Catégorie : Communiqué de presse

  • Refus de courses « trop courtes » par les taxis : une pratique inadmissible à Bruxelles

    Refus de courses « trop courtes » par les taxis : une pratique inadmissible à Bruxelles

    Alors que certains chauffeurs de taxi continuent à refuser des trajets jugés trop courts à Bruxelles, Françoise Schepmans, députée bruxelloise, interpelle avec force la commission des affaires intérieures. Dans une question orale adressée au Ministre-Président Rudi Vervoort ce mardi 8 avril, elle alerte sur une pratique qui pénalise particulièrement les usagers les plus vulnérables, notamment la nuit, et remet en cause la mission de service public du secteur.

    « Entre la Gare du Midi et la Place Fernand Cocq, une course a été refusée parce qu’elle n’était pas assez rentable. Imagine-t-on ce que vit une personne âgée, une jeune fille seule ou une personne handicapée dans une telle situation ? » s’indigne la députée.

    Les refus de courses courtes sont en contradiction totale avec la vocation du taxi en tant que transport public individuel. Ils sont particulièrement préoccupants dans un contexte de sécurité urbaine : plusieurs jeunes filles ont récemment témoigné d’agressions sexuelles dans des lieux comme le Bois de la Cambre, une situation aggravée par le refus des taxis de prendre certaines courses.

    La réponse apportée par le Ministre-Président Rudi Vervoort n’a pas convaincu. Ce dernier s’est contenté d’indiquer que seuls certains refus sont encadrés, notamment lorsqu’un client est visiblement ivre, sans apporter de réponse claire sur les refus abusifs liés à la distance du trajet.

    « On ne peut pas fermer les yeux. Ces refus sont injustifiables. Un service public ne peut pas fonctionner à la tête du client. La Région doit agir », conclut Françoise Schepmans. D’autant plus qu’un tarif minimum de 8 euros a été instauré il y a quelques années précisément pour éviter ce type de refus injustifié. Dès lors, ces pratiques n’ont plus aucune excuse. Françoise Schepmans dénonce une dérive contraire à l’esprit de service public.

    La députée bruxelloise demande des contrôles plus stricts, des sanctions claires et une régulation renforcée pour garantir à chaque Bruxellois un accès équitable et sécurisé aux taxis, quels que soient l’heure, la distance ou le profil du passager.

  • Le MR dénonce un bilan régional catastrophique en matière de recrutement de nouveaux policiers à Bruxelles malgré les nombreux besoins

    Le MR dénonce un bilan régional catastrophique en matière de recrutement de nouveaux policiers à Bruxelles malgré les nombreux besoins

    Ce mardi 8 avril, la Députée bruxelloise Aline Godfrin (MR) a interrogé le Ministre-Président Rudi Vervoort (PS) en Commission des Affaires intérieures du Parlement bruxellois sur le bilan du gouvernement régional en matière de recrutement de nouveaux policiers et des formations données pour permettre aux candidats de réussir leurs examens d’entrée à la police soit comme agent, soit comme inspecteur.

    Il ressort de la réponse donnée “un bilan discutable” de l’aveu du Ministre-Président lui-même. Les chiffres de l’Académie régionale de police de Bruxelles démontrent, en effet, que le taux de réussite des formations de base d’inspecteur de police, pour les candidats ayant bénéficié d’un accompagnement du Centre d’Orientation au Recrutement de Brusafe (COR), est en définitive de l’ordre de 1 % !

    Des modules de préformation afin de permettre aux candidats motivés de réussir leurs examens d’entrée à la police ont aussi été dispensés non pas par l’administration régionale compétente Brusafe mais par deux ASBL (le CEFIG et Syntra Bizz). Le CEFIG était chargé de donner une préformation aux métiers de police en langue française et Syntra en langue néerlandaise. Les résultats étaient tellement mauvais que cette politique a été purement et simplement abandonnée.

    Les résultats ne sont guère meilleurs en matière de recrutement pour les pompiers. Des 161 personnes ayant bénéficié d’un accompagnement pour le certificat d’aptitude fédéral destiné aux pompiers, seuls 21 ont réussi, dont 4 femmes à peine.

    La Députée bruxelloise Aline Godfrin (MR) réagit : “Le bilan de la politique menée par le gouvernement bruxellois en matière de recrutement de nouveaux policiers est catastrophique ! Le gouvernement régional a choisi de sous-traiter une politique publique importante à deux ASBL pour un résultat proche de zéro.Cinq années ont été perdues alors qu’il est urgent de recruter davantage de policiers bruxellois qui connaissent les quartiers pour renforcer la police de proximité. C’est d’autant plus aberrant que le taux de chômage reste très élevé à Bruxelles. C’est un raté complet et il aura fallu cinq ans pour changer de cap !

    Suite à cet échec, une refonte et une centralisation des politiques de recrutement et de préformation aux métiers de police et autres métiers liés à la sécurité est désormais en cours au sein de Safe.brussels mais n’a pas encore abouti. La dispense de modules de préformation est donc suspendue pour le moment, sans garantie pour l’avenir. Comme l’a rappelé le Ministre-Président, l’ordonnance du 16 mai 2024 relative à la « promotion des métiers SPS » n’inclut plus directement l’orientation et le recrutement. “Il faut considérer cela comme une finalité à poursuivre parmi d’autres dans la promotion, et non comme une activité à mener en soi.” a-t-il précisé.

    Pour conclure, le MR rappelle qu’il plaide en Région bruxelloise pour une meilleure utilisation des moyens et d’une meilleure culture de l’évaluation. Le MR avait déjà pointé il y a un an que les conditions d’accès à la préformation étaient mal renseignées sur le site du CEFIG, écartant de nombreux candidats par erreur…Cette préformation a pourtant son utilité puisque trop de Bruxellois échouent encore les tests d’entrée à la police.

  • Le MR défend une pérennisation claire et encadrée des terrasses HoReCa sur l’espace public

    Le MR défend une pérennisation claire et encadrée des terrasses HoReCa sur l’espace public

    Le MR a défendu ce vendredi une proposition de résolution visant à offrir un cadre permanent, clair et sécurisé pour les terrasses installées par les établissements HoReCa sur l’espace public. Ce dispositif, largement adopté depuis la crise sanitaire, a démontré son efficacité tant sur le plan économique que sur celui de l’animation urbaine.

    Ludivine de Magnanville explique : « Mis en place initialement comme mesure d’urgence pendant la crise du Covid-19, le régime simplifié permettant l’installation de terrasses sur l’espace public s’est imposé comme un levier majeur de relance pour le secteur HoReCa. Il a contribué à la survie de nombreux établissements, renforcé l’attractivité commerciale de Bruxelles et favorisé une occupation qualitative de l’espace public. Ces terrasses ne sont pas un caprice mais une réponse claire aux crises successives que vivent nos restaurants, nos bars et nos cafés. Sa généralisation a révélé un besoin structurel : dans une région dense où la surface commerciale est parfois limitée, ces terrasses ont permis à de nombreux établissements de continuer à exister. Elles répondent également à une demande forte des Bruxellois en matière de convivialité et de vie de quartier. »

    La proposition de résolution vise à pérenniser l’installation des terrasses HoReCa toute l’année, via une intégration formelle dans l’arrêté dit de « dispenses ». Le dispositif proposé repose sur un équilibre :

    • Il supprime la limitation saisonnière, permettant une installation annuelle sous conditions.
    • Il maintient toutes les autorisations nécessaires : permis HoReCa, autorisation d’occupation de voirie, respect du cadre communal.
    • Il laisse aux communes toute latitude pour encadrer, conditionner ou retirer les autorisations en cas de non-respect.

    Le cadre ainsi proposé ne génère aucun coût budgétaire, tout en renforçant la sécurité juridique pour les indépendants comme pour les autorités locales.

    Clémentine Barzin ajoute : « Dans un contexte économique incertain et face à la hausse des faillites dans l’Horeca, cette mesure offre de la stabilité et des perspectives au secteur en simplifiant durablement les démarches administratives pour les indépendants qui veulent développer une extension pour l’aménagement d’une terrasse. Cela représente un soutien aux commerces de proximité, à l’emploi indépendant et à la vitalité des quartiers. Bruxelles doit rester une ville où l’esprit d’entreprise peut s’exprimer, sans lourdeurs administratives inutiles. »

    Le MR réaffirme sa volonté de soutenir les entrepreneurs qui contribuent chaque jour au dynamisme et à la qualité de vie dans nos quartiers. Offrir un cadre pérenne aux terrasses HoReCa, dans le respect des règles locales, est une décision équilibrée, pragmatique et attendue.

  • Le MR vote contre l’ordonnance sur les loyers abusifs : « Une précipitation politique aux conséquences néfastes pour tous »

    Le MR vote contre l’ordonnance sur les loyers abusifs : « Une précipitation politique aux conséquences néfastes pour tous »

    Par la voix de Louis de Clippele, député MR et vice-président de la Commission Logement, Amélie Pans, Françoise Schepmans, Hennan Oflu membres de la commission et de Clémentine Barzin, Cheffe de Groupe, le groupe MR a voté contre l’ordonnance visant à activer la Commission Paritaire Locative, dénonçant un vote précipité, motivé par des considérations politiques et électoralistes, et courant dangereusement vers les positions du PTB.

    Le MR avait réclamé en amont le report de l’examen de cette ordonnance afin de permettre des auditions essentielles des acteurs du logement et de l’immobilier. Or, malgré des auditions récentes, le gouvernement bruxellois s’entête à forcer l’adoption d’un texte non abouti et aux conséquences potentiellement très néfastes, tant pour les bailleurs que pour les locataires.

    « En l’état, ce texte n’est pas opérationnel. La grille de référence des loyers, qui devait servir de socle, est totalement déconnectée du marché et ne respecte plus l’esprit de l’ordonnance initiale de 2021. Voter son activation, sans cadre fiable et sans majorité gouvernementale de plein exercice, est irresponsable », déplore Clémentine Barzin.

    « Réguler strictement les loyers ne résoudra pas la crise du logement. Pire : les expériences à l’étranger montrent que cela entraîne une réduction de l’offre, un marché noir, une insécurité juridique et des délais d’attente accrus. Il faut, au contraire, encourager l’investissement et l’augmentation de l’offre », poursuit Louis de Clippele.

    En Région bruxelloise, 86 % des bailleurs sont des particuliers, souvent des familles ayant investi dans un bien pour compléter leur revenu ou préparer leur retraite. Or, les politiques actuelles – réglementation excessive, lourdeurs administratives, exigences énergétiques croissantes – les découragent de plus en plus.

    « À force de pointer systématiquement les propriétaires du doigt, on oublie que ce sont eux qui font vivre le marché locatif. Ce texte va aggraver la pénurie de logements. Et in fine, ce sont aussi les locataires qui en paieront le prix. Il faut inverser la logique : simplifier, encourager, rétablir la confiance », ajoute Clémentine Barzin.

    Le MR prône une politique du logement fondée sur l’équilibre et le bon sens : soutien aux loyers via des allocations, développement des Agences Immobilières Sociales, incitants fiscaux pour les loyers modérés. Des solutions concrètes, réalistes, qui protègent les locataires sans décourager les bailleurs.

    « Le logement ne doit pas devenir un terrain de clivages idéologiques. Ce texte marque un glissement dangereux vers une politique punitive et populiste. Nous voulons une politique responsable, fondée sur la stabilité, la concertation et l’efficacité », conclut Louis de Clippele. »

  • Bruxelles : le MR refuse de soutenir une trajectoire budgétaire hors de contrôle

    Bruxelles : le MR refuse de soutenir une trajectoire budgétaire hors de contrôle

    Ce vendredi, en séance plénière, le MR a exprimé son opposition ferme à l’adoption des crédits provisoires demandés par le gouvernement sortant pour le second trimestre 2025. Dans un contexte de dérive budgétaire inédite, Clémentine Barzin, cheffe de groupe MR, a mis en garde contre les risques graves qui pèsent sur la santé financière de la Région. « Bruxelles est au bord de la cessation de paiement, et pourtant, le gouvernement sortant s’engage pour des dépassements de plus d’1,5 milliard d’euros. Nous sommes favorables à la continuité du service public mais la demande du gouvernement est aujourd’hui de dépenser en 6 mois, l’équivalent de plus de 7 mois et demi. », a-t-elle dénoncé.

    Avec un déficit  d’1,6 milliard d’euros en 2024 et une dette régionale de 14 milliards, la situation est devenue intenable. « La situation était catastrophique en 2024, elle sera pire en 2025, on nous demande pourtant de signer un chèque en blanc. »

    Premier point de crispation : des dépassements budgétaires massifs sans transparence ni contrôle. Alors que la loi impose une limitation stricte à 6/12èmes des crédits pour les six premiers mois, le gouvernement demande 1,5 milliard d’euros de dépassements, atteignant déjà 7,7/12èmes en crédits de liquidation. Clémentine Barzin alerte : « Face à ce montant astronomique des dépassements, le Parlement est privé des justificatifs démontrant leur nécessité. Malgré le vote qui se déroule aujourd’hui, nous n’avons toujours pas la clarté sur certaines dérogations ou sur des prêts ainsi que des dotations à des organismes parapublics. »

    Pour le MR, cela empêche un véritable contrôle parlementaire et compromet la lisibilité budgétaire.

    Deuxième dérive : l’explosion des dépenses de personnel et la gestion problématique de la société de logement social. Le MR dénonce une hausse de 33 % des crédits salariaux, soit 300 millions d’euros sur six mois, sans justification suffisante. « Comment expliquer un tel emballement, alors que le gouvernement prétend avoir gelé les recrutements ? Il est possible de garantir les salaires et avantages salariaux sans pour autant faire flamber les budgets. », s’inquiète la cheffe de groupe libérale. Autre exemple : la reconduction d’un prêt de 56 millions d’euros à la SLRB, alors que 150 millions accordés en 2024 n’ont pas été remboursés. Pour le MR, ces décisions reflètent une gestion hasardeuse et un manque de rigueur dans l’utilisation des fonds publics.

    Enfin, le scénario catastrophe se rapproche. En six mois, le total des dépenses s’élève déjà à 4,590 milliards d’euros. Les recettes prévues quant à elles s’élèvent à 5,458 milliards d’euros pour toute l’année 2025. Si cette trajectoire se maintient toute l’année, le déficit pourrait donc grimper à 3,7 milliards d’euros en 2025. 

    Le ministre a alerté sur le risque encouru par la Région pour se financer. 

    L’agence de notation Standard & Poor’s a déjà averti qu’une nouvelle dégradation de la note de Bruxelles est probable si des signaux de redressement ne sont pas envoyés. Cela entraînerait une hausse des intérêts bancaires et un risque concret de défaut de financement. « Le MR ne cautionnera pas l’autodestruction financière de Bruxelles. Il faut un électrochoc. »

    Clémentine Barzin conclut : « Il est urgent de former un gouvernement fort, capable de faire des choix. Ce régime des douzièmes provisoires ne peut plus durer. Le MR refusera toute dérive supplémentaire. Réduire les dépenses n’est pas un choix idéologique, c’est une obligation vitale pour sauver l’autonomie de notre Région. »

  • Le MR veut inscrire durablement les terrasses Horeca dans la dynamique urbaine bruxelloise

    Le MR veut inscrire durablement les terrasses Horeca dans la dynamique urbaine bruxelloise

    Ce lundi, en commission, le MR a défendu une proposition concrète et pragmatique en faveur du secteur Horeca : l’intégration définitive dans la réglementation urbanistique de la dispense de permis pour l’installation de terrasses sur l’espace public. Portée par Ludivine de Magnanville et Pascal Smet, cette initiative vise à soutenir durablement les commerçants tout en simplifiant les démarches administratives, dans un contexte où le secteur Horeca reste fragilisé après la crise du COVID-19.

    Ludivine de Magnanville explique : « Depuis 2020, les lignes directrices mises en place par le Gouvernement ont permis aux établissements Horeca d’aménager plus facilement leurs terrasses, favorisant ainsi la convivialité dans nos quartiers et redynamisant l’activité économique locale. Ce cadre temporaire a déjà prouvé son efficacité et a été prolongé jusqu’à fin 2025. Pour le MR, il est temps de pérenniser cette mesure, sans saisonnalité, afin de lever l’incertitude qui pèse encore sur les exploitants et d’alléger la charge bureaucratique pour les communes. »

    Concrètement, les exploitants resteront soumis aux autorisations Horeca et d’occupation de voirie, garantissant ainsi le respect de l’espace public et le rôle de contrôle des communes. L’objectif n’est pas de déréguler, mais de simplifier intelligemment : cette mesure ne coûte rien, ne requiert aucun budget supplémentaire et permet de concentrer les ressources sur les véritables enjeux urbains.

    Pour Clémentine Barzin, cheffe de groupe : « Cette réforme est une décision de bon sens, qui allie dynamisme économique, sécurité juridique et réduction des tracasseries administratives. Le MR continuera à défendre les acteurs de terrain avec des solutions concrètes, pour une ville plus vivante, plus simple et plus conviviale. »

  • Le MR refuse les dépassements budgétaires irresponsables

    Le MR refuse les dépassements budgétaires irresponsables

    Ce mardi, en commission des finances et des affaires générales, le MR par la voix de sa cheffe de groupe Clémentine Barzin, a réaffirmé son opposition aux nouveaux dépassements budgétaires demandés par le gouvernement sortant. Face à une trajectoire budgétaire qui met en péril l’avenir de la Région, le MR bruxellois refuse de cautionner des finances publiques hors de contrôle qui risquent de précipiter Bruxelles vers une crise financière majeure.

    Clémentine Barzin explique : « Les chiffres parlent d’eux-mêmes : alors que la Région a déjà enregistré un dérapage d’1,6 milliard d’euros en 2024, les crédits de liquidation au budget pour les six premiers mois de 2025 atteignent maintenant 4,590 milliards d’euros. Si cette tendance se poursuit à ce rythme, nous dépasserions les 9 milliards de dépenses pour l’année, un niveau insoutenable. Avec des recettes estimées par le Gouvernement à 5,457 milliards d’euros nous serions sur une trajectoire amenant à un déficit 3,7 milliards d’euros en 2025, soit plus du double de celui budget en 2024. »

    Le Mouvement Réformateur bruxellois souligne également les dérogations demandées pour le budget des salaires. « Malgré nos demandes au gouvernement, nous n’avons jamais reçu le détail du calcul prouvant la nécessité de prévoir une nouvelle dérogation budgétaire pour les salaires. Nous ne contestons aucune indexation ou avantage salarial mais décrions des chiffres qui ne correspondent pas à la réalité et font augmenter le budget des dépenses de l’ordre de 150 millions d’euros, alors qu’il y a un moratoire sur le personnel. » ajoute Clémentine Barzin.

    Le cas particulier de la Société de Logement de la Région Bruxelloise (SLRB) est révélateur de la gestion actuelle. Alors qu’elle avait déjà reçu un prêt de 150 millions d’euros en 2024, celui-ci n’a toujours pas été remboursé, et le gouvernement envisage aujourd’hui de reconduire 56 millions supplémentaires dans les douzièmes provisoires. Cette situation interroge : comment peut-on accepter une reconduction automatique sans garantie sur la gestion et l’utilisation de ces fonds ? Il faut un changement structurel de politique et de méthode plutôt qu’un chèque en blanc à des structures mal gérées.

    Alors que l’agence de notation Standard & Poor’s s’apprête à réévaluer la trajectoire budgétaire de la Région, Clémentine Barzin ajoute : « Si aucun signal clair de redressement n’est envoyé, Bruxelles risque une dégradation de sa note et se retrouvera dans l’incapacité de se financer sur les marchés. Cette situation est le résultat de l’inaction du gouvernement sortant, qui a refusé de prendre les mesures nécessaires pour assainir nos finances. Il est urgent de constituer un gouvernement de plein exercice capable d’engager des réformes structurelles pour éviter le pire. »

    Clémentine Barzin conclut : « Parce que nous refusons de voir Bruxelles s’enfoncer dans une crise financière, parce que nous croyons en une gestion responsable de l’argent public, le MR ne votera pas ces dépassements budgétaires. Réduire les dépenses n’est plus une option, c’est une nécessité pour préserver l’avenir de notre Région et l’autonomie de ses institutions. Il est temps d’avoir le courage de poser des choix responsables : un gouvernement et un budget sérieux au service des Bruxellois et de leur avenir. »

  • Enfin une action contre les nuisances des métros M7 avec une réduction de vitesse sur le tronçon le plus bruyant

    Enfin une action contre les nuisances des métros M7 avec une réduction de vitesse sur le tronçon le plus bruyant

    Depuis la mise en service des nouvelles rames de métro M7, les nuisances sonores et vibratoires sur la ligne 1 ont suscité de nombreuses plaintes de la part des riverains. Malgré des mesures mises en place par la STIB, comme un reprofilage plus fréquent des roues, les nuisances persistent, particulièrement la nuit, transformant le quotidien des habitants en un véritable calvaire.

    Récemment, Ombuds Bruxelles a émis une série de recommandations à l’attention de Bruxelles Environnement, de la STIB et du Gouvernement bruxellois. Parmi celles adressées à la STIB, figure notamment la réduction de la vitesse des métros sur les tronçons les plus problématiques, une mesure essentielle pour limiter les nuisances. Le tronçon Montgomery-Tomberg est le plus touché par les nuisances sonores et vibratoires compte tenu d’une usure anormale des roues des M7. Face à ces problèmes, le groupe MR au Parlement bruxellois interpelle depuis des années les autorités régionales en relayant les préoccupations de nombreux riverains.

    Amélie PANS a questionné la ministre Elke Van den Brandt ce vendredi au Parlement bruxellois. En réponse, la ministre a confirmé que la STIB s’est engagée à tester quelques jours une réduction de la vitesse des métros M7 entre 22h et 7h sur le tronçon Montgomery-Tomberg afin d’en évaluer l’impact sur les nuisances sonores et vibratoires subies par les riverains.

    « En tant que parlementaire mais aussi conseillère communale à Woluwe-Saint-Lambert, je suis soulagée de voir ce dossier avancer après tant de signalements et de plaintes déposées. Cette phase test est un premier pas, mais elle doit être mise en œuvre sans délai. Les riverains ne peuvent plus attendre », déclare Amélie PANS.

    Aurélie CZEKALSKI députée MR qui suit ce dossier depuis 2022 au Parlement bruxellois, ajoute : « Je salue le rôle positif et constructif de la ministre Van den Brandt dans ce dossier qui entend la détresse des riverains et met en place une phase test de réduction de vitesse sur ce tronçon problématique. Le MR aurait cependant voulu que la vitesse soit diminuée jusqu’à l’obtention du rapport définitif du test. Si le test conclue à des vibrations moindres, nous attendons de la STIB une réduction de la vitesse jusqu’à ce que ce problème soit résolu de manière pérenne.”

    Pour les Députées MR : “C’est enfin une première mesure concrète, mais trois jours de test, c’est dérisoire ! Les riverains subissent ces nuisances depuis trop longtemps, et il est inacceptable de se contenter d’une période de réduction de vitesse aussi courte pour un problème aussi grave. Le MR déplore ce délai et exige que cette réduction de vitesse soit maintenue tant qu’aucune solution définitive n’est trouvée. La STIB doit assumer ses responsabilités sociétales et cesser de tergiverser. »

  • Instrumentaliser le mot ‘génocide’ : Une insulte à l’Histoire, un poison pour le débat

    Instrumentaliser le mot ‘génocide’ : Une insulte à l’Histoire, un poison pour le débat

    Ce vendredi, la gauche PS et Ecolo s’est ralliée à l’extrême gauche radicale du PTB pour lui permettre d’obtenir une majorité parlementaire afin de voter une résolution demandant un cessez-le-feu à Gaza, mais aussi des sanctions à l’encontre d’Israël et la reconnaissance d’un « caractère génocidaire des massacres perpétrés par Israël ». Ce faisant, la gauche démocratique a franchi un pas inquiétant.

    Le MR a rappelé que les matières internationales ne sont pas de la compétence de la Région bruxelloise. Cette résolution n’aura pas d’impact dans les politiques régionales.

    Le MR a dénoncé l’instrumentalisation de la gauche.

    La gauche instrumentalise nos institutions. « Ne faisons pas croire aux citoyens que ce parlement aurait les clés du conflit », a pointé la députée Latifa Ait Baala. La gauche instrumentalise le conflit. « Ce que nous dénonçons, c’est de faire son beurre électoral avec le sang des victimes », a poursuivi la députée. Rejointe par le député Amin El Boudjaini : « Vous détournez les regard des véritables problèmes pour lesquels vous avez été élus : l’insécurité gangrène nos rues, 65% des enfants issus des quartiers défavorisés décrochent à l’école primaire… Depuis 20 ans, vous ne parlez des Palestiniens qu’à l’approche des élections ou quand vous êtes dos au mur, pour mieux cacher l’échec de votre bilan ».

    Une victime est une victime.

    Le MR a déploré la situation à Gaza, un champ de ruines au bilan humain horrifiant suite aux représailles de l’Etat d’Israël consécutives aux attaques terroristes du Hamas le 7 octobre 2023. « Nous avons le devoir moral de condamner toutes les exactions à l’égard de toutes les victimes. Le camp de la paix doit l’emporter, quel que soit le camp des victimes. Chaque victime est une victime de trop », a plaidé la députée. Les libéraux bruxellois ont rappelé la position de la Belgique telle qu’affirmée à l’ONU en décembre 2024, appelant à un cessez-le-feu à Gaza, à la libération immédiate et inconditionnelle des otages, à la fourniture de l’aide humanitaire, à l’arrêt des violences, au respect du droit international et du droit international humanitaire par toutes les parties, ainsi qu’à un retour au dialogue. La Belgique continuera de plaider pour une solution à deux Etats. « Le MR soutient complètement le cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier entre Israël et le Hamas, aussi fragile soit-il », a souligné Latifa Ait-Baala.

    Le MR a dénoncé la radicalité de la proposition PTB-PS-Ecolo.

    Le MR a dénoncé les surenchères de qualifications, notamment de génocide, faites par l’extrême gauche. À ce jour, la communauté internationale reconnaît quatre génocides: à l’encontre des Juifs, des Arméniens, des Tutsis et celui de Srebrenica, qui a touché principalement des Bosniaques musulmans. Le MR a souligné la qualification du Hamas en tant que groupe terroriste par l’Union européenne. Le MR a dénoncé la demande de sanctions à l’égard d’Israël. Licences d’armes, fin des subventions, suppression des missions économiques… Le MR a démontré que ces demandes de sanctions économiques dans la résolution sont dans la pratique sans effets. Elles visent surtout le symbole, celui de parler de sanctions contre Israël.

    Les libéraux ont défendu la cohésion sociale à Bruxelles.

    Le MR s’oppose à toute importation du conflit. Les libéraux ont mis en garde contre les discours polarisants du type ‘eux c’est eux, nous c’est nous’, qui ont pour effet d’amplifier les contradictions et de créer des camps opposés. Par exemple des discours qui assimilent toutes les personnes d’origine juive à des citoyens israéliens qui soutiendraient inconditionnellement les politiques du gouvernement d’Israël. « J’ai entendu dans la discussion la gauche véhémente s’exclamer qu’il fallait ‘choisir son camp’ ou parler ‘d’Etat criminel d’Israël’. Nous avons, comme politiques bruxellois, un devoir de lutter contre la haine. Et, par tous les moyens, d’éviter de l’attiser », a dit Clémentine Barzin. « Unia établit clairement une corrélation entre la guerre Israël-Hamas et l’augmentation forte de l’antisémitisme. Ces derniers mois de conflit, nous avons vu, à l’ULB, l’agression d’un étudiant juif et récemment des slogans ‘Pas de sionistes dans nos quartiers, pas de quartier pour les sionistes!’. La Région est, ici, compétente pour la cohésion sociale. Nous avons le devoir de lutter contre l’antisémitisme », a-t-elle conclu. Au moment du vote, considérant la position de la Belgique en faveur d’un cessez-le-feu, les libéraux se sont abstenus.

  • Bruxelles face à l’explosion de l’insécurité : une réponse politique indispensable

    Bruxelles face à l’explosion de l’insécurité : une réponse politique indispensable

    Aujourd’hui, à la demande du groupe MR au Parlement bruxellois et de sa cheffe de groupe, Clémentine Barzin, se tenait un large débat sur l’insécurité à Bruxelles.

    Bruxelles est aujourd’hui confrontée à une montée inquiétante de l’insécurité, tant dans l’espace public que dans ses infrastructures essentielles comme les transports en commun. Ces derniers jours, la capitale a été marquée par une vague de fusillades liées au narcotrafic et une recrudescence alarmante des agressions dans les transports bruxellois. Face à cette situation inacceptable, les députés Amin El Boujdaini et Aline Godfrin ont interpellé le Gouvernement bruxellois pour exiger des mesures concrètes et immédiates afin de garantir la sécurité des citoyens.

    Lors de son intervention, Amin El Boujdaini a souligné la gravité des fusillades survenues à Anderlecht et Saint-Josse, qui s’inscrivent dans une guerre des territoires entre trafiquants de drogue. Une insécurité banalisée où les habitants, habitués à entendre les coups de feu, ne cherchent même plus à se mettre à l’abri. Le député a exigé des explications claires sur la rapidité d’intervention des services de police et de secours, ainsi que sur l’efficacité des dispositifs régionaux en place, notamment le Centre Régional de Crise (CORES) et le rôle du Gold Commander. Il est urgent d’améliorer la coordination entre les services de police locale et fédérale pour assurer une réponse rapide et adaptée à cette menace croissante.

    De son côté, Aline Godfrin a mis en lumière une autre forme d’insécurité qui gangrène Bruxelles : celle qui touche les transports en commun. Agressions homophobes, harcèlement sexiste, vols, consommation de drogues dures dans les stations : la députée a dénoncé un climat anxiogène devenu insupportable pour les usagers et les agents de la STIB. Elle a rappelé que les femmes sont les premières victimes de cette insécurité, avec un usage des transports qui chute drastiquement en soirée. Malgré des résolutions votées au Parlement bruxellois à l’initiative du MR, la situation ne cesse de se détériorer. Les dispositifs annoncés, comme l’engagement de 40 nouveaux agents de sécurité, restent insuffisants tant que des mesures fermes et globales ne sont pas prises.

    Clémentine Barzin explique : « Ces problèmes sécuritaires ne sont pas seulement une menace pour les citoyens, mais aussi un obstacle à la mobilité et au dynamisme économique de la Région. La peur de prendre le métro ou de circuler en ville nuit directement à l’attractivité de Bruxelles et à la qualité de vie de ses habitants. Face à ce constat, le MR réclame une réévaluation des priorités sécuritaires et une intensification des efforts contre le narcotrafic, la criminalité dans les transports et le sentiment d’impunité qui gangrène la capitale. »

    Il est temps d’agir avec détermination. Bruxelles ne peut se résigner à être une ville où les fusillades deviennent une habitude et où les citoyens doivent choisir entre leur sécurité et leur liberté de mouvement. Le MR appelle le Gouvernement bruxellois à prendre ses responsabilités et à mettre en place un plan d’action ambitieux et efficace pour restaurer la sécurité dans les rues et les transports publics. Le MR y reviendra lors de la prochaine plénière avec une motion reprenant les propositions concrètes du MR pour améliorer la sécurité a Bruxelles.