Catégorie : Alexia Bertrand

  • Copenhague doit être un exemple pour Bruxelles

    Copenhague doit être un exemple pour Bruxelles

    Les libéraux Bruxellois se sont rendus en voyage d’études à Copenhague pour s’inspirer des initiatives prises par la Ville en matière de mobilité, de dynamisme économique et de stratégie à long terme. Le décalage avec les politiques menées à Bruxelles est frappant !

    Ce qui frappe immédiatement, c’est que Copenhague s’est fixée, dès 2012 !, un objectif de neutralité carbone à l’horizon 2025. Depuis lors, tous les acteurs se sont mis en mouvement pour mettre en place des politiques coordonnées, efficaces autour d’un objectif chiffré et clair.

    Un nouveau quartier sur l’eau

    De la mobilité à la consommation d’énergie du bâti en passant par l’aménagement urbain, la mise en place d’un parc éolien offshore, la gestion des déchets et le soutien à des startups innovantes, Copenhague a des années d’avance sur Bruxelles, en termes à la fois de vision et d’implémentation.

    « Nous avons pu constater sur place la force d’innovation des pouvoirs publics », appuie David Leisterh, président du MR Bruxelles et instigateur de ce voyage d’étude. « Par exemple, en 2035, Copenhague a prévu un projet complètement fou : construire tout un nouveau quartier (le Lynetteholmen) sur l’eau. Ce projet doit apporter 35.000 logements supplémentaires, dont 25% de logements abordables, et créer 35.000 jobs. À Copenhague, 25% seulement des trajets sont faits en voiture car ils ont mis en place des infrastructures adaptées pour les cyclistes et ils font en sorte que le trajet à vélo, à pied ou en transport en commun soit le plus facile et avantageux possible. Tout cela s’est réalisé de manière réfléchie, cohérente et surtout pour répondre aux réalités vécues dans chaque quartier par les Copenhagois. Bruxelles devrait s’en inspirer, nous le répétons depuis des mois. »

    Un partenariat étroit avec le privé

    La délégation menée par David Leisterh et Alexia Bertrand, cheffe de groupe MR au Parlement bruxellois, a pu parcourir les rues de la capitale danoise en long et en large en compagnie de son ancien maire : Bo Asmus Kjeldgaard. Ce dernier a largement contribué à la transformation de la Ville.

    « Tout cela s’est fait en partenariat étroit avec le secteur privé », ajoute d’ailleurs Alexia Bertrand. « Nous avons pu nous entretenir avec le CEO de Bloxhub, Torben Klitgaard, dont l’entreprise s’est spécialisée dans les politiques de rénovation et offre un lieu de coworking unique à différentes entreprises actives dans le secteur. Cela crée de convergences et des partenariats entre ces entreprises. Cette dynamique entrepreneuriale a été favorisée par les pouvoirs publics qui considèrent le secteur privé comme un véritable partenaire et un appui précieux dans les objectifs climatiques de la ville. Nous avons également pu constater que 99% du chauffage des habitations à Copenhague provient d’un même système de chauffage qui fonctionne grâce à un parc éolien offshore et à la biomasse. Quand on sait qu’à Bruxelles, 60% des émissions de CO² proviennent du bâti, j’invite les ministres bruxellois à venir jeter un coup d’œil à ce qui est fait chez nos amis nordiques. »

    Reproduire ce schéma à Bruxelles

    Pour le président du MR Bruxelles David Leisterh, cela ne fait aucun doute, le projet de ville mis en place à Copenhague correspond tout à fait à celui qui est porté par les libéraux.

    « Et le bleu ira tellement mieux à Bruxelles ! Quand je vois le dynamisme dans l’innovation, dans la technologie et dans la cocréation urbaine à Copenhague, je me dis qu’il y a quelque chose à faire chez nous aussi », pointe-t-il. « Quand je suis arrivé à Bruxelles, j’avais des étoiles dans les yeux et je veux redevenir ce jeune étudiant émerveillé par une capitale qui reprend son destin en main. C’est le projet des réformateurs. Pour nous, Bruxelles doit être une pionnière dans toutes les matières malheureusement, c’est loin d’être le cas actuellement. Mais le potentiel est là, il faut maintenant que nous nous mettons au travail pour lui permettre de s’exprimer. »

  • Objectif 2024 : Bruxelles, le bleu t’ira mieux

    Objectif 2024 : Bruxelles, le bleu t’ira mieux

    Le MR Bruxelles a tenu ce dimanche son grand congrès au Docks Dome. Il s’agit d’un congrès de pré-campagne en vue des élections régionales de 2024. Nous avons mis l’accent sur la lutte contre la précarité, sur l’écologie et sur l’entrepreneuriat.

    David Leisterh, Président du MR Bruxelles, demande à chaque membre de faire du porte-à-porte afin de tenter de séduire un électorat que les libéraux ont perdu ou rarement réussi à toucher, surtout au nord de la région-capitale.

    Retourner dans les quartiers

    David Leisterh souhaite que les libéraux retournent dans les quartiers, dans ce nord de Bruxelles où les communes étaient bleues il n’y a pas si longtemps encore. « Je veux que vous alliez parler à ceux qu’on n’a pas assez vus, qu’on a peut-être un peu déçus. À la génération qui, disons-le franchement, nous a tourné le dos aux dernières élections, qui est en colère, qui a marché et marche encore pour faire comprendre qu’ils veulent une planète plus clean« .

    Environnement : une passivité du Gouvernement bruxellois

    Le libéral a évoqué la création de parcs et des plantations d’arbres, l’accélération de l’implantation de bornes de recharge électriques et des plans « simples et rapides » de rénovation des bâtiments . Il a reproché au Gouvernement bruxellois sa passivité en matière écologique et dénoncé des écologistes politiques qui seraient animés par « la peur » et les mesures punitives, là où les libéraux parient sur « le progrès et le génie humain ».

    Le bleu t’ira mieux

    La cheffe de groupe MR au Parlement bruxellois, Alexia Bertrand, a notamment mis l’accent sur la lutte contre la précarité. « La Région bruxelloise compte parmi les régions les plus prospères , et pourtant, elle est aussi celle qui compte le plus grand nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté ou sur le point d’y basculer (38%) . Nous voulons, que l’emploi, l’apprentissage des langues, la formation, l’égalité des chances dès l’école, constituent un véritable bouclier contre la pauvreté« .

    Article complet du Vif ICI.

  • À 2 ans des élections, le MR Bruxelles part en campagne

    À 2 ans des élections, le MR Bruxelles part en campagne

    Mercredi, le MR Bruxelles était pour la Xe fois sur le terrain, là ou on ne nous a pas assez vu, là où on a un peu déçu. Au Châtelain, une dizaine de membres du MR bruxellois se rassemblent quelques mètres plus loin. Membres de la section locale ou députés régionaux, ceux-ci viennent distribuer des tracts aux passants.

    Article complet du Soir ICI.

    Sur le terrain

    La place du Châtelain fera bientôt l’objet d’un réaménagement. La majorité ixelloise Ecolo-PS compte la verduriser davantage et en piétonniser une partie. Voilà l’angle d’attaque du MR ce mercredi.

    « On aura un document différent par commune. C’est à chaque fois l’outil, l’excuse pour aborder les gens », explique David Leisterh, le président du MR bruxellois, revêtu de son long manteau bleu. Durant une heure, la poignée de libéraux présents distribuent ses dépliants. « Si on supprime des places, il faut compenser avec du parking hors voirie », lance la députée Alexia Bertrand à un passant. Son homologue Latifa Aït-Baala explique : « La première question que je pose, c’est aimez-vous le marché et savez-vous qu’il va disparaître dans sa forme actuelle ? . Les gens sont à l’écoute. »

    Un objectif : 2024

    Ce dimanche, les libéraux bruxellois se rassemblent en congrès pour préparer le scrutin de 2024. Les chefs de section des 19 communes de la capitale ainsi que les 14 députés régionaux recevront du matériel de tractage. « Le message clair que je vais donner dimanche est : Si vous voulez faire partie des équipes en 2024 sur les différentes listes, libérez vos agendas dès maintenant. La consigne, ce sera deux à trois marchés par mois. Pour le porte-à-porte, ce sera au minimum une fois tous les 15 jours, mais pour bien faire une fois par semaine », explique David Leisterh. « De grandes déclarations ne suffisent pas. Il faut aller à la rencontre des gens et convaincre. C’est ce que font entre autres les militants du PTB. Il n’y a pas de raison que nous ne le fassions pas et même plus fort encore. »

    Depuis deux ans, le nouveau président du MR bruxellois arpente le terrain, court de section en section. Tous les poids lourds bleus louent son dynamisme et sa disponibilité. « Il a un leadership participatif », explique le chef de groupe à la Ville de Bruxelles, David Weytsman. « Il fait ce qu’il faut faire et il travaille beaucoup », indique Boris Dilliès. « Il se donne à 300 % », souligne la députée Aurélie Czekalski. « Je me demande même parfois s’il ne va pas faire un burn-out », renchérit son homologue Geoffroy Coomans de Brachène. Off record , un bleu analyse : « Il a fait plus en six mois que Reynders en six ans. » Le Boitsfortois opère en tandem avec Alexia Bertrand, devenue cheffe de groupe en 2019. La candidate à la ministre-présidence en 2024 travaille à redonner des couleurs au MR au sein de l’hémicycle régional.

    Des thématiques claires

    Ceux-ci expliquent vouloir mettre l’accent sur l’emploi et l’écologie. « On est le premier parti de propositions », assure Alexia Bertrand. Au regard de l’actualité récente, le MR bruxellois possède quelques raisons d’espérer participer au pouvoir en 2024. D’abord, le dernier Grand Baromètre du Soir les gratifie d’une seconde place et de 19,9 % d’intentions de vote. Ensuite, les liens avec l’Open VLD semblent plus forts qu’en 2019. « On formera ensemble une équipe en 2024 », veut croire David Leisterh. Enfin, la majorité au pouvoir affiche régulièrement ses divisions. Les bleus espèrent pouvoir en profiter.

  • Indépendants et commerces : trop maltraités à Bruxelles !

    Indépendants et commerces : trop maltraités à Bruxelles !

    Les deux confinements nous ont rappelé à quel point nos commerces de proximité jouent un rôle prépondérant dans l’animation du tissu urbain et dans la relation humaine du quartier. Vous êtes un composant majeur du tissu économique national, régional et communal.

    Retrouvez toutes les mesures du MR pour soutenir les indépendants ici

     

    Indépendant : une priorité pour le MR

    Depuis toujours, le bien-être des indépendants et des PME est une priorité pour le Mouvement Réformateur. Notre parti s’emploie quotidiennement à améliorer vos conditions de vie et de travail. Pendant trop longtemps, les indépendants se sont vus injustement oubliés. Nous continuons à réduire l’écart entre les statuts d’indépendant et d’employé et plaidons pour une égalité de traitement entre les deux régimes.

    Des actions concrètes

    Sous le Gouvernement de Charles Michel, de nombreuses mesures ont été mises en place pour diminuer les charges sur le travail :

    • le taux des cotisations sociales pour les indépendants a diminué, passant de 22 à 20,5% ;
    • les cotisations patronales pour le premier emploi créé ont été supprimées ;
    • des réductions jusqu’au sixième emploi ont également permis aux entreprises d’embaucher davantage ;
    • les cotisations patronales de base ont baissé pour passer de 32,4% à 30% en 2016 et une nouvelle réduction jusqu’à 25% entrait en vigueur en 2018 ;
    • la pension minimum des indépendants a augmenté de 18% au cours de la précédente législature.

    Le MR s’est également battu pour une meilleure conciliation entre vie privée et vie professionnelle. Durant la précédente législature, le congé de maternité des indépendantes est passé de 8 à 12 semaines avec une dispense de cotisations sociales de trimestre. La mesure s’accompagnait de l’octroi de 105 titres-services. Autre changement pour les indépendants malades : depuis 2017, la période de carence a diminué de moitié.

    Lorsqu’il est au pouvoir, le Mouvement Réformateur se bat corps et âme pour les indépendants. C’est ce que nous faisons encore aujourd’hui au gouvernement fédéral. Toutefois, en Région bruxelloise où le MR n’a plus été au pouvoir depuis 20 ans et nous estimons que le Gouvernement doit mieux soutenir ses commerçants et ses PME. Les aides lors de la crise Covid peuvent en témoigner.

    Bruxelles abandonne ses indépendants

    De manière générale, la Région bruxelloise a été la Région la moins bien lotie en termes de primes. Prenons l’exemple d’un Horeca qui emploie deux salariés. En Wallonie, il aurait touché 23.000 euros et 35.240 euros en Flandre, tandis qu’à Bruxelles, les montants cumulés des diverses primes s’élèvent à 17.500 euros.

    Même son de cloche pour les métiers de contact. Un coiffeur avec deux employés aurait bénéficié de 19.750 euros de primes s’il était situé en Wallonie et 25.130 euros s’il était en Flandre. À Bruxelles, sa prime aurait été deux fois plus petite puisqu’il aurait touché 9.000 euros. Pour deux entreprises qui s’installent en Région bruxelloise, trois entreprises quittent la capitale.

    Pour le MR, il est impératif de garder la classe moyenne et les indépendants qui créent la véritable richesse de la Région bruxelloise. Que ce soit au niveau fédéral ou régional, nous voulons continuer à travailler pour les indépendants & PME au travers d’une fiscalité dynamique et attrayante, d’une simplification administrative, de la possibilité de rebondir en cas d’accident ou encore de la revalorisation des métiers techniques et manuels.

    Le MR Bruxelles continuera à relayer vos préoccupations au Parlement bruxellois. N’hésitez pas à nous contacter pour toute question.

  • Une stratégie concrète pour la rénovation du bâti à Bruxelles

    Une stratégie concrète pour la rénovation du bâti à Bruxelles

    Le MR Bruxelles présente sa stratégie de rénovation du bâti pour Bruxelles dans Le Soir. Ce document, d’une quarantaine de pages, comprends plusieurs étapes pour un processus de rénovation humain, social, environnemental et économique.

    Une stratégie sur le long terme pour le bâti bruxellois

    Après plusieurs mois de travail, Alexia Bertrand et Viviane Teitelbaum présentent une stratégie, d’une quarantaine de pages, à long terme pour la rénovation du bâti à Bruxelles. Alors que le Gouvernement bruxellois n’a rien présenté de concret après presque 2 ans de législature, les députées détaillent une stratégie en plusieurs étapes.
    Tout d’abord, il faut noter que le capital humain est essentiel dans cette stratégie. « Le volet formation est fondamental dans la stratégie, sinon cela ne marchera pas. L’idée n’est pas de stimuler l’emploi hors de Belgique ». La stratégie doit s’articuler avec la Fédération Wallonie-Bruxelles et avec la Wallonie.

    Quelles étapes ?

    Premièrement, il faut se doter d’un cadastre des bâtiments à Bruxelles. Pour ce faire, une réforme du PEB est un des éléments de la stratégie. « Il s’agit non seulement de donner des informations sur la situation existante du bâtiment, mais aussi sur la situation vers laquelle il faut tendre. » Le PEB doit être un outil qui explique ce qu’il faut faire, ce que ça va rapporter et ce que ça va coûter.
    Ensuite, une fois le cadastre réalisé, il faut établir des priorités. On se concentre d’abord sur les principales “passoires énergétiques” qu’elles soient publiques ou privées. Ainsi, nous proposons la fusion des primes énergies et rénovation, qui sont sous-utilisées actuellement.».
    Il faut également simplifier les procédures, notamment la délivrance des permis de bâtir pour les entreprises. Actuellement, le délai moyen est de 31 mois à Bruxelles, 20 mois en Wallonie, 20 en Flandre.
    Enfin, 400 millions d’euros seraient suffisants la première année. Les financements se feraient moitié sous forme d’aides directes, moitié sous forme de prêt à taux très bas.
    Plus d’informations dans l’article du journal Le Soir ICI.
    Retrouvez notre proposition complète :
    [pdf-embedder url="https://site.mrbruxelles.be/wp-content/uploads/2021/02/P.R.-StratA%CC%83%C2%A9gie-rA%CC%83%C2%A9novation-bA%CC%83%C2%A2ti-bruxellois_A-322.pdf" title="P.R. Stratégie rénovation bâti bruxellois_A-322"]
  • Faire baisser le prix de l’énergie grâce à une meilleure concurrence entre fournisseurs

    Faire baisser le prix de l’énergie grâce à une meilleure concurrence entre fournisseurs

    Alexia Bertrand, Viviane Teitelbaum, Aurélie Czecalszki et David Leisterh ont déposé une proposition d’ordonnance afin de ramener un maximum d’opérateurs d’énergie à Bruxelles. Cette mesure permettrait de relancer la concurrence et faire baisser les prix de l’énergie pour les Bruxellois.

    Rappel des faits : Octa + et Mega quittent Bruxelles

    Récemment, le fournisseur d’énergie Octa+ a emboité le pas de Mega, autre fournisseur, en quittant la capitale. Les deux structures évoquent un cadre régulatoire trop strict et peu d’équilibre dans la répartition de la charge entre les fournisseurs et le gestionnaire de réseau (Sibelga). La procédure systématique devant le juge de paix en cas de coupure (pour les mauvais payeurs) a souvent été pointée du doigt.

    Une concurrence imparfaite

    Le régulateur Brugel part d’un constat : « Bruxelles se trouve avec un marché de concurrence imparfaite, assimilable à un duopole, avec tous les risques que cela comprend pour les consommateurs tant en matière de prix que de produits ou de services« . Ainsi, le consommateur bruxellois moyen paie pour sa commodité un montant de 223,31euros plus élevé que le consommateur wallon et 329,11euros de plus qu’un consommateur flamand.

    Automatiser l’octroi de statut de client protégé aux ménages bruxellois endettés

    Le MR Bruxelles veut résoudre ce manque d’attractivité et d’automaticité du client protégé et réduire l’impact négatif sur le le marché de la lourde procédure de résiliation des contrats. C’est pourquoi, ils proposent d’automatiser l’octroi de statut de client protégé aux ménages bruxellois endettés.

    Pour ce qui est de la résiliation des contrats, les députés MR veulent maintenir le passage devant le juge de paix uniquement pour les clients protégés afin que celui-ci puisse jouer son rôle de protection pour les consommateurs en situation de précarité. En revanche, ils privilégient la procédure de recouvrement de dettes “labélisée” pour les autres avec encadrement strict de Brugel.

     

    Découvrir l’article complet de La Libre Belgique 

     

    Notre proposition :

    [pdf-embedder url="https://site.mrbruxelles.be/wp-content/uploads/2022/02/Proposition-dordonnance-%C3%A9nergie-MR-Bruxelles.pdf" title="Proposition d'ordonnance énergie MR Bruxelles"]

  • Le MR propose de réduire les droits d’enregistrement à 10 % à Bruxelles

    Le MR propose de réduire les droits d’enregistrement à 10 % à Bruxelles

    Le prix médian des maisons à Bruxelles est en progression de 5,2 % en 2021 par rapport à 2020, pour s’établir à 462 750 euros. La hausse du prix des appartements est limitée à 2,2 %, mais le prix médian – 250 000 euros – est supérieur à celui des autres régions.

     

    L’augmentation des prix de l’immobilier en région bruxelloise ces dernières années est vertigineuse. La classe moyenne n’a parfois pas d’autre choix que de la quitter pour trouver des espaces de vie à la fois abordables et de qualité . La réponse des pouvoirs publics régionaux est bien souvent inadaptée” , s’indigne Alexia Bertrand, cheffe de groupe MR au Parlement bruxellois, qui dépose, avec d’autres élus MR, une proposition d’ordonnance.

    Selon le baromètre de l’Institut bruxellois de statistique et d’analyse (Ibsa), en 2021, le nombre de Bruxellois qui ont quitté la capitale est supérieur de 17 319 à celui de ceux qui y sont entrés. “Pour rendre Bruxelles à nouveau attractive, nous devons y ramener une classe moyenne qui participe à l’impôt sur les personnes physiques. Pour cela, Bruxelles doit résorber son retard avec les régions, surtout la Flandre” , reprend Alexia Bertrand.

    Insuffisant

    Depuis le 1er janvier 2022, les droits d’enregistrement pour l’achat d’une maison ou d’un appartement sont passés de 6 à 3 % en Flandre, en cas de première acquisition. Ils restent à 12,5 % en Wallonie et à Bruxelles, qui pratique cependant un abattement – une dispense – de droits d’enregistrement sur les 175 000 premiers euros du prix d’achat du bien.

    La réforme du ministre de la Justice qui diminue les frais de notaire doit être analysée comme une opportunité facilitant l’accès à la propriété des Bruxellois. Mais il faut tenir compte de la hausse du prix de l’immobilier. L’abattement actuel ne suffit plus : pour 175 000 euros, à Bruxelles, vous n’avez plus rien !” assure l’ancienne cheffe de cabinet de Didier Reynders.

    Le MR propose une réforme en six points. Le premier de ces points vise à faire passer les droits d’enregistrement de 12,5 à 10 % pour l’habitation unique propre. Le MR propose même de baisser ce taux à 5 % si l’acquéreur rénove le bâtiment pour le rendre moins énergivore (certifié PEB). “Cela complète la stratégie de rénovation du bâti que nous avons présentée il y a un an” , précise la cheffe de file libérale.

    Avec le MR, l’abattement passerait de 175 000 à 220 000 euros, par ailleurs. “Nous nous sommes basés sur le prix médian des appartements en 2020. La fédération des notaires elle-même a dit que le montant de l’abattement actuel ne correspond plus à la réalité” , précise Alexia Bertrand.

    Au lieu de rester figé, le montant de l’abattement suivrait l’indice des prix du logement. Une majoration de l’abattement est par ailleurs en préparation d’ici 2023 au sein du gouvernement bruxellois.

     

    Retrouvez l’article complet sur le site de La Libre Belgique

  • Le plafonnement de l’indexation des loyers: la fausse bonne idée de la gauche bruxelloise

    Le plafonnement de l’indexation des loyers: la fausse bonne idée de la gauche bruxelloise

    Un homme, appelons le Jacques, a 84 ans. Il réside dans une maison de repos et se félicite d’avoir investi dans la brique il y a plus de vingt ans. C’est cet investissement qui lui permet de vivre décemment, en complément de sa petite pension d’indépendant. Les loyers perçus financent partiellement le coût de sa maison de repos. Chaque année, pour faire face à l’inflation, Jacques indexe le loyer de son locataire. C’est bien normal, c’est un mécanisme économique prévu dans le contrat de bail, qui permet d’ajuster le prix de la location en cours au niveau général des prix du pays qui évoluent chaque année. L’indexation est calculée sur la base de l’indice santé, composé de l’indice des prix à la consommation, dont on a retiré le tabac, les boissons alcoolisées et le carburant (sauf le LPG). Les loyers ne sont pas les seuls à bénéficier de cette protection. Le mécanisme d’indexation s’applique automatiquement aux allocations sociales, aux salaires de la fonction publique et, de manière spécifique, dans les différents secteurs d’activité.

  • La rénovation du bâti à Bruxelles est trop lente

    La rénovation du bâti à Bruxelles est trop lente

    Rénolution, le plan du Gouvernement bruxellois, est trop lent et manque d’ambition.

    Rien de nouveau

    La rénovation du bâti est un grand enjeu à Bruxelles puisque les bâtiments bruxellois sont responsables de 60% des émissions de gaz à effet de serre. Le Gouvernement bruxellois a présente sa stratégie « Rénolution » mais elle fait plouf. Pour Alexia Bertrand, ce que Rudi Vervoort « appelle Rénolution, c’est juste le fait d’avoir remis une fois de plus tous les acteurs autour de la table».

    Des moyens financiers trop faibles

    La Région bruxellois va injecter 350 millions d’euros pour la rénovation du bâti. Au premier regard, cela peut sembler correct mais le montant est beaucoup trop peu élevé. La Cheffe de Groupe au Parlement bruxellois souligne qu’il faudrait investir pas moins de 28 milliards d’euros pour atteindre l’objectif de neutralité en 2050, soit 956 millions par an, selon les calculs de Bruxelles Environnement.

    En outre, le Gouvernement n’a pas fait le choix d’orienter les moyens dont ils disposent en faveur des travaux ayant le plus d’impact sur la ré duction du CO2: isolation, mode de chauffage décarboné… Alexia Bertrand précise : « En quoi octroyer une prime à l’installation de WC est utile pour diminuer les émissions ? »

     

    Découvrir l’article complet de l’ECHO à ce sujet.

  • Les entreprises sont une grande partie de la solution, plus que du problème

    Les entreprises sont une grande partie de la solution, plus que du problème

    2022 sera marquée par « la montée en puissance des entreprises sur la question climatique ». Pour Alexia Bertrand, cheffe de groupe au Parlement bruxellois, ce sont grâce aux entreprises que l’on arrivera à réduire les sources de CO2.

    De la croissance propre et la rénovation du bâti

    Pour la libérale, l’enjeu est de privilégier la croissance propre, et non la décroissance. Cette dernière desservirait puisqu’il faut continuer à financer la sécurité sociale et l’ensemble. Dès lors, il faut remplacer tout ce qui émet du CO2 par ce qui est propre, ce qui est aussi générateur d’activités économiques, mais qui peut aussi être social et écologique.

    Alexia Bertrand insiste également sur l’enjeu majeur que constitue la rénovation du bâti à Bruxelles. Cela doit être un travail main dans la main avec les entreprises.

    Libéralisme : ce qui permet d’évoluer comme société

    Dans son interview pour le Trends, Alexia Bertrand revient également sur la notion de libéralisme. Selon elle, ce sont des valeurs héritées des lumières. C’est ce qui nous a permis d’évoluer comme société.

    « Le ventre mou, ça ne marche plus en politique »

    Pour la cheffe de groupe, les gens attendent de leurs dirigeants qu’ils aient des positions claires, qu’ils disent les choses comme elles sont et puis qu’ils les assument. C’est notamment pour ces raisons que Georges-Louis Bouchez fait qu’il ait des communications claires, tranchées et assumées.

    Lire l’article complet du Trends : ICI.