Catégorie : Communiqué de presse

  • Titres-services: le MR fait le choix d’une solution pérenne face aux fausses promesses

    Titres-services: le MR fait le choix d’une solution pérenne face aux fausses promesses

    En séance plénière du Parlement bruxellois, ce vendredi 28 novembre 2025, la revalorisation salariale des aide-ménagères s’est imposée comme le sujet central des débats, un enjeu prioritaire pour le MR. Face aux fausses promesses de certains, les libéraux ont défendu une solution durable et financièrement soutenable, garantissant structurellement cette revalorisation en Région bruxelloise.

    Le MR rappelle son engagement constant envers les aide-ménagères bruxelloises. « Tout travail mérite salaire. Et les 28 000 aide-ménagères bruxelloises, dont nous connaissons le courage et la pénibilité du métier, méritent une revalorisation digne de ce nom », souligne Clémentine Barzin, cheffe de groupe MR. Comme en Wallonie et en Flandre, ces travailleuses doivent pouvoir bénéficier de la revalorisation salariale de 0,77 € par heure. Le MR veut que Bruxelles ne reste pas à la traîne.

    Une solution bancale sans vision à long terme 

    Les deux textes présentés par Défi et le PS reposent sur une prime induisant une dépense supplémentaire de 13,5 millions d’euros en 2025, hors du cadre des douzièmes provisoires et sans compensation !

    À cela s’ajoute une série de questions soulevées par le MR mais restées sans réponse telles que le montant net dans la poche des aide-ménagères d’une prime soumise à l’impôt, l’inégalité entre les aide-ménagères sous contrat actuellement et celles ayant arrêté, qui ne bénéficieraient pas de la prime… mais également l’absence d’écoute du secteur des titres-services.

    Le MR refuse les fausses promesses pour 2025

    « Le secteur des aide-ménagères a besoin d’un signal fort ! Nous voulons une solution pérenne pour revaloriser le salaire des travailleuses et des travailleurs, pas un one shot en inventant de l’argent que Bruxelles n’a plus ! » rappelle Clémentine Barzin.

    C’est pourquoi le MR s’est abstenu sur la modification du budget 2025.

    De leur côté, les libéraux ont choisi de présenter une solution structurelle, équilibrée et soutenable dès janvier 2026 par une proposition d’ordonnance visant à :

    1. Augmenter le prix du titre-service de 0,77 €

    Montant directement lié à l’augmentation horaire des aide-ménagères, ce qui implique les utilisateurs dans l’amélioration de la rémunération.

    1. Supprimer le plafond des frais administratifs (0,30 €)

    Une modernisation attendue par les entreprises pour absorber les coûts non couverts et stabiliser durablement le secteur.

    1. Ajuster la déductibilité fiscale de 15 % à 10 %

    Une mesure raisonnable générant environ 6 millions d’euros par an, maintenant un avantage fiscal tout en soutenant l’équilibre du système.

    Cette proposition sera examinée ce mercredi 3 décembre en commission des affaires économiques et de l’emploi du Parlement bruxellois.

  • Prestations familiales : le MR adopte une seconde mesure pour maîtriser les dépenses sans réduire les droits des familles bruxelloises

    Prestations familiales : le MR adopte une seconde mesure pour maîtriser les dépenses sans réduire les droits des familles bruxelloises

    Bruxelles, le 24 juin 2025 – Ce mardi, à l’issue de l’audition du ministre des Finances, Sven Gatz, et de la Fonctionnaire dirigeante d’Iriscare, Tania Dekens, la commission des Affaires bicommunautaires générales a voté en faveur d’une proposition portée par Clémentine Barzin et Sadik Köksal (MR) visant à préserver la viabilité des prestations familiales. Cette mesure permet d’éviter une dépense supplémentaire de 26,5 millions d’euros en 2026. Explications.

    Plus d’un milliard : c’est le budget consacré aujourd’hui aux allocations familiales à Bruxelles, via la COCOM. Ce mécanisme concerne plus de 300.000 enfants et constitue l’un des outils les plus efficaces pour lutter contre la pauvreté infantile.

    « La pauvreté infantile est en pleine expansion à Bruxelles : elle touche 27 % des enfants, soit près d’un sur quatre ! Garantir la viabilité du système des prestations familiales est une responsabilité politique majeure. C’est notre meilleur rempart contre la précarité des plus jeunes », souligne Clémentine Barzin, cheffe de groupe MR au Parlement bruxellois.

    La pérennité des allocations familiales est aujourd’hui doublement menacée. D’une part, par la dégradation des finances régionales : un déficit de 1,6 milliard d’euros et une dette consolidée s’élevant à 14,5 milliards d’euros. D’autre part, par la diminution progressive de la dotation fédérale liée à la régionalisation des prestations familiales. De 28,3 millions d’euros en 2024, cette enveloppe tombera à 17 millions en 2028, soit une perte de 11,3 millions d’euros en trois ans.

    C’est dans ce contexte que le gouvernement avait commandité, en 2023, un « spending review » qui a permis d’identifier 17 recommandations visant à garantir la viabilité du système des prestations familiales. Mais force est de constater qu’aucune de ces pistes n’a été concrétisée. Le dossier est resté bloqué, reporté à la prochaine législature.

    Affaires courantes obligent, le MR a décidé d’agir depuis le Parlement en concrétisant certaines de ces recommandations. Après une première initiative concernant les étudiants étrangers, les libéraux proposent de prolonger une mesure transitoire mise en place en 2020, qui maintient l’ancien système fédéral de prestations familiales pour les enfants nés avant le 1er décembre 2019, dont le montant de base est 10 euros inférieur.

    Initialement prévue jusqu’au 31 décembre 2025, cette mesure transitoire arrivera à échéance sans intervention. Le MR propose de la pérenniser, évitant ainsi une hausse des dépenses dans un contexte budgétaire extrêmement tendu.

    « L’objectif est simple : éviter 26,5 millions d’euros de dépenses supplémentaires dès 2026. Sans faire mal, sans impact sur les familles bruxelloises puisque nous ne leur enlevons rien, nous ne touchons pas à des droits acquis. Nous assumons nos responsabilités avec une mesure de bonne gouvernance. D’ailleurs, Iriscare confirme que par l’adoption des deux dernières propositions du MR, la COCOM parviendra à un rééquilibre budgétaire dans son enveloppe de prestations familiales», ajoute Clémentine Barzin.

    Le Conseil de gestion de la famille a rendu un avis favorable à cette mesure, considérant qu’elle ne détériore pas la situation des familles.

  • Le MR propose de renforcer la présence économique de Bruxelles au Maroc et de reconnaître le Sahara marocain

    Le MR propose de renforcer la présence économique de Bruxelles au Maroc et de reconnaître le Sahara marocain

    Le Groupe MR au Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale a déposé une proposition de résolution visant à soutenir la reconnaissance de la souveraineté du Royaume du Maroc sur le Sahara, tout en appelant à l’ouverture d’une antenne économique bruxelloise dans le Sud marocain. Ce texte s’inscrit dans une démarche de diplomatie économique proactive, qui vise à soutenir les entreprises bruxelloises dans leur développement international et à renforcer les liens institutionnels et commerciaux avec un partenaire stratégique pour la Belgique.

    Sous l’impulsion du député Amin El Boujdaini, le MR défend une vision cohérente et responsable : « Il est temps que Bruxelles parle d’une seule voix et s’engage concrètement aux côtés du Maroc, un partenaire stable, fiable et incontournable sur la scène africaine. Le développement du Sud marocain est une opportunité que nous ne pouvons ignorer : c’est là que se construit l’Afrique économique de demain. »

    Le développement spectaculaire de Dakhla et Laâyoune – zones industrielles, port stratégique, énergies vertes – ouvre de nouvelles portes aux entreprises bruxelloises, trop souvent absentes de ces marchés. Le MR propose une solution pragmatique : établir une présence de terrain, en lien avec le bureau de hub.brussels à Rabat, pour accompagner les PME, créer des passerelles économiques et capter les opportunités locales.

    Pour le MR, la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara est aussi un gage de stabilité régionale. Amin El Boujdaini : « Dans un contexte géopolitique marqué par les tensions au Sahel, le Maroc joue un rôle-clé contre le terrorisme et l’extrémisme, tout en développant des modèles économiques viables. Notre proposition s’inscrit dans une logique de partenariat stratégique, de sécurité et de croissance partagée. »

    Nous appelons l’ensemble des forces démocratiques à soutenir cette proposition ambitieuse, qui place l’économie, la coopération et la stabilité au cœur de la diplomatie régionale.

  • Bruxelles : le MR demande au gouvernement des actions concrètes face à la montée de l’antisémitisme

    Bruxelles : le MR demande au gouvernement des actions concrètes face à la montée de l’antisémitisme

    Bruxelles, le 19 juin 2025 – Face à la montée inquiétante de l’antisémitisme en Région bruxelloise, le MR, par la voix de Clémentine Barzin, a déposé un ordre du jour motivé en séance plénière du Parlement bruxellois. Par cette initiative parlementaire, le groupe libéral réclame au gouvernement en affaires courantes des mesures concrètes pour lutter de manière ciblée contre l’antisémitisme. La proposition a été rejetée. 

    Depuis plusieurs années et encore plus ces derniers mois, les paroles et actes antisémites se multiplient à Bruxelles : pavés de la mémoire vandalisés, agressions sur les campus universitaires, notamment à l’ULB, tags de croix gammées, ou encore récemment des attaques ad hominem de juifs par l’affichage de leurs portraits dans les rues de la capitale.   

    Les chiffres confirment cette inquiétante tendance. Selon une enquête Ipsos réalisée pour l’Institut Jonathas et publiée en mai 2024, 14 % des Belges déclarent éprouver de l’aversion envers les Juifs. Ce chiffre dépasse largement celui observé en France, estimé à 6 % selon un sondage Ifop. À Bruxelles, ce taux grimpe même à 22 %, contre 16 % en Flandre et 9 % en Wallonie.  

    Dans ce contexte, Clémentine Barzin, cheffe du groupe MR au Parlement bruxellois, a interpellé la secrétaire d’État en charge de l’Égalité des Chances. En effet, le Plan bruxellois de lutte contre le racisme 2023-2026 ne comporte qu’une petite poignée d’actions spécifiquement consacrées à la lutte contre l’antisémitisme. 

    « Nous avons le devoir de protéger tous les bruxellois, indépendamment de leurs appartenances religieuses ou philosophiques! L’antisémitisme, s’il partage avec le racisme l’exclusion, la stigmatisation et la violence, repose sur des fondements spécifiques. Là où le racisme hiérarchise des groupes humains en fonction d’attributs culturels ou biologiques prétendus, l’antisémitisme produit une figure de l’ennemi total, vecteur d’un complot global, souvent assimilé à l’élite économique ou politique. Cette singularité mérite une réponse adaptée, ciblée, cohérente » a expliqué Clémentine Barzin, cheffe de groupe du MR.   

    Face aux réponses jugées insuffisantes de la part de la secrétaire d’État, et compte tenu de l’urgence de la situation, la députée libérale a décidé de porter le sujet en séance plénière à travers un ordre du jour motivé. Celui-ci formalise les principales revendications du MR en matière de lutte contre l’antisémitisme à Bruxelles, parmi lesquelles figurent l’élaboration d’un Plan bruxellois spécifique à la lutte contre l’antisémitisme, le déploiement de mesures de prévention, d’éducation et de sensibilisation, ainsi que le renforcement des partenariats entre safe.brussels et les institutions juives représentatives actives sur le terrain. Le texte appelle également à un état des lieux précis de l’impact du conflit au Proche-Orient, tant sur la hausse des actes antisémites à Bruxelles que sur le sentiment d’insécurité exprimé par les citoyens de confession juive.  

    « En quelle année sommes-nous ? N’avons-nous rien appris ? Est-ce acceptable à vos yeux ? Cet ordre du jour motivé a été rédigé avec un objectif clair : illustrer l’engagement de notre parlement dans la lutte contre l’antisémitisme. Nous avons pris des contacts, consulté les groupes, tenu compte des sensibilités, dans un esprit de dialogue et de construction. La situation est bien trop grave pour que nous restions dans l’attentisme » a déclaré Clémentine Barzin en séance.   

    Le rejet de cette proposition par le parlement bruxellois n’empêchera pas le MR à poursuivre le combat légitime qu’est la lutte contre l’antisémitisme.  

  • Réforme de l’octroi des prestations familiales : feu vert à la proposition du cd&v et du MR !

    Réforme de l’octroi des prestations familiales : feu vert à la proposition du cd&v et du MR !

    Bruxelles, le 17 juin 2025 – Ce mardi, en commission des Affaires bicommunautaires générales du Parlement bruxellois, le cd&v, par la voix de Benjamin Dalle, et le MR, représenté par Clémentine Barzin et Sadik Köksal, avec le soutien de Vooruit, Pascal Smet, ont présenté une proposition d’ordonnance conjointe. L’objectif : supprimer le droit aux prestations familiales pour les étudiants majeurs de l’enseignement supérieur dont le séjour en Belgique repose uniquement sur leur statut d’étudiant. Cette proposition a été votée. Explications.

    Les finances de la Région bruxelloise sont dans le rouge : 1,6 milliard d’euros de déficit et une dette atteignant 14,5 milliards. Une situation aggravée par la récente dégradation de la note de la Région par l’agence Standard & Poor’s. Parmi les postes budgétaires les plus importants de la Commission communautaire commune (COCOM), figurent les prestations familiales, qui concernent plus de 308 000 enfants en Région bruxelloise. Or, c’est incontestable, ce mécanisme est essentiel dans la lutte contre la pauvreté infantile.

    C’est pourquoi, un « spending review » du système a été réalisé 2023. Le but ? Garantir la soutenabilité du régime face aux difficultés financières de la Région. Au total, 17 recommandations de réforme ont été formulées. La proposition d’ordonnance déposée conjointement par le cd&v et le MR s’inscrit directement dans cette dynamique. Elle matérialise l’une des pistes identifiées dans le spending review, en traduisant une volonté commune de mieux cibler les aides publiques.

    La réforme vise à exclure des prestations familiales les étudiants étrangers majeurs – européens ou non – dont la présence en Belgique repose uniquement sur un séjour temporaire à des fins d’études. Elle permettrait ainsi de recentrer les aides sur les enfants et jeunes adultes disposant d’un ancrage durable dans la région.

    Actuellement, les étudiants non européens domiciliés à Bruxelles et titulaires d’un séjour valable peuvent percevoir des prestations familiales, y compris durant leurs études supérieures. Pourtant, nombre d’entre eux ne séjournent en Belgique que temporairement, le temps de leur cursus. La réforme propose de réserver ces aides aux jeunes réellement ancrés dans la Région, en alignant Bruxelles sur les pratiques déjà en vigueur en Flandre et en Wallonie.

    « Cette réforme repose sur un principe simple : les prestations familiales doivent bénéficier aux jeunes qui entretiennent un lien réel et durable avec la Belgique et résident effectivement en Région bruxelloise. Elle ne concernera que les étudiants étrangers introduisant une première demande à partir de la rentrée 2025. Il ne s’agit pas de remettre en cause des droits existants, mais d’assurer une utilisation plus cohérente et équitable des ressources publiques. », explique Sadik Köksal, député MR et co-signataire du texte.

    « Assurer la viabilité du régime des prestations familiales dans le contexte budgétaire actuel est un enjeu majeur ! Ces mesures permettront des économies annuelles moyennes cumulant près de 16, 1 millions d’euros d’ici à 2029 », explique Clémentine Barzin, cheffe de groupe MR.

    « Avec cette proposition, nous voulons garantir la soutenabilité financière du système bruxellois des allocations familiales à long terme. En agissant dès aujourd’hui et en prenant des mesures ciblées, nous évitons que les prestations destinées aux familles bruxelloises soient mises sous pression », déclare Benjamin Dalle.

    Le MR a également soumis en parallèle, un autre texte visant à prolonger la réduction des 10 euros sur le montant de base des prestations familiales pour les enfants nés avant le 1er décembre 2019. Ce texte a été examiné aujourd’hui en commission et permettrait d’éviter une dépense de près de 25 millions au 1er janvier 2026. S’il a été globalement bien accueilli par les députés, ces derniers ont toutefois demandé qu’une audition préalable des ministres compétents soit organisée.

  • La commission des finances du parlement bruxellois a voté ce jeudi 12 juin les crédits provisoires pour le troisième trimestre 2025.

    La commission des finances du parlement bruxellois a voté ce jeudi 12 juin les crédits provisoires pour le troisième trimestre 2025.

    Le MR a voté contre le projet d’ordonnance du gouvernement bruxellois.

    « Les crédits pour les 9 premiers mois dépassent les 9/12èmes du budget initial de 2024 à hauteur de 298 millions en liquidations et de 308 millions en engagement. Dans le même temps, les recettes diminuent de 103 millions d’euros. Basé sur le budget initial de 2024, qui a conduit à un déficit lourd d’1,4 milliard, le budget régional continue à aller dans le mur », déclare la cheffe de groupe MR Clémentine Barzin.
    Pour le MR, qui tente depuis un an de former un gouvernement bruxellois et a mis sur pied un comité de pilotage budgétaire, la Région bruxelloise doit se doter d’une trajectoire budgétaire pluriannuelle rigoureuse visant un retour à l’équilibre à l’horizon 2031, conformément à l’agenda fixé au niveau européen. Cela doit passer, au cours de cette législature, par une réduction de moitié du déficit régional, c’est-à-dire de 200 millions par an, et ce afin de demeurer autour d’un ratio de dette de 220%, ce qui a été fixé comme une balise importante par Standard & Poor’s.

    « La réduction du déficit demande des mesures structurelles courageuses », continue Clémentine Barzin. « Alors que l’agence de notation rendra sa note ce vendredi 13 juin, ce courage manque au gouvernement sortant. Le ministre des finances nous dit aujourd’hui qu’il ne peut garantir que le budget 2025 restera dans les clous des 12/12èmes de 2024, qu’il attend le retour des administrations et des ministres sur l’application du moratoire sur les engagements ainsi que des -15% sur les subsides facultatifs, qu’il attend un retour sur les sous-utilisations et la priorisation des investissements en vue d’un budget d’urgence pour 2025… Nous n’avons rien de concret, ce gouvernement sortant ne prend toujours pas ses responsabilités face aux dépenses incontrôlées de notre région ».

    Le MR appelle le gouvernement sortant à faire au plus tôt ce budget d’urgence comportant les indispensables réductions de dépenses, nécessaires à la survie de la Région bruxelloise. « Il faut aujourd’hui non seulement stabiliser le déficit mais réduire les dépenses de la maison Bruxelles. Au Parlement, le MR ne sera le partenaire que d’un budget sérieux », conclut Clémentine Barzin.
  • Accord au Bureau du Parlement bruxellois : une modernisation ambitieuse au service de la sobriété budgétaire

    Accord au Bureau du Parlement bruxellois : une modernisation ambitieuse au service de la sobriété budgétaire

    Le Bureau du Parlement bruxellois a adopté ce jour une série de décisions visant à moderniser le fonctionnement de l’institution tout en contribuant significativement à l’effort budgétaire régional. Cet accord inédit réunit plusieurs familles politiques autour d’un objectif commun : garantir une gestion plus sobre, plus efficace et plus transparente.

    Les mesures adoptées prévoient notamment une réduction de 10 % des dépenses de fonctionnement à l’horizon de la fin de la législature, une révision des barèmes du personnel uniquement pour les nouveaux engagements et dans le respect du dialogue social, une digitalisation complète des procédures internes, ainsi qu’un gel temporaire de la cotisation à la caisse de retraite parlementaire. Une diminution de 5 % des revenus des députés a également été actée afin de s’aligner sur le niveau de rémunération en vigueur à la Chambre fédérale. Par ailleurs, l’indemnité parlementaire de sortie sera réduite de deux à un an. Des économies substantielles seront aussi dégagées par la suppression d’avantages obsolètes et une meilleure utilisation des ressources existantes.

    Cette réforme structurelle reflète une volonté politique partagée d’exemplarité et de responsabilité. Elle permettra au Parlement bruxellois d’inscrire sa gouvernance dans un cadre durable, moderne et rigoureux, tout en préservant l’intégrité de ses missions démocratiques.

    Clémentine Barzin (MR) : « Cette réforme est une réponse concrète à une exigence que nous partageons tous : celle d’une gestion exemplaire de l’argent public. Nous avons voulu poser des actes clairs, qui conjuguent rigueur, transparence et adaptation aux réalités de notre temps. Je me réjouis du travail collectif et particulièrement des efforts de mes collègues Anne-Charlotte d’ursel et Aurélie Czekalski, membres du bureau du Parlement bruxellois pour le MR. »

    Lotte Stoops (Groen) :  » Nous réduisons le salaire des députés bruxellois et limitons les indemnités de sortie. Ainsi, nous envoyons un signal clair : en période de difficultés, les politiciens doivent aussi se remettre en question. »

    Mounir Laarissi (LE) : « Dans un contexte budgétaire régional particulièrement tendu, il est de notre devoir de montrer l’exemple. Cette note marque une étape forte : celle d’une institution qui accepte de s’appliquer à elle-même les efforts qu’elle demande aux Bruxellois. Réduction des dépenses, rationalisation des moyens, transparence… Ce sont des économies structurelles, mais aussi un signal clair : l’exemplarité commence par nous. »

    Martine Raets (VLD) : « Cinq partis se sont retrouvés dans le bureau du Parlement bruxellois pour élaborer ensemble l’exercice d’austérité que le Parlement bruxellois devait de toute façon faire : un compromis équilibré, sans tabou, sans exclusive aussi. C’est une bonne façon de travailler. Merci à toutes les parties impliquées et aux services du Parlement ».

    Mathias Vanden Borre (N-VA) : « Bruxelles est à l’arrêt depuis un an à cause de jeux politiques et d’un manque de volonté de travailler ensemble. Je me réjouis qu’avec cette réforme de l’institution parlementaire et nos propres remboursements auprès d’un certain nombre de partis, nous montrions qu’il y a bien une volonté d’aller de l’avant, de faire des choix et d’économiser sur notre propre fonctionnement. Que ce soit un signal des partis de bonne volonté pour aller de l’avant et aussi pour donner enfin à la Région de Bruxelles-Capitale les réformes dont elle a besoin et qu’elle mérite ».

    Cet accord marque une nouvelle étape dans la volonté des forces politiques bruxelloises de renforcer la confiance des citoyens envers leurs institutions. Par cet engagement collectif, le Parlement montre qu’il est possible de conjuguer maîtrise budgétaire, exigence démocratique et modernisation du service public. D’autres chantiers suivront dans cet esprit de responsabilité partagée.


    Akkoord over besparingen Brussels Parlement: een ambitieuze en budgettair verantwoorde modernisering

    Het Bureau van het Brussels Parlement heeft vandaag een reeks belangrijke beslissingen goedgekeurd die gericht zijn op de modernisering van de werking van de instelling, en tegelijkertijd een aanzienlijke bijdrage leveren aan de budgettaire inspanningen van het Gewest. Dit ongeziene akkoord brengt verschillende politieke families samen rond één gemeenschappelijk doel: zorgen voor een sober, efficiënt en transparant beheer.

    De goedgekeurde maatregelen voorzien onder meer in een vermindering van 10% van de werkingskosten van het parlement tegen het einde van de legislatuur, een herziening van de personeelsschalen, alleen voor nieuwe contracten en met inachtneming van de sociale dialoog, een volledige digitalisering van de interne procedures en een tijdelijke bevriezing van de bijdrage aan de parlementaire pensioenkas. Er is ook beslist om de lonen van de parlementsleden te verminderen met 5%, om deze zo in lijn te brengen met de lonen van de federale parlementsleden. Bovendien wordt de vertrekvergoeding van de parlementsleden ingekort van twee naar één jaar. Er zullen ook aanzienlijke besparingen worden gerealiseerd door het schrappen van achterhaalde voordelen voor parlementsleden en een beter gebruik van de bestaande middelen.

    Deze structurele hervorming weerspiegelt een gedeelde politieke wil tot voorbeeldigheid en verantwoordelijkheid. Ze zal het Brussels Parlement in staat stellen zijn beheer te verankeren in een duurzaam, modern en strikt kader, met respect voor de integriteit van zijn democratische opdracht.

    Clémentine Barzin (MR) : « Deze hervorming is een concreet antwoord op een eis die we allemaal delen: een voorbeeldig beheer van publieke middelen. We wilden duidelijke stappen zetten die zorgvuldigheid, transparantie en aanpassing aan de hedendaagse realiteit combineren. Ik ben verheugd over het collectieve werk en in het bijzonder over de inspanningen van mijn collega’s Anne-Charlotte d’Ursel en Aurélie Czekalski, leden van het Bureau van het Brussels Parlement voor de MR. »

    Lotte Stoops (Groen) : « We verminderen het loon van Brusselse parlementsleden en beperken de uittredingsvergoedingen. Zo geven we het duidelijke signaal dat politici in moeilijke budgettijden ook naar zichzelf moeten kijken. Bovendien maken we eindelijk komaf enkele achterhaalde voordelen die geen plaats hebben in een modern parlement. Goed bestuur begint in de eerste plaats bij de werking van de politiek zelf.

    Mounir Laarissi (LE) : « In een bijzonder gespannen budgettair klimaat op het niveau van het Gewest is het onze plicht om het goede voorbeeld te geven. Deze nota is een belangrijk moment: een instelling die bereid is zichzelf dezelfde inspanningen op te leggen als diegene die zij van de Brusselaars vraagt. Kostenbesparing, rationalisering van middelen, transparantie… Het gaat om structurele besparingen, maar ook om een duidelijk signaal: voorbeeldgedrag begint bij ons. »

    Mathias Vanden Borre (N-VA) : « Brussel staat één jaar stil door politieke spelletjes en een gebrek aan wil tot samenwerken. Ik ben verheugd dat we met deze hervorming van de parlementaire instelling en onze eigen vergoedingen met een aantal partijen tonen dat er wél bereidheid is om vooruit te gaan, keuzes te maken en te besparen op onze eigen werking. Laat dit een signaal zijn van partijen die van goede wil zijn om verder te gaan en ook het Brussels Hoofdstedelijk Gewest eindelijk de hervormingen te geven die het nodig heeft en verdient. »

    Martine Raets (VLD) : “Vijf partijen hebben elkaar in het bureau van het Brussels Parlement gevonden om samen de besparingsoefening die het Brussels Parlement hoe dan ook moest doen, uit te werken: een evenwichtig compromis, zonder taboes, zonder exclusieve ook. Het is een goede, en vooral de juiste, manier van werken. Dank aan alle betrokken partijen en de diensten van het parlement”.

    Dit akkoord markeert een nieuwe stap in de gezamenlijke wil van de Brusselse politieke krachten om het vertrouwen van de burgers in hun instellingen te versterken. Met dit collectieve engagement toont het Parlement dat het mogelijk is om budgettaire discipline, democratische eisen en modernisering van de publieke dienstverlening met elkaar te verzoenen. Verdere hervormingen zullen volgen in dezelfde geest van gedeelde verantwoordelijkheid.

  • Gaza : le MR appelle à la responsabilité, à l’efficacité et au respect des institutions

    Gaza : le MR appelle à la responsabilité, à l’efficacité et au respect des institutions

    Alors que la crise humanitaire à Gaza s’aggrave, le Mouvement Réformateur tient à réaffirmer sa position : la solidarité est un devoir moral, mais l’action politique doit rester efficace, respectueuse des institutions et dénuée de toute instrumentalisation. La solidarité ne dispense pas de la rigueur. Dans ce contexte, le MR appelle à faire preuve de gravité et de cohérence. « Notre responsabilité est d’aider concrètement, pas de multiplier les déclarations symboliques sans portée réelle », souligne Clémentine Barzin, cheffe du groupe MR au Parlement bruxellois.

    Ismail Luahabi, député MR, a insisté sur l’urgence de la situation humanitaire, tout en dénonçant les solutions irréalistes mises sur la table : « Ce qui se passe à Gaza est indescriptible. Mais 120 avions au-dessus d’un territoire en guerre, chaque jour, c’est irresponsable. Les camions sont là, à la frontière. L’urgence, c’est d’ouvrir les couloirs humanitaires. » Il rappelle que le MR agit au bon niveau : « Une résolution fédérale a été déposée pour soutenir le droit international humanitaire et relancer un processus de paix. C’est là que se joue l’action politique. »

    Clémentine Barzin a, pour sa part, mis en garde contre la perte de crédibilité des institutions régionales : « En trois mois, nous avons débattu trois fois de Gaza au Parlement bruxellois. Mais nos compétences sont ailleurs. L’emploi, la sécurité, la santé, la propreté… Voilà ce pour quoi les Bruxellois nous ont élus. » Elle ajoute : « Instrumentaliser ce Parlement pour des conflits internationaux, c’est affaiblir la seule institution qui peut encore répondre aux vrais problèmes des Bruxellois. »

    Le MR alerte également sur les conséquences d’une importation du conflit israélo-palestinien dans le débat politique local. « Ramener à Bruxelles des fractures qui déchirent déjà une autre région du monde, c’est prendre le risque de fragiliser davantage notre cohésion sociale », affirme Clémentine Barzin. « Ce Parlement doit être un lieu de solutions, pas de surenchère symbolique ou de polarisation importée. »

    Le MR rappelle son attachement à la justice internationale : « Le MR soutient la Cour pénale internationale et l’exécution de ses mandats, dans le respect du droit et des procédures belges », rappelle Luahabi. Mais ce soutien ne doit pas se faire au détriment de la cohésion sociale. « Le vivre-ensemble bruxellois est déjà fragilisé. Chaque mot compte. Chaque texte voté ici doit être pesé avec responsabilité », ajoute Clémentine Barzin.

    Parce que l’émotion ne doit jamais effacer la raison, le MR appelle à recentrer l’action politique sur ses compétences réelles, à préserver l’intégrité des institutions bruxelloises, et à agir là où cela a un réel impact. « La solidarité se traduit par des actes. Le respect des institutions, lui, garantit que ces actes soient utiles et efficaces », conclut le groupe MR.

  • Première étape pour sauver le clubbing à Bruxelles !

    Première étape pour sauver le clubbing à Bruxelles !

    La commission du Développement territorial du Parlement bruxellois a examiné ce lundi 28 avril un texte visant à mieux protéger les discothèques et autres lieux de vie nocturne existants dans la capitale. L’initiative est portée par Pascal Smet (Vooruit.brussels) et Anne-Charlotte d’Ursel (MR).

    Le projet de texte concerne notamment les établissements reconnus comme patrimoine culturel immatériel ainsi que les salles de concert reconnues par les Communautés. Cette liste pourra être élargie par le gouvernement à l’avenir. Une attention particulière sera également portée à la protection des riverains lorsque de nouveaux établissements nocturnes s’installent dans un quartier.

    Le principe de « agent of change » est central: toute personne créant une nouvelle situation, par exemple en venant habiter à proximité d’une boîte de nuit, devra elle-même prendre les mesures nécessaires pour se prémunir des nuisances sonores existantes.

    Suite aux auditions organisées ces dernières semaines, les auteurs ont adapté le texte et ont décidé de solliciter un nouvel avis du Conseil d’État. Après réception de cet avis, la commission procédera à l’adoption définitive, avant un passage en séance plénière du Parlement bruxellois dans les prochaines semaines.

    Ce texte marque une étape importante pour préserver et valoriser la vie nocturne, un élément clé de l’identité et de l’attractivité de Bruxelles.

    Ont à ce stade cosigné le texte : Isabelle Emmery (PS), Alain Deneef (Les Engagés), Imane Belguenani (Open VLD) et Benjamin Dalle (CD&V).

  • Trésorerie de la société bruxelloise du logement : « C’est un puits sans fond ! »

    Trésorerie de la société bruxelloise du logement : « C’est un puits sans fond ! »

    Bruxelles, le 11 avril 2025 – Ce jeudi, en commission Logement du Parlement bruxellois, le MR, par la voix de Clémentine Barzin, cheffe de groupe, a vivement critiqué la gestion chaotique de la trésorerie de la Société du Logement de la Région de Bruxelles-Capitale (SLRB), à la suite de la présentation des chiffres par la Secrétaire d’État au Logement. 

    En tant qu’organisme administratif autonome de seconde catégorie, la SLRB reçoit des subsides régionaux couvrant 50% des projets en logements sociaux. Elle préfinance la construction et l’acquisition de logements sociaux qu’elle revend ensuite aux SISP (Sociétés immobilières de service public) via des prêts à long terme.

    Mais ce modèle doit reposer sur une trésorerie solide – ce qui, selon le MR, est loin d’être le cas aujourd’hui. « Les chiffres présentés en commission sont alarmants », déclare Clémentine Barzin.

    Au 1er janvier 2025, la trésorerie de la SLRB ne s’élevait plus qu’à 87,6 millions d’euros. Or, pour faire face à ses obligations tout au long de l’année 2025, il lui faudra 312,4 millions d’euros supplémentaires, un montant qui inclut le remboursement d’un emprunt de 125 millions d’euros contracté en 2023 et toujours non remboursé.

    À cela s’ajoutent les nombreux avis défavorables rendus ces dernières années par la Cour des comptes. Celle-ci a relevé de graves problèmes de gestion : incohérences comptables, erreurs dans les chiffres, gestion approximative des subventions, manque de contrôle interne et d’organisation.

    « C’est un puits sans fond ! Ces montants sont colossaux et nous parlons uniquement de crédits dégagés pour début 2025 ! », déclare Clémentine Barzin.  

    La situation actuelle de la SLRB n’est pas un accident, mais bien la conséquence directe de choix politiques inconséquents. Alors que l’institution est à bout de souffle et que sa trésorerie est pratiquement à sec, ce ne sont pas moins de 728,3 millions d’euros qui sont inscrits pour la construction en 2025 – dont 417 millions pour la SLRB elle-même. Un tel montant, engagé dans un contexte de déséquilibre financier, est tout simplement inacceptable, surtout quand des milliers de locataires attendent toujours un logement décent. Cette fuite en avant budgétaire illustre l’absence totale de vision stratégique portée par ceux qui ont dirigé ce secteur jusqu’ici.

    Si la crise du logement à Bruxelles est indéniable et nécessite également une réponse sociale, le MR insiste : la construction de logements sociaux ne peut pas être la seule solution. C’est pourquoi les libéraux bruxellois plaident pour un renforcement des Agences Immobilières Sociales (AIS) ainsi qu’une généralisation progressive de l’allocation-loyer à l’ensemble des ménages répondant aux critères.

    « Le modèle classique du logement social montre aujourd’hui ses limites ! Il est grand temps de proposer des solutions pragmatiques qui répondent aux besoins des Bruxellois. L’allocation loyer permet de soutenir immédiatement les ménages qui en ont le plus besoin, sans qu’ils doivent attendre des années un logement social. Quant aux Agences Immobilières Sociales (AIS), elles permettent de mobiliser le parc privé à des fins sociales, avec une gestion professionnelle et une efficacité éprouvée. Ces outils, que le PS a longtemps négligés, démontrent aujourd’hui leur pertinence face à l’urgence », ajoute Louis de Clippele, député MR.

    Aujourd’hui, c’est donc tant la soutenabilité des finances publiques que la nécessité d’apporter des solutions efficaces et rapides aux Bruxellois en demande d’un logement social qui imposent un virage de la politique en la matière.