Catégorie : Aurélie Czekalski

  • Positionner enfin la Région bruxelloise sur l’échiquier numérique grâce à la 5G!

    Positionner enfin la Région bruxelloise sur l’échiquier numérique grâce à la 5G!

    Bruxelles va enfin, dans les semaines à venir, pouvoir déployer la 5G et répondre aux ambitions de l’Union européenne en matière d’innovation et de transition numérique.

    Tellement de temps inutilement perdu en Région bruxelloise concernant le relèvement de la norme… Et ce n’est qu’un début car à termes il faudra de nouveau augmenter la norme. Les autorités bruxelloises ont véhiculé une fois de plus une pâle image de l’attractivité de notre Région. L’arrivée de la 5G va donner un coup de boost à la transition numérique et écologique des entreprises et des pouvoirs publics bruxellois mais aussi en termes d’emploi. La 5G contribuera à attirer des investissements. C’est ce dont notre Capitale a grandement besoin.La 5G est plus qu’une simple mise à niveau technologique. Avec des vitesses de transmission de données plus rapides, une latence réduite et une connectivité améliorée, la 5G offre une opportunité pour la Région bruxelloise de rester compétitive dans une économie mondiale de plus en plus numérique. L’un des avantages les plus significatifs de la 5G est l’accélération des vitesses de transmission des données. Cela signifie que les utilisateurs peuvent télécharger des fichiers volumineux, diffuser des vidéos de haute qualité et profiter d’une utilisation sans décalage ni interruption. Des vitesses de transmission de données plus rapides signifient également que les entreprises peuvent traiter et transmettre des données plus rapidement que jamais.

    La 5G permet également de réduire le temps de latence, le temps nécessaire pour que les données voyagent de l’appareil au réseau et vice-versa. Avec la 5G, le temps de latence devrait être fortement amélioré par rapport aux réseaux 4G. Ceci est essentiel pour les applications qui nécessitent une réactivité en temps réel, telles que la chirurgie à distance, les véhicules autonomes et l’automatisation industrielle.

    La 5G offre également une meilleure connectivité, grâce à sa capacité à connecter plus d’appareils simultanément. Les réseaux 5G peuvent prendre en charge jusqu’à 1 million d’appareils par kilomètre carré, par rapport aux 4 000 appareils par kilomètre carré que les réseaux 4G peuvent prendre en charge. Ceci est essentiel pour la croissance de l’internet des objets (IoT) et le développement des villes intelligentes, où un vaste réseau d’appareils interconnectés est nécessaire pour fournir des services sans faille et améliorer la qualité de vie des citoyens.

    En adoptant la 5G, Bruxelles peut attirer de nouvelles entreprises, augmenter la productivité et améliorer la qualité de vie de nos citoyens. Pour les entreprises, la 5G offre la possibilité de développer de nouveaux produits et services qui étaient auparavant impossibles en raison de limitations technologiques.

    La 5G offre à notre Région la possibilité de rester compétitive dans une économie mondiale de plus en plus numérique.

    Mais il ne s’agit pas seulement de rester compétitif. La 5G a également le potentiel de transformer Bruxelles-Capitale en une région intelligente, plus durable et résiliente. Elle peut aider à réduire les émissions de gaz à effet de serre en permettant des systèmes de transport plus efficaces, des bâtiments plus économes en énergie et une gestion de l’eau et des déchets plus intelligente. Ceci peut entraîner d’importantes économies, une réduction des embouteillages et une amélioration de la durabilité environnementale.

    Quels sont les avantages de la 5G à échelle locale?

    La connectivité plus fiable et stable promise par la 5G pourrait être particulièrement bénéfique pour les citoyens, les entreprises et les organisations qui dépendent d’une connexion stable pour leurs activités. De même, la 5G est capable de prendre en charge un plus grand nombre d’appareils connectés que les réseaux précédents, ce qui pourrait être utile dans une région densément peuplée comme Bruxelles-Capitale, où il y a un grand nombre d’appareils connectés. Que ce soit dans les foyers et les entreprises, mais aussi dans l’espace public : compteurs de particules fines pour mesurer la qualité de l’air, gestion intelligente des fuites et de la consommation d’eau, meilleure gestion des flux de circulation et donc réduction des embouteillages, etc. Enfin, La 5G pourrait également permettre des améliorations de la sécurité publique, par exemple en permettant une réponse plus rapide aux situations d’urgence.

    Un outil pour réaliser les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies

    Le défi de réaliser les Objectifs de Développement Durable est de taille, mais un outil puissant pour aider à relever ce défi est déjà là : la 5G et son pouvoir de connecter les citoyens. Les autorités de la Région de Bruxelles-Capitale doivent non seulement déployer la 5G de manière fluide et aussi rapidement que possible dans la Région, mais aussi saisir toutes les opportunités que cette technologie rend possible, notamment en matière d’éducation de qualité pour tous. Dans la lutte contre la pauvreté (ODD 1), une jeunesse non éduquée est une main-d’œuvre peu qualifiée, mal préparée pour trouver un emploi productif (ODD 8), réduire les écarts de revenus (ODD 10) ou renforcer les institutions (ODD 16). De plus, garantir une éducation de qualité est également étroitement lié à l’objectif d’atteindre l’égalité des sexes (ODD 5).

    En tant que femme politique, je suis aussi pleinement consciente que la 5G est une technologie émergente qui présente, comme toutes les nouvelles technologies, des défis et des risques, notamment en matière de sécurité et de vie privée. Il est donc important que les autorités prennent en compte ces facteurs lors de l’élaboration de politiques liées à la 5G dans la Région de Bruxelles-Capitale et collaborent pleinement avec les parties prenantes les plus compétentes pour évaluer scientifiquement les impacts de la technologie.

    Aurélie Czekalski

    Députée au Parlement bruxellois – groupe MR

    Conseillère communale et de police à Uccle

  • Métro : réduire les nuisances sonores

    Métro : réduire les nuisances sonores

    Nombreux sont les riverains qui se plaignent, depuis plus d’un an, au sujet des vibrations importantes et de nuisances sonores depuis l’arrivée des nouveaux véhicules M7 de la STIB et plus particulièrement le long de la ligne de métro 1.

    Suite aux plaintes des riverains, des mesures ont été effectuées par Bruxelles Environnement. Les conclusions de ce rapport sont plus que préoccupantes. Au niveau des vibrations, les valeurs limites ne sont jamais respectées durant la nuit (22h-6h) et certains dépassements sont aussi enregistrés durant la journée (6h-22h). Quant aux nuisances sonores, les mesures montrent que les valeurs limites sont systématiquement dépassées durant la nuit. Les habitants me signalent que les choses commencent quelque peu à s’améliorer car à certains moments les nuisances sont moins fortes.

    Cette situation est invivable et n’a que trop duré. Le Gouvernement bruxellois et la STIB doivent prendre leurs responsabilités, mettre en place des solutions pérennes et arrêter ces nuisances au plus vite. Il s’agit ici du bien-être des habitants, de santé publique et de mobilité.

  • Inflation de collaborateurs ministériels au Gouvernement bruxellois pour zéro résultats

    Inflation de collaborateurs ministériels au Gouvernement bruxellois pour zéro résultats

    La Députée bruxelloise Aurélie Czekalski a obtenu les réponses quant au nombre des collaborateurs travaillant dans les différents cabinets ministériels du Gouvernement bruxellois. Force est de constater une inflation de collaborateurs ministériels au Gouvernement bruxellois pour zéro résultats !

    « 392 collaborateurs pour une population d’1,2 millions d’habitants sans oublier l’expertise apportée par les fonctionnaires dans les administrations bruxelloises et celle des pouvoirs locaux, c’est énorme. 43 collaborateurs en plus depuis 2020 sans voir aucun gros chantiers politiques se débloquer en Région bruxelloise et sans voir des réformes structurelles menées… Comment justifier une telle augmentation alors qu’on demande à tous les services publics de gérer les dépenses avec prudence et diligence? », commente la Députée à la lecture des réponses et des chiffres reçus.

  • Maintenir les aides au-delà de 65 ans pour les personnes déficientes visuelles

    Maintenir les aides au-delà de 65 ans pour les personnes déficientes visuelles

    Nous serons toutes et tous confrontés à un moment donné de notre vie à une déficience visuelle. Cependant, cela ne touchera pas tout le monde de la même manière, ni avec les mêmes conséquences. Pour certaines personnes, cela sera tôt dans le cours de la vie tandis que pour d’autres, cela sera après 65 ans. Et pour la prise en charge de l’aide y afférente, cela peut faire toute la différence !

    Les pathologies visuelles sont multiples. Heureusement, il existe une multitude d’adaptations techniques qui peuvent être mises en place pour rendre à ces personnes déficientes visuelles une certaine autonomie : vidéo-loupe, scanner vocal autonome, barrette braille, etc. Ces technologies ont un coût important.

    Les Députés bruxellois Aurélie Czekalski et David Weystman ont défendu un texte qui demande d’étudier la possibilité de supprimer les différences qui existent dans les interventions des pouvoirs publics selon que la personne est reconnue avant ou après l’âge de 65 ans, en mettant en priorité l’accès aux aides individuelles. Le focus doit être mis sur les besoins spécifiques du handicap des personnes âgées.

    Tout doit être mis en œuvre pour une société plus inclusive et respectueuse des personnes déficientes visuelles. Ces personnes doivent pouvoir jouir des mêmes libertés fondamentales que chacun d’entre nous et vivre/travailler en toute autonomie.

    Prochaine étape : le vote en séance plénière au Parlement bruxellois

    Cette proposition est le fruit de nos expériences personnelles et familiales. Elle fait suite aussi suite à nos nombreuses visites de terrains effectuées dans le cadre de notre travail parlementaire et des rencontres avec des personnes touchées par une déficience visuelle.

  • La domotique favorise les économies d’énergie du bâti

    La domotique favorise les économies d’énergie du bâti

    Sous l’impulsion du Ministre wallon Willy Borsus, cela fait plusieurs années que des primes sont octroyées aux ménages pour certains équipements de domotique. Depuis le 31 mars 2022, le Gouvernement wallon a officialisé les modalités d’octroi de la prime aux équipements de mesurage et de pilotage. Mais à Bruxelles…

    La domotique n’est toujours pas une priorité pour le Ministre Alain Maron car ce serait « trop compliqué » et qu’il n’y aurait pas assez de demandes.

    En décembre 2021 déjà, le Ministre donnait la même réponse à la Députée bruxelloise Aurélie Czekalski: le soutien financier régional à la domotique ne fait pas partie des priorités car homegrade.brussels ne reçoit pas de demandes pour un accompagnement en matière de domotique.

    Pour Aurélie Czekalski, « sans proposition de la Région bruxelloise, il y a peu de chances que des demandes soient introduites. Il existe toutefois des formations, des accompagnements pour aider les citoyens dans cette transition et je suis convaincue que le guichet homegrade.brussels peut jouer un rôle intéressant à ce sujet. »

    Et de rajouter : « Il faut vivre avec son temps. Nous sommes au XXIe siècle, nous devons maîtriser les évolutions technologiques et tout ce qui peut améliorer le quotidien des ménages bruxellois et réduire leur facture d’énergie à la fin du mois doit, selon moi, être pris en considération. »

    Plus d’infos dans l’article de La Capitale

  • Le Gouvernement bruxellois met en place des obligations avant de mettre en place des options

    Le Gouvernement bruxellois met en place des obligations avant de mettre en place des options

    Le Gouvernement bruxellois a l’art de toujours mettre la charrue avant les bœufs, c’est ce que la Députée bruxelloise Aurélie Czekalski sur les ondes de BX1 il y a quelques jours…

    Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Les problèmes de la Stib sont révélateurs d’autres soucis, que ce soit dans le service public, mais aussi au niveau individuel, vis-à-vis des normes demandées pour la zone de basse émission de 2025. On met en place des obligations avant de mettre en place des options.

    Le Gouvernement bruxellois ne propose pas d’alternatives crédibles à ceux qui ne peuvent pas se passer d’un véhicule, à ceux qui peuvent difficilement en acheter un neuf. Ce qu’il faut, ce sont des solutions créatives et des alternatives crédibles comme une offre de transports en commun avec des transports publics efficaces, propres et plus sûrs. En parallèle, il faut augmenter l’offre en transports en commun tôt le matin, en soirée et la nuit. Les usagers doivent pouvoir également circuler dans les transports en commun en toute sécurité à n’importe quelle heure du jour et de la nuit.

    Le groupe MR au Parlement bruxellois a à plusieurs reprises attiré l’attention sur le timing et les impacts liés à la LEZ. Des conséquences pas seulement pour la STIB mais pour tout le monde : services publics et citoyens. Mettons en place un moratoire !

    Interview complète de BX1 

  • Métro bruxellois, nouvelle pomme de discorde de la majorité

    Métro bruxellois, nouvelle pomme de discorde de la majorité

    La Députée bruxelloise Aurélie Czekalski était invitée dans l’émission « Les Experts » sur BX1, l’occasion de parcourir l’actualité bruxelloise.

    En allant sur le terrain, elle a constaté les nuisances engendrées par les nouvelles rames de métro. : vibrations dans les habitations et nuisances sonores.  Celles-ci ne concernent pas un ou deux riverains mais des milliers d’habitants le long des lignes 1 & 5 de la STIB qui traversent notamment les communes de Woluwe Saint Pierre et Saint Lambert, Auderghem, Anderlecht, Molenbeek,…

    Après le tunnel gate, le métro gate ? Un dossier à suivre de près : les citoyens veulent des réponses et des solutions durables. Il en va de leur qualité de vie. Toute la lumière doit être faite par le constructeur et donnée par la STIB.

    Extrait de l’émission : https://www.facebook.com/AurelieCzekalski.MR/videos/1034115884062376/

  • Fumée blanche pour la 5G à Bruxelles : le MR salue enfin l’adoption d’un cadre législatif mais regrette le temps perdu !

    Fumée blanche pour la 5G à Bruxelles : le MR salue enfin l’adoption d’un cadre législatif mais regrette le temps perdu !

    La commission de l’environnement du Parlement bruxellois a adopté ce mercredi 25 janvier 2022 un projet d’ordonnance permettant enfin le déploiement de la 5G sur le territoire bruxellois, une réforme attendue de longue date par les Libéraux bruxellois.

    En effet, le MR bruxellois avait proposé dès 2013 sous la plume de Vincent De Wolf, Député bruxellois (MR) et Bourgmestre d’Etterbeek, de moderniser la norme pour répondre aux enjeux de développement tout en augmentant les moyens dédiés à la transparence, l’information et la prévention en matière d’ondes électromagnétiques. Or il aura fallu presque deux législatures et une commission délibérative, à laquelle la Députée et membre effective de la commission environnement Aurélie Czekalski (MR) a participé, pour que le gouvernement bruxellois s’accorde.

    « 9 ans, 1 mois et 15 jours, c’est le temps qu’il aura fallu au gouvernement bruxellois pour sortir de sa caverne et reconnaître enfin la plus-value de la 5G en matière de développement économique et d’emplois. Bruxelles comme capitale de l’Europe aurait dû être la première ville européenne à développer la 5G et pas la dernière. Nous regrettons que tant de temps ait été inutilement perdu : tout ça pour ça…les autorités bruxelloises véhiculent une fois de plus une pâle image de l’attractivité de notre Région. » ont déploré les Libéraux dans leurs interventions.

    Si le MR accueille cette avancée pour la Région bruxelloise positivement, ils n’en sont pas moins restés critiques sur le contenu. La réforme prévoit, en effet, une norme cumulative, que les opérateurs devront se partager.

    Le MR a également rappelé que « L’arrivée de la 5G va donner un énorme coup de boost à la transition numérique et écologique des entreprises et des pouvoirs publics bruxellois mais aussi en termes d’emploi. La 5G contribuera à attirer des investissements. C’est ce dont notre Capitale a besoin. »

  • Le MR veut réduire l’impact social et économique de la crise énergétique sur les ménages et entreprises de la Région de Bruxelles-Capitale

    Le MR veut réduire l’impact social et économique de la crise énergétique sur les ménages et entreprises de la Région de Bruxelles-Capitale

    « La Région bruxelloise ne peut plus rester au balcon des augmentations drastiques des prix du gaz et de l’électricité. Le Gouvernement bruxellois a des leviers importants. Il est grand temps qu’il se porte au chevet des ménages et des entreprises frappés par la crise énergétique. Élaborer un plan d’action régional pour leur venir en aide est notre devoir politique. » commente Alexia Bertrand.

     

    Il est grand temps que le Gouvernement bruxellois se porte au chevet des ménages et entreprises frappés par la crise énergétique. Il en a les moyen et leur venir en aide est notre devoir politique.

    Dans ce contexte d’envolée inédite des prix de l’énergie, la facture de gaz pèse actuellement près de 72 milliards sur notre PIB belge de 500 milliards. Cela représente entre 14 à 15 % du PIB, rien que pour couvrir la facture de gaz.

     

    Si l’Etat et la Région bruxelloise ne pourront pas compenser l’intégralité des pertes, ils ont le devoir d’éviter un appauvrissement massif de la population ainsi qu’une vague de faillites et de licenciements.

     

    Constat spécifique à la Région bruxelloise

     

    A Bruxelles, le prix de l’électricité pour les ménages a augmenté de + 99 % de février 2021 à février 2022, soit la plus forte augmentation des 27 capitales européennes – bien loin devant Amsterdam (+ 64 %) ou Paris (+ 13 %).

     

    L’économie bruxelloise dépend davantage de l’électricité et du pétrole que dans les deux autres Régions. Entre 2019 et 2021, la part des coûts énergétiques dans le chiffre d’affaires y a ainsi augmenté de 44 %, contre 32 % dans le reste de la Belgique. Après le secteur du transport subventionné, l’industrie manufacturière est le deuxième secteur le plus dépendant aux produits énergétiques : elle comprend notamment l’industrie alimentaire (bouchers, abattoirs, chocolatiers, boulangers), qui nécessite une consommation énergétique particulièrement importante, ou encore l’industrie de l’imprimerie.

     

    Les services aux personnes sont également touchés de plein fouet : coiffeurs, salons de beauté, blanchisseries, sans oublier l’HoReCa, qui a un poids considérable dans l’économie régionale.

     

    Or, il s’avère qu’au-delà des compétences fédérales et européennes, la Région bruxelloise dispose de multiples leviers pour maîtriser les effets de la crise énergétique.

     

    Objectifs directeurs de la proposition de résolution

     

    • À court terme: des aides économiques et sociales ciblées au profit des ménages vulnérables et de la classe moyenne ainsi que pour les PME et les indépendants bruxellois ;

     

    • À moyen terme: plusieurs mesures visant à diminuer la consommation d’énergie avec un double gain : baisser la facture et diminuer l’empreinte environnementale de la Région ;

     

    Détails du Plan d’action et des mesures concrètes que le MR demande à la Région bruxelloise d’implémenter à court et moyen terme :

     

    1. Mesures urgentes à court terme:

     

    1. Simplifier les procédures d’octroi du statut de client protégé pour le rendre plus accessible aux ménages en difficulté :

     

    • Pour les ménages: privilégier l’accès à ce statut via BRUGEL qui l’octroie sur la base d’un critère « revenus » (et donc plus juste socialement) ;

     

    • Comme le pointe BRUGEL, « le nombre de clients protégés suit une tendance nette à la baisse (depuis 2012) et reste trop peu élevé par rapport au nombre de limiteurs de puissance installés (environ 27.000 – 5,5 % des ménages bruxellois) ou au nombre de ménages touchés par la précarité énergétique mesurée (environ 75.000 ménages – 14,4 % des ménages bruxellois). En somme, les clients protégés ne représentent que 0,4 % des ménages bruxellois. »

     

    • Pour les indépendants, les PME et travailleurs en difficulté: instaurer un statut de client protégé temporaire pour « crise énergétique »

     

    • Concrètement ce statut serait accessible aux Bruxellois qui ont reçu une mise en demeure de leur fournisseur d’énergie et qui bénéficient ou ont bénéficié du chômage temporaire « énergie » pendant minimum 14 jours ;
    • aux indépendants qui bénéficient ou ont bénéficié du droit passerelle en raison de leur facture énergétique.
    • Ce statut leur permettra de bénéficier du tarif social pendant un an à partir de la date d’octroi et ainsi éviter temporairement la procédure de recouvrement de leur fournisseur commercial. Ce statut les protège également de la coupure

     

    1. Diminuer les prix en augmentant l’offre et en faisant jouer la concurrence sur le marché de l’énergie (3 fournisseurs seulement)
      • Notamment en simplifiant la procédure trop lourde de résiliation des contrats
      • En rendant le statut de client protégé plus accessible plus rapidement (voir supra) et éviter un emballement de la dette et les surcoûts devant la justice de paix

     

    1. Soutien aux PME et TPE
      • Instaurer un mécanisme conditionné d’aides directes aux entreprises sensibles à l’évolution des prix de l’énergie

     

    • Une prime plafonnée pour les entreprises dont le coût énergétique dépasse 8 % de leur chiffre d’affaires, afin de prendre en charge les couts énergétique à compter du dépassement de 100 % du montant de la facture de régularisation de l’année de référence 2021.

     

    • Ouverture d’une ligne téléphonique spécifique pour les indépendants et les entreprises chez Homegrade
    • Introduire des prêts à taux préférentiel pour l’acquisition d’outils de production moins énergivores via Finances.brussels
    • Modification de la taxe sur les surfaces non-résidentielles (modification des plafonds)

     

    1. Mesures complémentaires à moyen terme:

     

    Nous voulons améliorer la performance énergétique des bâtiments via l’isolation, des systèmes de chauffage performants et décarbonés, l’énergie renouvelable et agir en priorité sur les logements de personnes aux revenus modestes.

    1. Améliorer la Performance énergétique des bâtiments
      • Isolation de l’enveloppe des bâtiments
      • Installation de système de chauffage performant et décarboné
      • Développement des sources d’énergie renouvelable
      • Plan régional de communication massif
      • Agir en priorité sur les logements des personnes aux revenus modestes
      • Mise en œuvre de mécanismes rendant l’investissement plus attractif
        • Pour moitié sous forme d’aide financière directe (primes, réduction IPP, réduction précompte immobilier pour travaux de rénovation PEB
        • Pour moitié sous forme de prêt à taux très bas
      • Inciter les propriétaires-bailleurs à investir dans la PEB de leur immeuble
        • Par le transfert d’une partie des gains du locataire vers le bailleur, notamment via une charge locative
      • Inciter les copropriétés à la rénovation énergétique en
        • Proposant un accompagnement à toutes les étapes d’un projet de rénovation
        • Cartographiant les entrepreneurs spécialisés pour la rénovation des copros
        • Proposant un financement, par exemple via le tiers-investissement
        • Facilitant les prêts bancaires aux copropriétés
        • Amplifiant le développement des communautés d’énergie

     

    1. Améliorer les certificats PEB, qui sont une sous-estimation de la qualité énergétique réelle
      • Revoir le contenu du certificat avec des recommandations claires et objectives
      • Lui permettre de mesurer les émissions réelles de CO2 ventilées par type d’appareil
      • Revoir la méthodologie de calcul qui aboutit à un résultat non conforme

     

    1. Réorienter les moyens de financement du mécanisme des certificats verts pour plus d’efficience
      • Proposer un moratoire sur le mécanisme actuel du certificat vert
      • Réallocation des moyens destinés à soutenir l’installation de panneaux photovoltaïques
      • Investir les moyens dégagés vers les politiques de rénovation et d’amélioration PEB

     

     

  • Pas tous égaux face à l’accessibilité numérique… La majorité se met lentement au diapason !

    Pas tous égaux face à l’accessibilité numérique… La majorité se met lentement au diapason !

    Depuis le 23 septembre 2020, toute personne en situation de handicap doit pouvoir accéder à tous les sites Internet et applications du secteur public. C’est ce que prévoit la directive européenne entrée en vigueur le 22 décembre 2016 et transposée dans les différents niveaux de pouvoir belges. Le Gouvernement bruxellois et le Collège de la Commission communautaire française ne l’avaient pas transposée de manière complète d’où le dépôt de la proposition modifiant l’ordonnance relative à l’accessibilité des sites internet et des applications mobiles des organismes publics régionaux et des communes qui sera discutée lors de la plénière du 6 mai 2022. Contrairement aux autres entités fédérées, la Région bruxelloise et le Collège de la Commission communautaire française n’avaient toujours pas nommé l’organisme public en charge du respect de la mise en œuvre et du contrôle.

    L’accessibilité n’est pas une priorité pour le Gouvernement bruxellois

    Les Députées MR & Les Engagés Aurélie Czekalski et Céline Fremault dénoncent la lenteur du Gouvernement bruxellois sur un sujet pourtant d’intérêt général. Ce texte des deux Députées est dans les mains du Gouvernement bruxellois depuis février 2021 et il a fallu attendre la date du 3 février 2022, pour que le Gouvernement bruxellois approuve le projet d’arrêté portant exécution de l’ordonnance relative à l’accessibilité des sites internet et des applications mobiles des organismes publics régionaux et des communes. Le Gouvernement a finalement désigné Equal.Brussels comme instance de contrôle. Les deux Députées plaidaient néanmoins pour désigner le CIRB compte tenu de ses compétences et expertises en la matière.

    Moins d’un site sur quatre accessible pour des personnes en situation d’handicap

    L’association Anysurfer annonçait en 2019 un taux de seulement 22% de sites accessibles. Le fait que moins d’un site Internet sur 4 soit accessible à ces personnes aux besoins spécifiques résulte d’un non-respect de la directive européenne.

    Cela a des conséquences sur le quotidien des personnes en situation de handicap. En effet, elles sont constamment sujettes à une dépendance vis-à-vis de leurs proches lorsqu’il s’agit d’effectuer des démarches administratives en ligne, d’autant plus que nous allons vers de plus en plus de digitalisation et de simplification administrative des pouvoirs publics. Il en va de même pour le télétravail qui est devenu la norme au sein d’un grand nombre d’entreprises et de services publics.

    « Le Gouvernement bruxellois et le Gouvernement francophone bruxellois ont attendu février 2022 pour désigner l’organisme de contrôle ! Que de temps perdu pour une politique qui leur est soi-disant prioritaire. On attend maintenant l’arrêté d’exécution qui n’a toujours pas été publié.  », fustigent les Députées de l’opposition.

    « Il est en tout cas des plus important d’avoir un web plus inclusif. Nous ne devons laisser personne au bord du chemin. Une société inclusive passe aussi par une accessibilité numérique effective pour tous les citoyens. », concluent les Députées Aurélie Czekalski et Céline Fremault.