Catégorie : Communiqué de presse

  • Le MR veut des outils de démocratie participative plus sérieux

    Le MR veut des outils de démocratie participative plus sérieux

    A l’issue des premières commissions délibératives mixtes et à l’approche du débat sur l’instauration de consultations populaires, le MR veut une politique plus transparente, plus lisible et plus sérieuse des outils de participation citoyenne en Région de Bruxelles-Capitale.

    Le MR constate que la majorité PS-Ecolo-Défi a certes additionné les dispositifs participatifs au cours de cette législature mais avec peu de résultats.

    Premièrement, la majorité a échoué dans l’écoute des citoyens dans le cadre de projets urbains majeurs tels que le PAD (plans d’aménagement directeurs) Josaphat ou le plan Good Move. Pour le MR, il faut avant tout renforcer la prise en compte effective de l’avis des habitants dans les processus légaux existants comme les enquêtes publiques.

    Deuxièmement, le service de la participation citoyenne créé par le ministre Maron il y a plus de deux ans, doté de 3 ETP, n’a encore piloté aucun processus de participation citoyenne de projets urbanistiques régionaux ou locaux.

    Troisièmement, la majorité a mis sur pied les commissions délibératives mixtes destinées à faire délibérer certaines thématiques entre députés et citoyens tirés au sort. Après trois ans d’existence, force est de constater que le dispositif est jusqu’ici resté «sous influence» politique. Les thématiques d’initiative politique ont en effet été instrumentalisées au service d’un membre du gouvernement (ex : «5G» alors que le ministre Maron n’assumait pas de prendre une décision sur la norme d’émission ; «formation en alternance» pour valoriser la réforme en cours du ministre Clerfayt) tandis que les thématiques d’initiative citoyenne ont été transformées pour convenir à la majorité (ex : le thème des «logements pour les SDF» est devenu «le sans-abrisme», celui de «la friche Josaphat» est devenu «la biodiversité en ville»).

    Alors qu’ils veulent porter une problématique au niveau régional, les citoyens porteurs de suggestion n’ont en outre pas été associés au processus délibératif, réservé à des citoyens tirés au sort et donc totalement extérieurs à l’initiative.

    Nous avons également constaté que l’existence d’un vote délibératif pour les élus et d’un vote consultatif pour les citoyens, le premier l’emportant sur le second en cas de désaccord, orientait les recommandations de façon politique.

    La délibération proprement dite a par ailleurs souvent été marquée par des démarches d’influence des députés à l’égard des citoyens.

    Pour le MR, vu l’importance d’obtenir la confiance des citoyens dans le dispositif et étant donné le coût des commissions délibératives (+ de 100.000 euros par commission), il s’agit d’améliorer le processus selon les réformes suivantes :

    • mettre sur pied des commissions délibéra?ves exclusivement d’ini?a?ve citoyenne, limiter la reformula?on de la théma?que au strict minimum et veiller à ce que les porteurs de sugges?on soient associés de bout en bout à la commission délibéra?ve (qu’ils puissent notamment présenter leur théma?que aux membres de celle-ci) ;
    • imposer un code de bonne conduite aux députés et renforcer la compétence de l’équipe d’encadrement des discussions pour recadrer des élus le cas échéant;
    • placer les citoyens et les députés sur un strict pied d’égalité en donnant aux citoyens et aux députés un vote de même poids et simultané.

    Cette dernière dimension a été abordée en juin dernier en commission du règlement à l’initiative de la précédente présidente du Parlement francophone bruxellois, Magali Plovie. Aujourd’hui, le MR veut que les auditions d’experts ne soient pas lettre morte et veut concrétiser l’égalité des votes selon le principe «un homme, une voix ; une femme, une voix». Selon ces experts en effet, le caractère «délibératif» d’une voix en commission ne s’assimile pas à l’exercice de la fonction «législative», qui revient quant à elle aux seuls représentants élus au suffrage universel, qui ont un droit de vote décisionnel lors des séances plénières. La différence terminologique entre «vote consultatif» et «vote délibératif», qui a été instituée dans les commissions délibératives jusqu’à ce jour, n’a dès lors pas réellement de sens, puisque tant le vote des citoyens que celui des élus est «consultatif» dans le cadre des recommandations sur lesquelles ils se prononcent au sein des commissions délibératives.

    Pour le MR, il est capital que les recommandations émises par ces commissions mixtes de même que les résolutions parlementaires (qui sont le fruit du travail des seuls élus), fassent l’objet d’un suivi plus volontariste de l’exécutif bruxellois. En effet, actuellement, de nombreuses résolutions, parfois votées à l’unanimité au parlement, n’ont été suivies d’aucun effet par le gouvernement bruxellois, de sorte qu’aucune action préconisée par la résolution n’a été entamée.

    Quatrièmement, le MR rappelle qu’il réclame depuis 2015 l’instauration de consultations populaires en Région de Bruxelles-Capitale via une proposition d’ordonnance, compte tenu de la possibilité ouverte depuis la 6e réforme de l’Etat et afin de ne pas limiter la participation citoyenne à un groupe restreint (seuls 45 citoyens participent à chaque commission délibérative). Il s’associera donc de manière volontariste au prochain débat en commission, qui aura enfin lieu suite au dépôt d’une deuxième proposition d’ordonnance par la majorité à ce sujet.

    Cinquièmement, le MR veut améliorer le droit de pétition, possible à Bruxelles depuis 2016. Si nous nous satisfaisons que la majorité ait ramené le nombre de signatures à 1000, à ce jour, l’audition des pétitionnaires se déroule uniquement devant les députés, qui n’ont qu’un pouvoir de relais et non exécutif. Le MR veut que les pétitionnaires puissent s’adresser tant au Parlement qu’au (à la) ministre lors de l’audition en commission, ce dernier étant tenu de leur répondre.

    Enfin, en matière de participation citoyenne, qui ne doit pas être réservée au secteur associatif, le MR souhaite l’ouverture la plus large aux citoyens. C’est pourquoi nous voulons au début de la prochaine législature une vaste campagne de communication grand public, informant les Bruxellois sur les outils de démocratie participative à leur disposition :

    • La péggon pour porter, en personne, une préoccupagon et demander une réponse à un(e) ministre ;
    • La commission délibéragve pour solliciter, par le débat entre citoyens et élus, des recommandagons sur une problémagque complexe ;
    • La consultagon populaire pour solliciter la populagon bruxelloise sur de grandes orientagons publiques.

    Le MR est convaincu qu’il s’agit d’impliquer davantage les citoyens dans les projets qui les concernent directement et qu’il faut nouer avec eux un dialogue plus soutenu, à des occasions plus régulières que les seules échéances électorales. Pour ce faire, les outils de démocratie participative doivent être organisés de manière cohérente, transparente et être utilisés au bénéfice des citoyens.

  • Formation professionnelle : Le MR propose de faire contribuer le secteur associatif de la cohésion sociale

    Formation professionnelle : Le MR propose de faire contribuer le secteur associatif de la cohésion sociale

    Partant du constat que l’enjeu de la mise à l’emploi des jeunes par le renforcement de la formation professionnelle est la première des grandes priorités bruxelloises pour redynamiser l’activité économique dans les métiers en pénurie, faire redémarrer l’ascenseur social des jeunes, baisser le taux d’inactivité et créer une nouvelle dynamique positive pour les finances bruxelloises, le MR Bruxelles propose une idée novatrice : un partenariat structurel entre Bruxelles Formation et le secteur très étendu de la cohésion sociale.

    Pour Clémentine Barzin, députée libérale : « Les acteurs de la formation professionnelle, dont Bruxelles Formation est le premier bras armé, sont subventionnés à Bruxelles par la Commission communautaire française (COCOF), tout comme les opérateurs de cohésion sociale. Or, les ASBL actives en cohésion sociale sont au nombre de 225 à Bruxelles et elles constituent un réseau présent dans l’ensemble des quartiers les plus fragilisés. Vous imaginez le gain qui pourrait être réalisé, si l’ensemble des travailleurs de ces associations étaient davantage formés par Bruxelles Formation pour aiguiller les jeunes vers les métiers les plus porteurs, ceux qui rémunèrent le mieux ainsi que vers les formations qui sont le plus adaptées pour réaliser les objectifs de tous ces jeunes ? »

    Sa collègue Latifa Aït-Baala poursuit : « Le secteur de la cohésion sociale est précisément celui qui compte les travailleurs sociaux les plus proches des jeunes, certains établissant parfois des liens de confiance étroits. Or, si les missions remplies par ces associations sont absolument fondamentales (soutien scolaire, apprentissage du français et de la citoyenneté, activités socio-culturelles et outils visant le vivre ensemble et l’interculturalité), nous pensons qu’elles ne peuvent plus se réaliser en « vase clos », sans lien structurel avec les réalités du marché de l’emploi, qui demeure le premier levier pour permettre l’intégration sociale des jeunes dans la société bruxelloise sur le moyen et le long terme ».

    Les députés libérales défendent donc au Parlement francophone bruxellois un texte visant à ce que le secteur associatif de la cohésion sociale puisse remplir de nouvelles missions pour sensibiliser leur public (souvent fragilisé socio-économiquement et particulièrement éloigné des informations relatives au marché de l’emploi) à toutes les caractéristiques relatives aux opportunités professionnelles concrètes, à la liste des métiers en pénurie et au panel de formations existantes – dont la plupart sont gratuites.

    « Cette proposition se veut concrète et pragmatique : elle ne vise pas à créer de nouvelles structures coûteuses – quand on connaît l’état des finances bruxelloises ! – mais à se baser sur ce qui existe déjà pour renforcer intelligemment les partenariats. D’ailleurs, cela pourrait être vu comme une expérience-pilote : si cela fonctionne, pourquoi ne pas élargir à d’autres associations que celles de la cohésion sociale ?, s’interroge Clémentine Barzin. Des milliers d’associations subventionnées pourraient ainsi jouer ce rôle de guide et de passerelle vers les opportunités d’emploi. Nous voulons une véritable mobilisation générale pour la formation professionnelle ! », conclut-elle.

    Concrètement, qu’implique cette proposition de résolution ?

    • La mobilisation du secteur associatif de cohésion sociale de la COCOF (càd les 225 associations subventionnées dans le cadre du décret relatif à la cohésion sociale de 2018) pour que les travailleurs des associations sensibilisent, informent et orientent leur public sur les caractéristiques actualisées du marché de l’emploi et sur le large panel de formations existantes
    • La création d’un partenariat structurel entre Bruxelles Formation et le secteur de la cohésion sociale (ce qui implique une révision du décret sur la cohésion sociale de 2018 ainsi qu’un avenant au contrat de gestion de Bruxelles Formation)
    • Ce partenariat passerait concrètement par :
      • L’organisation de séances d’informations pour les opérateurs actifs en cohésion sociale, dispensées une ou plusieurs fois par an par des personnes ressources de Bruxelles Formation : données actualisées du marché de l’emploi belge et bruxellois, liste des métiers en pénurie, caractéristiques attractives et contraignantes des secteurs d’activités (dont les conditions salariales), panel des formations existantes et disponibles, la liste des études ou formations liées aux métiers en pénurie et les différents services proposés par des acteurs tels que la Cité des Métiers ;
        • Des lieux potentiellement mobilisables pour organiser ces grandes séances d’informations sont identifiés : le nouveau site de Bruxelles Formation dans la Gare Maritime de Tour & Taxis ou celui de la Cité des Métiers, qui organise déjà certaines activités collectives à destination de partenaires extérieurs.
      • Mise à disposition des associations par Bruxelles Formation de brochures d’information, flyers ou autres documents pertinents, pour que le public de ces Asbl (et les jeunes en particulier) puissent en prendre connaissance ;
      • La désignation par chaque association de cohésion sociale d’un référent « formation emploi », chargé d’assister aux séances d’infos de Bruxelles Formation et d’entretenir des contacts réguliers avec eux, afin de faire remonter les infos à son équipe ;
      • La rédaction d’un chapitre consacré à cette nouvelle mission dans les rapports d’activité des associations, afin de pouvoir évaluer les atouts et les faiblesses du dispositif ;
      • La possibilité de confier aux Centres régionaux en cohésion sociale (ils sont 3 à Bruxelles) la tâche de coordination et d’évaluation de la nouvelle mission des associations ;
    • Si ce dispositif s’avérait un succès, il pourrait être élargi à d’autres secteurs associatifs, afin d’avoir des milliers d’ASBL engagées pour la promotion de la formation professionnelle !
    • Cette démarche novatrice entend enclencher une nouvelle dynamique de mobilisation générale pour la formation professionnelle en Région bruxelloise !
  • L’accès à l’eau, un droit fondamental qui doit être garanti à toutes et tous   

    L’accès à l’eau, un droit fondamental qui doit être garanti à toutes et tous  

    La presse relaie ce matin les dernières informations financières de Vivaqua, intercommunale bruxelloise en charge de la production, de la distribution d’eau potable mais aussi de la gestion des réseaux d’égouttage et de la lutte contre les inondations en Région bruxelloise.

    Le groupe MR par la voix des députées bruxelloises MR Aurélie Czekalski et Viviane Teitelbaum a tenu à rappeler avoir déposé en juin dernier une proposition de résolution visant à garantir l’accessibilité tarifaire de l’eau à Bruxelles. Cette initiative est essentielle pour préserver l’accès équitable à l’eau, un bien de première nécessité, tout en tenant compte des coûts environnementaux et de la ressource. Ce texte[1] a été débattu et rejeté par la majorité le vendredi 12 janvier en séance plénière au Parlement bruxellois.

    L’augmentation tarifaire de Vivaqua, approuvée par Brugel en février 2023, a permis à l’opérateur d’assurer un niveau minimal de financement pour les investissements nécessaires au maintien d’un service de qualité en eau. Toutefois, ce n’est pas de cette manière que Vivaqua peut résoudre les problèmes de sous-financement chronique auxquels elle est confrontée depuis quelques temps.

    En octobre dernier, la Directrice générale de Vivaqua est venue faire le point au Parlement bruxellois quant à la situation financière de son institution. Elle tire de nouveau la sonnette d’alarme dans la presse ce jour. La dette de Vivaqua est estimée à un milliard d’euros, ce qui l’empêche de réaliser les investissements nécessaires à la rénovation du réseau d’égouttage. En outre, Vivaqua doit faire face à des problèmes informatiques et à une hausse des coûts du personnel. L’an dernier, l’intercommunale n’a pu rénover que 14 km d’égouts, soit une fraction des besoins. La directrice générale de Vivaqua plaide pour un soutien financier de la Région bruxelloise. Elle estime que l’avenir de l’entreprise est en jeu.

    Dans ce contexte, les Députées estiment qu’il est temps d’œuvrer à la rationalisation dans le partage des investissements entre les opérateurs de l’eau, notamment en matière de lutte contre les inondations, comme les bassins d’orage qui relèvent aujourd’hui, dans la pratique, tant de VIVAQUA que d’Hydria.

    Contrairement à d’autres structures publiques qui reçoivent une dotation, VIVAQUA, qui agit sur toute la chaine d’approvisionnement de l’eau, doit se procurer ses recettes quasi intégralement sur le prix de l’eau, prix sur lequel l’opérateur a un pouvoir de fixation très limité. Or, l’eau est un bien de première nécessité et  l’accès à l’eau un droit fondamental qui doit être protégé.

    Afin de disposer des garanties de transparence et d’objectivation des besoins financiers des opérateurs de l’eau, garanties nécessaires pour déterminer l’éventuel niveau d’intervention régionale, les députées du groupe MR ont demandé au Gouvernement bruxellois de réaliser au plus vite l’analyse de la rationalisation du secteur de l’eau qui doit permettre d’identifier les rôles et les responsabilités de chaque acteur de l’eau, les coûts liés à l’eau, les sources de financement de différents services, les synergies envisageables,… Le tout dans une optique d’optimisation et d’assainissement des charges financières de Vivaqua.

    « L’eau est un bien public important. Vivaqua, qui fournit l’eau à Bruxelles, est en difficulté financière. Le Gouvernement bruxellois devrait aider Vivaqua afin de garantir l’accès à l’eau à toutes et  tous les Bruxellois. Nous regrettons l’issue du vote majorité/opposition car cela fait neuf années que nous attendons cette étude quant à la rationalisation du secteur de l’eau à Bruxelles. La balle est dans le camp du Gouvernement. », déclarent Aurélie Czekalski et Viviane Teitelbaum.

    David Leisterh, chef de groupe MR est inquiet : « La situation devient plus dangereuse chaque jour. Mieux vaut sauver Vivaqua aujourd’hui que demain ».

     

    Viviane Teitelbaum,                                                                   Aurélie Czekalski,

    Députée bruxelloise                                                                Députée bruxelloise

     

    [1] Lien vers la proposition de résolution visant l’assainissement des charges financières de Vivaqua en vue de garantir le principe d’accessibilité tarifaire de l’eau et l’exécution des investissements assurants le maintien d’un approvisionnement de qualité en eau : http://weblex.irisnet.be/data/crb/doc/2022-23/148257/images.pdf

  • L’accès à l’eau, un droit fondamental qui doit être garanti à toutes et tous

    L’accès à l’eau, un droit fondamental qui doit être garanti à toutes et tous

    Les députées bruxelloises MR Aurélie Czekalski et Viviane Teitelbaum ont déposé en juin dernier une proposition de résolution visant à garantir l’accessibilité tarifaire de l’eau à Bruxelles. Cette initiative est essentielle pour préserver l’accès équitable à l’eau, un bien de première nécessité, tout en tenant compte des coûts environnementaux et de la ressource. Ce texte sera débattu ce mercredi 13 décembre au Parlement bruxellois.

    La demande d’augmentation tarifaire de Vivaqua, approuvée par Brugel en février dernier, permet à l’opérateur d’assurer un niveau minimal de financement pour les investissements nécessaires au maintien d’un service de qualité en eau. Cependant, elle ne suffit pas à résoudre les problèmes de sous- financement chronique auxquels Vivaqua est confrontée depuis quelques temps.

    En octobre dernier, la Directrice générale de Vivaqua est venue faire le point au Parlement bruxellois quant à la situation financière de son institution. Vivaqua ne pourra bientôt plus assurer ses nombreuses missions que sont la production et la distribution d’eau ainsi que la construction de bassins d’orages et la gestion du réseau d’égouttage en Région bruxelloise.

    Dans ce contexte, les deux députées estiment qu’il est temps d’œuvrer à la rationalisation dans le partage des investissements entre les opérateurs de l’eau, notamment en matière de lutte contre les inondations, comme les bassins d’orage qui relèvent aujourd’hui, dans la pratique, tant de VIVAQUA que d’Hydria.

    Contrairement à d’autres structures publiques qui reçoivent une dotation, VIVAQUA, qui agit sur toute la chaine d’approvisionnement de l’eau, doit se procurer ses recettes quasi intégralement sur le prix de l’eau, prix sur lequel l’opérateur a un pouvoir de fixation très limité.

    Afin de disposer des garanties de transparence et d’objectivation des besoins financiers des opérateurs de l’eau, garanties nécessaires pour déterminer l’éventuel niveau d’intervention régionale, les deux députées demandent au Gouvernement bruxellois de réaliser au plus vite l’analyse de la rationalisation du secteur de l’eau qui doit permettre d’identifier les rôles et les responsabilités de chaque acteur de l’eau, les coûts liés à l’eau et les sources de financement de différents services, les synergies envisageables,… Le tout dans une optique d’optimisation et d’assainissement des charges financières de Vivaqua.

    « L’eau est un bien public essentiel, qui doit être accessible à toutes et tous. Nous devons nous assurer que Vivaqua dispose des moyens nécessaires pour assurer un service de qualité en eau, tout en garantissant l’accessibilité tarifaire de l’eau. C’est pourquoi nous proposons que la Région de Bruxelles- Capitale prenne en charge une partie du financement des investissements nécessaires à l’approvisionnement en eau et à la gestion des services liées à l’utilisation de l’eau actuellement assumés par Vivaqua. Cette intervention publique est essentielle pour garantir l’avenir de l’eau à Bruxelles », déclarent Aurélie Czekalski et Viviane Teitelbaum.

    Lien vers la proposition de résolution visant l’assainissement des charges financières de Vivaqua en vue de garantir le principe d’accessibilité tarifaire de l’eau et l’exécution des investissements assurants le maintien d’un approvisionnement de qualité en eau: http://weblex.irisnet.be/data/crb/doc/2022-23/148257/images.pdf

  • Gare du Midi : Le MR pointe l’absence de bilan du Ministre Maron qui passe entre les gouttes

    Gare du Midi : Le MR pointe l’absence de bilan du Ministre Maron qui passe entre les gouttes

    La commission des Affaires intérieures du Parlement bruxellois s’est réunie ce mardi matin pour un échange de vues sur les problèmes d’insécurité dans et aux abords de la Gare du Midi.

    Après avoir entendu le plaidoyer anti-fédéral du Ministre-Président Rudi Vervoort (PS), le chef de Groupe du MR bruxellois David Leisterh a réclamé par courrier la convocation en urgence de la Commission de la Santé et de l’Aide aux personnes pour y entendre le Ministre bruxellois Alain Maron (Ecolo).

    Pour rappel, il est compétent pour :

    • La santé (lutte contre les assuétudes) ;
    • La lutte contre le sans-abrisme ;
    • La santé mentale ;
    • La propreté…

    Ces compétences sont capitales pour solutionner la problématique à la Gare du Midi (et ailleurs). Il nous faut des réponses ont martelé le Chef de Groupe MR, David Leisterh et le Député-Bourgmestre Vincent De Wolf.

    David Leisterh (MR) : « Nous avons obtenu ce matin une double confirmation. Premièrement, le Ministre-Président avec Safe.brussels possède bien un rôle de coordination en matière de sécurité publique qui n’a pas été activé. Les statistiques et une enquête régionale de sécurité réalisée par BPS mettaient en lumière dès 2018 l’augmentation de l’insécurité dans les transports publics et en particulier dans la Gare du Midi ainsi que des problèmes de drogues. Le Ministre-Président devait se mobiliser dès ce moment-là. À la place, il a déclaré que Bruxelles n’avait aucun problème de sécurité ! »

    Vincent De Wolf (MR) ajoute : « Bruxelles est en grand danger, le problème grave de la Gare du Midi s’exporte aujourd’hui dans les autres stations de métro où les usagers, dont les jeunes, sont confrontés à des personnes droguées qui à même le sol prennent du crack ou s’injectent des drogues dures. Si cette situation perdure, on peut vraiment s’interroger : Bruxelles a-t-elle encore un avenir ? »

    David Leisterh (MR) poursuit : « Deuxièmement, les réponses données confirment de nombreux manquements dans le bilan du Ministre Alain Maron directement responsable en matière de sans-abrisme, de santé ou encore de propreté. Comment le Ministre explique-t-il que malgré le doublement du budget, le nombre de sans-abris a encore augmenté de 20% ces deux dernières années. Sur un budget de 55 millions d’euros, le housing first ne représente que 2,5 millions (soit 4,5%). La situation sur le terrain est aussi le résultat d’une absence de moyens en matière de répression de la malpropreté et d’un blocage idéologique. Des années de laxisme et de passivité ont conduit à ce résultat désastreux.

    Nous avons un Ministre-Président qui ouvre le parapluie fédéral pour se couvrir et son collègue absent qui passe entre les gouttes. Toutes les responsabilités dans ce dossier doivent être établies. Alain Maron doit venir au Parlement pour débattre de la situation ! »

  • « L’avenir des stations-services, le Gouvernement bruxellois doit prendre la bonne direction ! »

    « L’avenir des stations-services, le Gouvernement bruxellois doit prendre la bonne direction ! »

    Le Gouvernement bruxellois a pour objectif l’abandon graduel des véhicules thermiques (diesel en 2030, puis essence/LPG en 2035) sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale. Mais dans ce cadre, ce Gouvernement a totalement oublié de prendre en compte l’évolution des stations-services de notre Région. C’est dans ce cadre que la Députée Aurélie Czekalski (MR) a déposé avec ses collègues Viviane Teitelbaum et Anne-Charlotte d’Ursel en août 2021 une proposition de résolution visant à développer une vision de l’avenir des stations-services sur le territoire bruxellois en tenant compte de l’évolution de la mobilité. Une proposition similaire a été déposée par la Députée wallonne Diana Nikolic (MR). Sa proposition de résolution a été adoptée au Parlement wallon en juillet 2021 or elle a été refusée aujourd’hui par la majorité bruxelloise.

    A l’heure où des fournisseurs d’énergie se penchent sur l’avenir des stations au sein de notre pays. A l’heure où la mobilité évolue et nos habitudes également, cette question est cruciale dans le cadre de la mise en place des bornes et de carburants alternatifs. A l’heure où les emplois peu qualifiés manquent en région bruxelloise, c’est une partie du marché du travail qui risque d’être déséquilibré.

    Le développement de l’automobile a entraîné le développement de la station-essence/service. Avec le déploiement des alternatives aux carburants «classiques», il semble utile de s’interroger sur l’avenir de ce type d’installations.

    Pour la Députée Aurélie Czekalski: «Cette sortie progressive exige de pouvoir fournir les énergies nécessaires pour circuler comme des bornes de recharges électriques super rapides ou des carburants alternatifs. Le rôle des pouvoirs publics est de développer des alternatives crédibles. Les pouvoirs publics ne doivent pas oublier d’impliquer les stations-services dans ce partenariat et dans cette transition énergétique. Ces stations peuvent réellement devenir des hubs logistiques au service des habitants, en mettant à disposition des services divers comme par exemples en matière de micro-mobilité, d’espaces connectés de travail, de services offerts, etc. Il faut adapter les services des stations en fonction des profils des endroits où elles sont implantées.»

    Le Député et Chef de Groupe David Leisterh ajoute : “ Oublier une partie de notre économie c’est aussi oublier ceux qui en vivent. En s’opposant à ce texte du groupe MR au Parlement bruxellois, la majorité refuse de protéger des emplois qui requièrent peu de qualification dans l’ensemble. Ce sont donc les plus précaires qui auront à souffrir de ce refus.” Le secteur estime que l’emploi dans les 153 stations-services en Région bruxelloise se chiffre à plus de 255 équivalents temps pleins.

    Au niveau régional, il faut analyser la possibilité de conditionner systématiquement la délivrance ou le renouvellement de permis d’environnement/d’urbanisme à la présence dans les stations-services d’alternatives décarbonées (biocarburants, hydrogène, électricité, Diesel HVO) aux carburants classiques. La Députée bruxelloise rappelle qu’il faut «une véritable stratégie en termes de carburants alternatifs et pas seulement une stratégie basée sur les véhicules électriques. Il ne faut pas se fixer sur une technologie mais plutôt sur l’objectif dedécarbonisationet d’amélioration de la qualité de l’air. »

    À Bruxelles, on n’a toujours pas de cadastre des lieux accessibles pour le ravitaillement en carburants dits « classiques » et des nouvelles énergies. Il est temps d’agir et de penser à l’avenir. Le temps presse au risque de voir disparaître ces stations-services et les emplois afférents par manque de prévision.

    Lien vers la proposition de résolution

  • Sur les 86.836 chercheurs d’emploi à Bruxelles, pas moins de 17,5% d’entre eux, soit 15 196 personnes, ne maîtrisent ni le français ni le néerlandais

    Sur les 86.836 chercheurs d’emploi à Bruxelles, pas moins de 17,5% d’entre eux, soit 15 196 personnes, ne maîtrisent ni le français ni le néerlandais

    Bruxelles, le 7 juin 2023 – Le Mouvement Réformateur a présenté aujourd’hui une proposition de résolution visant à rencontrer le problème persistant de la maîtrise insuffisante des langues chez les demandeurs d’emploi bruxellois. Conscient de l’importance cruciale des compétences linguistiques pour l’insertion professionnelle, le MR appelle à des mesures concrètes pour renforcer l’apprentissage des langues en Région de Bruxelles-Capitale.

    Malgré la priorité accordée à l’apprentissage des langues dans la Déclaration de politique régionale de 2019, force est de constater que cette initiative a échoué. Selon les dernières données, sur les 86.836 chercheurs d’emploi à Bruxelles, pas moins de 17,5% d’entre eux, soit 15.196 personnes, ne maîtrisent ni le français ni le néerlandais. C’est particulièrement préoccupant compte tenu de la demande constante des entreprises bruxelloises pour des compétences bilingues français-néerlandais, indépendamment du secteur ou de la taille de l’entreprise.

    La connaissance du néerlandais a connu une baisse constante au fil du temps, passant de 33% des Bruxellois en 2001 à seulement 16,3% aujourd’hui. Cette diminution contraste avec les exigences linguistiques croissantes sur le marché du travail. En 2019, Actiris a enregistré directement 35 063 offres d’emploi, dont 1 sur 2 mentionnait explicitement des exigences linguistiques. Parmi ces offres, 8 sur 10 exigeaient une maîtrise des deux langues nationales. Environ 40% des offres d’emploi avec des exigences linguistiques nécessitaient également la connaissance de l’anglais, généralement combinée au néerlandais et au français.

    Face à cette réalité préoccupante, le MR est convaincu qu’il est essentiel de renforcer les compétences linguistiques de base dans au moins l’une des deux langues régionales, ainsi que dans une deuxième langue (soit la deuxième langue régionale, soit l’anglais) pour tous les demandeurs d’emploi. Pour ce faire, il est impératif de développer suffisamment les outils de formation et l’offre de cours de langues. De plus, la formation en langues devrait devenir un élément fondamental du contrôle de la disponibilité des demandeurs d’emploi.

    La proposition de résolution du MR présentée par la députée Clémentine Barzin ce 7 juin 2023 en commission des affaires économiques et de l’emploi vise à rendre obligatoire un test linguistique pour tous les demandeurs d’emplois’inscrivant auprès d’Actiris, ainsi qu’à rendre obligatoires les cours de langue pour les demandeurs d’emploi qui ont échoué au test linguistique initial (qui ont un niveau inférieur à B1 en français ou néerlandais, selon le cadre européen commun de référence pour les langues) et qui, après 6 mois de chômage, ne suivent pas de formation et n’ont pas de certificat médical. Enfin, notre proposition a pour objectif de renforcer les outils existants pour accroître la formation des demandeurs d’emploi en langues, singulièrement la plateforme Brulingua et les chèques-langues, et renforcer la communication de ceux-ci afin d’en accroitre leur usage.

    Malgré les chiffres évoqués, malgré les engagements dans la déclaration de politique régionale et alors que la majorité PS-Ecolo-Défi prépare un bilan de compétences incluant un test de la connaissance des langues, il est regrettable que, mis à part la NVA, les autres groupes politiques aient voté, à grand recours de postures politiques, contre la proposition de résolution du MR.

    Nous appelons tous les partis politiques à mettre de côté leurs divergences et à travailler ensemble pour trouver des solutions concrètes et efficaces afin de combler le fossé linguistique sur le marché de l’emploi bruxellois. L’apprentissage des langues est un investissement essentiel pour l’avenir professionnel des demandeurs d’emploi et pour la prospérité économique de Bruxelles.

    La proposition de résolution du MR sera prochainement agendée en séance plénière du Parlement bruxellois.

  • Zone de basses émissions : le MR demande de renforcer le soutien aux Bruxellois

    Zone de basses émissions : le MR demande de renforcer le soutien aux Bruxellois

    Zone de basses émissions (LEZ) à Bruxelles : échec cuisant des primes Bruxell’Air tant pour les ménages que pour les entreprises. Le MR demande de renforcer le soutien aux Bruxellois.

     

    La Députée, Présidente de la Commission de la Mobilité au Parlement bruxellois, Anne-Charlotte d’Ursel (MR) a interpellé ce matin à la fois le Ministre bruxellois de l’Environnement, Alain Maron (ECOLO) sur le bilan de la prime Bruxell’air nouvelle version, et la Secrétaire d’État bruxelloise à la Transition Économique, Barbara Trachte (ECOLO), concernant l’efficacité des primes LEZ suite à sa réforme. Le jugement est sans appel pour la prime Bruxell’air, malgré les nouveaux moyens budgétaires, la prime reste fortement sous-utilisée.

    « 25 000 véhicules supplémentaires ont été exclus de la zone de basses émissions (LEZ) en 2022 mais seulement 2.089 personnes ont demandé une prime Bruxell’air. À peine 8% des Bruxellois visés ont donc trouvé la prime intéressante. Que sont devenus les 23.000 ménages restants ? Ont-ils racheté une voiture, n’ont-ils pas été suffisamment informés pour recevoir la prime ou bien la prime est bien trop insuffisante par rapport aux besoins ?» s’interroge la libérale.

    Le MR en est convaincu, les montants de la prime Bruxell’Air mêmes augmentés restent beaucoup trop faibles. 500, 700 ou 900 euros ces montants sont totalement insuffisants pour équiper toute famille de vélos ou pour couvrir les frais d’un abonnement STIB au-delà d’une année. Ne parlons même pas d’un vélo-cargo dont le prix moyen minimum est de 2.500 euros ou de l’achat d’un véhicule électrique. Pour le MR, on peut également déduire de ces chiffres qu’une majorité de familles a préféré racheté un véhicule ou faute de pouvoir d’achat et d’information a tout simplement perdu son moyen de locomotion. 1 million d’euro, soit à peu près le 1/3 du budget n’a pas été liquidé.

    Le bilan est encore plus catastrophique concernant la prime LEZ pour les entreprises. Celle-ci avait connu jusqu’ici un succès plus que relatif puisqu’en 2018, année de sa création, à peine 5 primes avaient été accordées contre à peine 10 en 2020. Au vu de ces résultats catastrophiques la prime a été révisée en 2022. En attendant, 6.700 entreprises ont dû la même année se séparer de camionnettes considérées comme trop polluantes. Aujourd’hui on apprend que seules 11 primes ont été accordées en 2022.

    La Députée MR rappelle que la politique de sortie des moteurs thermiques des entreprises doit s’accompagner de mesures ciblées et efficaces, en prenant en compte les différentes tailles d’entreprises, les types d’activités et les réalités du marché. « La prime LEZ ne fonctionne pas. Combien faudra-t-il encore d’années pour que la prime LEZ soit à la hauteur des attentes de nos entrepreneurs et indépendants et de l’enjeu environnemental et climatique ? » s’indigne la Députée libérale.

    Le MR demande également l’ouverture de la prime Bruxell’air aux primes à l’achat de véhicules électriques comme chez nos voisins français, allemands, hollandais, luxembourgeois. Elle cite en exemple la LEZ de Rotterdam : « Cette politique a atteint ses objectifs en offrant des primes allant de 1 000 à 2 000 euros aux personnes qui se débarrassaient de véhicules polluants. Rotterdam a également encouragé l’achat de voitures électriques en proposant une prime allant jusqu’à 6 500 euros, pourquoi une approche similaire ne pourrait pas être adoptée à Bruxelles ? »

    Face au constat développé par le Ministre, le MR plaide pour que cette prime puisse bénéficier d’un budget beaucoup plus important mais aussi mieux ciblé pour soutenir efficacement les Bruxellois qui décident de se passer de leur voiture au profit d’un autre mode de transport et ceux qui ont besoin de leur véhicule dans leur métier de tous les jours. Cela doit devenir une priorité de ce Gouvernement pour ne laisser personne en marge de la transition. De nombreux citoyens, travailleurs, indépendants et personnes ayant leur mobilité réduite, personnes âgées, personnes malades, en traitement dans nos hôpitaux bruxellois se retrouvent aujourd’hui sans solution. Et pendant ce temps-là, les mesures d’interdiction se suivent et se renforcent en mettant en grande difficulté des Bruxellois qui ne savent pas comment ils vont s’en sortir pour remplacer des véhicules dont ils ont besoin pour vivre et travailler.

    « Une transition réussie, c’est une transition bien accompagnée » conclut l’élue libérale.

  • Commission Uber : Le vente tourne

    Commission Uber : Le vente tourne

    Alors que la commission Uber a été créée pour déterminer les potentiels rôles d’influence exercés par Uber à Bruxelles, certains réseaux de taxis n’auraient pas été en reste.

    Leur immixtion jusqu’aux plus hautes sphères du pouvoir bruxellois a été révélée aujourd’hui en commission par Monsieur Ed-Denguir (Président de la FEBET). Ce dernier parle de confusion entre « lobbying » et « clientélisme politique » de la part de certains réseaux de taxi.

    David Weytsman, Vice-Président de la Commission Mobilité, : « Le Gouvernement a fait toutes les erreurs : laisser pourrir la nécessaire réforme, laisser 1000 chauffeurs LVC sur le carreau, défendre des intérêts corporatistes contre l’intérêt général ainsi que la mobilité et les clients bruxellois, accentuer le manque de concertation entre les acteurs du taxi, tout cela en découvrant une collusion entre le secteur taxi et certains responsables politiques. ».

    David Leisterh, Président du MR bruxellois et chef du groupe MR au parlement bruxellois : « Dans ce contexte, nous demandons la réaudition urgente de Sam Bouchal, Président de BTC afin de faire toute la clarté sur les pratiques d’influence et l’intensité du corporatisme qui a bloqué la réforme Taxi depuis plusieurs années. Pour le MR, la priorité a toujours été d’accepté des mesures visant à faire du secteur du transport rémunéré de personnes, un pilier de la mobilité au service de l’ensemble des Bruxellois. »

  • Les ambulances vétérinaires doivent pouvoir utiliser les bandes de bus à Bruxelles

    Les ambulances vétérinaires doivent pouvoir utiliser les bandes de bus à Bruxelles

    Voici un an, le Parlement bruxellois approuvait à l’unanimité une proposition de résolution demandant au Gouvernement bruxellois d’agir afin que les ambulances vétérinaires, en service d’urgence, puissent aussi utiliser les bandes de bus et les sites spéciaux franchissables, tel que c’est permis pour les ambulances pour personnes. Plus d’un an plus tard, rien n’a encore bougé à en croire une réponse adressée par la Ministre de la Mobilité Elke Van den Brandt à la députée bruxelloise Bianca Debaets (cd&v). « Il y a certes eu un contact entre Bruxelles Mobilité et l’administration fédérale, mais aujourd’hui rien n’a avancé dans ce dossier. On témoigne ainsi de très peu de respect vis-à-vis du Parlement bruxellois, pourtant de plus en plus sensible à la défense du Bien-être animal », estiment de concert les députés Gaëtan Van Goidsenhoven (MR) et Bianca Debaets.

    En fonction de la reconnaissance du statut spécifique de l’animal en tant qu’être sensible doué d’une propre dignité et qui bénéficie d’une protection particulière, et compte tenu du fait qu’en moyenne de 4,1 % des animaux décèdent avant l’arrivée du véhicule à domicile, suite à un temps d’intervention trop long, la proposition de résolution élaborée par le député-sénateur Gaëtan Van Goidsenhoven, et soutenue par une large majorité, avait pour objectif d’améliorer la situation et de permettre aux ambulances d’intervenir plus rapidement en cas d’appel urgent.

    Le député libéral s’étonne des derniers éléments avancés récemmennt par le cabinet de la Ministre bruxelloise de la mobilité : « La Ministre semble découvrir que la solution résiderait dans l’inclusion des ambulances pour animaux dans un arrêté royal, complété d’une description technique des caractéristiques de ce véhicule prioritaire, explique Gaëtan Van Goidsenhoven. Or, c’est précisément ce qui est demandé dans le texte voté à l’unanimité (et donc y compris par Groen, le parti de la Ministre) il y a plus d’un an… Il serait grand temps que les textes débattus et votés démocratiquement par l’ensemble des parlemetaires soient suivis d’effet par l’exécutif bruxellois.« 

    « En réalité, le Gouvernement bruxellois doit entreprendre toutes les démarches possibles afin que cette modification soit effectuée au niveau fédéral. Puisqu’en effet, cela concerne notamment une modification au niveau de l’arrêté royal du 12 novembre 2017 qui fixe les modalités de la reconnaissance technique des véhicules habilités à rouler sur des sites des bus. Nous invitons donc les Verts du Parlement et du Gouvernement bruxellois à mettre tout en œuvre pour convaincre le Ministre fédéral de la Mobilité Georges Gilkinet (Ecolo) sur le bien-fondé et l’intérêt de cette évolution », expliquent Gaëtan Van Goidsenhoven et Bianca Debaets.