Catégorie : Anne-Charlotte d’Ursel

  • Réforme du stationnement : le Gouvernement bruxellois ponctionne 30 millions de plus dans la poche des ménages.

    Réforme du stationnement : le Gouvernement bruxellois ponctionne 30 millions de plus dans la poche des ménages.

    Ce mardi, le Parlement bruxellois examine la nouvelle Ordonnance Stationnement présenté par la Ministre Van de Brandt. Une ordonnance vivement critiquée par le MR. En cause : l’explosion du prix du stationnement, la méconnaissance du nombre de stationnements hors voiries, l’absence de clef de compensation aux places supprimées en voirie, la gestion chaotique de l’Agence du Stationnement et des scan-cars, la non-intégration de tarifs intelligents.

    Anne-Charlotte d’Ursel, députée :

    • « Cette réforme est excessive, disproportionnée et anti-commerciale. L’ordonnance crève tous les plafonds au niveau des tarifs partout, dans toutes les zones et de manière drastique, et ce, en pleine période de sur-inflation et de crise du pouvoir d’achat des Belges. Cette ordonnance accable encore un peu plus les familles, les personnes âgées, défavorisées, ceux qui travaillent, les indépendants. C’est en réalité bannir les voitures par le portefeuille plutôt qu’offrir des alternatives crédibles » ;

     

    • « Un exemple concret. Vous prenez un ticket 1/4h gratuit, mais malheureusement, vous revenez avec 4 minutes de retard à votre place de parking. Vous devrez payer 45 euros de redevance forfaitaire ».

     

    • « La Ministre parle toujours des 53% des ménages bruxellois qui ne possèdent pas de voitures, rappelons cependant que 58% des Bruxellois vivant dans un ménage et 70% des couples avec enfants possèdent une voiture. Ils seront les principales victimes de cette réforme ».

     

    Des prix qui doublent

    Pour rappel, en zone rouge, on passe de 0.50 euros à 0.90 euros, près du double, pour la 1ère demi-heure. La deuxième heure coûtera elle 5 euros 30 au lieu de 3 euros auparavant. Pour deux heures en zone rouge, on devra alors payer 8.8 euros au lieu de 5 euros ! En zone orange et verte pareil, on passe de 0.50 à 0.90 euros pour la première demi-heure ! Si on veut rester deux heures, on devra débourser 5.3 euros au lieu de 3 euros actuellement.

     

    L’autonomie des communes mise à mal

    L’ordonnance met aussi à mal l’autonomie des communes en matière de stationnement. Pourtant, qui mieux qu’une commune connaît la réalité de ses quartiers, la pression exercée sur le stationnement, les besoins de ses habitants, de ses commerces et de ses entreprises. La députée plaide dès lors pour un véritable pilotage de la politique de stationnement dans une collaboration forte entre Région/Communes avec des données précises et actualisées, ce qui manque encore aujourd’hui, de nombreuses données disponibles datant de 2014.

     

    • « Le Gouvernement doit compenser les emplacements qu’il supprime vers le hors-voirie. Nous réclamons un plan d’investissement pour les quartiers dépourvus de parkings hors-voirie. Cela permet, comme à Copenhague, d’offrir des solutions de stationnement hors-voirie aux riverains à un tarif préférentiel ».

     

    • « Les communes sont unanimes : une reprise en main de l’agence de stationnement est une condition sine qua non de la réforme. L’ordonnance ne prévoit pourtant pas d’évaluation régulière et rigoureuse de l’Agence, ni de sanctions au moins équivalente à celles qui sont imposées aux communes ou encore la réalisation obligatoire d’un audit en cas d’augmentation des tarifs. »

     

    • « Nous avons besoin de tarifs de stationnement intelligents et optimisés. Il faudrait proposer du stationnement à la minute, la possibilité d’offrir plus que 15 minutes gratuites dans les zones commerçantes à travers des places Shop’N’Go, moduler la redevance en fonction de la gravité du retard, prévoir un tarif différencié le samedi, durant les périodes de vacances, laisser la possibilité aux communes de moduler les tarifs en fonction de leur proximité avec l’hypercentre ou en tant que commune de seconde couronne, accorder des cartes de dérogation pour le personnel médical non-urgent, pour les travailleurs à horaire décalé, pour des catégories de visiteurs, permettre la gratuité pendant les soldes… ».

     

    • « Le BruGov prévoit une augmentation de 30 millions d’euros de recettes en augmentant les redevances de stationnement. C’est exactement le même montant qui devrait être débloqué par le BEGOV dans le cadre du conclave et des mesures visant à soulager le pouvoir d’achat des travailleurs, notamment ceux qui utilisent leur véhicule privé à des fins professionnelles. Ce que le fédéral donne d’une main aux travailleurs, la Région souhaite leur retirer, c’est incompréhensible » conclut-elle.

     

    Face à l’incapacité de la Région de mettre en place un véritable pilotage du stationnement, le MR déposera sur la base de ces propositions une vingtaine d’amendements. Ceux-ci seront analysés mardi prochain en Commission Mobilité lorsque l’examen du texte aura débuté article par article.

     

  • Copenhague doit être un exemple pour Bruxelles

    Copenhague doit être un exemple pour Bruxelles

    Les libéraux Bruxellois se sont rendus en voyage d’études à Copenhague pour s’inspirer des initiatives prises par la Ville en matière de mobilité, de dynamisme économique et de stratégie à long terme. Le décalage avec les politiques menées à Bruxelles est frappant !

    Ce qui frappe immédiatement, c’est que Copenhague s’est fixée, dès 2012 !, un objectif de neutralité carbone à l’horizon 2025. Depuis lors, tous les acteurs se sont mis en mouvement pour mettre en place des politiques coordonnées, efficaces autour d’un objectif chiffré et clair.

    Un nouveau quartier sur l’eau

    De la mobilité à la consommation d’énergie du bâti en passant par l’aménagement urbain, la mise en place d’un parc éolien offshore, la gestion des déchets et le soutien à des startups innovantes, Copenhague a des années d’avance sur Bruxelles, en termes à la fois de vision et d’implémentation.

    « Nous avons pu constater sur place la force d’innovation des pouvoirs publics », appuie David Leisterh, président du MR Bruxelles et instigateur de ce voyage d’étude. « Par exemple, en 2035, Copenhague a prévu un projet complètement fou : construire tout un nouveau quartier (le Lynetteholmen) sur l’eau. Ce projet doit apporter 35.000 logements supplémentaires, dont 25% de logements abordables, et créer 35.000 jobs. À Copenhague, 25% seulement des trajets sont faits en voiture car ils ont mis en place des infrastructures adaptées pour les cyclistes et ils font en sorte que le trajet à vélo, à pied ou en transport en commun soit le plus facile et avantageux possible. Tout cela s’est réalisé de manière réfléchie, cohérente et surtout pour répondre aux réalités vécues dans chaque quartier par les Copenhagois. Bruxelles devrait s’en inspirer, nous le répétons depuis des mois. »

    Un partenariat étroit avec le privé

    La délégation menée par David Leisterh et Alexia Bertrand, cheffe de groupe MR au Parlement bruxellois, a pu parcourir les rues de la capitale danoise en long et en large en compagnie de son ancien maire : Bo Asmus Kjeldgaard. Ce dernier a largement contribué à la transformation de la Ville.

    « Tout cela s’est fait en partenariat étroit avec le secteur privé », ajoute d’ailleurs Alexia Bertrand. « Nous avons pu nous entretenir avec le CEO de Bloxhub, Torben Klitgaard, dont l’entreprise s’est spécialisée dans les politiques de rénovation et offre un lieu de coworking unique à différentes entreprises actives dans le secteur. Cela crée de convergences et des partenariats entre ces entreprises. Cette dynamique entrepreneuriale a été favorisée par les pouvoirs publics qui considèrent le secteur privé comme un véritable partenaire et un appui précieux dans les objectifs climatiques de la ville. Nous avons également pu constater que 99% du chauffage des habitations à Copenhague provient d’un même système de chauffage qui fonctionne grâce à un parc éolien offshore et à la biomasse. Quand on sait qu’à Bruxelles, 60% des émissions de CO² proviennent du bâti, j’invite les ministres bruxellois à venir jeter un coup d’œil à ce qui est fait chez nos amis nordiques. »

    Reproduire ce schéma à Bruxelles

    Pour le président du MR Bruxelles David Leisterh, cela ne fait aucun doute, le projet de ville mis en place à Copenhague correspond tout à fait à celui qui est porté par les libéraux.

    « Et le bleu ira tellement mieux à Bruxelles ! Quand je vois le dynamisme dans l’innovation, dans la technologie et dans la cocréation urbaine à Copenhague, je me dis qu’il y a quelque chose à faire chez nous aussi », pointe-t-il. « Quand je suis arrivé à Bruxelles, j’avais des étoiles dans les yeux et je veux redevenir ce jeune étudiant émerveillé par une capitale qui reprend son destin en main. C’est le projet des réformateurs. Pour nous, Bruxelles doit être une pionnière dans toutes les matières malheureusement, c’est loin d’être le cas actuellement. Mais le potentiel est là, il faut maintenant que nous nous mettons au travail pour lui permettre de s’exprimer. »

  • Il faut exclure les harceleurs des transports en commun

    Il faut exclure les harceleurs des transports en commun

    Le harcèlement et les violences peuvent toucher tout le monde mais en grande majorité les femmes. Plus de 9 femmes sur 10 ont déjà été confrontées à du harcèlement sexiste dans l’espace public ! Et hélas, seules 3% ont déposé plainte…

    Les mesures proposées par le MR

    Ces chiffres sont connus! Ils sont inadmissibles ! Parmi les obstacles mis en avant, le sentiment de sécurité détermine dans une large mesure le choix d’utiliser ou non les transports en commun. À côté des priorités liées à la sensibilisation, la prévention et l’aménagement de notre réseau de transport en commun, nous devons aller plus loin dans la lutte contre le harcèlement ! 
    David Weytsman et Anne-Charlotte d’ursel plaident pour  :
    • Instaurer, à l’image de ce qui se fait depuis 2015 à la Sûreté régionale des transports d’Ile-de-France, une équipe d’agents spécialisés dans la lutte contre le harcèlement et les agressions sexuelles sous la forme d’une brigade d’intervention rapide.
    • Instaurer une politique d’exclusion du réseau de toutes les personnes condamnées pour harcèlement ! Ces personnes, ces hommes en toute grande majorité, ne sont pas les bienvenus sur notre réseau ! Il faut le dire ! Il faut le faire appliquer.
    • Augmenter, en concertation avec le fédéral, le montant des sanctions. Les sanctions doivent être plus dissuasives pour être plus efficaces.
    • Dès la première dégradation du matériel, imposer les travaux d’intérêt général.
    • Identifier les lieux problématiques via un onglet « Fix my Stib» et sur base des lieux identifiés, renforcer, en collaboration avec les zones de police, la présence policière/agents de sécurité. Instaurer des opérations de contrôle coup de poing, comme dans d’autres villes.
    • Établir un protocole pour les chauffeurs de bus en cas de flagrant délit de harcèlement.
    • Instaurer un arrêt à la demande dans les bus.
    Retrouvez toutes les autres propositions notamment en matière de prévention et sensibilisation via ce lien
  • « La gestion de la mobilité est chaotique à Bruxelles »

    « La gestion de la mobilité est chaotique à Bruxelles »

    Présidente de la commission Mobilité au parlement bruxellois, la députée Anne-Charlotte d’Ursel (MR) nous parle de mobilité et de l’ordonnance stationnement pour la région bruxelloise.

     

    Le gouvernement bruxellois a récemment approuvé en 3 e lecture la nouvelle ordonnance stationnement. Les tarifs vont augmenter. Qu’en pensez-vous ?

    Les avis des communes, de Brulocalis, de l’UCM sont très critiques à propos de l’ordonnance stationnement. En réalité, cette ordonnance porte un sérieux coup à l’autonomie communale. Elle vient siphonner des prérogatives qui sont gérées aujourd’hui par les communes. Qui mieux qu’une commune connaît les besoins de ses habitants, la dynamique de ses quartiers et la pression exercée sur le stationnement ? À cela s’ajoute l’absence de réflexion sur le lien entre le stationnement et la vie économique. En plus, on assiste à une explosion du coût du stationnement. Ce n’est vraiment pas une priorité en pleine crise économique et sanitaire. Cela va accabler encore plus les Bruxellois. Pour justifier cette augmentation du coût du stationnement, la ministre se base sur une étude qui a comparé Bruxelles à de nombreuses villes. Mais ce benchmark ne reprend pas toutes les données de mobilité et ne tient pas compte de la situation économique et sociale des différentes villes. L’étude prend en exemple Paris. Mais ils oublient de prendre en compte le fait que sur un territoire plus petit, il y a 14 lignes de métro alors qu’à Bruxelles, sur un territoire plus grand, on a 4 lignes de métro. Ils comparent des pommes et des poires. La ministre utilise comme argument que la majorité des ménages bruxellois n’a pas de voiture. Mais en réalité, on peut retourner l’argument en disant que 47 % des ménages bruxellois ont une voiture dont 24 % des Bruxellois les plus pauvres. Dans ce contexte, il n’est pas opportun d’augmenter le coût du stationnement.

    La hausse du coût du stationnement va-t-elle avoir un impact sur l’attractivité des commerces ?

    La hausse du coût du stationnement est une atteinte à l’attractivité de Bruxelles, à sa vie économique et à ses commerces. Quand on veut rendre une zone plus attractive, une des mesures est d’offrir le stationnement. Ici, le gouvernement, qui s’était engagé à ne pas augmenter les impôts, choisit de pénaliser les citoyens, les professionnels, les classes moyennes et les personnes à faibles revenus.

     

    La mobilité est souvent un sujet clivant avec les pro-vélos et les pro-voitures. Comment expliquez-vous cette guerre des clans ?

    Aujourd’hui, ce qui pose problème, c’est la méthode de la ministre de la Mobilité. Sa gestion de la mobilité est chaotique parce qu’elle met systématiquement la charrue avant les boeufs. Elle lance la taxe kilométrique et puis elle discute avec les deux autres régions. Elle déclare supprimer 65.000 places de parking en voirie puis elle s’interroge sur une clé de compensation et de mutualisation. Il y a aussi le fait de décréter une zone de basses émissions sans mesure d’accompagnement. Il y a un manque de concertation.

     

    Retrouvez l’article complet sur le site de La Capitale.

  • Le MR souhaite réglementer le secteur des trottinettes à Bruxelles

    Le MR souhaite réglementer le secteur des trottinettes à Bruxelles

    Nos députés David Weytsman et Anne-Charlotte d’Ursel ont déposé une proposition au Parlement bruxellois qui a pour ambition de règlementer le secteur de la micromobilité à Bruxelles.

    Le développement de ces formes de mobilité alternatives permet à la Région d’atteindre ses objectifs de report modal et de lutte contre la congestion automobile et la pollution de l’air.

    Parmi les mesures demandées au Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, se retrouvent une réforme du mécanisme de licence des opérateurs, la création de drop-off zones obligatoires, l’assouplissement de la redevance imposée aux opérateurs en fonction de la réalisation de missions de service public telle qu’une couverture du territoire régional, des réalisations de campagnes de sécurité routière ou encore des projets pilotes avec la STIB.

    La proposition :

    [pdf-embedder url="https://site.mrbruxelles.be/wp-content/uploads/2022/02/proposition-micromobilit%C3%A9.pdf" title="proposition micromobilité"]

  • Augmenter le nombre de distributeurs de billets

    Augmenter le nombre de distributeurs de billets

    À Bruxelles, nous constatons une disparition progressive des distributeurs automatiques de billets. Le MR veut développer une série d’initiatives pour garantir une accessibilité et une proximité des distributeurs sur l’ensemble du territoire.

    Des distributeurs de billets en disparition

    Afin de régler le problème du nombre de distributeurs de billets qui diminue, le Parlement bruxellois a reçu le PDG de Batopin (conglomérat de quatre grandes banques visant à modifier radicalement l’organisation de distributeurs de billets).

    Pour le MR, son discours a plus ou moins été convaincant mais il faut rester prudent. “On est convaincu à 70 %, ils nous ont promis 100 millions d’investissements sur trois ans. Ce délai nous semble trop long.”, explique David Leisterh.

    Plusieurs pistes de solutions

    Anne-Charlotte d’Ursel (MR) a notamment déposé une proposition de résolution visant à baisser (voire supprimer) les taxes communales sur les distributeurs. Parmi ces mesures, elle propose, entre autres, de placer des petits distributeurs automatiques aux endroits stratégiques de chaque commune, non reliés à une agence bancaire particulière, à l’instar du système « ATM » que l’on peut retrouver en Angleterre par exemple.

  • Rétrécissement de l’A12 : Arrêtez de transformer la mobilité en vaudeville !

    Rétrécissement de l’A12 : Arrêtez de transformer la mobilité en vaudeville !

    « Rétrécissement de l’A12 : Arrêtez de transformer la mobilité en vaudeville ! » lance le MR à l’adresse de la majorité bruxelloise alors que plusieurs accès à la capitale sont menacés de rétrécissement ou de fermeture.

    Après l’annonce de la fermeture du Boulevard de la Woluwe bloquant notamment l’accès aux cliniques Saint-Luc, de la fermeture de la sortie n° 8 du ring à Jette, du réaménagement du carrefour des 4 bras et de la suppression de deux bandes de circulation par la Région flamande, c’est au tour du gouvernement bruxellois de s’y mettre pour réduire les accès à la capitale à la hauteur de la A12.

    Le Plan Good Move prévoit pourtant sur les grandes entrées de ville à gabarit autoroutier, un réaménagement en voirie à caractère urbain en laissant la place aux différents modes de déplacement (vélo, transport public et covoiturage). Des pistes cyclables existent mais où sont les projets qui concernent les transports publics, le covoiturage, les parkings de transit ? s’interrogent les libéraux bruxellois. 

    « Bruxelles n’a pas vocation à vivre en autarcie. Bruxelles est une ville-région pas une île-région ! Son accessibilité et son attractivité doivent être une priorité pour le gouvernement bruxellois, surtout en pleine pandémie et au milieu d’une crise économique  ! » s’exclame la Présidente de la commission mobilité Anne-Charlotte d’Ursel qui constate : « Des solutions équilibrées existent pour conserver les voies d’accès pour les véhicules motorisés et, en même temps, créer des voies d’accès de qualité pour les autres modes de transports. Au lieu d’amorcer un changement progressif avec des alternatives, la Ministre de la Mobilité fait le quart du travail en supprimant purement et simplement des chemins d’accès à la capitale. » ajoute le Député libéral David Weytsman.

    Quant à la réaction du Secrétaire d’État Pascal Smet, ancien ministre de la Mobilité, qui s’indigne du projet pour l’A12, notamment la suppression du projet de parking de dissuasion, le MR juge sa réaction « sélective » car cette mesure qu’il trouve vexatoire est cette fois à l’égard des Flamands. On peut légitimement se demander pourquoi on ne l’a pas entendu défendre avec la même ardeur le déclassement de la fin de la E40 (Liège) et de la E411 (Namur-Luxembourg) alors que là aussi une alternative équilibrée était possible.

    Les Députés MR clament une fois de plus leur inquiétude quant aux conséquences désastreuses sur l’activité économique de Bruxelles et craignent un report du trafic sur les quartiers limitrophes (comme au Pont Fraiteur provoquant le mécontentement chez les riverains), comme l’ont déjà attesté les études d’incidence à propos de la réduction des bandes de circulation sur le Boulevard de la Woluwe par exemple. Le MR demande à nouveau au Gouvernement bruxellois de faciliter l’accès à la Ville à davantage de modes de transport plutôt que d’isoler la capitale. Des solutions doivent être pensées en amont en concertation avec la Flandre et la Wallonie. Les parkings de dissuasion ne sont, par exemple, aujourd’hui pas accessibles aux véhicules exclus de la LEZ sans amende rappelle le MR.

  • Réaménagement des 4 bras : non à la réduction de 2 bandes de circulation de l’Avenue de Tervueren

    Réaménagement des 4 bras : non à la réduction de 2 bandes de circulation de l’Avenue de Tervueren

    Après l’annonce de la fermeture du Boulevard de la Woluwe, de la sortie du ring n°8 à Jette, le dossier de la suppression de deux bandes de circulation sur l’avenue de Tervueren revient en force. En effet, 3 sur les 4 scénarios finalement retenus par le gouvernement flamand envisagent un rétrécissement de l’accès à Bruxelles et sont actuellement soumis aux communes pour avis.

    Une opposition ferme au projet

    Les Députées MR Alexia Bertrand et Anne-Charlotte d’Ursel demandent dès lors au gouvernement bruxellois de marquer son opposition ferme et unanime à ces projets sur la N3.  Elles invitent la Ministre de la Mobilité à proposer des schémas alternatifs de réaménagement du Ring à proximité du carrefour des Quatre Bras et des scénarios passant notamment par la réfection des pistes cyclables existantes le long de l’avenue de Tervueren.

    Anne-Charlotte d’Ursel insiste : « la Ministre flamande de la Mobilité confirmait en avril dernier la possibilité de transformer la piste cyclable actuelle en autoroute cyclable, il ne faudrait pas revenir en arrière aujourd’hui. La Région bruxelloise doit plaider pour cette solution tout en respectant le caractère écologique et patrimonial du parcours, ce en concertation avec les communes limitrophes concernées. »

    Bruxelles n’est pas une île

    « Bruxelles n’est pas une île. Son accessibilité et son attractivité doivent être une priorité du gouvernement bruxellois, surtout en pleine pandémie et au milieu d’une crise économique » s’exclame quant à elle Alexia Bertrand.

    « A nouveau une solution équilibrée est possible pour conserver des voies d’accès pour les véhicules motorisés et en même temps créer des voies d’accès de qualité pour les vélos. Au lieu de cela, des bandes sont purement et simplement supprimées aux portes de la capitale. Il est vrai que le plan régional de mobilité Good Move du gouvernement bruxellois prévoit le déclassement des entrées de Bruxelles pour en faire des boulevards urbains en réduisant les voies d’accès mais nous sommes ici au beau milieu de la forêt de Soignes » ajoute Anne-Charlotte d’Ursel.

    Inquiètes des conséquences désastreuses sur l’activité économique des quartiers limitrophes et le report du trafic, déjà attesté dans des études d’incidence à propos de la réduction des bandes de circulation sur le Boulevard de la Woluwe, les deux Députées rappellent également l’avis négatif des communes concernées sur le projet de réduction des bandes de circulation.

    Les députées libérales ont déposé une proposition de résolution au parlement bruxellois pour s’opposer au projet de suppression des bandes de circulation. Elles plaident également pour l’installation de parkings de dissuasion en amont de la Région et la création d’une bande de covoiturage en cas de déclassement des entrées de ville.

  • Mobilité : un gaspillage de 250 millions d’euros et des politiques inefficaces

    Mobilité : un gaspillage de 250 millions d’euros et des politiques inefficaces

    Mobilité à Bruxelles, les députés Anne-Charlotte d’Ursel et David Weytsman  dénoncent : « un gaspillage de 250 millions deuros et des politiques inefficaces. Il est temps de réaliser des projets réellement utiles pour les Bruxellois. Nous demandons également un moratoire pour reporter d’un an les nouvelles interdictions de la LEZ qui vont exclure 100.000 automobilistes »

    Ce mardi matin, le gouvernement bruxellois à présenter son budget Mobilité pour l’année 2022.David Weytsman et Anne-Charlotte d’Ursel, (Vice-Président et Présidente de la Commission Mobilité), dénoncent de nombreux gaspillages, des politiques sans résultats et le manque d’investissements coupables dans la politique d’Elke Van den Brandt, la Ministre de la Mobilité.

    Pour David Weytsman : 

    • « En termes de gaspillage, nous atteignons des sommets. Pourquoi acheter pour 60 millions d’euros de caméras afin de contrôler le respect de la taxe kilométrique alors que rien n’indique qu’elle sera mise en œuvre? C’est aussi stupide que si vous dépensiez de l’argent pour des pneus neige alors que vous n’avez pas encore acheté votre voiture. Par ailleurs, quand va-t-on arrêter le programme Avanti, qui a déjà englouti 100 millions d’euros, pour augmenter la vitesse commerciale des transports en commun alors que sur la même période, cette vitesse ne cesse de baisser ? Pourquoi avoir investi 30 millions d’euros pour un projet Maas alors que le privé aurait pu le faire pour 4 ou 5 millions ? »
    • « Nous plaidons pour que l’espace public soit plus accessible grâce à la rénovation ou à l’aménagement des trottoirs bruxellois et des chemins piétons dangereux. Nous souhaitons aussi que les aménagements des Zacas (Zones à concentration d’accidents en région de Bruxelles-capitale) soient une priorité. Il y a encore trop de points dangereux à Bruxelles pour lesquels il n’y a pas de straté
    • « Il y a par ailleurs un manque de volonté pour les transports en commun. Rien de neuf n’est proposé et les retards sur les chantiers et les projets s’accumulent. Le déploiement de la nouvelle ligne de métro Albert-Bordet a 3 ans de retard. Rien non plus concernant les possibilités d’étendre les horaires en soirée et le week-end. Aucune nouvelle impulsion sur le Réseau S».

    Pour Anne-Charlotte dUrsel : 

    • « Nous réclamons des administrations pleinement outillées pour répondre aux défis de la mobilité à Bruxelles.Les rapports négatifs de la cour des comptes sur l’agence de stationnement et les audits révélant de nombreux dysfonctionnements chez Bruxelles-Mobilité suite à la crise des tunnels en 2016 et concernant la gestion des chantiers n’ont toujours pas été suffisamment suivis deffets. Cela ne va pas ».
    • « Le stationnement est l’un des maillons faibles de la politique de mobilité à Bruxelles.Pour développer l’usage du vélo, il faut une infrastructure adaptée y compris en termes de stationnement et de lutte contre le vol de vélo, véritable fléau à Bruxelles, dont les solutions en termes de parkings sécurisés sont insuffisants. Il y a 8.000 personnes sur liste d’attente chez Cycloparking. Il n’y a rien pour les motos et trop peu de dropoff zones pour la micromobilité pour sécuriser les trajets piétons. Enfin la stratégie concernant le stationnement des voitures me laisse perplexe. Des centaines de places sont supprimées chaque année (1.387 rien qu’en 2017-2018) mais sans réaliser un monitoring en temps réel, sans clef de compensation, sans développement des parkings de dissuasion qui sont encore en standby en 2022. La politique mise en place a fini par créer des tensions entre usagers de la route. Le gouvernement oppose les piétons, cyclistes et automobilistes. Nous plaidons pour une stratégie de complémentarités. Nous sommes parfois piétons, parfois cyclistes, parfois automobilistes »
    • « La Ministre agit dans le désordre concernant la zone de basses émissions et la zone 30 généralisée. Elle impose puis s’inquiète des mesures d’accompagnement à mettre en oeuvre quitte à laisser un grand nombre de Bruxellois au bord de la route.Nous demandons un moratoire pour reporter d’un an les nouvelles interdictions de la LEZ qui vont exclure 100.000 automobilistes qui ne pourront plus rouler à Bruxelles au 1er janvier prochain. Objectif: permettre aux ménages de se refaire une santé financière suite à la crise Covid et réaliser en amont la réforme de la prime Bruxell’Air attendue depuis 2013 et la réforme de la prime destinée aux micro et petites entreprises dont l’inefficacité est avérée depuis 2019. Par ailleurs, concernant la zone 30, nous dénonçons la maigreur des budgets relatifs aux aménagements qu’il eut été préférable de réaliser avant la généralisation pour sécuriser les quartiers ».

     

  • Des pouvoirs publics exemplaires en IT et dans l’accompagnement des entreprises

    Des pouvoirs publics exemplaires en IT et dans l’accompagnement des entreprises

    Pour des exigences d’exemplarité pour les pouvoirs publics en matière de maîtrise  de la sollicitation énergétique de certaines pratiques IT et pour un accompagnement 
    aux entreprises pour une responsabilisation en ce domaine.
     
    Dans les années 70, l’émergence des premiers microprocesseurs et ordinateurs ont mis en marche la révolution numérique.  Celle-ci s’est réellement imposée à la fin des années 2000 quand des milliards de personnes ont pu se connecter à internet. 
     
    Depuis lors, elle n’a fait que prendre de l’ampleur, ceci est bien sûr bénéfique pour nombre d’entre nous mais il y a un revers à la médaille, la consommation énergétique ne cesse d’augmenter et devrait l’être davantage dans les années à venir.
     
    Curieusement,  l’Ordonnance portant le Code Bruxellois de l’Air, du Climat et de la Maitrise de l’énergie (COBRACE)  adoptée en 2013 n’en parle pas.  Pas un mot sur la révolution numérique ni sur la digitalisation ni sur les pratiques IT. Pourtant la digitalisation a un coût financier mais aussi un coût énergétique et environnemental.  
     
    Cette proposition d’ordonnance modifiant l’ordonnance du 2 mai 2013 portant le Code bruxellois de l’Air, du Climat et de la Maîtrise de l’énergie et introduisant des exigences d’exemplarité pour les pouvoirs publics en matière de maîtrise  de la sollicitation énergétique de certaines pratiques IT, et un accompagnement aux entreprises pour une responsabilisation en ce domaine  vise trois cibles :
     
    1) Les administrations qui se doivent d’être exemplaires en matière de pratiques IT et de récupération d’énergies.
     
    2) Les entreprises, par une offre d’accompagnement à diminuer leurs coûts financier, énergétique et environnemental.
     
    3) Les citoyens via une sensibilisation (car leurs comportements peuvent avoir un effet positif sur notre environnement).  
     
    Une de ces évolutions notables  dans le cadre de la dématérialisation des données et du partage de celles-ci est le recours massif à différentes pratiques de virtualisation et relocalisation des stockages de données et des postes de travail.
     
    Ces pratiques ont des impacts importants en terme de sollicitations énergétiques. Il y va d’une responsabilisation collective car de simples gestes encore trop méconnus peuvent changer les choses. A titre d’exemple, envoyer une pièce jointe via un mail est beaucoup plus énergivore que de copier l’url et de le placer dans le texte du mail, ou bien encore aller directement sur un site internet plutôt que de passer par un moteur de recherche… Certains de ces comportements ont le pouvoir de diminuer drastiquement notre emprunte énergétique et environnementale.  
     
    Pour la députée Anne-Charlotte d’Ursel et le Groupe MR du Parlement bruxellois, il est indéniable que le développement du secteur de l’IT améliore notre quotidien mais  il est temps de développer une pédagogie menant à une prise de conscience de l’impact environnemental du numérique et d’adopter de nouveaux comportements dans notre quotidien bénéfiques sur un plan financier et environnemental.