Catégorie : Communiqué de presse

  • Fusillades liées au narcotrafic : le MR obtient un large débat au Parlement bruxellois

    Fusillades liées au narcotrafic : le MR obtient un large débat au Parlement bruxellois

    À l’initiative du MR bruxellois et de sa cheffe de groupe Clémentine Barzin, le Parlement bruxellois débattra ce vendredi des violences liées au narcotrafic.

    Bruxelles sombre dans un véritable far west de la drogue, où les fusillades se multiplient et mettent en danger nos citoyens. Il est temps d’agir avant qu’il ne soit trop tard.

    Le député Amin El Boudjaini, habitant d’Anderlecht et familier des quartiers concernés par ces violences (Cureghem, Peterbos), interrogera le Ministre-Président Rudi Vervoort sur le volet sécuritaire, tandis que la députée Aline Godfrin abordera les enjeux de sécurité dans les transports en commun avec la Ministre compétente Elke Van den Brandt.

    Le MR exige une réponse forte et coordonnée face à cette montée de la criminalité.
  • Le MR réclame des auditions face à la coordination chaotique des chantiers à Bruxelles

    Le MR réclame des auditions face à la coordination chaotique des chantiers à Bruxelles

    En 2021 déjà, un audit de la Cour des comptes dénonçait des manquements flagrants en termes de coordination et proposait une série de recommandations destinées à améliorer la situation. En novembre dernier, le 29ème cahier d’observations de la Cour rendait un état des lieux du suivi de ces recommandations. D’après la députée Anne-Charlotte d’Ursel, qui interpellait la Ministre Van den Brandt en commission mobilité, le constat est cinglant : en trois ans, sur les 15 recommandations adressées à Bruxelles Mobilité, seules 3 ont été rencontrées, et pire, 7 sont refusées par l’administration.

    Même si des progrès concernant la connaissance du réseau et la planification des travaux ont été constatés, de nombreux dysfonctionnements persistent : manque de précisions dans les estimations des coûts et des délais, gestion défaillante des autorisations et des permis, et dans l’exécution des chantiers.

    Une Commission de coordination inefficace

    La Cour des comptes appelle à revoir le fonctionnement de la Commission de coordination des chantiers pour améliorer son efficience. D’après la députée, “cette Commission et ses multiples intervenants se révèle être une véritable usine à gaz. Bien sûr, l’objectif d’éviter les ouvertures/fermetures successives des mêmes voiries par différents impétrants est recherché par tous. Cependant, il faut également viser une maîtrise des coûts et des délais d’exécutionqui paraissent interminables aux yeux des Bruxellois, impactés dans leur vie au quotidien. L’hyper coordination annoncée à grand renfort de publicité, même si elle a permis de cataloguer les chantiers dans une même zone, est dans l’état actuel, juste un hyperbrol sans effets avérés.

    Une réforme urgente s’impose

    La députée a donc demandé la tenue d’auditions, à commencer par celle de la Cour des comptes, afin d’analyser en détail les raisons de cette mauvaise gestion et d’identifier des solutions concrètes. L’objectif est clair : mettre enfin en place un outil performant pour garantir une meilleure gestion des chantiers, limiter l’impact sur les riverains et assurer une maîtrise des coûts et des délais, à l’image des bonnes pratiques déjà en place dans d’autres pays voisins”, conclut-elle.

  • Renforcer le contenu du parcours d’intégration obligatoire pour garantir la transmission des valeurs et libertés fondamentales

    Renforcer le contenu du parcours d’intégration obligatoire pour garantir la transmission des valeurs et libertés fondamentales

    Aline Godfrin, Députée MR au Parlement bruxellois a interrogé ce jeudi 16 janvier le Ministre bruxellois Alain Maron Ecolo en charge du parcours d’accueil sur la place de l’enseignement et de la transmission des valeurs au travers du parcours d’intégration obligatoire.

    Si le parcours d’intégration prévoit bien un axe consacré à la citoyenneté ainsi qu’un axe sur les droits et devoirs, il ressort des différents rapports d’activité que les Bureaux d’accueil pour les primo-arrivants (BAPA) mettent davantage la priorité sur l’accès aux droits et la participation à la vie démocratique que sur la transmission de valeurs démocratiques comme la séparation entre l’Etat et les religions ou encore sur les libertés fondamentales de chacun (droit au divorce, droit à l’avortement, droit à exprimer son orientation sexuelle) et le devoir de les respecter au travers de nos lois.

    Le module de 60 heures d’information sur les droits et devoirs prévoit une quinzaine de thématiques parmi lesquelles la sécurité sociale, l’accès au logement, à la santé, l’éducation, le droit de vote…le vivre ensemble et les valeurs ne représente qu’un quinzième de cette formation collective si l’on se base sur le module donné à Anderlecht. Les contenus ne sont de surcroît pas homogènes d’un Bureau d’accueil à l’autre, donnant l’impression d’un parcours à la carte avec beaucoup de latitude en matière de contenu. Le MR pointe également l’absence de contrôle des formations dispensées.

    Alors que près de 40.000 personnes ont introduit une demande d’asile en 2024, le MR rappelle l’importance de veiller à un parcours d’intégration de qualité qui ne relègue pas les valeurs au second plan.

    Notre société est sous pression. La stricte séparation des religions et des affaires de l’Etat est fréquemment remise en cause, le taux d’emploi des femmes d’origine étrangère reste particulièrement faible à Bruxelles et de nombreux jeunes d’origine étrangère sont expulsés de chez eux en raison de leur orientation sexuelle. Les BAPA ont un rôle important à jouer car ils peuvent être un vecteur de transmission de valeurs communes à condition d’en faire une priorité. Au MR, nous voulons garantir que le parcours d’intégration obligatoire se focalise aussi dans son contenu sur l’égalité des droits entre les femmes et les hommes et sur le respect des libertés individuelles. C’est à la fois un impératif pour continuer à bâtir une société égalitaire et progressiste mais aussi une chance pour de nombreux bénéficiaires qui ont été privés de certaines libertés dans leur pays d’origine. Le contenu du parcours reste beaucoup trop faible à cet égard et doit être renforcé.” explique Aline Godfrin, Députée bruxelloise MR.

  • Le groupe MR demande d’entendre, comme prévu, les acteurs du secteur avant l’examen de l’ordonnance sur la Commission paritaire locative

    Le groupe MR demande d’entendre, comme prévu, les acteurs du secteur avant l’examen de l’ordonnance sur la Commission paritaire locative

    Bruxelles, le 4 février 2025 — Par la voix de Louis de Clippele, député MR et vice-président de la Commission Logement, et de Clémentine Barzin, Cheffe de Groupe, le groupe MR réclame le report de l’examen de l’ordonnance sur la Commission Paritaire Locative afin de permettre des auditions essentielles des acteurs du secteur du logement et de l’immobilier.

    Un examen précipité sans concertation

    « Nous avions initialement prévu d’auditionner les membres de la Commission Paritaire Locative avant l’examen du texte, mais cela n’a finalement pas été possible », rappelle Louis de Clippele. Cette étape cruciale de concertation, selon lui, ne peut être ignorée, d’autant plus que « de nombreux acteurs du logement et de l’immobilier, tels qu’UPSI, Embuild Brussels, Federia, CIB et le SNPC, ont exprimé leurs vives inquiétudes dans la presse la semaine passée. Ils alertent sur les effets néfastes que ce texte pourrait engendrer sur le marché locatif, et il est impératif de les entendre avant toute décision. »

    Un texte qui modifie l’équilibre sans garanties

    L’ordonnance proposée vise à retirer la condition d’activation du mécanisme par arrêté gouvernemental prévue par la législation de 2021, ce qui faciliterait sa mise en œuvre dès le 1er mai 2025. Mais pour Louis de Clippele, avancer sans consulter les acteurs concernés reviendrait à faire un pas dans l’inconnu : « Les textes déposés par le PS et Ecolo prévoient déjà une entrée en vigueur en mai 2025. Pourquoi ne pas prendre le temps d’une concertation approfondie ? Décider d’avancer à l’aveugle est irresponsable. »

    Écouter toutes les parties concernées

    Clémentine Barzin insiste également sur l’importance d’équilibrer les points de vue et de prendre en compte les réalités du marché locatif bruxellois. « Nous devons auditionner non seulement les représentants du secteur immobilier et les bailleurs, mais aussi les associations de défense des locataires, comme le Syndicat des locataires et d’autres organisations actives dans le droit au logement. Seule une vision globale et concertée permettra de trouver un cadre juste et efficace. »

    Une actualisation nécessaire de la grille des loyers

    Enfin, le groupe MR rappelle qu’il n’est pas opposé au principe d’une Commission Paritaire Locative, mais considère qu’une réforme efficace passe par la révision de la grille indicative des loyers : « La grille actuelle n’est plus représentative du marché, et sans cette mise à jour, la mise en place d’un tel mécanisme risque d’être injuste et contre-productive. »

    En conclusion, Louis de Clippele appelle à la responsabilité : « Nous avons une opportunité de faire les choses correctement. Prenons le temps d’écouter toutes les parties concernées avant d’engager des changements qui pourraient déstabiliser le marché locatif. »

     

    Clémentine Barzin, Cheffe de Groupe MR
    Louis de Clippele, Député bruxellois

  • Le MR regrette une vision déséquilibrée du conflit au Moyen-Orient

    Le MR regrette une vision déséquilibrée du conflit au Moyen-Orient

    En ce jour, au Parlement Bruxellois, étaient discutées des propositions de résolutions appelant un cessez-le-feu dans le cadre le conflit Israélo-Palestinien.

    Face aux drames humains qui se déroulent au Proche-Orient et dans de nombreuses zones de conflit à travers le monde, il est impératif de rappeler notre engagement pour la paix et la diplomatie. Depuis plusieurs mois, les tensions ont atteint un niveau alarmant, affectant des milliers de civils innocents et mettant à l’épreuve la stabilité régionale et internationale. Partout et dans tous les conflits armés, le MR est et sera toujours du côté de la paix.

    Latifa Aït-Baala, députée bruxelloise du groupe MR explique : « Soyons bien clairs, le MR soutien complètement un cessez-le-feu à Gaza. Les récentes avancées diplomatiques, notamment le cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier et les échanges de prisonniers, constituent des signes encourageants. Plutôt que d’alimenter la division, nous devons soutenir ces efforts et encourager toutes les parties à poursuivre les négociations pour aboutir à une solution politique viable et durable. Ni l’instrumentalisation ni l’importation de conflit ne doivent animer nos actions. Ne cultivons pas ces identités meurtrières par l’exacerbation de tensions de quelles que nature qu’elles soient à Bruxelles, au sein de notre région, sans rien résoudre aux drames qui se jouent à des milliers de km. »

    Clémentine Barzin ajoute : « La résolution aujourd’hui débattue ne prend pas en compte ces récents développements. Au lieu de favoriser un consensus et une approche pragmatique, elle s’inscrit dans une logique de précipitation qui ne reflète ni la complexité du contexte, ni l’évolution de la situation sur le terrain. Il est fondamental que nos décisions soient alignées avec les initiatives internationales en cours, et non dictées par une volonté de posture politique. »

    Le groupe MR à Bruxelles rappelle son attachement à une solution à deux États, seule issue permettant d’assurer à la fois la sécurité d’Israël et l’établissement d’un État palestinien souverain et viable. Face aux souffrances des populations civiles, notre responsabilité est d’agir avec discernement, en soutenant les efforts diplomatiques et en respectant les principes du droit international, plutôt qu’en adoptant des mesures isolées sans réel impact sur la situation.

    Aux côté du groupe Défi et de nos partenaires des Engagés, le groupe MR a déposé un texte reflétant la présente position. Le texte adoptait une approche équilibrée et nuancée sur la situation au Proche-Orient, condamnant les massacres perpétrés par le groupe terroriste du Hamas le 7 octobre 2023 tout en soulignant le bilan humain terrifiant qui s’en est suivi. Nous espérions créer une « troisième voie » parlementaire afin d’éviter d’importer des tensions communautaires et l’instrumentalisation de drames humains. Nous espérions que ce texte soit soutenu par tous les partis démocratiques. Malheureusement, cette solution a été refusée par une majorité de députés en commission des Affaires Générales. Nous le regrettons.

    Clémentine Barzin,
    Cheffe de groupe au Parlement bruxellois

    Latifa Aït-Baala,
    Députée bruxelloise

  • Mercosur : Le groupe MR appelle à une réflexion plus approfondie et à une analyse objective des enjeux liés à l’accord UE-Mercosur

    Mercosur : Le groupe MR appelle à une réflexion plus approfondie et à une analyse objective des enjeux liés à l’accord UE-Mercosur

    Lors de la séance plénière de ce jour au Parlement bruxellois, la question de l’accord UE-Mercosur a suscité un débat vif et passionné. Cet accord, visant à renforcer les relations commerciales entre l’Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay), a été rejeté dans une résolution portée par une majorité parlementaire. Pourtant, cette décision, prise sans analyse approfondie ni consultations d’experts, soulève de nombreuses interrogations quant à ses conséquences pour la Région bruxelloise.

    Olivier Willocx explique : « L’accord UE-Mercosur présente des opportunités économiques significatives pour Bruxelles, une région dont l’économie repose largement sur l’exportation de biens et de services à haute valeur ajoutée. En 2023, la Belgique était le troisième exportateur européen vers les pays du Mercosur, avec un volume de 6,2 milliards d’euros et une balance commerciale excédentaire. Cet accord permettrait d’éliminer près de 4 milliards d’euros de droits de douane par an, soutenant des secteurs stratégiques comme la chimie, la pharmacie et les nouvelles technologies. Le rejet de cet accord représente une occasion manquée pour dynamiser l’économie bruxelloise. »

    Clémentine Barzine, cheffe du groupe MR ajoute : « Le débat parlementaire a été marqué par des positions figées et une absence de concertation. Malgré l’importance des enjeux, aucune audition d’experts ni analyse actualisée des impacts pour Bruxelles n’a été réalisée. Cette méthode regrettable a empêché une discussion constructive sur les marges de renégociation possibles ou les conséquences d’un rejet pur et simple. En refusant d’explorer ces pistes, la majorité parlementaire a privilégié des postures idéologiques à une analyse pragmatique. »

    La question de la déforestation, souvent citée comme argument principal contre l’accord, mérite une analyse plus nuancée. Sans accord, l’Union européenne ne pourra imposer ses standards qu’aux produits destinés à son marché, laissant les exportations vers des puissances comme la Chine se développer sans contrôle. En revanche, un accord inclurait des engagements juridiquement contraignants et offrirait une plateforme de dialogue pour renforcer la coopération en matière environnementale. Il est donc illusoire de croire qu’un rejet bénéficierait à la planète.

    Il est également important de noter que face à un contexte géopolitique complexe, marqué par le protectionnisme croissant des États-Unis et l’expansion commerciale de la Chine, il est crucial pour l’Union européenne de consolider sa présence internationale. Pour Bruxelles, il s’agit d’une opportunité stratégique pour soutenir ses entreprises, diversifier ses approvisionnements et renforcer son influence. Le rejet précipité de l’accord UE-Mercosur pourrait à long terme affaiblir notre position, tant sur le plan économique qu’en matière de développement durable.

    Nous reconnaissons que l’accord, dans sa version actuelle, soulève plusieurs inquiétudes légitimes. Oui, les questions de concurrence, de standards environnementaux et de garanties sociales doivent être mieux intégrées pour assurer un équilibre entre ouverture commerciale et protection de nos intérêts stratégiques.

    L’inquiétude exprimée par le secteur agricole mérite d’ailleurs d’être entendue. Il est vrai que l’accord augmentera les importations de viande bovine et de volaille en provenance du Mercosur. Mais l’inverse est tout aussi vrai : il permettra aux industries européennes de l’aéronautique, de la chimie et des nouvelles technologies d’accéder à un marché jusqu’ici largement fermé.

    Le groupe MR appelle à une réflexion plus approfondie et à une analyse objective des enjeux liés à l’accord UE-Mercosur. Bruxelles, capitale européenne, doit incarner une approche pragmatique et éclairée, loin des postures rigides et des décisions prises dans la précipitation. Il est encore temps de rouvrir le dialogue, de consulter des experts et de peser les conséquences réelles de cet accord pour notre économie, notre environnement et nos citoyens. C’est pourquoi le groupe MR a décidé de s’opposer à ce texte.

  • Dispositions diverses énergie / climat :  Le Groupe MR regrette le manque de constructivité

    Dispositions diverses énergie / climat : Le Groupe MR regrette le manque de constructivité

    Le groupe MR regrette la tournure des débats parlementaires prise ce mercredi en commission environnement au Parlement bruxellois concernant le projet d’ordonnance modifiant diverses dispositions en matière d’énergie, de climat et en matière de déchets.

    Si nous pouvons saluer en très grande partie les ambitions climatiques portées par cette ordonnance, elle n’est pas sans poser de véritables défis économiques, sociaux et administratifs pour notre Région, nos entreprises et nos citoyens. Et nous regrettons que des mesures liées à la « sobriété énergétique » impactant l’HORECA et les commerces bruxellois aient été incluses dans ce paquet des dispositions, des mesures qui pourraient être débattues et décidées ultérieurement par un Gouvernement de plein exercice.

    Ces mesures avaient été mises en place dans un contexte de crise énergétique où les prix de l’énergie avaient explosé. Même si aujourd’hui nous subissons encore les effets de la crise énergétique, notre Région connait malheureusement un nombre important de faillites, de dissolutions et de procédures de réorganisation judiciaire. Il y a quelques jours, le président du tribunal de l’entreprise francophone de Bruxelles tirait la sonnette d’alarme quant à la dégradation du tissu économique bruxellois. Des chiffres de faillites jugés « affolants ».  Selon le président du tribunal de l’entreprise de Bruxelles, notre Région fait face à une hausse de 15% des faillites en 2024 (7% au niveau national) : « Aux 1.500 faillites d’entreprises bruxelloises francophones et aux 400 néerlandophones, il faut ajouter 764 dissolutions au total pour l’année écoulée. Si ça continue au rythme actuel, on en aura 1.600 en 2025 » A cela s’ajoutent 208 dossiers de procédures de réorganisation judiciaire (PRJ) en 2024 ; et les défauts bancaires en augmentation.

    Pour notre groupe, il ne revient pas à un Gouvernement en affaires courantes de prolonger de telles les mesures prévues.

    Par l’intermédiaire des Députés Aurélie Czekalski, Gaëtan Van Goidsenhoven et de leur cheffe de groupe Clémentine Barzin, des amendements ont été déposés afin de retirer les articles liés à la sobriété énergétique. Ces articles visaient en effet à interdire l’usage des chaufferettes dans le secteur de l’HORECA, à instaurer une obligation de fermer les portes des commerces chauffés et à éteindre les lumières des établissements entre 23h et 6h.

    Pour le MR, ces amendements respectaient le principe des affaires courantes tout et prenant en considération les besoins des secteurs de l’Horeca et du commerce aujourd’hui, frappés par les différentes crises et qui n’ont pas besoin de contraintes ajoutées à leurs difficultés. C’était la voie de la sagesse et nous regrettons que les partis de la majorité sortante ne s’y soient pas inscrits de manière constructive.

    Pour le MR bruxellois, c’est au prochain Gouvernement de plein exercice, en collaboration avec les secteurs concernés, qu’il reviendra de prendre des mesures soutenant l’activité économique, tout en permettant à la fois de pouvoir respecter nos engagements climatiques sans pour autant condamner ces derniers.

    Quant à l’amendement déposé par ECOLO visant à postposer l’entrée en vigueur de l’interdiction des chaufferettes au 1er juin 2027, le MR s’interroge sur le fait que les signataires ne les aient pas maintenus et s’en sont volontairement tenus à une entrée en vigueur au 1er janvier 2026.

    Pour le MR, il s’agissait de tenir compte de la demande du secteur Horeca notamment de reporter, sans date, les nouvelles contraintes. Car où en sera l’économie bruxelloise dans 1 ou 2 ans ? Peut-on aujourd’hui être certain que la situation, après deux crises majeures, sera totalement rétablie ?

    Le MR regrette encore que, tel qu’il le proposait, aucune mesure visant à supprimer les sanctions imposées dans l’ordonnance et aucune mesure d’assouplissement des nouvelles contraintes vis-à-vis du secteur des commerces n’aient pu faire consensus avec la majorité sortante.

    « Le MR a été largement soutenu par les électeurs en juin dernier, c’est pour peser entre autres en faveur de l’activité économique, pas le contraire, c’est cela la différence que nous voulons apporter à Bruxelles », concluent les députés libéraux.

    Le groupe MR a donc voté contre les articles relatifs à la sobriété énergétique du projet d’ordonnance et concernant le projet d’ordonnance. Les débats parlementaires se poursuivront lors de la prochaine séance plénière du Parlement bruxellois.

  • Communiqué de presse concernant le retrait du PS des négociations

    Communiqué de presse concernant le retrait du PS des négociations

    Depuis le 1er août et l’annonce d’un accord entre francophones, nous attendions la formation d’une coalition du côté néerlandophone.

    Le 28 novembre, la formatrice flamande annonçait un accord pour une majorité néerlandophone, et nous pensions arriver au bout du tunnel.

    Après 6 mois d’intenses tractations, la formatrice NL a pris sur elle, avec son parti, et propose une coalition Groen-NVA-VLD-Vooruit.

    Le VLD, notre parti frère, a accepté de se « sacrifier » en prenant le poste de Commissaire.

    Le CDV a toujours été très clair : pas de montée dans le gouvernement à l’attelage similaire du précédent (donc pas sans la NVA) et avec un rôle d’exécutif.

    La notes tant décriée était une base de travail entre néerlandophones mais, comme expliquée par Elke Van den Brandt, les textes soumis à la négociation auraient été écrits par le formateur.

    Alors que les écologistes et les libéraux ont dépassé les clivages et accepté des compromis pour Bruxelles, je prends acte aujourd’hui, par voie de presse, de la décision unilatérale du PS d’arrêter sa participation aux négociations.

    De mon côté, je n’abandonne pas Bruxelles. Encore moins en temps de tempête.

    C’est dans ce cadre que je lance un appel clair à la responsabilité de tous. L’enjeu est trop grand. Les Bruxellois ne pourraient comprendre que des chamailleries politiciennes empêchent le redéploiement bruxellois.

  • Réaction à l’entrée du PTB dans la majorité à Molenbeek

    Réaction à l’entrée du PTB dans la majorité à Molenbeek

    Une commune de plus, Molenbeek, vient de tomber entre les mains des communistes. On ne peut pas s’accommoder de la participation au pouvoir d’un tel parti, encore moins en glorifiant les accords de majorité.

    Molenbeek, encore plus qu’une autre, mérite beaucoup mieux que les communistes au pouvoir. Commune historiquement libérale et chère à notre cœur, elle est un creuset sociologique bruxellois comme il en existe peu. C’est aussi la commune qui porte le projet de capitale de la culture pour 2030. J’aime Molenbeek, elle devrait être au cœur du redéploiement régional, mais elle est aujourd’hui dirigée par les communistes, comme une expérimentation de la pire sorte. Les molenbeekois méritent tellement mieux.

    Marx disait : ‘‘Un pas en avant vaut mieux qu’une douzaine de programmes’’, voila la coeur de la stratégie communiste, la dissimulation du projet pour infiltrer le pouvoir et mieux asseoir leurs positions. Il ne faut pas être dupe ou naïf. Je lis que certains médias se gargarisent de ce qu’ils appellent un projet « social-démocrate ». C’est une honte. Il n’y a rien de social dans le communisme, il n’y a qu’une faillite programmée qui entrainera tout le monde, les plus faibles d’abord, dans un précipice sans nom. Il n’y a rien de démocrate dans une idéologie qui en tous temps et en tous lieux n’a été qu’un cache sexe pour des dictatures autoritaires et sanguinaires.

    Je condamne avec la plus grande fermeté cette dédiabolisation d’un parti à l’idéologie moribonde, d’une idéologie responsable de tant de peine, de misère et de morts. Comme nous tous, la presse a des droits, mais elle a aussi des devoirs. A l’ère des réseaux sociaux et des fake-news en tous genres, son devoir est de garantir un travail intellectuel de qualité et une information sans biais, pas de créer les conditions de son accession au pouvoir.

  • Report de la LEZ

    Report de la LEZ

    En commission environnement de ce jour, il a été voté le report de la LEZ.

    Ce report ne vise pas à remettre en cause le principe de LEZ mais à permettre de réparer le déséquilibre actuel.

    Ce n’est pas un cas isolé en Belgique. La Wallonie, sous l’impulsion d’une Ministre Écolo et la Flandre ont aussi décidé de donner plus de temps aux automobilistes pour amorcer ces changements. Ne plus enclaver Bruxelles est un objectif clair des signataires de cette proposition.

    Il fallait concilier objectifs environnementaux et sociaux. Rappelons que la RBC est la région ayant le taux de pauvreté le plus élevé (37,6%).

    Couplé à d’autres mesures de réductions des émissions, comme l’isolation du bâti, nous sommes convaincus que nous pourrons rencontrer les objectifs climatiques tout en créeant davantage d’assentiment au sein de la population

    Enfin, il est important de rappeler que le calendrier dans sa globalité ne sera pas bousculé et que nous maintenant toutes les autres étapes. En parallèle, la STIB continue l’électrification de ses lignes et les bornes de recharge en RBC sont encore loin d’être suffisantes : 400 bornes en 2021, 4000 fin 2024 alors que le gouvernement avait promis 22.000 bornes.

    Anne-Charlotte d’Ursel, explique : « Ce report permet donc de maintenir des objectifs environnementaux sans abandonner et contraindre les publics les plus fragiles. Nous ne voulons pas continuer à participer à l’enclavement de Bruxelles alors même que toutes les régions ont décidé de ce report. Les différentes crises ont empêché la mise en place de mesures d’accompagnement ambitieuses et c’est ce que nous pallions aujourd’hui. Notre objectif ne change pas, c’est ce que nous prouvons aussi en garantissant le versement de la prime Renolution. »