupe MR au Parlement bruxellois, a interpellé la secrétaire d’État en charge de l’Égalité des Chances. En effet, le Plan bruxellois de lutte contre le racisme 2023-2026 ne comporte qu’une petite poignée d’actions spécifiquement consacrées à la lutte contre l’antisémitisme. 

    « Nous avons le devoir de protéger tous les bruxellois, indépendamment de leurs appartenances religieuses ou philosophiques! L’antisémitisme, s’il partage avec le racisme l’exclusion, la stigmatisation et la violence, repose sur des fondements spécifiques. Là où le racisme hiérarchise des groupes humains en fonction d’attributs culturels ou biologiques prétendus, l’antisémitisme produit une figure de l’ennemi total, vecteur d’un complot global, souvent assimilé à l’élite économique ou politique. Cette singularité mérite une réponse adaptée, ciblée, cohérente » a expliqué Clémentine Barzin, cheffe de groupe du MR.   

    Face aux réponses jugées insuffisantes de la part de la secrétaire d’État, et compte tenu de l’urgence de la situation, la députée libérale a décidé de porter le sujet en séance plénière à travers un ordre du jour motivé. Celui-ci formalise les principales revendications du MR en matière de lutte contre l’antisémitisme à Bruxelles, parmi lesquelles figurent l’élaboration d’un Plan bruxellois spécifique à la lutte contre l’antisémitisme, le déploiement de mesures de prévention, d’éducation et de sensibilisation, ainsi que le renforcement des partenariats entre safe.brussels et les institutions juives représentatives actives sur le terrain. Le texte appelle également à un état des lieux précis de l’impact du conflit au Proche-Orient, tant sur la hausse des actes antisémites à Bruxelles que sur le sentiment d’insécurité exprimé par les citoyens de confession juive.  

    « En quelle année sommes-nous ? N’avons-nous rien appris ? Est-ce acceptable à vos yeux ? Cet ordre du jour motivé a été rédigé avec un objectif clair : illustrer l’engagement de notre parlement dans la lutte contre l’antisémitisme. Nous avons pris des contacts, consulté les groupes, tenu compte des sensibilités, dans un esprit de dialogue et de construction. La situation est bien trop grave pour que nous restions dans l’attentisme » a déclaré Clémentine Barzin en séance.   

    Le rejet de cette proposition par le parlement bruxellois n’empêchera pas le MR à poursuivre le combat légitime qu’est la lutte contre l’antisémitisme.  

  • Réforme de l’octroi des prestations familiales : feu vert à la proposition du cd&v et du MR !

    Réforme de l’octroi des prestations familiales : feu vert à la proposition du cd&v et du MR !

    Bruxelles, le 17 juin 2025 – Ce mardi, en commission des Affaires bicommunautaires générales du Parlement bruxellois, le cd&v, par la voix de Benjamin Dalle, et le MR, représenté par Clémentine Barzin et Sadik Köksal, avec le soutien de Vooruit, Pascal Smet, ont présenté une proposition d’ordonnance conjointe. L’objectif : supprimer le droit aux prestations familiales pour les étudiants majeurs de l’enseignement supérieur dont le séjour en Belgique repose uniquement sur leur statut d’étudiant. Cette proposition a été votée. Explications.

    Les finances de la Région bruxelloise sont dans le rouge : 1,6 milliard d’euros de déficit et une dette atteignant 14,5 milliards. Une situation aggravée par la récente dégradation de la note de la Région par l’agence Standard & Poor’s. Parmi les postes budgétaires les plus importants de la Commission communautaire commune (COCOM), figurent les prestations familiales, qui concernent plus de 308 000 enfants en Région bruxelloise. Or, c’est incontestable, ce mécanisme est essentiel dans la lutte contre la pauvreté infantile.

    C’est pourquoi, un « spending review » du système a été réalisé 2023. Le but ? Garantir la soutenabilité du régime face aux difficultés financières de la Région. Au total, 17 recommandations de réforme ont été formulées. La proposition d’ordonnance déposée conjointement par le cd&v et le MR s’inscrit directement dans cette dynamique. Elle matérialise l’une des pistes identifiées dans le spending review, en traduisant une volonté commune de mieux cibler les aides publiques.

    La réforme vise à exclure des prestations familiales les étudiants étrangers majeurs – européens ou non – dont la présence en Belgique repose uniquement sur un séjour temporaire à des fins d’études. Elle permettrait ainsi de recentrer les aides sur les enfants et jeunes adultes disposant d’un ancrage durable dans la région.

    Actuellement, les étudiants non européens domiciliés à Bruxelles et titulaires d’un séjour valable peuvent percevoir des prestations familiales, y compris durant leurs études supérieures. Pourtant, nombre d’entre eux ne séjournent en Belgique que temporairement, le temps de leur cursus. La réforme propose de réserver ces aides aux jeunes réellement ancrés dans la Région, en alignant Bruxelles sur les pratiques déjà en vigueur en Flandre et en Wallonie.

    « Cette réforme repose sur un principe simple : les prestations familiales doivent bénéficier aux jeunes qui entretiennent un lien réel et durable avec la Belgique et résident effectivement en Région bruxelloise. Elle ne concernera que les étudiants étrangers introduisant une première demande à partir de la rentrée 2025. Il ne s’agit pas de remettre en cause des droits existants, mais d’assurer une utilisation plus cohérente et équitable des ressources publiques. », explique Sadik Köksal, député MR et co-signataire du texte.

    « Assurer la viabilité du régime des prestations familiales dans le contexte budgétaire actuel est un enjeu majeur ! Ces mesures permettront des économies annuelles moyennes cumulant près de 16, 1 millions d’euros d’ici à 2029 », explique Clémentine Barzin, cheffe de groupe MR.

    « Avec cette proposition, nous voulons garantir la soutenabilité financière du système bruxellois des allocations familiales à long terme. En agissant dès aujourd’hui et en prenant des mesures ciblées, nous évitons que les prestations destinées aux familles bruxelloises soient mises sous pression », déclare Benjamin Dalle.

    Le MR a également soumis en parallèle, un autre texte visant à prolonger la réduction des 10 euros sur le montant de base des prestations familiales pour les enfants nés avant le 1er décembre 2019. Ce texte a été examiné aujourd’hui en commission et permettrait d’éviter une dépense de près de 25 millions au 1er janvier 2026. S’il a été globalement bien accueilli par les députés, ces derniers ont toutefois demandé qu’une audition préalable des ministres compétents soit organisée.

  • La commission des finances du parlement bruxellois a voté ce jeudi 12 juin les crédits provisoires pour le troisième trimestre 2025.

    La commission des finances du parlement bruxellois a voté ce jeudi 12 juin les crédits provisoires pour le troisième trimestre 2025.

    Le MR a voté contre le projet d’ordonnance du gouvernement bruxellois.

    « Les crédits pour les 9 premiers mois dépassent les 9/12èmes du budget initial de 2024 à hauteur de 298 millions en liquidations et de 308 millions en engagement. Dans le même temps, les recettes diminuent de 103 millions d’euros. Basé sur le budget initial de 2024, qui a conduit à un déficit lourd d’1,4 milliard, le budget régional continue à aller dans le mur », déclare la cheffe de groupe MR Clémentine Barzin.
    Pour le MR, qui tente depuis un an de former un gouvernement bruxellois et a mis sur pied un comité de pilotage budgétaire, la Région bruxelloise doit se doter d’une trajectoire budgétaire pluriannuelle rigoureuse visant un retour à l’équilibre à l’horizon 2031, conformément à l’agenda fixé au niveau européen. Cela doit passer, au cours de cette législature, par une réduction de moitié du déficit régional, c’est-à-dire de 200 millions par an, et ce afin de demeurer autour d’un ratio de dette de 220%, ce qui a été fixé comme une balise importante par Standard & Poor’s.

    « La réduction du déficit demande des mesures structurelles courageuses », continue Clémentine Barzin. « Alors que l’agence de notation rendra sa note ce vendredi 13 juin, ce courage manque au gouvernement sortant. Le ministre des finances nous dit aujourd’hui qu’il ne peut garantir que le budget 2025 restera dans les clous des 12/12èmes de 2024, qu’il attend le retour des administrations et des ministres sur l’application du moratoire sur les engagements ainsi que des -15% sur les subsides facultatifs, qu’il attend un retour sur les sous-utilisations et la priorisation des investissements en vue d’un budget d’urgence pour 2025… Nous n’avons rien de concret, ce gouvernement sortant ne prend toujours pas ses responsabilités face aux dépenses incontrôlées de notre région ».

    Le MR appelle le gouvernement sortant à faire au plus tôt ce budget d’urgence comportant les indispensables réductions de dépenses, nécessaires à la survie de la Région bruxelloise. « Il faut aujourd’hui non seulement stabiliser le déficit mais réduire les dépenses de la maison Bruxelles. Au Parlement, le MR ne sera le partenaire que d’un budget sérieux », conclut Clémentine Barzin.
  • Accord au Bureau du Parlement bruxellois : une modernisation ambitieuse au service de la sobriété budgétaire

    Accord au Bureau du Parlement bruxellois : une modernisation ambitieuse au service de la sobriété budgétaire

    Le Bureau du Parlement bruxellois a adopté ce jour une série de décisions visant à moderniser le fonctionnement de l’institution tout en contribuant significativement à l’effort budgétaire régional. Cet accord inédit réunit plusieurs familles politiques autour d’un objectif commun : garantir une gestion plus sobre, plus efficace et plus transparente.

    Les mesures adoptées prévoient notamment une réduction de 10 % des dépenses de fonctionnement à l’horizon de la fin de la législature, une révision des barèmes du personnel uniquement pour les nouveaux engagements et dans le respect du dialogue social, une digitalisation complète des procédures internes, ainsi qu’un gel temporaire de la cotisation à la caisse de retraite parlementaire. Une diminution de 5 % des revenus des députés a également été actée afin de s’aligner sur le niveau de rémunération en vigueur à la Chambre fédérale. Par ailleurs, l’indemnité parlementaire de sortie sera réduite de deux à un an. Des économies substantielles seront aussi dégagées par la suppression d’avantages obsolètes et une meilleure utilisation des ressources existantes.

    Cette réforme structurelle reflète une volonté politique partagée d’exemplarité et de responsabilité. Elle permettra au Parlement bruxellois d’inscrire sa gouvernance dans un cadre durable, moderne et rigoureux, tout en préservant l’intégrité de ses missions démocratiques.

    Clémentine Barzin (MR) : « Cette réforme est une réponse concrète à une exigence que nous partageons tous : celle d’une gestion exemplaire de l’argent public. Nous avons voulu poser des actes clairs, qui conjuguent rigueur, transparence et adaptation aux réalités de notre temps. Je me réjouis du travail collectif et particulièrement des efforts de mes collègues Anne-Charlotte d’ursel et Aurélie Czekalski, membres du bureau du Parlement bruxellois pour le MR. »

    Lotte Stoops (Groen) :  » Nous réduisons le salaire des députés bruxellois et limitons les indemnités de sortie. Ainsi, nous envoyons un signal clair : en période de difficultés, les politiciens doivent aussi se remettre en question. »

    Mounir Laarissi (LE) : « Dans un contexte budgétaire régional particulièrement tendu, il est de notre devoir de montrer l’exemple. Cette note marque une étape forte : celle d’une institution qui accepte de s’appliquer à elle-même les efforts qu’elle demande aux Bruxellois. Réduction des dépenses, rationalisation des moyens, transparence… Ce sont des économies structurelles, mais aussi un signal clair : l’exemplarité commence par nous. »

    Martine Raets (VLD) : « Cinq partis se sont retrouvés dans le bureau du Parlement bruxellois pour élaborer ensemble l’exercice d’austérité que le Parlement bruxellois devait de toute façon faire : un compromis équilibré, sans tabou, sans exclusive aussi. C’est une bonne façon de travailler. Merci à toutes les parties impliquées et aux services du Parlement ».

    Mathias Vanden Borre (N-VA) : « Bruxelles est à l’arrêt depuis un an à cause de jeux politiques et d’un manque de volonté de travailler ensemble. Je me réjouis qu’avec cette réforme de l’institution parlementaire et nos propres remboursements auprès d’un certain nombre de partis, nous montrions qu’il y a bien une volonté d’aller de l’avant, de faire des choix et d’économiser sur notre propre fonctionnement. Que ce soit un signal des partis de bonne volonté pour aller de l’avant et aussi pour donner enfin à la Région de Bruxelles-Capitale les réformes dont elle a besoin et qu’elle mérite ».

    Cet accord marque une nouvelle étape dans la volonté des forces politiques bruxelloises de renforcer la confiance des citoyens envers leurs institutions. Par cet engagement collectif, le Parlement montre qu’il est possible de conjuguer maîtrise budgétaire, exigence démocratique et modernisation du service public. D’autres chantiers suivront dans cet esprit de responsabilité partagée.


    Akkoord over besparingen Brussels Parlement: een ambitieuze en budgettair verantwoorde modernisering

    Het Bureau van het Brussels Parlement heeft vandaag een reeks belangrijke beslissingen goedgekeurd die gericht zijn op de modernisering van de werking van de instelling, en tegelijkertijd een aanzienlijke bijdrage leveren aan de budgettaire inspanningen van het Gewest. Dit ongeziene akkoord brengt verschillende politieke families samen rond één gemeenschappelijk doel: zorgen voor een sober, efficiënt en transparant beheer.

    De goedgekeurde maatregelen voorzien onder meer in een vermindering van 10% van de werkingskosten van het parlement tegen het einde van de legislatuur, een herziening van de personeelsschalen, alleen voor nieuwe contracten en met inachtneming van de sociale dialoog, een volledige digitalisering van de interne procedures en een tijdelijke bevriezing van de bijdrage aan de parlementaire pensioenkas. Er is ook beslist om de lonen van de parlementsleden te verminderen met 5%, om deze zo in lijn te brengen met de lonen van de federale parlementsleden. Bovendien wordt de vertrekvergoeding van de parlementsleden ingekort van twee naar één jaar. Er zullen ook aanzienlijke besparingen worden gerealiseerd door het schrappen van achterhaalde voordelen voor parlementsleden en een beter gebruik van de bestaande middelen.

    Deze structurele hervorming weerspiegelt een gedeelde politieke wil tot voorbeeldigheid en verantwoordelijkheid. Ze zal het Brussels Parlement in staat stellen zijn beheer te verankeren in een duurzaam, modern en strikt kader, met respect voor de integriteit van zijn democratische opdracht.

    Clémentine Barzin (MR) : « Deze hervorming is een concreet antwoord op een eis die we allemaal delen: een voorbeeldig beheer van publieke middelen. We wilden duidelijke stappen zetten die zorgvuldigheid, transparantie en aanpassing aan de hedendaagse realiteit combineren. Ik ben verheugd over het collectieve werk en in het bijzonder over de inspanningen van mijn collega’s Anne-Charlotte d’Ursel en Aurélie Czekalski, leden van het Bureau van het Brussels Parlement voor de MR. »

    Lotte Stoops (Groen) : « We verminderen het loon van Brusselse parlementsleden en beperken de uittredingsvergoedingen. Zo geven we het duidelijke signaal dat politici in moeilijke budgettijden ook naar zichzelf moeten kijken. Bovendien maken we eindelijk komaf enkele achterhaalde voordelen die geen plaats hebben in een modern parlement. Goed bestuur begint in de eerste plaats bij de werking van de politiek zelf.

    Mounir Laarissi (LE) : « In een bijzonder gespannen budgettair klimaat op het niveau van het Gewest is het onze plicht om het goede voorbeeld te geven. Deze nota is een belangrijk moment: een instelling die bereid is zichzelf dezelfde inspanningen op te leggen als diegene die zij van de Brusselaars vraagt. Kostenbesparing, rationalisering van middelen, transparantie… Het gaat om structurele besparingen, maar ook om een duidelijk signaal: voorbeeldgedrag begint bij ons. »

    Mathias Vanden Borre (N-VA) : « Brussel staat één jaar stil door politieke spelletjes en een gebrek aan wil tot samenwerken. Ik ben verheugd dat we met deze hervorming van de parlementaire instelling en onze eigen vergoedingen met een aantal partijen tonen dat er wél bereidheid is om vooruit te gaan, keuzes te maken en te besparen op onze eigen werking. Laat dit een signaal zijn van partijen die van goede wil zijn om verder te gaan en ook het Brussels Hoofdstedelijk Gewest eindelijk de hervormingen te geven die het nodig heeft en verdient. »

    Martine Raets (VLD) : “Vijf partijen hebben elkaar in het bureau van het Brussels Parlement gevonden om samen de besparingsoefening die het Brussels Parlement hoe dan ook moest doen, uit te werken: een evenwichtig compromis, zonder taboes, zonder exclusieve ook. Het is een goede, en vooral de juiste, manier van werken. Dank aan alle betrokken partijen en de diensten van het parlement”.

    Dit akkoord markeert een nieuwe stap in de gezamenlijke wil van de Brusselse politieke krachten om het vertrouwen van de burgers in hun instellingen te versterken. Met dit collectieve engagement toont het Parlement dat het mogelijk is om budgettaire discipline, democratische eisen en modernisering van de publieke dienstverlening met elkaar te verzoenen. Verdere hervormingen zullen volgen in dezelfde geest van gedeelde verantwoordelijkheid.

  • Gaza : le MR appelle à la responsabilité, à l’efficacité et au respect des institutions

    Gaza : le MR appelle à la responsabilité, à l’efficacité et au respect des institutions

    Alors que la crise humanitaire à Gaza s’aggrave, le Mouvement Réformateur tient à réaffirmer sa position : la solidarité est un devoir moral, mais l’action politique doit rester efficace, respectueuse des institutions et dénuée de toute instrumentalisation. La solidarité ne dispense pas de la rigueur. Dans ce contexte, le MR appelle à faire preuve de gravité et de cohérence. « Notre responsabilité est d’aider concrètement, pas de multiplier les déclarations symboliques sans portée réelle », souligne Clémentine Barzin, cheffe du groupe MR au Parlement bruxellois.

    Ismail Luahabi, député MR, a insisté sur l’urgence de la situation humanitaire, tout en dénonçant les solutions irréalistes mises sur la table : « Ce qui se passe à Gaza est indescriptible. Mais 120 avions au-dessus d’un territoire en guerre, chaque jour, c’est irresponsable. Les camions sont là, à la frontière. L’urgence, c’est d’ouvrir les couloirs humanitaires. » Il rappelle que le MR agit au bon niveau : « Une résolution fédérale a été déposée pour soutenir le droit international humanitaire et relancer un processus de paix. C’est là que se joue l’action politique. »

    Clémentine Barzin a, pour sa part, mis en garde contre la perte de crédibilité des institutions régionales : « En trois mois, nous avons débattu trois fois de Gaza au Parlement bruxellois. Mais nos compétences sont ailleurs. L’emploi, la sécurité, la santé, la propreté… Voilà ce pour quoi les Bruxellois nous ont élus. » Elle ajoute : « Instrumentaliser ce Parlement pour des conflits internationaux, c’est affaiblir la seule institution qui peut encore répondre aux vrais problèmes des Bruxellois. »

    Le MR alerte également sur les conséquences d’une importation du conflit israélo-palestinien dans le débat politique local. « Ramener à Bruxelles des fractures qui déchirent déjà une autre région du monde, c’est prendre le risque de fragiliser davantage notre cohésion sociale », affirme Clémentine Barzin. « Ce Parlement doit être un lieu de solutions, pas de surenchère symbolique ou de polarisation importée. »

    Le MR rappelle son attachement à la justice internationale : « Le MR soutient la Cour pénale internationale et l’exécution de ses mandats, dans le respect du droit et des procédures belges », rappelle Luahabi. Mais ce soutien ne doit pas se faire au détriment de la cohésion sociale. « Le vivre-ensemble bruxellois est déjà fragilisé. Chaque mot compte. Chaque texte voté ici doit être pesé avec responsabilité », ajoute Clémentine Barzin.

    Parce que l’émotion ne doit jamais effacer la raison, le MR appelle à recentrer l’action politique sur ses compétences réelles, à préserver l’intégrité des institutions bruxelloises, et à agir là où cela a un réel impact. « La solidarité se traduit par des actes. Le respect des institutions, lui, garantit que ces actes soient utiles et efficaces », conclut le groupe MR.

  • Trésorerie de la société bruxelloise du logement : « C’est un puits sans fond ! »

    Trésorerie de la société bruxelloise du logement : « C’est un puits sans fond ! »

    Bruxelles, le 11 avril 2025 – Ce jeudi, en commission Logement du Parlement bruxellois, le MR, par la voix de Clémentine Barzin, cheffe de groupe, a vivement critiqué la gestion chaotique de la trésorerie de la Société du Logement de la Région de Bruxelles-Capitale (SLRB), à la suite de la présentation des chiffres par la Secrétaire d’État au Logement. 

    En tant qu’organisme administratif autonome de seconde catégorie, la SLRB reçoit des subsides régionaux couvrant 50% des projets en logements sociaux. Elle préfinance la construction et l’acquisition de logements sociaux qu’elle revend ensuite aux SISP (Sociétés immobilières de service public) via des prêts à long terme.

    Mais ce modèle doit reposer sur une trésorerie solide – ce qui, selon le MR, est loin d’être le cas aujourd’hui. « Les chiffres présentés en commission sont alarmants », déclare Clémentine Barzin.

    Au 1er janvier 2025, la trésorerie de la SLRB ne s’élevait plus qu’à 87,6 millions d’euros. Or, pour faire face à ses obligations tout au long de l’année 2025, il lui faudra 312,4 millions d’euros supplémentaires, un montant qui inclut le remboursement d’un emprunt de 125 millions d’euros contracté en 2023 et toujours non remboursé.

    À cela s’ajoutent les nombreux avis défavorables rendus ces dernières années par la Cour des comptes. Celle-ci a relevé de graves problèmes de gestion : incohérences comptables, erreurs dans les chiffres, gestion approximative des subventions, manque de contrôle interne et d’organisation.

    « C’est un puits sans fond ! Ces montants sont colossaux et nous parlons uniquement de crédits dégagés pour début 2025 ! », déclare Clémentine Barzin.  

    La situation actuelle de la SLRB n’est pas un accident, mais bien la conséquence directe de choix politiques inconséquents. Alors que l’institution est à bout de souffle et que sa trésorerie est pratiquement à sec, ce ne sont pas moins de 728,3 millions d’euros qui sont inscrits pour la construction en 2025 – dont 417 millions pour la SLRB elle-même. Un tel montant, engagé dans un contexte de déséquilibre financier, est tout simplement inacceptable, surtout quand des milliers de locataires attendent toujours un logement décent. Cette fuite en avant budgétaire illustre l’absence totale de vision stratégique portée par ceux qui ont dirigé ce secteur jusqu’ici.

    Si la crise du logement à Bruxelles est indéniable et nécessite également une réponse sociale, le MR insiste : la construction de logements sociaux ne peut pas être la seule solution. C’est pourquoi les libéraux bruxellois plaident pour un renforcement des Agences Immobilières Sociales (AIS) ainsi qu’une généralisation progressive de l’allocation-loyer à l’ensemble des ménages répondant aux critères.

    « Le modèle classique du logement social montre aujourd’hui ses limites ! Il est grand temps de proposer des solutions pragmatiques qui répondent aux besoins des Bruxellois. L’allocation loyer permet de soutenir immédiatement les ménages qui en ont le plus besoin, sans qu’ils doivent attendre des années un logement social. Quant aux Agences Immobilières Sociales (AIS), elles permettent de mobiliser le parc privé à des fins sociales, avec une gestion professionnelle et une efficacité éprouvée. Ces outils, que le PS a longtemps négligés, démontrent aujourd’hui leur pertinence face à l’urgence », ajoute Louis de Clippele, député MR.

    Aujourd’hui, c’est donc tant la soutenabilité des finances publiques que la nécessité d’apporter des solutions efficaces et rapides aux Bruxellois en demande d’un logement social qui imposent un virage de la politique en la matière.

  • Le MR défend une pérennisation claire et encadrée des terrasses HoReCa sur l’espace public

    Le MR défend une pérennisation claire et encadrée des terrasses HoReCa sur l’espace public

    Le MR a défendu ce vendredi une proposition de résolution visant à offrir un cadre permanent, clair et sécurisé pour les terrasses installées par les établissements HoReCa sur l’espace public. Ce dispositif, largement adopté depuis la crise sanitaire, a démontré son efficacité tant sur le plan économique que sur celui de l’animation urbaine.

    Ludivine de Magnanville explique : « Mis en place initialement comme mesure d’urgence pendant la crise du Covid-19, le régime simplifié permettant l’installation de terrasses sur l’espace public s’est imposé comme un levier majeur de relance pour le secteur HoReCa. Il a contribué à la survie de nombreux établissements, renforcé l’attractivité commerciale de Bruxelles et favorisé une occupation qualitative de l’espace public. Ces terrasses ne sont pas un caprice mais une réponse claire aux crises successives que vivent nos restaurants, nos bars et nos cafés. Sa généralisation a révélé un besoin structurel : dans une région dense où la surface commerciale est parfois limitée, ces terrasses ont permis à de nombreux établissements de continuer à exister. Elles répondent également à une demande forte des Bruxellois en matière de convivialité et de vie de quartier. »

    La proposition de résolution vise à pérenniser l’installation des terrasses HoReCa toute l’année, via une intégration formelle dans l’arrêté dit de « dispenses ». Le dispositif proposé repose sur un équilibre :

    • Il supprime la limitation saisonnière, permettant une installation annuelle sous conditions.
    • Il maintient toutes les autorisations nécessaires : permis HoReCa, autorisation d’occupation de voirie, respect du cadre communal.
    • Il laisse aux communes toute latitude pour encadrer, conditionner ou retirer les autorisations en cas de non-respect.

    Le cadre ainsi proposé ne génère aucun coût budgétaire, tout en renforçant la sécurité juridique pour les indépendants comme pour les autorités locales.

    Clémentine Barzin ajoute : « Dans un contexte économique incertain et face à la hausse des faillites dans l’Horeca, cette mesure offre de la stabilité et des perspectives au secteur en simplifiant durablement les démarches administratives pour les indépendants qui veulent développer une extension pour l’aménagement d’une terrasse. Cela représente un soutien aux commerces de proximité, à l’emploi indépendant et à la vitalité des quartiers. Bruxelles doit rester une ville où l’esprit d’entreprise peut s’exprimer, sans lourdeurs administratives inutiles. »

    Le MR réaffirme sa volonté de soutenir les entrepreneurs qui contribuent chaque jour au dynamisme et à la qualité de vie dans nos quartiers. Offrir un cadre pérenne aux terrasses HoReCa, dans le respect des règles locales, est une décision équilibrée, pragmatique et attendue.

  • Le MR vote contre l’ordonnance sur les loyers abusifs : « Une précipitation politique aux conséquences néfastes pour tous »

    Le MR vote contre l’ordonnance sur les loyers abusifs : « Une précipitation politique aux conséquences néfastes pour tous »

    Par la voix de Louis de Clippele, député MR et vice-président de la Commission Logement, Amélie Pans, Françoise Schepmans, Hennan Oflu membres de la commission et de Clémentine Barzin, Cheffe de Groupe, le groupe MR a voté contre l’ordonnance visant à activer la Commission Paritaire Locative, dénonçant un vote précipité, motivé par des considérations politiques et électoralistes, et courant dangereusement vers les positions du PTB.

    Le MR avait réclamé en amont le report de l’examen de cette ordonnance afin de permettre des auditions essentielles des acteurs du logement et de l’immobilier. Or, malgré des auditions récentes, le gouvernement bruxellois s’entête à forcer l’adoption d’un texte non abouti et aux conséquences potentiellement très néfastes, tant pour les bailleurs que pour les locataires.

    « En l’état, ce texte n’est pas opérationnel. La grille de référence des loyers, qui devait servir de socle, est totalement déconnectée du marché et ne respecte plus l’esprit de l’ordonnance initiale de 2021. Voter son activation, sans cadre fiable et sans majorité gouvernementale de plein exercice, est irresponsable », déplore Clémentine Barzin.

    « Réguler strictement les loyers ne résoudra pas la crise du logement. Pire : les expériences à l’étranger montrent que cela entraîne une réduction de l’offre, un marché noir, une insécurité juridique et des délais d’attente accrus. Il faut, au contraire, encourager l’investissement et l’augmentation de l’offre », poursuit Louis de Clippele.

    En Région bruxelloise, 86 % des bailleurs sont des particuliers, souvent des familles ayant investi dans un bien pour compléter leur revenu ou préparer leur retraite. Or, les politiques actuelles – réglementation excessive, lourdeurs administratives, exigences énergétiques croissantes – les découragent de plus en plus.

    « À force de pointer systématiquement les propriétaires du doigt, on oublie que ce sont eux qui font vivre le marché locatif. Ce texte va aggraver la pénurie de logements. Et in fine, ce sont aussi les locataires qui en paieront le prix. Il faut inverser la logique : simplifier, encourager, rétablir la confiance », ajoute Clémentine Barzin.

    Le MR prône une politique du logement fondée sur l’équilibre et le bon sens : soutien aux loyers via des allocations, développement des Agences Immobilières Sociales, incitants fiscaux pour les loyers modérés. Des solutions concrètes, réalistes, qui protègent les locataires sans décourager les bailleurs.

    « Le logement ne doit pas devenir un terrain de clivages idéologiques. Ce texte marque un glissement dangereux vers une politique punitive et populiste. Nous voulons une politique responsable, fondée sur la stabilité, la concertation et l’efficacité », conclut Louis de Clippele. »

  • Bruxelles : le MR refuse de soutenir une trajectoire budgétaire hors de contrôle

    Bruxelles : le MR refuse de soutenir une trajectoire budgétaire hors de contrôle

    Ce vendredi, en séance plénière, le MR a exprimé son opposition ferme à l’adoption des crédits provisoires demandés par le gouvernement sortant pour le second trimestre 2025. Dans un contexte de dérive budgétaire inédite, Clémentine Barzin, cheffe de groupe MR, a mis en garde contre les risques graves qui pèsent sur la santé financière de la Région. « Bruxelles est au bord de la cessation de paiement, et pourtant, le gouvernement sortant s’engage pour des dépassements de plus d’1,5 milliard d’euros. Nous sommes favorables à la continuité du service public mais la demande du gouvernement est aujourd’hui de dépenser en 6 mois, l’équivalent de plus de 7 mois et demi. », a-t-elle dénoncé.

    Avec un déficit  d’1,6 milliard d’euros en 2024 et une dette régionale de 14 milliards, la situation est devenue intenable. « La situation était catastrophique en 2024, elle sera pire en 2025, on nous demande pourtant de signer un chèque en blanc. »

    Premier point de crispation : des dépassements budgétaires massifs sans transparence ni contrôle. Alors que la loi impose une limitation stricte à 6/12èmes des crédits pour les six premiers mois, le gouvernement demande 1,5 milliard d’euros de dépassements, atteignant déjà 7,7/12èmes en crédits de liquidation. Clémentine Barzin alerte : « Face à ce montant astronomique des dépassements, le Parlement est privé des justificatifs démontrant leur nécessité. Malgré le vote qui se déroule aujourd’hui, nous n’avons toujours pas la clarté sur certaines dérogations ou sur des prêts ainsi que des dotations à des organismes parapublics. »

    Pour le MR, cela empêche un véritable contrôle parlementaire et compromet la lisibilité budgétaire.

    Deuxième dérive : l’explosion des dépenses de personnel et la gestion problématique de la société de logement social. Le MR dénonce une hausse de 33 % des crédits salariaux, soit 300 millions d’euros sur six mois, sans justification suffisante. « Comment expliquer un tel emballement, alors que le gouvernement prétend avoir gelé les recrutements ? Il est possible de garantir les salaires et avantages salariaux sans pour autant faire flamber les budgets. », s’inquiète la cheffe de groupe libérale. Autre exemple : la reconduction d’un prêt de 56 millions d’euros à la SLRB, alors que 150 millions accordés en 2024 n’ont pas été remboursés. Pour le MR, ces décisions reflètent une gestion hasardeuse et un manque de rigueur dans l’utilisation des fonds publics.

    Enfin, le scénario catastrophe se rapproche. En six mois, le total des dépenses s’élève déjà à 4,590 milliards d’euros. Les recettes prévues quant à elles s’élèvent à 5,458 milliards d’euros pour toute l’année 2025. Si cette trajectoire se maintient toute l’année, le déficit pourrait donc grimper à 3,7 milliards d’euros en 2025. 

    Le ministre a alerté sur le risque encouru par la Région pour se financer. 

    L’agence de notation Standard & Poor’s a déjà averti qu’une nouvelle dégradation de la note de Bruxelles est probable si des signaux de redressement ne sont pas envoyés. Cela entraînerait une hausse des intérêts bancaires et un risque concret de défaut de financement. « Le MR ne cautionnera pas l’autodestruction financière de Bruxelles. Il faut un électrochoc. »

    Clémentine Barzin conclut : « Il est urgent de former un gouvernement fort, capable de faire des choix. Ce régime des douzièmes provisoires ne peut plus durer. Le MR refusera toute dérive supplémentaire. Réduire les dépenses n’est pas un choix idéologique, c’est une obligation vitale pour sauver l’autonomie de notre Région. »