Catégorie : Aurélie Czekalski

  • Devenir propriétaire : un casse-tête pour les jeunes, célibataires et classe moyenne

    Devenir propriétaire : un casse-tête pour les jeunes, célibataires et classe moyenne

    Carte blanche de José Vanobost, Président des Jeunes MR bruxellois et d’Aurélie Czekalski, Députée au Parlement bruxellois (MR) et ancienne Présidente des Jeunes MR bruxellois.

    On se rappelle toujours sa « première fois » mais acheter un logement à Bruxelles relève du parcours du combattant que ce soit pour un jeune ou pour les célibataires. Acheter seul, sans aide des parents, est compliqué. Le Gouvernement bruxellois ignore ces catégories de personnes.

    Pour nous, en tant que libéraux, l’accès à la propriété immobilière est une liberté fondamentale et une sécurité pour l’avenir. Ces dernières années, nombreux sont les Bruxellois qui ont quitté notre capitale pour vivre en périphérie. Le prix des logements explique en grande partie cet exode. Celui-ci a aussi un impact sur la vie économique et sur les recettes de notre Région.

    Deux chiffres doivent nous faire réagir. A Bruxelles, seulement 43% des Bruxellois sont propriétaires de leur logement. En outre, 60 % des jeunes couples qui disposent de deux revenus restent aujourd’hui dans l’incapacité d’acquérir un bien, à Bruxelles, sans une aide extérieure.

    De ces constats, une réelle politique immobilière ambitieuse doit être mise en place pour ancrer ces classes moyennes dans la ville.

    L’échec de la politique immobilière est aussi l’échec du PS qui est aux responsabilités en Région de Bruxelles-Capitale depuis le premier jour de sa création (1989), c’est-à-dire depuis plus de 30 ans…

    Quid des encouragements, des acteurs publics et privés, en matière de construction de logements moyens à prix conventionnés ? A Bruxelles, le seul objectif chiffré porte sur 200 logements conventionnés/an produits par Citydev, soit au mieux un millier d’unités. En 30 ans, Citydev n’a produit, que 4.441 logements alors que près de 10.000 ménages sont sur les listes d’attente.

    Malheureusement, aucune mesure concrète ne vient soutenir, par un éventuel mécanisme de compensation, l’acquisition d’un logement neuf soumis au régime de la TVA. Aucune mesure n’impacte favorablement le précompte immobilier pour les propriétaires bruxellois qui occupent leur bien. 

    Et pourtant des solutions existent. Nous proposons d’ailleurs plusieurs pistes:

    • Nous souhaitons rehausser le montant maximum permettant d’obtenir l’abattement à hauteur de 600.000 euros, étant donné le prix élevé du logement, et particulièrement des maisons en Région bruxelloise.
    • Il faudrait proposer aux jeunes bruxellois un certain nombre de prêts hypothécaires à taux zéro en faveur des ménages acquérant un premier logement grâce à un partenariat public-privé (PPP) entre la Région et le secteur bancaire. Les intérêts seraient supportés par le budget régional dans le cadre de la politique d’aide à l’acquisition de la propriété.
    • Le recours à la formule du droit de superficie (bail de 50 ans) ou d’emphytéose (bail de 99 ans) pourrait également être encouragé pour l’acquisition d’un logement par des personnes qui souhaitent la stabilité de leur propre habitation sans devoir payer le prix d’achat du terrain. Cette technique permet d’éviter les droits d’enregistrement élevés pratiqués dans la Région.
    • Il serait également intéressant de développer un système de leasing immobilier avec option d’achat pour les jeunes bruxellois. Ce système pourrait permettre de louer une habitation neuve (un appartement ou une maison) et économe en énergie tout en bénéficiant d’une option d’achat et d’un remboursement des loyers un certain nombre d’années. Autrement dit, ce système permettra au locataire d’utiliser son loyer comme apport pour souscrire un emprunt hypothécaire et devenir propriétaire du bien loué.
    • Enfin, il semble urgent d’instaurer de manière générale une fiscalité immobilière non pénalisante en privilégiant une politique qui ne vise pas à alourdir la fiscalité immobilière sauf pour les immeubles et terrains non-occupés dans un but spéculatif.

    Une autre catégorie de la population est également fortement touchée. En Région bruxelloise, 12% des familles sont monoparentales et ce chiffre tend à augmenter d’année en année. A l’échelon national, 47% de la population belge est considérée comme célibataire au niveau de son état civil, c’est-à-dire qu’il n’est ni marié, divorcé ou veuf : 43% des femmes sont célibataires pour un homme sur deux. C’est à Bruxelles que la proportion de célibataires est la plus importante avec 55% de la population (52% des femmes, 58 % des hommes). La Wallonie arrive en deuxième position avec 49% (45% des femmes, 53% des hommes) tandis que la Flandre possède 44% de célibataires (41% des femmes, 48% des hommes).

    Et trouver un logement à un prix abordable quand on est célibataire n’est non plus pas une mince affaire. En 2019, le prix moyen d’un appartement à Bruxelles a dépassé la barre des 250.000 euros. Les célibataires doivent financer seuls et au même titre qu’un couple tout le projet immobilier, les droits d’enregistrement, les frais de notaires, etc. Les célibataires ont les mêmes droits que les autres. On ne peut se contenter de leur dire de trouver un bien immobilier en dehors de la Région bruxelloise, d’opter pour un bien sans jardin ou sans terrasse car c’est moins cher.

    L’accès au logement est une liberté fondamentale et offre une sécurité d’existence. C’est un projet de vie. Notre objectif est clair: proposer un marché du logement de qualité, accessible financièrement, adapté ou adaptable, et dans un environnement sain et sécurisé.

     

  • La collecte sélective des emballages en aluminium via le système PMC

    La collecte sélective des emballages en aluminium via le système PMC

    Ce mercredi matin, les député.e.s ont mis à l’agenda de la commission environnement au Parlement bruxellois une proposition de résolution visant à maximiser la collecte sélective des emballages en aluminium (opercules, papiers d’aluminium, bouchons à vis, etc.) via le système PMC. Cette proposition, déposée par les députées MR, Viviane Teitelbaum et Aurélie Czekalski,  rendra d’une part le geste de tri plus facile pour les Bruxellois.es et permettra, d’autre part, de recycler énormément de déchets qui sont pour l’heure, incinérés.

    Une collecte rapide de tous les types d’aluminium et plus de tri

    Ce texte suggère l’élaboration d’un plan d’implémentation rapide de collecte de tous les types d’aluminium au moyen du sac bleu (PMC) existant. De nouvelles règles de tri sont entrées en vigueur en ce mois de janvier : dorénavant, tous les emballages en plastique (pots en plastiques, raviers, barquettes, films et sacs) devront être jetés, comme les autres plastiques, dans le même sac devenu P+MC. Le MR propose de pouvoir y inclure également les emballages en aluminium (capsules de café, emballages de chocolat, barquettes de lasagnes, etc.) à des fins de recyclage.

    Recycler davantage les métaux

    Pour le MR, une société respectueuse de l’environnement et des générations futures, c’est avant tout une société qui tend à ne plus polluer et qui recycle ses déchets. Face au changement climatique et aux enjeux environnementaux et afin de réduire les émissions de CO2, il convient d’encourager le recyclage d’un maximum de matériaux dont les métaux. Nous plaidons, d’ailleurs en parallèle, pour une réforme de la collecte des déchets ainsi que de l’Agence Bruxelles-Propreté. Les audits pointent qu’il y a un manque total de vision par rapport à la stratégie d’entreprise et cela doit changer en profondeur.

    Viviane Teitelbaum, députée bruxelloise et conseillère communale à Ixelles, qui interroge régulièrement le Gouvernement bruxellois concernant la collecte sélective des emballages, explique: « Cette proposition de résolution vise à encourager le développement du tri en Région bruxelloise afin que le métal puisse aussi entrer dans le processus d’économie circulaire de la même manière que le plastique. Étant donné que des solutions de recyclage existent pour l’aluminium, il est proposé, dans un premier temps d’étendre l’ouverture du sac bleu aux petits métaux. L’objectif à court terme est d’optimiser les installations techniques dans les centres de tri en vue de permettre le recyclage de tous les emballages métalliques, même de petite taille.Parallèlement, nous demandons aussi au Gouvernement de choisir rapidement une solution de recyclage adaptée parmi les nombreuses possibilités existantes en Belgique et en Europe. »

    Aurélie Czekalski, députée bruxelloise et conseillère communale à Uccle: « Il convient également de rappeler qu’un déchet recyclé n’est plus un déchet mais devient une ressource. Le développement d’une économie circulaire, plus durable, aura des effets économiques, sociaux et environnementaux positifs pour notre pays. Son développement permettra de réaliser des économies, de générer de l’activité économique et des emplois tout en réduisant l’impact environnemental. Ce modèle peut d’ailleurs constituer une source de réduction des coûts, notamment en ce qui concerne l’approvisionnement en matière première et la gestion des déchets».

    « Nous espérons que notre texte sera pris en considération à sa juste valeur et voté par la commission ! Et qu’il ne s’agira pas d’un simple débat majorité contre opposition. Les Bruxelloises et les Bruxellois méritent mieux. », concluent les deux députées libérales.

  • Un Parc automobile des Ministres Bruxellois adapté grâce à Aurélie Czekalski

    Un Parc automobile des Ministres Bruxellois adapté grâce à Aurélie Czekalski

    Suite à la question parlementaire d’Aurélie Czekalski, les Ministres bruxellois ont adapté leur parc automobile. Il passe de 32 voitures à 22.

    Les pouvoirs publics doivent être exemplaires

    Pour rappel, il y a un an, la députée Aurélie Czekalski interrogeait le Gouvernement sur son parc automobile. Il était question du nombre et de la « propreté » de ces véhicules.
    Un an plus tard, grâce à cette interpellation, le parc automobile des Ministres bruxellois passe de 32 véhicules à 22. Pour la députée, on ne peut pas demander aux Bruxellois de faire des efforts si on ne se les applique. Les pouvoirs publics et les Ministres doivent être exemplaires.

    Des efforts à faire pour la « propreté » des véhicules

    Concernant les véhicules dits « propres » et dans le cadre de la sortie des véhicules diesel et essence, certains membres du Gouvernement ont encore des efforts à faire.
    Le Gouvernement bruxellois ne cesse de mettre en avant l’utilisation du vélo, des transports en commun,… Mais il y a encore trop peu de vélos à disposition dans les cabinets. Quant aux véhicules partagés, aucun budget n’existe dans les cabinets à ce sujet.
    Mettre la multimodalité en avant, c’est le plus important mais il faut aussi s’en donner les moyens et montrer l’exemple.
    Retrouvez l’article de La Capitale en cliquant ICI.
  • Kauwberg : un site plus écologique

    Kauwberg : un site plus écologique

    Le site du Kauwberg va recevoir un important travail de restauration écologique. Suite à une question d’Aurélie Czekalski, le Ministre de l’Environnement confirme que Bruxelles Environnement travaille à l’élaboration d’un schéma d’orientation pour rendre le site plus écologique.

    Une biodiversité déjà importante

    Pour rappel, le site du Kauwberg est un espace vert de près de 53 hectares. Cet espace de qualité est classé en zone Natura 2000 depuis 2015. La Région est devenue propriétaire de la plus grande partie du lieu en 2019. Bruxelles Environnement en assure la gestion.

    La biodiversité est importante mais il est possible de faire du Kauwberg un site exemplaire en matière d’écogestion et de préservation de la biodiversité, conformément à son classement Natura 2000. Il s’agit en effet d’un endroit présentant un grand potentiel pour le bien-être des Bruxellois.

    Comment rendre le site encore plus écologique ?

    Pour réaliser cette tâche, le Gouvernement compte réaliser un travail d’entretien et de sécurisation de la zone et en établissant un équilibre entre la fonction écologique et les fonctions plus récréatives.

    Aurélie Czekalski et le MR bruxellois se réjouissent de l’attention portée par la Région bruxelloise à la gestion du Kauwberg. Ce site fait la fierté de nombreux Ucclois.

    Enfin, la députée a également encourager la Région à continuer de collaborer avec la commune d’Uccle à ce sujet. Toutefois, il est aussi important de présenter ce plan de gestion aux riverains, aux associations, etc.

     

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  • Créer une plateforme bruxelloise d’adoption des animaux

    Créer une plateforme bruxelloise d’adoption des animaux

    Le MR Bruxelles demande la création d’une plateforme d’adoption des animaux. Cette plateforme viserait à coordonner les différentes annonces des refuges agréés en Région de Bruxelles-Capitale.

    De nombreux animaux abandonnés

    Chaque année, de nombreux animaux sont abandonnés par leur propriétaire. En Région bruxelloise, en 2018, on recense un total de 2816 animaux abandonnés et/ou trouvés. En 2019, le total est de 3041 animaux abandonnés et/ou trouvés.
    Or, nombreux sont les animaux abandonnés qui se retrouvent dans des refuges animaliers (déjà) surpeuplés. Pour chacun d’entre eux, l’adoption représente le seul espoir de trouver ou de retrouver ce qui leur manque : affection, tendresse et liberté.

    Résoudre le problème d’abandon

    Pour résoudre ce problème, il existe plusieurs solutions. Ainsi, la Région flamande a créé une plateforme pour adopter des animaux en coordonnant tous les refuges animaliers agréés. Elle a opté pour ce système car il a également pour effet d’optimiser la gestion administrative des refuges animaliers.
    L’Union wallonne pour la Protection Animale avec le soutien financier de la Région wallonne, a également créé un portail de mise à l’adoption pour les animaux.

    Coordonner les différents refuges

    Quatre députés libéraux, Dominique Dufourny, Gaëtan Van Goidsenhoven, David Weytsman et Aurélie Czekalski, veulent une plateforme d’adoption des animaux à Bruxelles.
     Leur proposition a un triple but :
    • Tout d’abord, elle vise à étudier la mise en place d’une plateforme numérique unique visant à l’adoption d’animaux au sein des refuges animaliers agréés en Région bruxelloise.
    • Ensuite, elle veut instituer au sein de cette plateforme numérique différents onglets de recherches relatives à la taille, l’âge et le genre des animaux qui sont à l’adoption, afin que le public puisse y trouver des annonces de qualité accompagnées d’informations sur l’adoption et la détention d’un animal.
    • Enfin, la proposition envisage de se joindre à une plateforme existante « jadopte.be ». Le souhait de cette plateforme est justement de se développer en Région bruxelloise.

     

  • Les véritables enjeux environnementaux et climatiques à Bruxelles sous- investis par le Gouvernement bruxellois

    Les véritables enjeux environnementaux et climatiques à Bruxelles sous- investis par le Gouvernement bruxellois

    Cette semaine, la Commission Environnement du Parlement Bruxellois analysait le budget alloué aux matières environnementales et d’énergie par le Gouvernement. Aurélie Czekalski et Viviane Teitelbaum, députées MR dénoncent les défaillances de ce budget, notamment concernant Bruxelles Propreté, l’agriculture et l’isolation du bâti.

    Concernant la situation financière de l’Agence Bruxelles-Propreté, celle-ci continue de préoccuper le MR. Il semble n’y avoir aucun progrès. « Depuis de nombreuses années, le déficit structurel de l’Agence ne cesse de se creuser et, à l’analyse, ce projet de budget 2021 n’est pas de nature à rassurer. Pour rappel, en 2019, le déficit se creusait pour s’établir à -37,5 millions d’euros. En 2020, le déficit s’accroit encore pour s’établir à -12,1 millions d’euros. Enfin, dans le projet de budget 2021, le déficit s’établit à -12,5 millions d’euros. Et encore, il est certain que celui-ci se creusera davantage lors de l’ajustement.

    En effet, les déficits ne cessent de croitre malgré les sempiternelles tentatives de trouver des artifices pour les limiter, sur papier seulement. Des artifices comme par exemple, le maintien des crédits relatifs aux rémunérations du personnel statutaire et non statutaire au niveau des crédits du projet de budget ajusté 2020 sans tenir compte, donc, ni de l’indexation des salaires ni de l’ancienneté pécuniaire. Des artifices qui font qu’en définitive le projet de Budget ne reflète pas la réalité.

    En somme, les mauvaises habitudes qui consistent à engager systématiquement des dépenses structurelles (des dépenses de personnel notamment) sans qu’elles soient assurément couvertes par des recettes suffisantes ont la vie dure.

    Il est temps d’avoir une gestion saine et équilibrée pour cette Agence à la dérive. » explique la députée Viviane Teitelbaum. Le MR a plaidé à de nombreuses reprises pour que la réforme de la gouvernance à l’ABP indispensable et tant attendue voit enfin le jour.

    Ces derniers jours ont également été rythmés par l’annonce du Ministre Maron (Ecolo). Celui- ci déclarait lundi matin sur LN24 son idée de racheter des terrains agricoles en Wallonie et en Flandre. En Commission ce matin, le Ministre a rétropédalé en déclarant qu’il s’agissait d’une « erreur de communication ».

    Sur le fond du dossier, Aurélie Czekalski pointe également des carences en matière de vision et d’investissements : « Au-delà des déclarations maladroites du Ministre Maron, il y a des projets concrets et porteurs qui mériteraient de recevoir davantage de soutien de la Région bruxelloise sur des terrains publics ou privés. Je pense notamment à l’agriculture urbaine, avec des projets de fermes verticales. Cela se fait dans d’autres grandes villes comme Lyon, New- York,… alors pourquoi pas à Bruxelles ? C’est un moyen de réintégrer la nature au cœur des villes. Sachant que 60 à 70 % des terres en Région bruxelloise appartiendraient déjà à un pouvoir public : communes, CPAS, Région, les possibilités d’activités ne manquent pas. Mais pour arriver à des résultats en la matière il faut des projets et une vraie vision. »

    Concernant l’isolation du bâti, le Gouvernement bruxellois ne semble pas prendre la mesure de l’urgence. Pourtant, la déclaration de politique générale visait des « objectifs ambitieux » de réduction d’au moins 40% les émissions directes de CO2 en 2030 par rapport à 2005.

    «Pour répondre aux enjeux climatiques, il est urgent deprendredes mesures d’ordre régulatoires et financières traduites dans une stratégie claire, forte et ambitieuse. Les bâtiments sont responsables de plus de 60 % des émissions directes de CO2 en Région bruxelloise. L’isolation du bâti doit devenir LA priorité en matière d’environnement à Bruxelles.

    En la matière, la seule mesure concrète prise par Alain Maron en faveur des ménages bruxellois est de dégager 30 millions d’euros pour les primes énergie. C’est un premier pas mais qui, sans les réformes adéquates, risque fort de ne pas avoir d’impact : « Augmenter le budget des primes pour les bas revenus et les copropriété sans modifier en profondeur le système pour le rendre plus attractif, cela risque de ne produire aucun effet significatif » s’insurge Viviane Teitelbaum.

    « Les Bruxellois.es n’utilisent déjà pas toute l’enveloppe prévue. La lourdeur des procédures n’encourage pas les bruxellois à bénéficier d’un système, qui plus est, nécessite de disposer des moyens financiers avant d’entamer les travaux. Selon les chiffres dont nous disposons entre 2012 et 2017, 12.760 logements loués ont été concernés par une prime, soit 4% des logements mis en location… sur 5 ans. Bref, les vraies réformes se font attendre. »

    Alain Maron augmente le budget consacré aux primes énergie mais ne fait rien pour rendre le système plus attractif.

    «Augmenter le montant de la prime de quelques euros ne suffira pas. Le secteur du bâtiment se voit certes consacrer une stratégie à part entière mais il faut encore en préciser les différentes composantes et les mettre en œuvre. Le Gouvernement en est toujours au stade « ETUDE ». Il est temps d’AGIR, plutôt que de continuer simplement à poursuivre la politique d’aide à l’investissement via un mécanisme de prime énergie sans mettre en œuvre une stratégie globale » déclare Viviane Teitelbaum.

  • Mobilité : le Sud de Bruxelles une nouvelle fois oublié par  le gouvernement bruxellois

    Mobilité : le Sud de Bruxelles une nouvelle fois oublié par le gouvernement bruxellois

    Alors que les projets de mobilité se multiplient dans le Nord de Bruxelles, le gouvernement Vervoort semble avoir oublié les besoins en mobilité du Sud de notre capitale. Des communes comme Watermael-Boitsfort, Woluwe-Saint-Pierre, Etterbeek, Ixelles, Uccle ou même Forest sont délaissées. La parlementaire bruxelloise Aurélie Czekalski a interpellé la ministre de la mobilité Elke Van den Brandt.

    La tramification de la ligne 95 ? Repoussée à 2030. Le nouveau métro 3 entre Albert et Bordet ? Il a déjà pris au moins six mois de retard. Le métro vers Uccle ? Rangé dans la boîte des projets inachevés. Le gouvernement bruxellois semble bouder le Sud de Bruxelles, au grand dam des libéraux bruxellois qui ont interpellé la ministre en commission mobilité au sujet de la tramification de la ligne 95.

    « Lorsque nous avons fait remarquer à la ministre que ce projet n’était plus une priorité pour la STIB, celle-ci a joué sur les mots et a botté en touche. La tramification de la ligne 95 passe dans un bloc de projets à réaliser d’ici 2030 », déplore Aurélie Czekalski (MR), parlementaire bruxelloise. « Il semblerait que le gouvernement privilégie des projets comme le prolongement de la ligne 9 prévu pour 2021, le tram vers Neder-Over-Hembeek pour 2024 tout comme la ligne vers Tour & Taxis. Chaque Bruxellois a droit à un arrêt de tram et à une station de métro à moins d’un kilomètre de son domicile et ce, afin d’assurer la fluidité du trafic au sein de notre Ville-Région. »

    Pire encore, la STIB a annoncé lors d’une réunion publique virtuelle sur le Pont Fraiteur, que le réaménagement de l’avenue de la Couronne se ferait en 2023 sans les rails de tram de la future ligne 95. Si la tramification de la ligne 95 est une priorité pour le gouvernement bruxellois, alors pourquoi ne pas déjà placer les rails ? Cela éviterait des coûts pour la STIB et des nuisances pour les riverains.

    Le projet de conversion du pré-métro en métro sans prolongement de ce dernier jusqu’au moins la Place des Héros sera dévastateur pour les Ucclois, qui se verront privé d’une liaison directe, sans correspondance, vers la Gare du Midi et les boulevards du centre.

    « Tous les quartiers de Bruxelles méritent la même attention en matière d’investissements. Surtout pour une matière aussi importante que la mobilité. Nous espérons que le gouvernement bruxellois changera son fusil d’épaule et accordera la même attention à tous les Bruxellois », conclut la députée Aurélie Czekalski.

  • Non à la taxe kilométrique

    Non à la taxe kilométrique

    Pour Aurélie Czekalski, et le MR, la taxe kilométrique, c’est non. Les montants sont élevés et on taperait dans la poche des particuliers et de ceux qui travaillent. C’est la pression fiscale qui augmente. Le MR Bruxelles ne veut pas de taxe pure et simple. Pour Aurélie Czekalski : « Le timing est mal choisi alors que les entreprises souffrent. Je ne comprends pas la démarche du gouvernement bruxellois. Au sein du MR, on est favorable à une évolution de la taxe automobile pour diminuer la congestion. On est en faveur d’une verdurisation du parc automobile. Il y a aussi la problématique des voitures de société. Cela doit être discuté avec le gouvernement fédéral mais aussi avec les autres régions du pays. »

    Une catastrophe économique

    « Si on met en place une telle taxe, on va vers une catastrophe économique encore plus grande. Les gens vont fuir Bruxelles. Ce n’est pas une question de « est-ce qu’on peut se payer le luxe ». Ce n’est pas là qu’il faut agir. Il ne faut pas taxer le travailleur.  »

    « Avec ma collègue, Diane Culer, nous avons initié une pétition, il y a quelques mois, pour attirer l’attention. Bruxelles avait entamé son processus de déconfinement. Les gens recommençaient à travailler et le bois restait fermé. Finalement, Philippe Close (PS) a accepté de rouvrir en partie le bois mais 80 % du bois est piéton. Cela génère une dégradation de la qualité de vie pour une grande partie d’Ucclois car il y a un report du trafic évident sur les axes adjacents au Bois de la Cambre. Au niveau, du MR ucclois, on a tapé du poing sur la table. On veut une solution concertée. La Ville de Bruxelles ne peut pas décider seule d’une décision qui impacte les autres communes. De plus, nous avons nos commerçants qui souffrent. Ils galèrent à cause de la situation du coronavirus mais aussi car il y a des gens qui ne viennent plus acheter chez eux. C’est une situation qui n’est pas tenable. Le conseil communal d’Uccle a voté un recours que nous allons faire au tribunal et ce lundi a lieu une première audience à ce sujet. Philippe Close a généré des tensions entre les utilisateurs de l’espace public. Certains comparent le bois à Central Park mais cela n’a rien à voir… »

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  • Suppression des plastiques à usage unique :défis et opportunités pour une meilleure consommation et production

    Suppression des plastiques à usage unique :défis et opportunités pour une meilleure consommation et production

    Suppression des plastiques à usage unique : défis et opportunités pour une meilleure consommation et production

    La Commission environnement au Parlement bruxellois se penchait ce mercredi sur une proposition de résolution déposée par les Député.e.s du groupe MR : David Weytsman, Aurélie Czekalski, Viviane Teitelbaum et Anne-Charlotte d’Ursel.

    Les pouvoirs publics doivent montrer l’exemple et engager les entreprises, tout comme les citoyen.ne.s, vers une société moins dépendante du plastique !

    Les Député.e.s du groupe MR s’insurgent: « Ecolo, Groen, PS & Défi disent partager notre ambition mais s’y opposent. Triste attitude! » Cette résolution a été rejetée 6 voix pour et 9 contre.

    David Weytsman, Député bruxellois et Chef de groupe MR à la Ville de Bruxelles: « Cette proposition visant à supprimer le plastique à usage unique est une des priorités du Mouvement Réformateur à tous les niveaux de pouvoir. Cette stratégie libérale va bien plus loin que la Déclaration de Politique du Gouvernement bruxellois qui ne se focalise que sur quelques objets en plastique.  C’est un signal fort tant pour les citoyens que pour les entreprises et en particulier pour l’industrie du plastique qui doit se moderniser. Les défis sont aussi importants que les opportunités pour une meilleure consommation et production ! »

    Aurélie Czekalski, Députée bruxelloise et conseillère communale à Uccle : « La lutte contre le réchauffement climatique est une priorité majeure des citoyen.ne.s. Nous avons été nombreux au MR à mener ce combat il y a un peu plus d’un an au niveau communal en déposant une motion. Les responsables politiques disposent d’une responsabilité notamment en matière de lutte contre la prolifération des déchets et en particulier des déchets plastiques ».

    Récemment encore, la Députée Aurélie Czekalski interrogeait les Ministres du Gouvernement bruxellois concernant les politiques durables mises en place dans leurs cabinets et administrations ainsi que sur le protocole de coopération entre Bruxelles Environnement et les communes bruxelloises visant notamment à mettre en place des formations pour les fonctionnaires. Hormis quelques légers changements (suppression des gobelets jetables, des cuillères en plastique…), il y a encore beaucoup de pain sur la planche afin que les cabinets et les services publics bruxellois réduisent leur empreinte plastique et tendent vers le zéro déchet.

    Le problème est mondialement connu. Le plastique inonde notre planète et asphyxie nos mers et nos océans. Chaque année, entre 4,8 et 12,7 millions de tonnes de plastique terminent dans les océans. Selon certaines études, il pourrait y avoir plus de plastique que de poissons d’ici 2050 dans nos grandes étendues bleues. Avec, actuellement, 150 millions de tonnes de plastique dans les océans, ce n’est pas étonnant… En 2017, la production mondiale de plastique était de 348.000.000 de tonnes dont 20% émanant de l’Union européenne.

    Pour le MR, une société respectueuse de l’environnement et des générations futures, c’est avant tout une société qui devient plus efficace d’un point de vue énergétique, une société qui tend à ne plus polluer et qui recycle ses déchets.

    Cette résolution demandait :

    • de commanditer une étude d’incidence environnementale relative à la production et aux pratiques de consommation des substances plastiques par les Bruxellois ;
    • de supprimer les plastiques à usage unique dans tous les services publics bruxellois en collaboration avec les communes ;
    • de s’engager durablement dans un processus concret de suppression des objets plastiques au sein de toutes les administrations régionales et communales en prévoyant l’insertion dans les cahiers de charges d’une clause fixant l’obligation pour tout soumissionnaire, de privilégier une solution la plus respectueuse de l’environnement ;
    • de mener avec les communes bruxelloises des campagnes de sensibilisation auprès de tous les publics afin de privilégier une consommation durable et responsable notamment concernant l’achat et l’utilisation de bouteilles d’eau à usage unique.