Catégorie : Aurélie Czekalski

  • Uccle : des actions contre la malpropreté

    Uccle : des actions contre la malpropreté

    Chères riveraines, Chers riverains,

    Comme vous pouvez chaque jour le constater, la Chaussée d’Alsemberg, l’Avenue Winston Churchill ou encore le square des Héros connaissent d’importantes difficultés de propreté publique. On ne compte plus les déchets qui s’accumulent, les tags, etc.

    Bruxelles est trop sale pour les Bruxellois

    Cette situation ne peut plus durer. Elle n’est d’ailleurs malheureusement pas spécifique à notre quartier. Les enquêtes d’opinion sont unanimes : les Bruxellois ne sont pas satisfaits de la propreté dans leur région et placent cette thématique dans le top 3 de leurs priorités. On pourrait croire que le Gouvernement régional l’a compris puisque l’Agence Bruxelles-Propreté a vu sa dotation augmenter de 244% en 15 ans (186 millions en 2020) ! Hélas, la gestion de l’Agence a été plusieurs fois dénoncée par la Cour des Comptes. Pire, malgré une augmentation du personnel tout aussi impressionnante (+20% en 5 ans), la propreté à Bruxelles reste un vrai problème qui a entamé la crédibilité du Gouvernement, l’image de Bruxelles, mais aussi la motivation du personnel.

    Le MR, dans l’opposition régionale bruxelloise depuis bientôt 20 ans, veut rendre à Bruxelles ses lettres de noblesse et faire de la propreté une priorité en s’inspirant d’autres villes proches et plus propres, à l’instar de Malines, mais aussi en s’alimentant de votre expérience dans votre commune. Le manque de propreté est en effet précurseur de nombreuses situations négatives: un quartier sale est synonyme de quartier peu sécurisé pour ses habitants. Il est alors moins fréquenté, ce qui fait souffrir les commerces des alentours et par extension toute la vie économique du quartier.

    Le MR propose la mise en place d’actions concrètes

    Au niveau communal, notre Échevine de la Propreté Carine Gol et les services de la propreté à Uccle comblent chaque jours les défaillances de la Région bruxelloise en la matière. Notre Echevine de la Propreté continuera à suivre et à interpeller le Ministre de la Propreté ainsi que l’Agence de Bruxelles-Propreté. Au niveau régional, nos députés déposeront une résolution demandant au Gouvernement bruxellois de se doter de réels moyens de répressions des infractions mais aussi de transférer la compétence du nettoiement des voiries au niveau des communes, afin de ne plus être confronté à l’habituelle remarque : « cette voirie n’est pas du ressort de la commune mais bien de la Région… ».

    Plus spécifiquement, nous demandons de renforcer les cellules répressives dédiées à la traque des actes de malpropreté, d’instaurer de véritables patrouilles de surveillance sur le terrain, mais aussi nous demandons des sanctions pécuniaires élevées pour des incivilités en matière de non-respect de la propreté publique. Il faut aussi introduire la possibilité d’infliger la prestation citoyenne comme sanction alternative en cas d’infraction.

    N’hésitez pas à nous interpeller ou à nous contacter pour suivre notre travail, nous soutenir ou échanger !

  • Une stratégie concrète pour la rénovation du bâti à Bruxelles

    Une stratégie concrète pour la rénovation du bâti à Bruxelles

    Le MR Bruxelles présente sa stratégie de rénovation du bâti pour Bruxelles dans Le Soir. Ce document, d’une quarantaine de pages, comprends plusieurs étapes pour un processus de rénovation humain, social, environnemental et économique.

    Une stratégie sur le long terme pour le bâti bruxellois

    Après plusieurs mois de travail, Alexia Bertrand et Viviane Teitelbaum présentent une stratégie, d’une quarantaine de pages, à long terme pour la rénovation du bâti à Bruxelles. Alors que le Gouvernement bruxellois n’a rien présenté de concret après presque 2 ans de législature, les députées détaillent une stratégie en plusieurs étapes.
    Tout d’abord, il faut noter que le capital humain est essentiel dans cette stratégie. « Le volet formation est fondamental dans la stratégie, sinon cela ne marchera pas. L’idée n’est pas de stimuler l’emploi hors de Belgique ». La stratégie doit s’articuler avec la Fédération Wallonie-Bruxelles et avec la Wallonie.

    Quelles étapes ?

    Premièrement, il faut se doter d’un cadastre des bâtiments à Bruxelles. Pour ce faire, une réforme du PEB est un des éléments de la stratégie. « Il s’agit non seulement de donner des informations sur la situation existante du bâtiment, mais aussi sur la situation vers laquelle il faut tendre. » Le PEB doit être un outil qui explique ce qu’il faut faire, ce que ça va rapporter et ce que ça va coûter.
    Ensuite, une fois le cadastre réalisé, il faut établir des priorités. On se concentre d’abord sur les principales “passoires énergétiques” qu’elles soient publiques ou privées. Ainsi, nous proposons la fusion des primes énergies et rénovation, qui sont sous-utilisées actuellement.».
    Il faut également simplifier les procédures, notamment la délivrance des permis de bâtir pour les entreprises. Actuellement, le délai moyen est de 31 mois à Bruxelles, 20 mois en Wallonie, 20 en Flandre.
    Enfin, 400 millions d’euros seraient suffisants la première année. Les financements se feraient moitié sous forme d’aides directes, moitié sous forme de prêt à taux très bas.
    Plus d’informations dans l’article du journal Le Soir ICI.
    Retrouvez notre proposition complète :
    [pdf-embedder url="https://site.mrbruxelles.be/wp-content/uploads/2021/02/P.R.-StratA%CC%83%C2%A9gie-rA%CC%83%C2%A9novation-bA%CC%83%C2%A2ti-bruxellois_A-322.pdf" title="P.R. Stratégie rénovation bâti bruxellois_A-322"]
  • Faire baisser le prix de l’énergie grâce à une meilleure concurrence entre fournisseurs

    Faire baisser le prix de l’énergie grâce à une meilleure concurrence entre fournisseurs

    Alexia Bertrand, Viviane Teitelbaum, Aurélie Czecalszki et David Leisterh ont déposé une proposition d’ordonnance afin de ramener un maximum d’opérateurs d’énergie à Bruxelles. Cette mesure permettrait de relancer la concurrence et faire baisser les prix de l’énergie pour les Bruxellois.

    Rappel des faits : Octa + et Mega quittent Bruxelles

    Récemment, le fournisseur d’énergie Octa+ a emboité le pas de Mega, autre fournisseur, en quittant la capitale. Les deux structures évoquent un cadre régulatoire trop strict et peu d’équilibre dans la répartition de la charge entre les fournisseurs et le gestionnaire de réseau (Sibelga). La procédure systématique devant le juge de paix en cas de coupure (pour les mauvais payeurs) a souvent été pointée du doigt.

    Une concurrence imparfaite

    Le régulateur Brugel part d’un constat : « Bruxelles se trouve avec un marché de concurrence imparfaite, assimilable à un duopole, avec tous les risques que cela comprend pour les consommateurs tant en matière de prix que de produits ou de services« . Ainsi, le consommateur bruxellois moyen paie pour sa commodité un montant de 223,31euros plus élevé que le consommateur wallon et 329,11euros de plus qu’un consommateur flamand.

    Automatiser l’octroi de statut de client protégé aux ménages bruxellois endettés

    Le MR Bruxelles veut résoudre ce manque d’attractivité et d’automaticité du client protégé et réduire l’impact négatif sur le le marché de la lourde procédure de résiliation des contrats. C’est pourquoi, ils proposent d’automatiser l’octroi de statut de client protégé aux ménages bruxellois endettés.

    Pour ce qui est de la résiliation des contrats, les députés MR veulent maintenir le passage devant le juge de paix uniquement pour les clients protégés afin que celui-ci puisse jouer son rôle de protection pour les consommateurs en situation de précarité. En revanche, ils privilégient la procédure de recouvrement de dettes “labélisée” pour les autres avec encadrement strict de Brugel.

     

    Découvrir l’article complet de La Libre Belgique 

     

    Notre proposition :

    [pdf-embedder url="https://site.mrbruxelles.be/wp-content/uploads/2022/02/Proposition-dordonnance-%C3%A9nergie-MR-Bruxelles.pdf" title="Proposition d'ordonnance énergie MR Bruxelles"]

  • Une meilleure prise en charge de l’endométriose

    Une meilleure prise en charge de l’endométriose

    Le MR Bruxelles soutient une meilleure prise de connaissance et un diagnostic plus efficace de l’endométriose chez nos jeunes femmes pour améliorer la prise en charge de cette maladie.

    L’endométriose est une maladie gynécologique chronique encore trop peu connue qui touche pourtant une femme sur dix. Il s’agit d’une maladie complexe, avec des symptômes variés, souvent invalidants, et difficile à diagnostiquer. Certaines patientes doivent parfois consulter plusieurs gynécologues avant qu’un réel diagnostic puisse être posé.

    On ne peut imaginer le quotidien d’une personne qui doit vivre avec cette maladie. Tant qu’elles n’ont pas été diagnostiquées, ces femmes vivent un enfer. Elles souffrent, sont terrées dans la douleur et doivent faire face à des phrases encore plus douloureuses du style : « Ce ne sont que des règles, ça va passer », « On est toutes passées par là ». Ou encore « arrête de faire ton cinéma, tu es folle, tu es anormale, ce sont des douleurs imaginaires, etc ». Et pourtant, il faut serrer les dents pour aller travailler, supporter la douleur, supporter le regard et l’incompréhension des autres, continuer à aller à l’école, affronter l’incompréhension du corps médical, etc. Tout ça avant que le diagnostic puisse être posé, qu’on puisse mettre des mots sur ce mal qui les ronge.

    Alors que la maladie a été découverte il y a 160 ans, certains pays commencent seulement à mettre en place des actions afin d’informer et mieux sensibiliser la population à ce sujet. Le 11 janvier, la France a adopté une stratégie nationale complète sur l’endométriose: une meilleure détection de la maladie, un parcours et une prise en charge des soins plus complète, un budget pour la recherche et la communication. Celle-ci a, vu l’importance de la thématique, été portée par le Président de la République, M. Emmanuel Macron.

    Un texte similaire à la Fédération Wallonie-Bruxelles 

    En Australie, en Suisse ou encore au Canada, les lignes bougent et des campagnes se mettent en place pour mieux informer et sensibiliser le public-cible. En Wallonie, la Ministre Morreale s’est engagée, dans le cadre de la concertation qu’elle allait avoir avec les généralistes, d’attirer leur attention sur le sujet et sur la disponibilité des informations et peut-être voir avec sa collègue francophone, Madame Linard, s’il n’y a pas des actions qu’elles pourraient mener ensemble. Aujourd’hui, en Cocof, nous faisons un pas en avant en la matière avec cette proposition de résolution relative à une meilleure prise en charge et une plus grande sensibilisation de l’endométriose.

    Un texte similaire a également été discuté au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Deux points d’attention avaient été apportés par le MR au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et acceptés par les dépositaires de la proposition de résolution. Il serait logique de les intégrer ici également par soucis de cohérence et d’homogénéité :

    • Il est important de ne pas citer qu’une association mais toutes les associations s’occupant de cette thématique. Il faut selon nous rester cohérent. Soit on cite toutes les associations comme par exemple Endométriose Belgique ASBL, soit aucune mais on ne peut faire la promotion que d’une seule.
    • Il faut selon nous éviter d’insister trop sur le côté ‘machiste’ de la médecine surtout en cette matière. Procès d’intention, indémontrable et peu respectueux du monde médical dans son ensemble. Il ne faut pas mélanger les débats. Ce sujet est trop important que pour y apporter d’autres problématiques voire polémiques. Pour rappel les médecines et sciences médicales sont les seules disciplines STEM dans lesquelles filles et femmes sont majoritaires (62%). À ce sujet, nous trouvons que dans vos développements, vous devriez supprimer le passage suivant « Selon la docteure Kate Young, chercheuse à la Monash University en Australie, pays à la pointe sur les questions d’endométriose, « ce sont les hommes qui ont élaboré les sciences médicales au sujet des femmes et de leur corps » . »

    Mis à part cette proposition de résolution, peu d’actions ont été entreprises à ce jour. Si la répartition des compétences entre les différents niveaux de pouvoir ne rend pas les choses aisées, des initiatives doivent et peuvent être prises tant à votre niveau qu’à d’autres, mais surtout de manière concertée. La santé de nos concitoyens ne peut pas souffrir de notre complexité institutionnelle.

    L’Union européenne, à travers son projet Female a débloqué 6 millions d’euros de fonds afin de collaborer à la recherche sur l’endométriose. Les résultats sont attendus pour 2024. C’est dans ce cadre que les Jeunes MR par le biais d’une carte blanche ont demandé d’organiser une CIM Santé en la matière et à commander une étude officielle complète.

    Ensemble, nous devons nous battre pour une meilleure qualité de vie des jeunes filles et des femmes atteintes d’endométriose ! Car malheureusement trop peu de femmes connaissent l’existence de cette maladie, et encore moins les jeunes filles alors que cela peut avoir des conséquences parfois graves pour le reste de leur vie.

    La proposition :

    [pdf-embedder url="https://site.mrbruxelles.be/wp-content/uploads/2022/02/proposition-aur%C3%A9lie-endiom%C3%A9trose.pdf" title="proposition aurélie endiométrose"]

  • Lier la domotique à la rénovation du bâti

    Lier la domotique à la rénovation du bâti

    Aurélie Czekalski plaide pour que la Région donne des aides dans le cadre de la stratégie Rénolution pour permettre aux Bruxellois de mettre en place la domotique dans leur habitation.

    Domotique quèsaco ?

    La domotique désigne l’ensemble des techniques permettant de gérer, de contrôler et d’automatiser une habitation. Elle permet notamment la gestion de l’éclairage et du chauffage à distance, le bouton panique, l’alarme, le système anti-intrusion, etc.

    La domotique peut aider à atteindre les objectifs climatiques

    Pour Aurélie Czekalski, la domotique a un rôle à jouer à la vue de l’économie énergétique qu’elle peut engendrer. Cependant, la députée a cherché ce terme dans la stratégie Rénolution du Gouvernement bruxellois, et rien. Pas un mot à ce sujet. Le gouvernement wallon, quant à lui, en a fait une priorité du volet énergie de son programme. En 2021, il a affecté un budget de 4,4 millions d’euros au déploiement de compteurs communicants, d’équipements domotiques, etc.

    Quid du Gouvernement bruxellois

    Aurélie Czekalski a récemment interpellé Alain Maron (Ecolo), ministre bruxellois de l’Environnement sur le rôle d’accompagnement d’homegrade.brussels en matière de domotique. Le Ministre s’est montré beaucoup moins enthousiaste sur le sujet en expliquant que la domotique avait des inconvénients et qu’il fallait  éviter de succomber à l’idée que la technologie est toujours durable.

    Pour la députée, le Ministre est dans le faux. « Il faut vivre avec son temps. Nous sommes au 21e siècle, nous devons maîtriser les évolutions technologiques et tout ce qui peut améliorer le quotidien des ménages bruxellois doit, selon moi, être pris en considération ».

     

    Lire l’article de La Capitale 

  • Bruxelles, un peu moins solidaire

    Bruxelles, un peu moins solidaire

    Une proposition du MR et du CDH visant à maintenir dans le temps une plateforme cruciale d’entraide entre les citoyens s’est vue bloquée au Parlement bruxellois par la majorité ce vendredi 11 février 2022.

     

    Aujourd’hui, la majorité bruxelloise s’est opposée à une proposition portée par les Députés Aurélie Czekalski (MR), David Leisterh (MR) et Gladys Kazadi (CDH) visant à pérenniser une plateforme solidaire au niveau bruxellois.

     

    Durant la crise du Covid, ont été créées successivement “Brussels Helps” et “Connecting Brussels”, la deuxième remplaçant la première. En travaillant avec des asbl, les autorités de la Région bruxelloise voulaient apporter une aide pour les personnes les plus impactées par la crise: les personnes âgées, les célibataires, les étudiants, les jeunes adultes, les expatriés et tous ceux qui se sentaient accablés par l’isolement.

    L’objectif était de mettre ces personnes en relation avec d’autres qui voulaient trouver un sens dans cette période de crise, qui voulaient rendre service et aider leur voisin, leur voisine. Cette plateforme pour renforcer la solidarité intergénérationnelle avait donc tout son sens.

     

    Les résultats furent extrêmement positifs. A la date du 25 mai 2020, soit trois mois après le lancement de la plateforme, le nombre total d’aides pour Bruxelles s’élevait à 351. Quant au nombre de personnes qui ont proposé d’aider, il s’élevait à 2511 !

     

    Les aides qui peuvent être fournies sont variées: une discussion chaleureuse, s’occuper de démarches administratives, tenir compagnie pendant une promenade, bricoler, cuisiner un repas, se rendre à la pharmacie ou livrer des courses. Chaque engagement a son importance, petit ou grand, cela a contribué à rendre notre Ville-Région plus conviviale.

     

    “On ne parle pas de politique politicienne ici mais de valeurs humaines, de vivre ensemble, d’intergénérationnel. Nous ne devons laisser personne au bord du chemin. C’est notre rôle de faciliter ces liens humains et cette entraide. Une société inclusive passe aussi par ce type de soutien”, ont rappelé les co-signataires du texte.

     

    Si cette plateforme n’avait pas pour vocation de continuer post-crise, les Députés Czekalski, Leisterh et Kazadi proposaient de la maintenir car les besoins des personnes les plus fragiles ne s’arrêtent pas du jour au lendemain. De plus, la cause des besoins peut être bien différente en fonction de la situation des personnes et continuer bien après la fin du Covid.

     

    “Les contacts humains sont la base de cette société et la crise semble avoir rendu les citoyens moins individualistes. Profitons de cet élan de générosité qui est né il y a deux ans et faisons le perdurer, faisons perdurer l’entraide dans les quartiers”, a exhorté Aurélie Czekalski en séance plénière.

     

    La majorité en a jugé autrement…

  • Pas tous égaux face à l’accessibilité numérique… La majorité rejette le texte MR – CDH !

    Pas tous égaux face à l’accessibilité numérique… La majorité rejette le texte MR – CDH !

    Depuis le 23 septembre 2020, toute personne en situation de handicap doit pouvoir accéder à tous les sites Internet et applications du secteur public. C’est ce que prévoit la directive européenne entrée en vigueur le 22 décembre 2016 et transposée dans les différents niveaux de pouvoir belges.

     

    Force est de constater que l’accessibilité n’est pas une priorité pour les membres de la majorité bruxelloise. Les Députées MR & CDH Aurélie Czekalski et Céline Fremault dénoncent le jeu politique majorité versus opposition sur un sujet pourtant d’intérêt général. Ce texte est dans les mains du Gouvernement francophone bruxellois depuis mars 2021 et la majorité au Parlement indique que la Ministre-Présidente Trachte travaille à un texte. On attend toujours ce texte alors que la Belgique doit présenter un rapport sur les résultats du contrôle de conformité des sites et app’ mobiles pour ce 23 décembre. Bruxelles et la COCOF risquent de se faire taper sur les doigts par la Commission européenne avec des pénalités financières à la clé.

     

    De tels manquements au niveau de l’accessibilité des sites Internet se révèlent donc inquiétants. C’est dans ce sens que les Députées bruxelloises Aurélie Czekalski et Céline Fremault interpellent le Gouvernement bruxellois et le Collège de la commission communautaire francophone. Elles proposent de compléter la législation afin de désigner un organisme public qui contrôle périodiquement la conformité des sites Internet et des applications mobiles des organismes du secteur public avec les exigences en matière d’accessibilité. Un débat a d’ailleurs eu lieu ce 30 novembre au Parlement francophone bruxellois. La date des échanges au Parlement régional bruxellois n’est toujours pas connue.

     

    L’association Anysurfer annonçait en 2019 un taux de seulement 22% de sites accessibles.

     

    Cela a des conséquences sur le quotidien des personnes en situation de handicap. En effet, elles sont constamment sujettes à une dépendance vis-à-vis de leurs proches lorsqu’il s’agit d’effectuer des démarches en ligne. Durant cette période de crise sanitaire, effectuer des démarches en ligne est devenu monnaie courante. Il en va de même pour le télétravail qui est devenu la norme au sein d’un grand nombre d’entreprises et de services publics.

     

    Le fait que moins d’un site Internet sur 4 soit accessible à ces personnes aux besoins spécifiques résulte d’un non-respect de la directive européenne.

     

    Le Gouvernement bruxellois et le Collège de la Commission communautaire française ne l’ont en effet pas transposée de manière complète. Contrairement aux autres entités fédérées, la Région bruxelloise et le Collège de la Commission communautaire française n’ont toujours pas nommé l’organisme public en charge du respect de la mise en œuvre et du contrôle, qui devrait-être le CIRB.

     

    « Le Gouvernement bruxellois et le Gouvernement francophone bruxellois se doivent de corriger ce manquement au plus vite ! », fustigent les Députées de l’opposition.

     

    « Il est des plus important d’avoir un web plus inclusif et de respecter nos engagements vis-à-vis de la Commission européenne. Nous devons veiller à un partenariat entre les différentes entités fédérées pour une meilleure accessibilité numérique. Nous ne devons laisser personne au bord du chemin. Une société inclusive passe aussi par une accessibilité numérique effective pour tous les citoyens. », concluent les Députées Aurélie Czekalski et Céline Fremault.

  • Des subsides à tire-larigot

    Des subsides à tire-larigot

    La Ministre Groen de la Mobilité distribue des subsides dans le cadre de l’appel à projets « Bruxelles en vacances » à tire-larigot. Un réel saupoudrage de l’argent public pour des projets superflus. « Dans un contexte économique où des entrepreneurs et des familles entières sont à l’agonie, il est difficile pour la population de comprendre un tel gaspillage de l’argent public… », estime la Députée MR Aurélie Czekalski.

     

    En avril dernier, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a relancé l’appel à projets « Bruxelles en vacances » pour inviter les organisations à s’approprier l’espace public avec des projets qui créent du lien entre les habitants et qui mettent en pratique certains des objectifs de « Good Move ».

     

    En 2020, le montant total pour les 46 projets qui ont été retenus, s’élevait à peu plus de 500.000 euros. Pour les 49 projets de 2021, le budget total est de 591.602,51 euros. « Plus d’un million en deux ans qui auraient pu servir à soutenir les différents secteurs qui souffrent cruellement de la pandémie de la Covid-19 et qui ont du mal à remonter la pente », souligne la Députée libérale. Un montant dont la répartition géographique laisse également à désirer. Par exemple en 2021, la Ville de Bruxelles est subsidiée à hauteur de 20 % des projets soit 107.492 euros tandis que la Commune d’Etterbeek 0 %. De plus, pour 29 des 49 projets, ce sont des porteurs de projets qui réitèrent un projet (identique ou différent).

     

    En comparaison, la Vlaamse Gemeenschapscommissie (VGC) a décidé de débloquer, en mars 2021, 280 000 euros dans le cadre de « Staycation BXL ». La VGC a choisi 120 projets, en juin 2021, qui s’inscrivent dans les catégories suivantes: les plaisirs sportifs, les plaisirs d’art, les plaisirs numériques et les plaisirs ludiques. Ils soutiennent plus de projets et dans des catégories plus vastes. Cela permet de rencontrer de manière plus large les attentes en la matière de la part des Bruxellois.

     

    Depuis deux ans, également, certains des projets subventionnées posent question. En 2020 par exemple, le « Citizen Bike Garden » a été subsidié par la Région bruxelloise à hauteur de 5.000 euros pour une installation qui est restée en place en tout et pour tout deux mois ! « On peut se demander si la Ministre et le Gouvernement bruxellois ont trop d’argent ? Il faut arrêter de jouer avec l’argent public ! On gaspille tout simplement l’argent public dans des aménagements qui ne sont pas pérennes ! Il faut voir où on met le curseur. Cet argent n’a pas toujours été distribué à bon escient. Ceci au détriment, par exemple, d’activités culturelles ou sportives, d’aide aux seniors, d’inclusion dans la ville. Ils ont raté le coche oubliant certains secteurs qui auraient eu besoin d’une aide appropriée… », critique la Députée Aurélie Czekalski.

     

    En 2021, le projet « Bye bye Leopold Destination Simonis » a été subventionné à hauteur de 10.000 euros. Il s’agit d’une structure mobile qui représente une copie de la statue de Léopold II située à la place du Trône. Cette structure va être vecteur de tensions. Le Gouvernement bruxellois a choisi de soutenir l’un des sujets les plus clivants et facteur de tension en Belgique tant les débats et manifestations sur la décolonisation de l’espace publique ont causé débordements et animosités à Bruxelles ces dernières années. Il est difficile de comprendre la logique de soutenir un tel projet. Il ne s’agit pas ici de l’idée du siècle.

     

     

    « Nous sommes bien loin de la bonne gouvernance prônée par Ecolo-Groen depuis de nombreuses années. Une fois au pouvoir, ils ont rapidement mis leurs grands principes de côté. », déplore la Députée libérale. Le Gouvernement bruxellois n’a aucune culture de la gestion financière. C’est un des maux bruxellois : saupoudrer n’importe comment l’argent au lieu d’investir massivement dans un projet concret et surtout structurel. Aucune ambition, aucune vision, juste jeter l’argent par la fenêtre pour des projets éphémères et dont on peut s’interroger légitimement sur l’intérêt.

     

     

  • Le MR Bruxelles défend une proposition équilibrée pour protéger la forêt urbaine de la RTBF

    Le MR Bruxelles défend une proposition équilibrée pour protéger la forêt urbaine de la RTBF

    Le « bois Georgin » est le nom d’usage attribué à l’espace boisé d’une superficie d’environ 5 hectares, situé dans la commune de Schaerbeek, à l’arrière des sites de la RTBF et de la VRT.

     

    « Ce bois a la particularité d’avoir évolué de manière relativement autonome, sans intervention de l’homme, depuis son intégration en 1962 dans le complexe audiovisuel », explique Gaëtan Van Goidsenhoven. Pour cette raison, une grande variété de flore et de faune a pu se développer autour des 15.000 arbres du site. Or, dans l’état actuel du projet d’aménagement du site défendu par le Gouvernement bruxellois, la majeure partie de cette forêt urbaine devrait disparaître, ce qui est complément antagoniste avec les objectifs de maintien de la biodiversité urbaine, de préservation des îlots de fraîcheur et de qualité de vie en ville.

     

    Cette forêt urbaine devrait disparaître, ce qui est complément antagoniste avec les objectifs de maintien de la biodiversité urbaine, de préservation des îlots de fraîcheur et de qualité de vie en ville. Gaëtan Van Goidsenhoven

     

    En se basant sur la situation concrète du lieu, le MR Bruxelles propose de protéger la majeure partie du bois, sur des parcelles vouées à la bétonisation dans le plan de la majorité PSEcoloDéfi.

    « Il y a lieu d’observer que la conception des autorités bruxelloises relative à la nécessité de construire autant de logements remonte à plusieurs années, dans un contexte où les projections démographiques faisaient état d’une hausse considérable de la population pour les années à venir, poursuit Geoffroy Coomans de Brachène. Or, entre-temps, les dernières projections démographiques ont été sérieusement revues à la baisse : le « boom démographique » bruxellois est désormais derrière nous ».

    « Il faut également tenir compte de l’importante possibilité de rénover de nombreux immeubles et maisons vides aux alentours, complète Gaëtan Van Goidsenhoven. On estime que plus de 3.000 logements pourraient ainsi être trouvés parmi les autres projets ou logements abandonnés dans la zone Reyers ».

    Néanmoins, le MR bruxellois demeure convaincu de la nécessité de créer du logement neuf, abordable et qualitatif en Région bruxelloise, d’une part pour répondre à la crise du logement actuel et, d’autre part, afin de proposer un modèle de ville attractif pour les personnes issues de la classe moyenne au sein de la capitale.

    « En ce sens, l’objectif poursuivi n’est pas de s’opposer radicalement à la construction de logements au sein du PAD Mediapark, mais bien de trouver un équilibre entre la nécessité de densifier de manière maîtrisée une partie du site et de préserver les richesses de diversité biologique d’une autre partie, le tout à la lumière des éléments contextuels », conclut David Leisterh, président de la Régionale du MR.

     

    L’objectif est de trouver un équilibre entre densifier de manière maîtrisée une partie du site et  préserver les richesses de diversité biologique, le tout à la lumière des éléments contextuels. David Leisterh

     

    Pour toutes ces raisons, le groupe MR défend un ajustement équilibré du programme de construction tel que prévu par le projet de Plan d’aménagement directeur (PAD) actuel, en élargissant le périmètre de protection de cette forêt urbaine à toute la partie sud, le long de la rue Colonel Bourg.

    Retrouvez la proposition de résolution complète ici.

  • Végétaliser les bâtiments régionaux bruxellois

    Végétaliser les bâtiments régionaux bruxellois

    Récemment, Aurélie Czekalski a déposé un projet de résolution concernant la végétalisation des bâtiments régionaux bruxellois.
    Le texte a été adopté à l’unanimité.
    Concrètement, cette résolution permet notamment de :
    • Réaliser un cadastre des bâtiments éligibles pour une végétalisation afin de connaitre les possibilités
    • Mettre en place des toitures et des murs végétaux pour toutes nouvelles constructions régionales
    • S’informer sur la faisabilité et le coût d’utilisation de biomatériaux

    Pourquoi ?

    Bruxelles souffre d’une hausse des températures liée notamment aux émissions de CO2. Sur les 8.000 hectares d’espaces verts en Région bruxelloise, 70 % d’entre eux se trouvent en périphérie contre 10 % au centre-ville. Tous les Bruxellois ne sont donc pas sur le même pied d’égalité en matière d’accès à ces espaces. Face à cette situation, des mesures doivent être prises. Il faut investir davantage dans la végétalisation des bâtiments bruxellois.

    Les avantages

    • Environnement & Qualité de l’air : la végétalisation des bâtiments retient une partie des substances nocives présentes dans la pluie et les décompose partiellement.
    • Régulation de la température : lors de températures élevées, les agglomérations voient l’ampleur des canicules augmentée par la chaleur stockée par le bitume. La végétalisation des bâtiments a, grâce aux plantes, pour effet d’augmenter le taux d’humidité. Une toiture végétalisée permet de diminuer la température de la toiture de plusieurs degrés et par conséquent, la température interne du bâtiment.
    • Biodiversité : la végétalisation favorise la biodiversité en ville. À titre d’exemple, on peut citer les abeilles qui connaissent un fort déclin et pour lesquelles le bénéfice de ces nouveaux refuges est plus que le bienvenu.
    • Qualité de vie : cela apporte des avantages au niveau de l’isolation acoustique. La transmission des bruits de l’extérieur vers l’intérieur (et vice versa) est atténuée.
    Retrouver l’intégralité de la proposition ICI.